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Recherche d'articles par mois

  1. lapinchien en auto-consultation psychiatrique dans les méandres de son cul par Lapinchien, Mill - (02/03/2025)

    Voilà bien longtemps qu'on n'avait pas eu droit à un remix de texte. L'exercice est périlleux, moins simple qu'on pourrait l'imaginer. Ici, c'est Lapinchien qui s'y colle sur une production de Mill, transformant une séance de spéléo entre père et fils en une odyssée anatomique un rien graveleuse, sorte d'allégorie de la maladie mentale. Mill se prend au jeu, remixe à son tour le bousin, et les deux auteurs accouchent d'un texte fendard, absurde et un peu triste aussi. Mais je suis une petite nature. Bon, et puis ils vous expliquent tout ça dans l'intro, alors pourquoi est-ce que je me fais chier à pondre des résumés ? Par goût du travail bien fait ? Pour une turlututu chapeau pointu ? Même pas. On ne suce plus que des gnous, dans le coin. Y en toujours que pour les gnous.

  2. Alerte au Malibu par Jean-Mitch - (04/03/2025)

    Nouvel auteur sur la Zone, Jean-Mitch n'a pas compris la notion de pseudonyme zonard. Pourquoi pas Jean-Pierre ou Emile ? De même, le texte ici proposé n'entre pas dans les sacro-saints canons de la zonarditude la plus accomplie mais on en a vu d'autres et, ma foi, c'est plutôt bien troussé. Au programme une parodie romantico-éthylo absurde d'Alerte à Malibu aka Baywatch, dont tous les vieux oncles libidineux du monde s'accordent à dire qu'elle est la meilleure de tous les temps. Ca manque de sang, de larmes et de mauvaise foi, mais il y a déjà de quoi faire.

  3. Rose par Arthus Lapicque - (06/03/2025)

    Arthus Lapicque, nouveau venu sur la Zone, s'annonce prometteur et prolifique. Peut-être même pro tout court. Ce texte, portrait de gamine psychopathe particulièrement perfide, coche toutes les bonnes cases : bien écrit, bien mené, des personnages clichés assez bien caractérisés, des exactions bien crades, bien dégueux, et une complaisance manifeste à l'égard de cette magnifique déviance à l'inventivité bien marquée. Amateurs de glucose s'abstenir, coeurs tendres s'abstenir, je vous préviens je vous aurais prévenus.

  4. La Cuba Libre par Charogne - (09/03/2025)

    Charogne est un auteur attendu sur la Zone. Sa série de textes à noms de cocktails sait installer des atmosphères de polar sombre et poisseux. ici, on est servi. Le cuba libre devient prétexte à viol et vengeance. On en apprend davantage sur Caz, on se laisse porter. Un épisode, toutefois, qui semble vouloir connecter des points évoqués ici ou là. Comme une note de bas de page qui viendrait éclairer des parenthèses. On attend évidemment la suite avec impatience.

  5. Demain les Rats. Chapitre 3 par HaiKulysse - (10/03/2025)

    Ce qu'il y a d'agréable avec un texte d'HaiKulysse, c'est qu'on est en terrain familier. Du cut-up, des personnages bizarres, des situations étranges, de l'atmosphère en veux-tu en voilà. Toujours pas convaincu par l'histoire mais on y suit John Law et sa fidèle assistante, sur fond de trafic de came du futur, "l'Hélicéenne" pour ne pas la nommer, avec des fanatiques de l'ordre des Jedis et autres incongruités psychédéliques. A mi-chemin entre l'écriture automatique, les collages pop et le polar d'anticipation.

  6. dimanche vie par scarabée - (11/03/2025)

    Mais qu'est-ce donc que cela ? Un poème de merde (catégorie à part entière sur la Zone) dépourvu de rythme, où les images grossières et lourdes se veulent provocatrices et rentre-dedans. Hélas, elles ne réussissent qu'à louper leur cible et passer à côté de l'essence même de la poésie : le goût de la métaphore. Pourquoi publier ceci ? Ma foi, il y a pire sur la Zone. Ceci est notre cinéma bis. A lire comme une déclinaison poétique d'un film de Bruno Mattéi.

  7. Texte pour le site super par Stadecaca14 - (12/03/2025)

    Une tranche de vie qui sent l'écriture automatique, la flemme et les démangeaisons hormonales. Notons quelques phrases qui sonnent juste, sans doute par accident. Avec son pseudo de merde et son texte pondu à la va-comme-je-te-pousse, Stadecaca14 vous rappelle que vous êtes sur la Zone, où l'anecdotique scabreux côtoie l'intrigue chiadée et la poésie toute pétée dans une grande partouze hallucinée.

  8. Les cafards ne veulent pas mourir - chapitre 6 par Mill - (13/03/2025)

    Le feuilleton de Mill sur ce père ancien toxico au prénom encombrant qui impose à son gamin une visite spéléo sur fond de crise psycho. Il se passe enfin quelque chose. On passe d'une atmosphère tendue à une sorte de crise intérieure motivée par... Ben vous verrez en lisant, voilà. Disons que Mill nous fait le coup du flashback, le coquin.

  9. Hunter (2) par Carrie - (14/03/2025)

    Attention, ceci n'est pas la suite directe du texte intitulé "Hunter (1)" du même auteur, Carrie, pour ne pas le nommer. En revanche, on a clairement affaire au même narrateur et aux mêmes obsessions psychopathologiques. Ce narrateur a vieilli et semble s'être affranchi de la tutelle de son oncle. Je suppose que l'on en saura plus en lisant le roman dont sont tirés ces textes. Du thriller à la première personne, sombre et trash, violent, et dont les relents nauséabonds frisent la complaisance. On en redemande. Âmes sensibles s'abstenir.

  10. Virgin-Eau bénite, mais pas que par Lilly - (15/03/2025)

    Parfois, on se demande pourquoi on fait ce boulot. Lire des montagnes de textes indigents, écrits avec les pieds, rédigés les cheveux dans le vent tout en haut de la falaise, parce que la poésie, la vraie, c'est celle qui se scande, qui exulte, et qui se lourde royalement. Puis, l'on se souvient que tout ceci n'est pas sérieux, que l'on est juste un bénévole amoureux des lettres au sens large et qu'il convient d'encourager les padawans, y compris le dernier de la portée, celui que l'on a bercé un peu trop près du mur à en croire le choix des métaphores, les formulations hasardeuses, la syntaxe yeeha tralala et l'orthographe aléatoire. Notre nouvelle autrice nous a gratifié de trois belles bouses qu'il convient ici de réunir pour gagner un peu de temps. On sent qu'il y a une intention, une forme de sincérité, et, ne boudons pas les petits plaisirs, une charge maladroite mais généreuse contre le catholicisme. Le troisième texte, plus sombre, nous ferait presque regretter qu'il ne soit mieux troussé.

  11. Le PLasticien par Arthus Lapicque - (16/03/2025)

    L'auteur prend en otage la science-fiction et le roman policier, en détourne les genres et les codes, pour en prétexter une littérature blanche assumée, plus noire qu’un abîme sans fond en vérité, digressant sur les thèmes de l'art et de la création. Le traitement est court et surréaliste, un shoot onirique dans nos tronches de voyageurs dans le temps junkies qui s'ignorent.

  12. La corde raide par Boris OKOFF - (17/03/2025)

    Nouvel auteur sur la Zone, Boris OKOFF a montré patte blanche en nous livrant cet objet littéraire que nous qualifierons d'hybride. Il relate l'histoire d'une tueuse en série opérant dans des salles de cinéma, à la faveur de l'obscurité et de la discrétion du reste du public. La narratrice, en effet, tue quasi exclusivement des jeunes garçons ou jeunes hommes, et recherche la compagnie de vieilles personnes, qui, dit-elle, la rassurent et l'apaisent. Le texte démarre ainsi dans l'introspection et dresse un portrait affable, certes un brin ironique, de la vieillesse en société. Sans doute manque-t-il une explosion finale mais le texte reste hautement lisible.

  13. Prédictions de l’année 2025 à l’an de grâce 6666 par HaiKulysse - (18/03/2025)

    HaïKulysse, notre poète maison adepte du cut-up, de surréalisme et de prose poétique, nous revient avec un texte fort où la puissance des images se heurte avec bonheur à l'absurde le plus total. Au programme, des prédictions à la Nostradamus - au sein d'une nouvelle rubrique que l'auteur souhaite collective - et de la géopolitique. Trump y passe, Poutine y passe, Le Pen y passe. C'est beau comme un article de presse malmené par Henri Michaux. A lire en se gaussant.

  14. Un con (sexiste) de plus ou un con (sexiste) de moins, quelle différence ? par Enid L. Abillonil - (19/03/2025)

    Ho, ho ! Un texte féministe au titre coincé entre deux chaises. Car au fond, elle est énorme, la différence. Si l'on supprimait tous les machos et les misogynes de la planète, on serait sûr que Trump et Poutine sauteraient. Et c'est un minimum. Mais je m'arrête au titre et je louvoie, embêté que je suis. Je me disais, ah chic, du féminisme pour la Zone, ça nous changera. Un peu de mordant, de revendications, du rappel des faits sérieux et documenté. Eh bien ma foi, non. Ecrit avec le pied gauche d'un.e unijambiste, fleurant bon la disorthographie et la collecte de clichés, je sens qu'on passe à côté de quelque chose.

  15. (Zap) par Vladimir Samogon - (20/03/2025)

    Vlad, l'un de nos champions, celui que sur la Zone, discrètement et sur un air entendu, on appelle "Ze Funky One", grand pourfendeur de la non-fiction, ennemi féroce de la branlette intellectuelle, chantre de la phrase qui claque et de la formule-choc, nous revient avec un drôle de texte dont on soupçonne qu'il l'a rédigé sur le pouce en réaction au texte mal fichu publié hier. Ma foi, tout y est : le rythme, le verbe, la délectation, mais l'histoire, foutredieu de bordel de caramel mou qui colle aux dents, où est donc l'histoire ? Résumons succinctement : l'auteur nous gratifie d'un superbe portrait de prostipute tenant du fantasme de mâle assez basique, nous explique que le narrateur est un caméraman puis, puis, puis... Alors, de trois choses l'une, soit j'ai rien compris, soit Vlad se fend de sa version très personnelle de ce que peut être la prose poétique, soit c'est aaaaaaaaah ouiiiiiii, okaaaaaayyy, et je ne peux décemment vous en dire plus. A lire absolument avec des pop corn et un verre de kier.

  16. Grillé par Jean-Mitch - (21/03/2025)

    Deuxième texte de Jean-Mitch, sorte de nouvelle à la fin trop abrupte, à mon sens, que l'auteur résume selon ces termes : "Un mec au bout du rouleau se cuit une côte de boeuf au barbecue de son petit pavillon, se trempe dans la petite piscine boudin. Sa beuh a disparu. Il pète un plomb. Fume encore un pète. Disjoncte. Pourtant, non. Enfin si. Pourquoi pas ?" Bref, on s'en doutera, incertitude et absurde au menu, avec le regret toutefois que ça ne sorte pas encore totalement de ses gonds. A lire pour le déroulé des événements.

  17. Les Trines - Le Trou par Jacques Cauda - (22/03/2025)

    Jacques Cauda, dont il est permis de wikipédier le nom afin d'obtenir davantage d'infos, nous a gratifiés d'un long poème en trois partie dont voici le premier opus. L'illustration est également de son fait et relève de la même logique obsessionnelle : le corps des femmes. Mais attention, le corps des femmes qui jouissent. Nous ne commenterons pas l'originalité toute relative de ce choix particulier, pas plus que la façon qu'a l'auteur d'objectiver la moitié de la planète, pas plus que cette tendance typiquement masculine qui confine à soumission / domination de l'être désiré. Lecture abrasive aux relents masculinistes. Second degré ou non, le ton pose problème et l'imagerie verse dans la pornographie de bas étage. Elle a bon dos, la licence poétique, tiens.

  18. Les doigts par amywald0 - (23/03/2025)

    J'ai débusqué un génie de littérature blanche, les amis. Quand un auteur parle aussi bien de sa contemporanéité, forcément il vise l'universel. Ce texte l'atteint en plein cœur. Toujours faire confiance en ses vieux filets à papillons sur le web. J'ai donc fait exprès de mettre une image putaclic pour attirer le chaland. L'auteur parle de rapports BDSM, mais il s'agit de coups portés par une toute petite règle métallique et pas de shibari comme je vous l'ai honteusement fait croire. J'allais quand même pas foutre des doigts et une pauvre règle à la con en illustration pour vous faire découvrir ce monument en devenir ? Bon. Je l'avoue, l'auteur ne parle pas que de rapports BDSM, c'était aussi pour que vous cliquiez mais je vous ai déjà dit de quoi ça parle : de contemporanéité, d'universel. De la littérature haut de gamme au menu aujourd'hui, les amis. Bonne dégustation. Un grand appel est lancé à tous les papillons du même acabit qui voudraient se faire prendre dans mes filets.

  19. Les Sept - Aešma-daeva (7) par Cuddle - (24/03/2025)

    Cela faisait un bout de temps que Cuddle n'avait pas ajouté d'article à sa série "Les Sept", à savoir une galerie de portraits démoniaques. Serait-ce la fin de la série ? Après tout, ça s'appelle les Sept. Mais je croyais qu'ils étaient Légion, moi, qu'est-ce que c'est que cette choucroute ? En attendant, le portrait du jour amuse autant qu'il fascine. Si l'on en croit certains textes sacrés, Aešma-daeva, également connu sous le nom d'Asmodée, ne ressemble pas tout à fait à ce que Cuddle nous décrit ici. En réalité, ce type, c'est Galactus, bordel, le "dévoreur des mondes", je ne pouvais pas ne pas la sortir, celle-là. En tout cas, l'écriture se veut généreuse en détails et expressionniste. On aurait souhaité plus long mais que voici une belle friandise.

  20. La carne artificielle par Younisos - (25/03/2025)

    Hoho, du conceptuel ! Nouvel auteur sur la Zone, Younisos s'est présenté à nous comme auteur de divers volumes, dont du roman, du poétique et un essai sur la chair. Je vous laisse le googler et faire vos propres recherches, comme on dit, bande de complotistes, car il faut encore que je me remette de l'indigestion visuelle qu'a suscité ce texte étrange et bancal, constitué avant tout d'un lexique mêlant chair et technologie du web. Ce n'est pas inintéressant, certes non, on sent juste que le procédé de la simple juxtaposition ne suffit pas. On pourrait dire que ça manque de chair mais ce serait tout de même un petit peu hypocrite. A lire loin du frigo et de l'ordinateur.

  21. Mon Date avec numéro 7 par Mala Espina - (26/03/2025)

    L'autrice m'a laissé une consigne : Affirmer que cette nouvelle n'existe uniquement qu'en réaction aux textes publiés dernièrement sur lazone.org mettant en scène des femmes abusées, torturées et / ou dominées. Ce ne serait pas rendre service à cette bombe atomique littéraire, qui aurait mieux fait d'être un roman. Non. Vaudrait mieux créer une grosse polémique pour attirer l'attention du monde de l'édition papier et vos yeux anesthésiés de merde sirupeuse toute la journée sur les réseaux sociaux. Le cache de mon ordi et l'historique de mon navigateur sont sales, les amis, et ma femme va me gronder très certainement. J'ai passé toute la matinée sur Youporn, Xhamster et Pornhub pour trouver l'image idoine pour illustrer ce texte. J'ai dû me satisfaire d'une capture d'écran approximative mais contentez-vous en parce qu'il faut que j'aille dégobiller. Sous ses faux airs de remake hardcore de "Promising young woman", cette nouvelle féministe explosive fera date. J'ai une truffe de fin limier de l'édition online et l'odoromètre à écrivains bénis des Muses en alerte maximale.

  22. Essaim II par Jano - (27/03/2025)

    La plupart des auteurs de science-fiction amateurs, qui ne sont jamais publiés, sont des passionnés avec 1 milliard d'idées dans la tête et incapables de les mettre en forme pour que le lecteur lambda puisse entrer, petit à petit, dans leur univers puis suivre une intrigue cohérente. Ils sont accros au milliard d'idées que leur cerveau pond au kilomètre et subjugués par elles, ils les enchaînent, méthodiquement, les unes après les autres, dans un grand rituel sacrificiel, sans la moindre pitié pour le lecteur qu'ils espèrent éblouir par leur inventivité et aptitude à anticiper le futur. Ils se gourent lamentablement. Personne ne fera l'effort de les suivre dans leur délire égotique. Et puis un bon auteur de science fiction parle de sujets intemporels et le futur n'est qu'un prétexte et un enrobage. J'ai cru, dans les deux premiers textes de Jano, qu'elle entretenait la confusion du lectorat expressément pour qu'il se noie d'informations, comme s'il débarquait sur une autre planète, pour mieux focaliser l'intrigue ensuite et revenir dans un cadre plus classique. Je me trompais, les amis. Jano est une folle furieuse et ce n'est pas une critique pour moi, au contraire. Elle sort des sentiers battus et c'est super. Elle fait non seulement les erreurs des écrivaillons imbus de leur personne mais elle le fait puissance un trilliard et va même au delà. C'est le serial killer dans 'No Country for Old Men' de la plume. On entre dans le domaine de la prospection interplanétaire littéraire. Personnellement, après avoir lu son texte, j'ai l'impression d'avoir téléchargé internet dans ma tronche. Cela dit c'est intentionnel, je ne le suppute pas, j'en suis certain parce qu'il y a beaucoup trop d'indices qui tendent à le prouver. Je vous laisse les chercher par vous-même. Sinon pour l'illustration, je suis à nouveau allé me balader sur des sites de boules et j'ai tapé "pute intergalactique du futur" en recherche, comme c'est ce qui semble le plus faire consensus, d'après nos retours statistiques, chez nos lecteurs, afin d'en rameuter le plus grand nombre sur ce texte qui en vaut la peine. J'ai vu beaucoup de vidéos très instructives avant de trouver la perle rare et de faire une capture d'écran à l'instant idoine. Je n'ose vous décrire ce qu'il arrive ensuite à la madame avec l'argent mais je pense qu'elle a dû prendre une dizaine de douches pour s'en remettre.

  23. Les Trines - Mosca par Jacques Cauda - (28/03/2025)

    Allons donc, la deuxième partie du poème "les Trines" de Jacques Cauda. Un condensé de considérations sibyllines, pour ne pas dire hermétiques sur le terme de Mosca, associé aux mouches pour des raisons absolument castillanes. Si l'on retrouve, par touches, le thème de la sublimation de la femme comme moteur artistique, il est noyé dans un flot de considérations diverses et variées centrées sur l'histoire l'art et l'expression picturale. Franchement, j'ai rien compris. Au moins, on est sorti de l'imagerie porno du premier volet et c'est pas dommage.

  24. Le grand amour de Barbie par Magicien Pampers - (29/03/2025)

    "Ses deux cervelles fonctionnaient pourtant à une vitesse faramineuse." : Ceci est une phrase extraite du texte et, non seulement, elle le résume parfaitement mais elle pourrait également faire office de biographie de l'auteur. Enfin, non, j'exagère. L'auteur est un mec génial aussi, super sympa et sociable qui fait beaucoup d'efforts pour s'intégrer à la Zone. Il commente les textes des autres, s'est inscrit sur le forum et participe aux initiatives individuelles et collectives, champion record de participation à tous nos appels à textes en cours et toujours présent à nos événements sauf quand niquer une tahitienne pré-pubère est dans la balance. Magicien Pampers est devenu, en très peu de temps, incontournable sur le site, un vrai pilier de comptoir du BAR TABAC la Zone dont lapinchien est le tenancier. Et en bon tenancier, lapinchien va offrir une tournée de cahouète à son bon client qui met l'ambiance et attire d'autres poivrots du coin. Par exemple, l'auteur résumait son texte dans les commentaires supplémentaires. Comme ça ne le met vraiment pas en valeur, je ne vais pas en parler. Et aussi, l'auteur parlait de lui mais comme ça ne le met vraiment pas en valeur, je vais aussi occulter la chose. Alors quoi vous décrire au final, quoi vous critiquer, me direz-vous ? Et bien, j'ai un truc à dire sur ce texte et c'est totalement sincère et pas clientéliste du tout : cette nouvelle est l'antithèse parfaite du 'Barbie' de Greta Gerwig, c'est à dire qu'il n'est ni corrompu à la licence de Mattel, ni au féminisme entrée de gamme prémédité pour vous faire consommer du popcorn et du soda et accessible aux masses incultes, car oui, j'ose le dire, ce texte vous demandera un gros effort d'abstraction, les amis. Petit message aux gourgandines de passage : ce texte est, aussi, long CMB et, comme elle, il va vous secouer par tous les trous sur la table basse du salon jusqu'à vous péter l'occiput. Dernier point : le Magicien Pampers, dans le passé, à remporté le prix Hemingway mais ça ne transpire absolument pas dans ce texte ou peut être que ça transpirerait dans ce texte si Hemingway s'était pris un putain coup de CARABINE MANNLICHER SCHOENAUER CAL 6,5X57 en pleine tronche pendant la guerre civile espagnole et qu'il avait pondu 'Pour qui sonne le glas" en pleine convalescence. Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre au final ? Magicien Pampers est un mec bien et pour cela, il mérite que vous lisiez son texte.

  25. Les Hommes Noirs par Darkside - (30/03/2025)

    Ce texte est un micro-pénis de statue grecque littéraire montré fièrement à la face du monde au repos, de l'exhibitionnisme décontracté du gland de la plume. Il n'est pas dénué de qualités artistiques, loin de là, mais il est bien trop court pour nous faire rêver. D'esthétique somme toute conventionnelle, classique même, il pendouille et virevolte au vent avec peine, le prépuce lourdement rabattu. Ses deux grosse couilles flasques remplies de potentiel ne le mettent pas du tout en valeur et le desservent même au final avec leurs poils hélicoïdaux qui débordent de partout.

  26. Mockingbird par Mario - (31/03/2025)

    Nouvel auteur sur la Zone, Mario nous propose une sorte de polar déconstruit. l'intrigue importe peu. Tout repose sur des dialogues forts, des personnages bien campés, du genre qu'on aimerait suivre sur des pages et des pages, et surtout un découpage façon puzzle de toutes les scènes. Laissez-vous guider par le timer en début de paragraphe et n'hésitez pas à revenir en arrière pour tout remettre dans l'ordre. Ou pas. Le plaisir ici naît de la confusion. Magnifique.