Archives Menstruelles

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Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Un soir, tous les soirs par Womble - (01/12/2005)

    Pour sa première contribution, Womble fait assez fort. Son texte fait penser à Bret Easton Ellis pour la satyre désabusée d'une jeune génération dorée, qui noie son ennui dans la fête et la drogue. Rien de très novateur donc, mais c'est très bien écrit et bien vu, et le texte sans trop tomber dans les clichés bas-de-gamme réserve quelques coups au bide. Très bon.

  2. Tiens tu es là ? par Pas Sage - (01/12/2005)

    Ce texte, c'est un peu une tranche de vie sombre telle que l'imaginerais un enfant de quatre ans qui vient de visionner les télétubbies dix-sept heures d'affilée. Pour un zonard averti c'est léger. Ca se veut triste et désabusé, mais c'est tellement doucereux que c'est plutôt attendrissant.

  3. Eclats de voix par Glaüx-le-Chouette - (02/12/2005)

    Les aventures d'un bibliothécaire qui préfère la compagnie des livres à celle des humains. Un texte rempli de colère et de misanthropie, mais qui ne dépasse jamais le stade des considérations générales. C'est plus réaliste, mais du coup c'est pas palpitant, il ne se passe pas grand-chose. Psychologie intéressante d'un ermite des temps modernes qui ne supporte plus la présence de ses contemporains.

  4. Les bêtes de poisse 2 par Marvin - (03/12/2005)

    Le premier épisode de cette série a été saluée pour son écriture décalée et son glauquisme hypertrophié. Le second mérite les mêmes qualificatifs. C'est peut-être un peu moins frénétique, mais toujours aussi déjanté. On comprend toujours que dalle à l'histoire, mais on s'en prend plein les dents et on ricane.

  5. Chronique de l'ennui 13 par Djinny - (04/12/2005)

    Djinny passe tous les dix-huit mois poser sa bouse sur la Zone avant de redisparaitre mystérieusement. Ici, au comble du désespoir, elle nous gratifie du programme TV du 15 novembre 2005. Cette forme d'humour soft rappelera des souvenirs aux plus anciens lecteurs de la Zone, mais pas sur que les nouveaux y trouvent leur compte.

  6. Philémon par Lapinchien - (05/12/2005)

    Voici qui devrait rappeler tout un tas de chansons de chanteurs morts à Dourak et d'autres. On peut s'interroger sur le format que choisit LC pour conter cette inintéressante fable philosophique : la poésie. Choix injustifié et peu pertinent. Ca rend le texte singulièrement pénible et fatigant et ça oblige l'auteur à massacrer le français, qui ne méritait pas ça.

  7. La beauté intérieure par Ventoline - (05/12/2005)

    Dur pour un auteur de la Zone normalement constitué de ne pas succomber au plaisir de publier une bonne grosse poésie de merde au moins une fois dans sa carrière littéraire. Dur également pour un attardé comme Vento de le faire au premier degré. Il profite donc de l'occasion pour produire une performance digne d'un reality-show chirurgical.

  8. n3rDz 5 : dédale interne par Lapinchien, Nounourz, nihil, Glaüx-le-Chouette - (06/12/2005)

    Les aventures de nos quatre Nerdz à qui on a coupé le net se poursuivent. Alors que Akaiô et Kikoolol déambulent déjà dans le labyrinthe de la Tour Parthenon, Preacher stresse à l'idée de franchir sa porte d'entrée. Quand à Bigchief, il y est poussé par un mail des plus motivants. Un épisode un peu moins survolté que le précédent, et moins drôle. Malgré celà un combat homérique sur la fin vient redresser la barre.

  9. Alors regarde par Caligula - (08/12/2005)

    Caligula délaisse pour un temps la poésie merdique. Le thème reste habituel : l'amour agressif, méprisant, violent. Rien à voir avec l'harmonie tranquille qui règne en général dans les scènes de cul. Malgré des tournures bizarroïdes et un style très moyen, les obsessions de Caligula atteignent enfin leur potentiel. Le texte est loin d'être monumental mais beaucoup plus agréable qu'un des habituels poèmes, et assez marrant dans le déjanté.

  10. Fausse revanche par Ieyasu - (09/12/2005)

    Ieyasu s'essaie à la nouvelle déjantée avec un succès mitigé. Tous les éléments pour une bonne tranche de violence et de disjoncte sont réunis : un héros à coté de ses pompes et un peu mongolien, une vengeance improbable parsemée de scènes gore et quelques insultes. Mais c'est tellement mal écrit que le texte est insupportable et trop confus pour être valable. L'intrigue est incompréhensible.

  11. A Rebours - 8 par Arkanya - (10/12/2005)

    Décidement Arka est entrée de plain-pied dans la maturité littéraire. Hélas je l'entends comme un défaut. Son texte, bien écrit et subtil comme toujours, est un ramassis de mollassonneries amoureuses à peine tempéré par une fin mi-figue mi-raisin. Il ne parait sur la Zone que parce que le cadre de la rubrique 'A rebours' l'impose. Un texte qui allume des fantasmes d'autodafé dans mon esprit aigri.

  12. Mort joyeuse par Nobodiz - (10/12/2005)

    Ce mélange de style serein, presque enfantin, et de visions sanglantes a déjà fait ses preuves sur la Zone, mais ça n'empêche pas ce texte d'être agréable. Un peu court mais assez subtil, c'est pas dégueulasse.

  13. Al shahid par Lapinchien - (12/12/2005)

    Il fallait bien que les attentats islamistes finissent par servir de support à un texte. Lapinchien s'y colle avec une rare finesse, se plaçant dans la peau d'un kamikaze moins fanatique que ce qu'on pourrait croire. Evident prétexte pour quelques digressions sociales et religieuses, sans excès de jugements de valeurs lourdauds. C'est avant tout un putain de bon texte effrayant et jouissif. L'ambiance est mystique et prenante, l'intrigue bien gaulée. A lire.

  14. [konsstruktVOUSaime] / série porno par Konsstrukt - (12/12/2005)

    Konsstrukt nous rebalance une volée de pseudo-poèmes mous, vides et désespérés/rants. Du porn neurasthénique, solitaire et qui pue du cul. Plutôt genre caissière de cinquante ans qui se branle que top-model lesbienne en string, si on voit ce que je veux dire. Axé sur la frustration sexuelle ordinaire. Comme tous les autres textes de Konsstrukt, celui-ci met vaguement mal à l'aise mais est avant tout insupportablement ennuyeux.

  15. Gros porc par nihil - (13/12/2005)

    Des fois je me fais peur à écrire des trucs comme ça. C'est dans la lignée de mes courts textes disjonctés, genre copropathie. Ca tient pas debout mais ça rentre dans le lard. Ce texte n'a pas le moindre intérêt, ce qui est son seul intérêt.

  16. Haine maternelle : dolor sanguinis par Abbé Pierre - (15/12/2005)

    Cette lettre adressée à la mère de la narrateuse prouve que l'Abbé peut lui aussi donner dans le sensible et le psychologique sans que ça fasse trop tâche. L'histoire d'une vieille rancune illustrée de traumatismes et chargée d'accusations. Bon la fille qui en veut à Maman, ça fait quand même très ado, voire goth de 13 ans, mais ça sonne assez souvent juste.

  17. Phobie 18 : le verre par Nobodiz - (15/12/2005)

    Rien à faire, quel que soit l'angle adopté par Nobodiz on arrive pas à rentrer vraiment dans ses textes. Le style est approximatif, l'idée de base est bidon (un homme qui a la phobie du verre ?!?) et rien n'est approfondi. Une certaine dose de violence brute remonte le niveau, mais y a encore des progrès à faire.

  18. Le corps de l'autre par Hervé Devereaux - (17/12/2005)

    Devereaux vient d'un autre site, librisme.com, où comme sur la Zone on peut poster des textes. Notre nouvel adhérent y a parodié un texte sentimental et cul-cul d'une autre gonzesse, et s'est fait huer et insulter pour sa performance. Le résultat est pourtant un poème gore et disjoncté de très bon aloi.

  19. Testament par Aethra - (17/12/2005)

    Ce texte c'est le texte dépressif par excellence. Cette complainte endeuillée, très bien écrite, condense bien les pensées mélancoliques et souffreteuses de ceux qui broient du noir. Pour les autres, c'est surtout très larmoyant et assez traînant.

  20. Ces connards de poulets par Obn - (18/12/2005)

    Ce premier texte d'Obn, choisi pifométriquement parmi les cinq qu'il a postés d'un coup est plutôt inconfru, puisqu'il présente l'achat d'une trotinette par le narrateur, et l'attachement sentimental pour les deux-roues qu'il ressent. Totalement bizarroïde donc, sans chute ni rien, limite mongolien, ce qui est une qualité majeure.

  21. I.P. war (2eme partie) par Lapinchien, Tyler D - (19/12/2005)

    IP War premier du nom ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Celui-ci est criblé de fausses réclames tordues et dépeint une société d'addicts à la pub et aux procès, c'est assez amusant. On a du mal à se dépêtrer de l'intrigue bordélique à souhait et on comprend rien à cette rébellion des objets ménagers. Mais c'est suffisamment débile pour ne pas s'ennuyer.

  22. Lettre au Père Noël 2 par Kirunaa - (19/12/2005)

    L'année dernière, pour une raison qui m'échappe totalement, quelques zonards se sont tapés une barre de rire sur le nom d'un renne du Père Noël pris en otage : Flonflon (*rires enregistrés*). Ce succès d'estime pousse Kirunaa à récidiver et poste cette stupide lettre de doléances syndicalistes envoyée au Père Noël par ledit Flonflon (*rires enregistrés*).

  23. Serial edit 6 : timebomb par Nounourz - (20/12/2005)

    Précedemment dans Serial Edit, Lapinchien avait dépeint la haine ordinaire d'un mec pour ses contemporains qu'il croise chaque jour dans les transports en commun. L'edit de Nounourz est d'une logique imparable : il reprend cette base et fait du héros un terroriste qui se prépare à se faire exploser dans le métro. C'est bien vu, hélas quelques notes de second degré viennent salement dédramatiser l'action.

  24. Serial edit 7 : la grande peste par nihil - (21/12/2005)

    Je transpose le personnage du porteur de mort, créé par Nounourz, dans un cadre médiéval : celui de la grande épidémie de peste qui décima l'Europe au 14ème siècle. Le narrateur est une sorte de vagabond à demi-fou qui erre dans des quartiers sinistrés, jonchés de corps. Texte malsain, mystique et brutal, chargés de visions de mort et de destruction, qui passe à mes yeux pour l'un de mes meilleurs.

  25. Serial edit 8 : le grand soir par Glaüx-le-Chouette - (22/12/2005)

    Le pestiféré de mon texte devient ici un clochard alcoolique et strasbourgeois (circonstance aggravante). Du point de vue de la rubrique c'est presque l'edit parfait : il reprend la structure, le principe et même pas mal de phrases de mon texte mais leur donne une dimension nouvelle. Du point de vue du texte, c'est pas mal non plus : loose désespérante, détails glauques, déréliction urbaine et hivernale. C'est très bon.

  26. Serial edit 9 : moi et les cons par Aka - (23/12/2005)

    Le personnage central de Serial Edit subit une nouvelle mutation puisque de clochard il devient un bon gros bauf de banlieue. Ici on ne parle pas de caricature ou d'humour, c'est un vrai portrait psychologique intelligent et jamais chiant. La rubrique a trouvé son rythme de croisière, chaque edit apporte son lot de nouveautés, la structure évolue tranquillement et chaque fois on a droit à d'excellents textes.

  27. Serial edit 10 : l'émissaire par Lapinchien - (24/12/2005)

    Par un étrange concours de circonstances la rubrique Serial Edit retombe dans le médieval qu'elle avait quitté après la Grande Peste. A son habitude, Lapinchien bouleverse la structure et fait de la tranche de vie d'Aka une véritable nouvelle pas extraordinaire, mais intéressante, avec un coté très amusant qu'on avait pas vu dans cette rubrique plutôt sérieuse depuis longtemps.

  28. Ma rencontre avec Dieu par M. Goret - (26/12/2005)

    M. Goret revient d'entre les morts, pour tenter de regagner son titre de pire auteur de la Zone, perdu au profit de l'inénarrable Duc. Hélas pour lui son texte, bien que très mauvais, montre une certaine constance dans l'humour minable. Ce dialogue entre l'auteur et Dieu est d'une rare stupidité, ce qui peut être perçu comme une qualité, et trop court pour être vraiment chiant.

  29. Putains de voleurs par Ek-ZutWar - (27/12/2005)

    Les fautes sapent rapidement la crédibilité de ce texte qui pourtant est assez sympathique. Une tranche de vie vitriolée à la sauce disjoncte / insultes tout ce qu'il y a de plus amusant. Complètement absurde, salace, teigneux. En fait ça fait presque trop, genre 'j'en rajoute un maximum histoire de flamber'. Fin en queue de poisson histoire de bien perplexifier le lecteur.

  30. Le cocktail par Nobodiz - (28/12/2005)

    Le personnage du clown triste ou hargneux, c'est pas ce qui se fait de plus original. D'ailleurs même parmi les quelques textes de Nobodiz on y a déjà eu droit. Mais faut reconnaître que là c'est traité correctement. Texte à demi-farfelu, à demi-désabusé, mais toujours bien maitrisé et pas chiant.

  31. n3rDz 6 : mort aux pizzadroïdes ! par Lapinchien, Nounourz, nihil, Glaüx-le-Chouette - (29/12/2005)

    Preacher coincé par son gros cul dans des canalisations et Kikoolol84 en pleine montée de LSD, ça le fait, mais la vedette de cet épisode reste Akaiô. Toujours aussi loquace et stupide, notre surlittéraire qui se la pète est bien. Episode dans la bonne moyenne, qui satisfera les fans. Suffisamment rempli de gags pour tenir en haleine et trancher avec le total manque d'action.