Archives Menstruelles

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  1. la nuit noire (12) par Konsstrukt - (04/01/2009)

    Avec un léger ralentissement dans la succession des saynètes gores, voici quelques accélérés biographique, des morceaux de salope, et des variations de genre. Pas de quoi s'étonner pas rapport aux épisodes précédents, le narrateur s'achemine en vitesse de croisière, couteau en main et bite dans le fion des autres protagoniste, vers on ne sait quelles tragiques aventures.

  2. La méta-bijection par Hag - (07/01/2009)

    On comprend vite qu'on a pas affaire à un texte ordinaire. Rien que le titre me fout le mal de mer. Ca se lit comme une démonstration de maths longue CMB : au début on est vaguement intéressé, puis on capte plus rien. Si on a pas décroché, on finit par trouver ça totalement absurde, et enfin on finit fasciné par l'exploit consistant à déblatérer aussi longuement sur un sujet dont tout le monde se fout. Au moins dans le cas de ce texte, on comprend vite que tout ceci est parfaitement idiot, et donc on finit par ricaner avec un air ahuri.

  3. Soustractions par Copypasta - (11/01/2009)

    Pas mal ce petit texte. Gentil dans l'ensemble, mais avec une petite atmosphère de psychopathologie domestique bien rendue. Il y est surtout question de chaussons et de tasses de café, on aurait préféré des haches et des bocaux d'organes, mais c'est pas grave. Le tout tient debout, se lit vite et bien.

  4. Road-Z-movie par Glaüx-le-Chouette - (14/01/2009)

    J'aime bien quand Glaüx fait le débile. Il le fait bien, ça pourrait passer pour naturel. Son surlittérarisme forcené (ce n'est pas une maladie, sauf dans son cas) passe pour parodique. Sur ce texte pondu en moins d'une heure, les figures de style s'effacent au profit de gros gags cartoonesques en bois et d'une ambiance loufoque à la Brain Dead.

  5. Grand-messe par Traffic - (18/01/2009)

    Dans ce texte, on sent bien que Traffic n'a rien à dire, aucune idée d'intrigue ou de péripéties. Il se contente de déballer des conneries au pif, pour voir où ça peut le mener. Et les vertus du silence, t'as déjà entendu parler connard ? Dans ses conditions, c'est le pire de Traffic qui ressort : cynisme éventé, souvenirs d'enfance, foire à la salope bon marché, vannes de fin de série. Et malgré ça, c'est bien quand même. On peut m'expliquer ?

  6. Mariage par Putsch - (22/01/2009)

    Une tranche de vie désabusée à la troisième personne, c'est un peu comme une tranche de salami dans un bocal de formol, c'est... Euh non, oubliez ça. Le texte a le cul entre trois chaises et demi, avec des tentatives stylistiques assomantes et des vannes de cul-terreux. Un mélange improbable. Pour raconter l'histoire d'un mec qui se bourre la gueule au mariage de son cousin, y avait moyen de faire plus simple et plus direct.

  7. L'oubli par Winteria - (26/01/2009)

    « De la musique avant toute chose », disait Verlaine, qui n’avait rien d’un couillon, en plus d’être chauve. Le texte de Winteria laisse d’abord cette impression, dès les premières lignes : ça chante. Au-delà, on quitte Verlaine pour arriver dans une espèce de monde étrange et angoissant pour le personnage, avec probablement des réactions diverses de la part des lecteurs ; soit ça semblera fin et excellent d’acuité, soit ça fera franchement rigoler, un peu comme un sketch des Inconnus sur le cinéma suédois du XXe. Les Inconnus, qui sont des trous de balle, malgré leurs 30% de chauves.

  8. Serial Edit 29 : le feu par Aelez - (29/01/2009)

    De l'edit précédent (une très obscure et lyrique histoire de vaches mortes), celui-ci garde le charme pittoresque de la province anglaise et les fermiers idiots, tout en y ajoutant une fillette sourde. De quoi faire un excellent texte comique, à vue de nez. Sauf que c'est plutôt un genre de drame des temps modernes qui se joue là, enfin je crois. On a l'impression que cet edit essaie piteusement de restituer un sentiment de panique intense avec des effets spéciaux très cheaps et une bande-son à la Benny Hill. Pas très convaincant, pour le coup.