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Recherche d'articles par mois
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L'usufruit du néant
par Prototype Nucléique - (01/03/2008)
wtf
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La condition humaine
par Mentaltrash - (01/03/2008)
Après un premier texte catastrophique, Mentaltrash nous propose quelque chose de plus sérieux, une fiction à base de serial-killer, de cul violent et d'insultes. C'est pas de la grande came : le style est quelconque, la psychologie du personnage est lamentable et irréaliste, et les détails intéressants sont tous zappés en cours de route. Résultat, un texte plein de bonnes intentions, mais franchement médiocre.
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Pipi doré
par EvG - (02/03/2008)
Quand nos auteurs auront fini de patauger dans leur caca, dans leur vomi ou dans leur pisse, on pourra peut-être en faire des êtres civilisés. En attendant, on appréciera cet élégant poème urinaire, plutôt classique dans sa forme et agréable dans son cul.
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Selection academy
par Samforce - (04/03/2008)
L'intro mentionne Beigbeder, et c'est vrai qu'on est en plein dans ce créneau. Quand on a lu 99 Francs, on retrouve un personnage quasi-identique, un directeur de création cynique et désabusé, nettement plus exécrable que son modèle, des scènes similaires de réunions marketing et de tournages publicitaires. Impossible de se défaire de l'impression de lire un remake amélioré, mieux écrit et plus subtil, de l'autre tarlouze.
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Marche des zigouilleurs
par Cafard - (04/03/2008)
Voilà l'intro d'une rubrique consacrée à la guerre et à ses criminels, si je ne m'abuse. Le détail viendra dans les textes suivants, ici l'auteur reste très général et aborde le thème de la guerre à coups de lyrisme et de métaphores, ce qui donne un coté agaçant à la chose, mais c'est sombre et funeste à souhait.
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Viol
par Sharivary - (05/03/2008)
En haut y a l'eau claire, en bas la vase. Là on est en plein dans la sous-couche sédimentaire de la littérature, bien bourbeuse. Un mélange approximatif de vers pénibles et de prose confuse pour un résultat assez infâme. De l'introspection, du dégoût, de la rage, le tout soigneusement emballé dans de la merde.
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Les zigouilleurs 1
par Cafard - (05/03/2008)
Ce texte très court va à l'essentiel sans s'embarrasser de la moindre fioriture : ni détails, ni style (c'est pas super bien écrit) ni réflexions bancales. De l'action, brute et directe, sans rien savoir des causes ni des conséquences. C'est tout. Les douze secondes que dure la lecture, on est pris dans la frénésie meurtrière du héros. Le genre de textes faciles qui se laissent apprécier.
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Rêve : éclipse
par Paul Takahashi - (07/03/2008)
Ce texte onirique est disjoncté à souhait et aligne les clichés cauchemardesques sans complexe sur des dizaines de paragraphes. On a droit à tout, du plus malsain au plus délirant, c'est très divertissant. C'est pas super bien écrit et des passages sont assez kitsch, mais c'est compensé par une imagination débordante et des scènes toujours plus glauques. Pour un texte de cette longueur, ça se lit sans effort et avec un certain plaisir.
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Attraction obsessionnelle
par Cuddle - (09/03/2008)
La violence ne sauve pas tout. Ce texte ne manque pas de scènes brutales, de hargne et de sang, et pourtant on a du mal à rentrer dedans, alors qu'on est en général tolérants à ce niveau. L'histoire est mal gaulée, la psychologie des personnages pas très réaliste et le style ne ratrappe rien. Dommage parce qu'il y avait en germe un bon texte, mais au final c'est foiré.
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Dard
par Anglerond - (10/03/2008)
Bon ça, c'est spécial. Tout en étant très cohérent, clair et compréhensible, on capte pas du tout où l'auteur veut en venir. En tous cas ça baigne dans une atmosphère vaporeuse, délicate et assez sombre, c'est loin d'être désagréable, mais voilà : je vois pas l'intérêt.
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Dual edit 1 : le chien de Dieu
par Glaüx-le-Chouette - (11/03/2008)
Pour ouvrir cette rubrique, Glaüx a repris un extrait des Chants de Maldoror de Lautréamont à sa sauce. Conservant le style alambiqué du texte d'origine mais reniant ses éléments surréalistes, il transpose l'histoire dans un cadre contemporain, plus accessible aux lecteurs lambdas. Le résultat est passionnant, glauque à souhait. On apprécie la puissance et l'étrangeté des Chants remise au goût du jour avec talent.
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Dual edit 2 : la voix de ceux
par Aelez - (13/03/2008)
Aelez refuse sciemment de laisser le dual edit revenir dans un cadre bassement réaliste et revient à un texte fantastique. Elle reprend le style chargé hérité de Lautréamont et fait plonger son texte dans le métaphorique hardcore. C'est bô, certes, mais ce serait encore mieux si on y comprenait quelque chose. Reste que la mutation progressive du texte est toujours intéressante en soi.
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Dual edit 3 : crains et révère
par Glaüx-le-Chouette - (13/03/2008)
Glaüx et Aelez ont fait varier le contexte du texte d'origine, et même sa structure rigide en a pris un coup avec cet edit de Glaüx... Mais le style reste le même, ou du même ordre, comme si nos auteurs avaient eu du mal à s'extraire de l'admiration qu'ils vouent au maître. Dommage en un sens, mais c'est pas grave puisqu'on ne lira jamais trop de textes tendus, complexes, chargés comme celui-ci. Un léger manque de fluidité à signaler quand même ?
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Dual Edit 4 : ses femmes, ses chiennes
par Aelez - (15/03/2008)
Bizarre, les textes de cette rubrique ne cessent de diminuer de taille. Nos auteurs ont choisi la concision, c'est pas un mal. Cette fois, le style subit un sérieux lifting et devient plus lisible, sans être bas-de-gamme. Le texte en devient plus ordinaire, mais plus accessible. Et c'est de la bonne came, rien à dire. Reste que l'action aurait pu être plus détaillée, ça ne m'aurait pas dérangé.
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La beauté ne se mange pas en salade !
par Kaos - (16/03/2008)
C'est mignon. Cette comptine enfantine à base de sang et de torture ne pourra que plaire aux charmants bambins qui visitent nos pages. Attention, le texte est situé juste à la droite de l'image. Il est tellement microscopique qu'on risque de le rater facilement.
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Ma chienne
par Absinthe - (17/03/2008)
Personnifier la souffrance et en faire la compagne fidèle du narrateur, c'est pas méga-goth ça madame ? Du coup on ne cesse de ricaner tout du long en imaginant l'auteur avec la coupe de Robert Smith et l'oeil maquillé de noir. Pourtant c'est pas mal écrit et pas désagréable, loin de là, Y a même quelques instants de disjoncte un peu brutale. C'est juste que dans l'ensemble c'est un truc délicat et mélancolique, bref un texte de tarlouze.
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Recette : le caca-cola
par MantaalF4ct0re - (17/03/2008)
Des fois je comprends pas l'humour de Mentalfactor. J'ai cru comprendre que ce texte devait être comique, qu'il était censé comporter des vannes et autres traits d'humour absurde et/ou disjoncté. Soit. Ca m'a laissé complètement stoïque. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est de la merde, mais c'est de la merde.
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La légende de Bubba Hopp, héros incontestable du Rock Zombie
par Traffic - (18/03/2008)
Ca a un petit coté South Park, dans le genre débile qui dérape à tout bout de champ dans le fantastique stupide et la SF de bazar. Du grand n'importe quoi peuplé de stars du showbiz, de prêtres exorcistes mexicains, de démons nains et de chiennasses sexuellement attractives. On se fend la gueule si on est pas trop regardants.
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Devine qui vient dîner ce soir ?
par M. Con - (21/03/2008)
Ah la vie de couple et ses joies. Ci-git le récit d'un mari tyrannisé par sa femme, c'est caricatural au possible, la psychologie des personnages valant à peine celle des Teletubbies (mais c'est sans doute volontaire), et ça se traîne un peu le cul pour les besoins d'un faux suspense éventé. S'ensuit finalement la vengeance de la pauvre victime conjugale, avec un partage en vrille gore assez soigné et pas désagréable.
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L'Immeuble 2 - Huitième étage
par Nico - (22/03/2008)
Nico essaye de construire une rubrique cohérente à partir de textes absurdes, c'est pas gagné. Son immeuble rempli d'étages farfelus rappelle un peu le disque-monde dans le genre loufoque. Mais y a aussi des images glauques à la Silent Hill, du gore cartoonesque, de l'humour stupide à la Edika. Bref un gros foutoir, un patchwork de scènes hétéroclites, où le lecteur désorienté se promène sans trop savoir à quoi s'attendre.
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Ma bite dans ton cul
par Mill - (24/03/2008)
Tiens, un jet de bile, c'est mignon. C'est aussi un peu stérile et ça vaut même pas les commentaires virulents de Glaüx ou d'autres. Mais on ne niera pas la charge de hargne qui couve là-dessous. Court et direct et c'est pas plus mal, c'est le genre de message qui gagnerait rien à être dilué.
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La nuit noire (1)
par Konsstrukt - (24/03/2008)
Konsstrukt revient avec une nouvelle rubrique (comme par hasard). La surprise du jour, c'est qu'il a pour le moment lâché son style ultra-laconique pour une écriture plus conventionnelle mais nettement moins agaçante. Le narrateur est un genre de névrosé obsessionnel qui évoque quelques souvenirs d'enfance juste assez tordus pour nous convenir. Et c'est vraiment bien : sobre sans être terre-à-terre, calme mais pas ennuyeux, malsain à souhait. Vivement la suite.
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J'irai toujours pisser derrière l'église
par Lol47 - (25/03/2008)
Le style de Lol47, ça s'arrange pas. Et encore, là on comprend à peu près de quoi il est question : de viol, de meurtre et de vengeance. Bon, y a du progrès. On reste quand même perplexe face au traitement farfelu de l'histoire et au final on a l'impression d'avoir perdu son temps. A oublier, une fois de plus.
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Les zigouilleurs 2
par Cafard - (27/03/2008)
Deuxième épisode de cette série de micro-textes basés sur la fureur meurtrière en temps de guerre, ou un truc du genre. Ca ressemble d'un peu trop près au premier pour qu'on puisse vraiment accrocher. D'autant que c'est très forcé dans le gore grotesque, avec des métaphores rigolotes en prime.
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Ottodix
par Knowyourenemy - (28/03/2008)
Ca casse ces descriptions poéteuses et insipides un peu partout. On serre les dents et on passe. Le style est classique, mais émaillé de maladresses et de tournures stéréotypées. Le cadre est intéressant : une forme d'anticipation religieuse tendance BD, ou peut-être d'héroïc-fantasy déjantée, pas très convaincante mais fun. Hélas l'histoire est amputée en cours de route, il nous manque une suite, en l'état ça rime à rien.
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Comment tuer le père ?
par Bloodymary - (28/03/2008)
Encore une chialeuse qui mérite des claques. Pourtant, loin de se morfondre, celle-ci s'interroge sur le meilleur moyen de buter son géniteur, saine activité s'il en est. C'est tout bien rempli de haine viscérale, de violence sexuelle et tout le bordel habituel. Pour ça pas de problème. Mais je sais pas, c'est mal torché, pas convaincant. Sans être ignoble, ça reste rase-mottes.
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Intrusion en trois temps
par Strange, M. Yo - (29/03/2008)
Le style de Strange se dessine de texte en texte, à peine adouci par celui de son coach personnel, M. Yo. Les mots sont durs, l'écriture hautaine et le tout baigne dans une confusion émotionnelle volontaire mais perturbante. Cette triple scène de baise, de plus en plus sordide est loin d'être torride, elle donne à lire la tourmente, l'asservissement et la domination. De la hard-introspection, brutale et tendue CMB.
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Nutrition et destruction
par Anglerond - (31/03/2008)
Qu'est-ce qui lui arrive à lui encore ? Il a chopé les vers ou quoi ? Le voilà en train de nous détailler, avec une haine primaire, le menu des tourments qu'il va nous infliger. Sans le renfort d'une écriture supérieure, ça reste assez bas-de-gamme, mais faut pas faire la fine gueule : un bon déferlement de violence aveugle, ça fait vraiment du bien.
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Marne-la-Vallée
par Dourak Smerdiakov - (31/03/2008)
Putain, mais même au sujet de cette saloperie de merde de Disneyland Paris, Dourak arrive à nous pondre une ballade morne, misanthrope et disjonctée. Un excellent cru, pas anodin, prenant. Et en plus, ça se chantonne très bien sur un air de musette. A genoux.