Archives Menstruelles

Division By Zero (ceci était le premier résumé d'article made in Lapinchien et quand je dis 'in' je veux bien dire 'in')

Putain j’ai l’impression de lire un remake de certains de mes textes. Malgré un début laborieux, Nagash lance un suspense intéressant, l'intrigue devient purement organique, laissant de coté toute considération annexe. C'est la viande elle-même qui est le véritable héros du texte et ça j'aime, bordel de merde. Y a des bons moments et des moments chiants, c'est assez confus au niveau du style, mais globalement ça tient largement la route et on prend sa dose de plaisir ça et là au cours du texte.

Un bout de récit de vie quotidienne cauchemardesque ça détend. Surtout quand c'est celle des autres. On dirait du Djinny en enfer, c'est à chier mais on s'en fout.

Bon alors comment je fais pour résumer ça moi ? Alors comme d'hab ça commence mal pour cette lettre, avec de magnifiques souvenirs et l'exaltation d'une complicité perdue entre un père et un fils... Bla bla bla, bref un tas de trucs chiants, avant que ça parte tranquillement en vrille. Bien conçu et bien écrit, particulièrement intelligent et sobre, ce texte n'aurait définitivement rien à foutre sur la Zone s'il n'était également particulièrement glauque. Un super bon texte, à lire.

Premier article du dossier Info Parano, un petit tour de l'actualité paranoïaque sous forme de brèves survoltées. Quand on ne sait pas on invente, après tout c'est la devise des journalistes depuis toujours. Restez sur vos gardes, vaut mieux être trop prudent que pas assez.

On tient là probablement le pire auteur sur la Zone depuis M. Goret... Mmh en resurvolant ce texte je dirais le pire auteur tout court, rejouissons-nous. Blindé de fautes, illisible, humour de navet paraplégique, repompage de vannes des guignols de l'info... A chier.

Un texte de vie quotidienne à la Djinny... Ca concerne les allemands et leur façon de se donner bonne conscience en se prétendant écolos. Un peu léger comme texte, mais bon, du moment qu'on peut se foutre de la gueule de quelqu'un, hein...

OK on balance tous les textes des nouveaux d'un coup... Ici on a un texte pas casse-couilles, à l'humour tranquille et assez agréable. Rien d'extraordinaire, c'est à peine zonard, mais ça se lit tout seul.

Le président tchétchène assassiné non par des terroristes mais par un lobby américain. Un reportage d'investigation fouillé, précis et sans compromis, qui soulève de nombreuses questions. Des questions connes, évidemment.

A l'origine, c'était un texte de la Saint-Con. Mais vu qu'il est relativement sérieux et ne traite pas du thème majeur de la Saint-Con (à savoir la connerie), moi et Arka avons décidé de ne pas le mettre en compétition avec les autres. On tient là une excellente nouvelle sombre et organique, à la fois touchante et violente, impeccablement écrite (une habitude chez Arka). Lorsque le corps est incapable de ressentir la souffrance, c'est l'esprit qui souffre. Superbe, à lire absolument.

Ca commence par un bon vieux chagrin d'amour, version morbide et sombre bien sûr... On s’apprête à se faire grave chier, mais surprise, le texte s'attaque en cours de route à quelque chose de nettement plus costaud, plus noir et plus sale. Ca monte bien en puissance et faut avouer que du coup ça perturbe un peu, ça c’est le meilleur compliment que j’ais en stock. Je suis pas sur que ce soit du goût de tout le monde mais moi ça m’a plu.

Après un faux départ, voici le premier texte de Pourridelamoëlle. J'ai un peu du dégangrener le texte de quelques fautes pour le rendre un peu lisible, en tentant toutefois de ne pas dénaturer le coté très euh... spontané du style. Le truc bizarre, c'est que ce texte incroyablement stupide m'a fait marrer. Faut que j'aille me faire soigner.

Nouveau récit post-apocalyptique de la part de Bobby-Joe, cette fois c'est plutôt lapidaire, ça dévoile simplement une nouvelle planète Terre en quelques lignes. Vois pas trop l'intérêt.

Texte très étrange, 'à vocation chiante' dixit l'auteur... On fait le tour des lubies plus ou moins bizarres du narrateur, on comprend pas trop ce qui se passe, mais y a une atmosphère malsaine de névrose qui se dégage. On cherche une forme de cohérence en vain, mais ça ne gâche en rien le plaisir de la lecture. Même le style très baclé donne un coté réaliste au texte (par contre j'ai corrigé les plus grosses fautes). Vraiment sympa.

Le mec de Gawhell a le malheur d'être ce que l'on nomme euh un yamakasi, vous savez, ces abrutis désoeuvrés qui s'amusent à escalader des façades et à sauter de cheminée en cheminée. Voilà qui ne pouvait qu'attirer la curiosité de Lapinchien, qui a tenté de reccueillir des infos auprès de la meuf du kamikaze puis du kamikaze lui-même. Profondément stupide, cet article fait rire de la même manière qu'un handicapé fait rire.

Reportage pointu, fouillé sur le danger cosmique qui nous menacent depuis toujours : les astéroïdes. C'en est presque inquiétant.

Un peu de libertinage ne nuit pas, que diable. Ces extraits de journal intime d'une jeune femme au 19ème siècle plantent en quelques phrases un dérapage jouissif dans la recherche du plaisir. C'est les liaisons dangereuses revues par Benny Hill. Très marrant, si seulement ça avait été un tout petit peu plus développé...

Retour de la vie privée dans les éditos, vu que je recommence le boulot dans une semaine... La deuxième moitié de l'édito est consacrée au débarquement massif de nouveaux auteurs.

Un texte de la Saint-Con le 26 Mai soit un mois et demi après la Saint-Con ? Pas de problème, après tout c'est une fête de la connerie. Cette contribution tardive met en scène des auteurs de la Zone dans quelques années, c'est profondément stupide, les vannes sont à chier, bref Vassago ferait une belle victime pour la Saint-Con de l'année prochaine.

Bon on est d'entrée prévenus par Gawhell : faut pas chercher à comprendre. C'est le récit d'un rêve et la cohérence n'est pas le but premier. Une fois qu'on sait ça, c'est pas désagréable, et y a des bouts de malaise qui transparaissent de ci de là...

Ce texte est signé de TinnoZib Junior, le fils aîné de notre auteur Bizontin. Il se compose de deux phrases en tout, la première de 689 mots et la deuxième de un mot. Un pur délire de digressions accumulées et d'allusions paranoïaques. Extrêmement illisible, mais assez jouissif par son coté 'confusion mentale totale'.

Tout est dans le titre, c'est la lettre qu'un fou envoie à un ami. Le narrateur est plus proche du fou qui repeint son plafond ou qui promène sa brosse à dents en laisse que d'un vrai schizo. Donc en gros c'est de l'absurde pur et simple, à cheval entre l'idiot et le surréaliste. Bon courage.

On se croirait dans 'Hélène et les garçons organisent un suicide collectif'. Etre adolescent et mal dans sa peau, ça craint, mais alors être adolescent trisomique et mal dans sa peau, c'est encore pire...