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Recherche d'articles par mois
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Les zigouilleurs 3
par Cafard - (05/05/2008)
Quand on a lu les textes précédents de la même rubrique, on a l'impression d'avoir affaire à une copie carbone. J'ai même du vérifier les autres épisodes pour m'assurer qu'il n'y avait pas eu un copier-coller accidentel. En gros, on peut se passer de lire celui-ci et se référer aux autres.
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Journal, rouge
par Paul Takahashi - (05/05/2008)
Paul Takahashi s'est inspiré d'un album de Skin Area (Journal, Noir) pour ce texte basé uniquement sur des visions informes et des sensations dépourvues de cadre. Un genre d'exercice de style, où le lecteur navigue à vue, sans rien à quoi se raccrocher. Tout est mouvant, instable, on est perdus. Ceux qui accepteront l'absence de repères apprécieront, les autres zapperont. On rappele aux enfants qu'écouter de l'industriel sous LSD, c'est dangereux.
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Masoch
par Mano - (07/05/2008)
Faire passer en douce ses poèmes de merde en intro et conclusion d'un vrai texte, c'est vil. Sale pute. Bref. C'est pas tous les jours qu'on a droit à un texte réaliste sur la guerre, qui évite avec brio les débordements sanglants et/ou sentimentaux. Ici, au milieu de la Croatie des années 90, c'est le pathétique et la confusion qui dominent. C'est un vrai bordel, personne comprend rien et tout le monde est bourré. Comparé aux bouses sur le même thème, c'est une vraie bouffée d'oxygène.
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Histoire de lapins pour enfants anarchistes
par Psychopattes - (09/05/2008)
Blurb ? Psychopattes semble croire qu'une semaine spéciale 'textes de merde' est actuellement en cours et nous balance cette immondice sans nom. Le salaud se défend bien avec au programme : confusion mentale extrême, bides intersiédraux, manque d'inspiration. C'est insupportable, pourtant on sent le mec qui se force, c'est de la merde artificielle.
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Le vieux monsieur
par Invisible - (10/05/2008)
Les vieillards aigris font de bons personnages, j'avais déjà remarqué. Celui-ci détaille son décor de fin de vie à coups d'insultes et de mesquineries. En fait il rien d'autre, puisqu'il y a pas d'histoire. Rien de bien nouveau et peu de substance à se mettre sous la dent, mais j'ai pas trouvé de défaut majeur, ça s'ingère très bien à l'apéro.
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L'Immeuble 3 - Cinquième étage
par Nico - (11/05/2008)
Bien étrange immeuble que celui que nous décrit Nico depuis quelques textes. Un microcosme sans règles fixes, un espace mouvant où se perdre ou peut-être se trouver. J'ai rien de mieux comme phrase d'accroche envoûtante, je sais, c'est de la merde téléramesque. CASTORCASTORCASTOR. Sinon, on sait toujours pas où on pose les pieds, c'est toujours aussi grotesque et inquiétant. On se croirait dans un jeu vidéo d'aventure à la Myst, sans les indices, et avec un héros shooté à la kétamine.
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Une histoire ordinaire
par Aka - (13/05/2008)
D'habitude, on reconnait les textes d'Aka au premier coup d'oeil, celui-ci laisse perplexe. Ca prend pour cadre les meurtres de Londres de 1888 et c'est particulièrement foiré. L'intrigue est survolée et les évenements juste mentionnés. Ca sent la fatigue ou l'envie de torcher rapidement un truc peu inspirant. Le style déconne à pleins tubes : Aka veut imiter une écriture qui ne lui est pas naturelle et se plante : les tournures sentent l'amateurisme et en plus elle a oublié de se relire.
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La menace venait de l’extérieur
par Omega-17 - (14/05/2008)
Omega fait un concours de répartie contre lui-même et s'auto-sabote la gueule dans ce dialogue absurde entre l'auteur et un admirateur fictif. C'est totalement non drôle (à quelques exceptions près) et d'une futilité à faire fondre mon écran. Sale pute, je t'enverrai la facture.
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La bouffe
par Sharivary - (15/05/2008)
J'aime bien le sujet, la névrose alimentaire, et le fait que ce soit traité avec une certaine légèreté sautillante me dérange pas. En fait, ça donne même un coté gentiment disjoncté et absurde assez réjouissant à l'histoire de ce gros porc qui ingurgite compulsivement le contenu de son frigo.
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Début de la fin
par Sirène - (17/05/2008)
Sirène est jeune, c'est son premier texte, et elle réclame l'indulgence. Ca commence mal. Le texte, c'est du vrai gros charabia, tout rempli d'introspection stupide et d'erreurs de vocabulaire, avec un style de langouste. Du grand n'importe-quoi. Prenez un texte de chanson emo-goth au choix, mixez-le avec la recette du steak tartare, traduisez-le en moldave et lisez un mot sur quatre en commençant par la fin, et vous aurez une impression similaire. J'espère avoir été assez indulgent.
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L'Enfer, nom de dieu !
par Cuddle - (18/05/2008)
Miam, du saintdoux. Bien huileux, bien gluant. De la bonne fiction psychopatho et gore, bien vulgos et cliché. Un mélange de Harlequin en bad trip et d'un Silent Hill de série Z avec décors en carton et masques en plastoc. C'est facile et racoleur comme un téléfilm de M6, mais fort agréable. Comme du saintdoux. On sait que c'est dégueu, mais on y prend plaisir. A condition de pas trop le prendre au sérieux.
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O
par Osiris - (20/05/2008)
La poésie en prose cryptique est un art complexe. D'une part on se facilite la tâche en s'épargnant la structure et l'intrigue. D'autre part, on tombe vite dans le grand n'importe quoi incohérent. Et c'est cette impression de confusion qui domine ici, sans que ce soit rattrapé par la qualité des images suscitées. On sent des efforts pour rendre le truc inquiétant et lancinant. Mais on se casse surtout les dents sur des platitudes philosphiques et des métaphores pourraves.
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Whitehead
par Absinthe - (22/05/2008)
Aaaah, le petit texte colérique avec récit de vengeance pulsionnelle à la clé, un grand classique. C'est tellement commun. Le coté rageur du texte est foiré, à cause d'une écriture trop lisse pour être spontanée, par contre les inévitables scènes gore sont plutôt bien réussies, outrancières et débiles comme on aime. La petite originalité du texte se trouve vers la fin, avec un dérapage mystique intéressant.
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Slip
par Fix - (24/05/2008)
A lire ça, on croirait qu'écrire un bon texte, c'est facile. Pourtant ça doit pas être évident d'avoir un style naturel en esquivant les maladresses et les fautes de goût. En tous cas, dans le genre sobre, humour pépère sans prise de tête, j'ai rarement lu mieux. Les questions existentielles et les inquiétudes d'un assassin sur ses chiottes. Rien à redire.
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Peste
par Advienne-que-pourra - (26/05/2008)
Je dois bien avouer ma partialité : en principe on ne publie pas de poèmes à part ceux de Dourak. Mais celui-là parle de la peste, avec des légions de mourants et tout le bazar, alors j'ai pas pu résister. Très baudelaireux, mais cool.
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Il faut se suicider malin : faire chier les vivants
par Mill - (26/05/2008)
Suite de la rubrique à succès 'il faut se suicider malin'. Y aura définitivement que les boulets et les abrutis pour être choqués par ça, parce que sinon c'est de l'humour des années 60, bien conventionnel et assez rase-mottes. Les pointes agressives ne sont pas légion. Et contrairement aux autres épisodes, c'est pas du didacticiel, mais un mélange de considérations diverses et de digressions ennuyeuses dont on pourrait largement se passer.
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Henri
par Bobby-Joe - (27/05/2008)
Y en a qui aiment raconter les aventures extraordinaires de personnages hors-du-commun, Bobby-Joe semble se satisfaire des pauvres déambulations d'un rmiste alcoolo et dépressif. Le style est plutôt neutre, mais on sent le plaisir sadique de l'auteur à traîner son héros les confins d'une banlieue pourrave remplie de putes et de voyous à la petite semaine. Ca se lit bien, sans laisser d'impression particulière.
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Mortier qui file comme ta vie
par Tab - (29/05/2008)
Tab, c'est un genre de champion du monde de l'incompétence littéraire, un super-mongolien gavé aux farines animales. Après un premier texte 'introspectif' (pour peu qu'une éponge puisse s'introspecter), il diversifie son arsenal et s'attaque sans pitié à la fiction. Ce récit guerrier est d'une rare imbécillité, mais ça on s'en fout. C'est le style, admirablement pourri, qui vaut le détour. Avec une fin hallucinante à mi-chemin entre Lara Fabian et Rocky IV.
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Les zigouilleurs 4
par Cafard - (31/05/2008)
Bon bah toujours pareil. On ne pourra pas reprocher à cette rubrique son inconstance, tous les textes sont semblables : des instantanés de boucherie inhumaine, décrits de manière très lapidaire. Pas de surprise. L'ensemble aurait finalement mieux valu un seul texte plus construit.
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La courte nouvelle de Frank
par Samforce - (31/05/2008)
Péter les plombs, c'est très bien, mais on fait quoi une fois qu'on a pété les plombs ? Réponse de Samforce : on roule à contresens sur l'autoroute avec une bagnole volée en se faisant branler par une petite fille fraichement kidnappée. C'est sympa d'assurer le service après-vente des psychotiques et ça nous change des malades mentaux qui finissent invariablement par se coller un canon de gun entre les dents. Rafraîchissant.