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Recherche d'articles par mois
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Zapping suicide party
par Lembaumeur - (01/11/2008)
Putain, mais qu'est-ce qu'il se passe. C'est quoi cette chose ? Y a plein de mots partout qui copulent, on y comprend rien, ça part dans tous les sens. L'euphorie factice des pires émissions de téléshopping mixée avec la stupidité bêlante des séries allemandes et le vide intersidéral de la télé-réalité. Autant dire que j'ai détesté. Ou adoré, peut-être. Je sais plus, on s'en fout. En tous cas ça m'a donné envie de m'accoupler avec ma télé.
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La nuit noire (10)
par Konsstrukt - (03/11/2008)
Je sais, c'est pas fait play, mais il faut absolument que je cite ce passage du texte ci-joint : 'Elle était au rayon des légumes et prenait un paquet de pommes de terres pelées et précuites. Dans son chariot, il y avait des yaourts allégés, du café soluble et des produits surgelés. J’ai eu une érection.' Merci, au revoir.
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Ausrotten
par Herr Diktator - (04/11/2008)
Raus ! Herr Diktator ne plaisante pas, et dans ce vibrant discours haineux, en appelle à la vindicte populaire. Ceux qu'il nous désigne, ces fainéants sans gène qui errent en bande dans les centre-villes, feraient bien de se planquer. Agressif, bas-du-front, populiste, ce texte est tout à fait réjouissant de connerie assumée. Le problème, c'est que notre dictateur ne nomme jamais sa cible, qu'il préserve son suspense, et que c'est rapidement gavant.
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L'exactitude des sondages
par Marquise de Sade - (07/11/2008)
Pour un truc écrit en moins d'une heure, ça tient carrément la route. Bon, le rapport avec le thème imposé 'je m'évade de mon corps' est franchement ténu, mais ça on s'en fout. Ca déconne à pleins tubes, c'est totalement con et agressif. C'est le registre comique que je préfère, avec un héros complètement stupide qui perd les pédales. Et en plus l'histoire est bien menée. Réjouissant.
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Canop-ner(d)
par Glaüx-le-Chouette - (10/11/2008)
Quand Glaüx se décontracte un peu des sphincters littéraires, on le sent passer. Un el33t-geek qui se débite à l'épluche-légumes parce qu'il a mal compris un calembour, c'est pas le summum de la rigueur narrative, mais c'est pas grave. En fait l'histoire est d'une navrante stupidité, mais moins que le héros quand même. Un grand n'importe quoi, un fourre-tout d'inspirations variées, instantées, avec de la classe en plus.
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Uwonkunda III : les anges de cendre
par Kwizera - (13/11/2008)
Kwizera poursuit sa double histoire en parallèle : d'un coté le jeune homme qui tente de sauver sa peau au milieu de la guerre et des camps de réfugiés en Afrique, de l'autre l'étudiant immigré qu'il est devenu en Europe. Le premier aspect est sympa, avec quand même une certaine confusion dans l'écriture. Le second, la vie d'un lambda où il ne se passe rien, est complètement anodin et sans intérêt. Hélas, c'est lui qui se taille la part du lion. Ennui.
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Uwonkunda IV : le mal des fantômes
par Kwizera - (13/11/2008)
Et ça continue. Dans le genre vie quotidienne inutile, autant raconter celle de Roger Leguellec, plombier à Ris-Orangis. Plus mouvementé. Le héros dîne avec une meuf, raconte ses parties de billard, participe à un débat. Le tout avec des métaphores particulièrement absconses. A part quelques souvenirs des atrocités auxquelles le héros a assisté, rien à se mettre sous la dent. Même la fin, un peu psychopatho, rattrape rien.
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Pour Hélène
par Lembaumeur - (14/11/2008)
Bravo pour l'introduction à base de calembours en bois de cèdre, c'est vraiment su-u-uper. Ca donne envie, tiens. Surtout quand ça enquille sur des histoires de cul bienheureuses, porno mais pas glauques. Heureusement, ça se délite à mesure que notre couple s'enfonce dans la routine. Ca devient même franchement drôle dans la déchéance et l'amertume. Ca ressemble à du Traffic qui écrirait comme un être humain, c'est nerveux et marrant et ça compense le début.
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Les dimanches
par Strange - (17/11/2008)
Le thème imposé qui nous a valu ce sonnet, c'était la branlette. Pourtant, en quatorze lignes, il y est aussi question de la luxure cléricale, de la gérontophilie/phobie, de l'amour des jeunes éphèbes. Et de bourrelets. Ca c'est du concentré de pute ou je ne m'y connais pas.
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Faubourgs
par Winteria - (17/11/2008)
L'infame Glaüx a eu beaucoup trop d'influence sur Winteria, ce pauvre petit enfant. Son sonnet est bô, bien écrit, c'est glauque au possible et grandiloquent. Mais ça s'enferre un peu dans le léchage servile de modèles datés. En faisant abstraction des grumeaux d'exaltation baudelairienne, ça se boit bien.
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Mon petit chien
par Putsch - (18/11/2008)
Y a plus de spontanéité dans les sonnets de Putsch que dans les autres. Avec un coté disjoncté, pas prétentieux assez rafraichissant. Comme toute pièce à deux faces, c'est aussi les plus anodins et les plus approximatifs. Celui-ci serait presque drôle, avec son vengeur débiloïde qui joue à Carmageddon avec les clebs du quartier. Mais la chute est franchement bancale.
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Départ
par nihil - (18/11/2008)
On a ici affaire à un sermon, un petit bout de propagande vindicative un peu à l'étroit dans ces quatorze vers. Le format est vraiment pas adapté et limite le message à quelques mots-clés et slogans entassés sans transitions. Ca se veut proche de la vision hindouiste de l'ascétisme, mais sans les explications qui devraient aller avec, ce n'est qu'un patchwork déficient.
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L'ascète
par Das - (19/11/2008)
Tiens c'est pas mal ça. A mi-chemin entre les thèmes imposés 'l'ascète' et 'les animaux morts'. Le style se permet quelques envolées mais ça déborde pas trop, ça reste clair. Le plus contestable finalement, c'est le final totalement true evil avec croix renversée et tout le bordel. C'était la consigne, on est d'accord, mais avant le dernier tercet j'étais presque prêt à apprécier le sonnet en tant que texte sérieux.
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Mister natural
par Glop-glop - (19/11/2008)
L'ascète dont il est ici question ici se nourrit des résidus de son propre corps. C'est pas follement original, mais ça passe peu ou prou. Bon j'ai quand même du relire deux fois pour tout bien capter, signe qu'on est pas au summum de la clarté.
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Le goinfre
par nihil - (20/11/2008)
C'est plutôt léger (malgré la masse de saloperies graisseuses que le narrateur décide d'ingurgiter), et le style évite les embardées. Bref, ça prend pas trop de risques, c'est amusant sans plus. Anodin, quoi.
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Liquéfaction
par Lembaumeur - (20/11/2008)
Je me prononcerai pas sur le fait que l'écriture soit bien maitrisée ou non, n'en reste pas moins qu'il se dégage une bonne ambiance de décrépitude organique avec lambeaux de peau et côtes apparentes. Ca c'est sur. Ce qui est sur aussi, c'est qu'en fait, il ne se passe rien. Sans parler des retours lignes en plein milieu des phrases.
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Lucifer incestus
par Putsch - (21/11/2008)
C'est tout à fait nul, et plutôt drôle. Vu le format, on a juste le temps d'esquisser un sourire, et c'est fini. En gros c'est une blague carambar quoi. Avec de l'émotion, du suspense, et surtout une morale : à la fin, le bien triomphe du mal.
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L'empreinte (pÖeT mix)
par Winteria - (21/11/2008)
Winteria remixe son dernier texte, 'l'empreinte', sous forme de sonnet. On baigne donc ici, comme dans le texte en question, dans les animaux morts, avec le haut taux de jouissance morbide que ça suppose. Comme d'hab avec la poésie non-dourakienne, la forme est contestable (et la lecture à peine compréhensible), mais au moins, c'est totalement putréfié.
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ÿ â øîêå ó íàñ ïðîöâåòàåò ÿ âñÿ òåêó ðàññêàçû !!! êàäàæ òàêîå çàêîí÷åòñÿ
par Karambelis - (23/11/2008)
Sur le forum, nos amis les bots russes nous ont soumis un certain nombre de textes récemment (avec parfois quelques illustrations). Toutefois, peu au fait de la langue russe, surtout sans la prise en charge de l'alphabet cyrillique, j'ai eu tendance à les supprimer. Pour éviter qu'on me juge fermé d'esprit ou hostile à la cause botique russe, j'ai choisi de publier cette admirable contribution. Vive la Sainte Russie !
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La nuit noire (11)
par Konsstrukt - (25/11/2008)
Depuis que cette rubrique est devenue un simple catalogue d'atrocités répétitives, j'ai décroché. C'est de l'ordre de La Redoute, version membres arrachés et pus en bocaux. Le narrateur n'a plus l'air d'intéresser Konsstrukt, qui l'a laissé devenir une marionnette sans substance, sans psychologie. Il ne pense pas, il ne souffre pas, il ne se réjouit pas. Il bande, c'est tout. Il est chiant.
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La dernière goutte
par Lionrobe - (27/11/2008)
On a longuement hésité avant de publier ce texte, non pas qu'il soit mauvais (il est très fignolé, après ça dépendra des goûts de chacun), non pas qu'il ne soit pas zonard (c'est pas rentre-dedans, mais c'est un genre de pornographie biomécanique, alors ça va). C'est surtout qu'il est d'une incroyable lourdeur, entre la minutie accordée à chaque micro-détail et la lenteur de l'action. De la grosse SF obscure, dense, maitrisée. Pas super accessible.
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Marlène
par Traffic - (30/11/2008)
Je pensais que Traffic n'était pas humain. Lui qui nous poste des dizaines de textes de bonne facture, avec une régularité de métronome, sans jamais participer à la Kömmunauté. Un genre de bot russe qui raconte sa vie au lieu de spammer des url porno. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir participer au thème imposé 'je m'évade de mon corps', avec un texte pondu en une heure sous la contrainte. Le résultat est tout à fait traffiquien : drôle, cynique, lisible. Bouffable quoi. Il aurait juste fallu enclencher le correcteur orthographique.