LA ZONE -

I shot a man in Reno

Le 21/04/2025
par Mack Blask
[illustration] Ce con serre de toute sa force le trou d’entrée de la balle au milieu de son cou pour empêcher le sang de jaillir. Son autre main agrippe encore mon poignet. Peut-être souhaite-t-il m’emporter pour barboter avec lui dans la fausse septique de l’enfer. En tout cas, il n’a pas été assez rapide pour dévier la trajectoire. La balle a dû lui creuser un joli petit tunnel au travers des chairs avant de ressortir au ras de la colonne et aller briser le néon Pabst Blue Ribbon qui ne clignotera plus, nous abandonnant à la nuit et à la noirceur d’âme de cette ville. Il reste immobile, debout, face à moi, les yeux pleins d’une fichue terreur qui commence à me faire agréablement bandouiller. De si près, je sens l’odeur de barbaque brûlée qui se mêle à celle de la poudre de mon S&W Chief’s Special. Je sais, et il sait, que l’arrière de son cou est dans un sale état. Une plaie probablement aussi large qu’un verre à whiskey et des vertèbres toutes surprises d’avoir vue sur l’extérieur. D’ailleurs, il doit sentir, dans son dos, son sang couler lentement comme un calme câlin de la camarde. Il n’y a plus qu’à attendre. Et putain, ce ne sera pas long.
Tout est arrivé en même temps, l’explosion de la charge, l’éclair des gaz enflammés et cette piqûre à mon cou. Puis le silence et l’obscurité. Puis la douleur. Maintenant, je ne peux plus rien voir d’autre que la face de cette enflure à dix pouces de mon nez. Son haleine pue le smoked jerky et la frénésie fétide. Ses yeux de fou semblent chercher quelque chose au fond des miens.

Pourtant le bâtard s’accroche. Depuis combien de temps sommes-nous plantés dans la pénombre, nos regards rivés l’un à l’autre ? Ce connard s’était d’abord attendu à un coup de grâce, puis avait compris qu’il ne viendrait pas. Je ne suis pas là pour ça. Il a ensuite essayé d’articuler la question, mais ses cordes vocales décorent actuellement un mur de chaux, dix pas derrière lui. Comme un Jackson Pollock miniature. Il n’a pu produire qu’un gargouillis minable de salive et de sang. Genre plomberie négligée de motel pour journaliers chicanos. Pourquoi un homme qui n’a vécu qu’une vie de bousier veut-il tellement connaître la raison de sa mort ? Un couple vient de sortir du bouge. Il passe devant l’entrée de la ruelle, en riant trop fort. Je reconnais sa voix, c’est la fille à la perruque peroxydée. La pute à tif et talons demande à son putatif étalon de l’attendre. Avant qu’il n’en fasse autant, elle pénètre l’impasse et s’avance dans notre direction. Cette grognasse va tout gâcher. De plus en plus proche, elle furète entre les tas de détritus et les recharges de bière vides tel un rat cherchant une souris à honorer. J’attrape la boucle de ceinture de mon gars et, lentement, tourne mon .38 vers la femelle. La main du crevard serre plus fort mon poignet. J’avais bien deviné qu’il en pinçait pour cette carogne.

C’est Betty-Lou qui approche. C’est elle, j’ai reconnu son rire. Ce salaud l’a menacée tout à l’heure. Bon sang, je ne veux pas qu’il s’en prenne à elle. Il faut qu’elle se sauve, il faut que je la prévienne. Rien, aucun son, je ne parviens pas à crier. La douleur explose dans ma gorge, jusqu’aux poumons, jusque dans mon dos, jusque dans mon crâne. Je m’en fous, il faut que Betty-Lou se casse. Tire-toi Betty-Lou, ce n’est pas grave, tu peux me laisser me noyer une deuxième fois.

Finalement, à dix yards de nous, elle trouve le coin ont elle rêvait. L’urine lourde gicle sur la dalle de béton. Son bruit, heureusement, couvre les hoquets pathétiques, qui voudraient être des appels au secours. Cette fille a pas mal de pintes dans la vessie, car la source ne tarit pas. Enfin, elle se reculotte.

Elle s’en va ! elle est sauvée. Merci mon Dieu. Betty-Lou, je n’aurais pas voulu t’avoir retrouvée après toutes ces années pour t’apporter la mort. Pars avec ton client, va faire son bonheur. Je comprends que tu te sois tirée tout à l’heure, quand ce salaud t’a montré son flingue. Et moi, comme un crétin, je suis resté avec lui, appâté par ses putains d’amphétamines. Depuis la Corée, j’en ai besoin pour soigner mes tripes et mes trips.
« On est puni par où on a péché », nous serinait frère Brigham. C’est vraiment à cause de la dope que j’ai mérité ça ? Ou est-ce que je meurs pour rien ? Juste parce que ce type s’est trompé de client ?


La pouffe a décarré et je peux à nouveau me concentrer. La peau de l’aspirant-charogne a pris une couleur de plomb, comme si le sang avait renoncé à y circuler. Toute la vie de cette face s’est rassemblée dans le regard et dans les sourcils qui m’interrogent fixement.

J’étais rentré dans cette ruine de speakeasy bien décidé à y trouver un cobaye pour ma petite expérimentation thanatique. La salle était bourrée de sous-fifres de casinos et de flambeurs fauchés en mal de bonnes femmes. Ou excédés par la leur. Pas un dont l’existence aurait manqué à l’humanité, probablement pas même à sa mère. Pas même à son chien. Pas même à son ombre. J’avais le choix : rien que du connard de première, du maturé en fût de chêne, du roulé sur la cuisse d’une vierge. Mon regard fut attiré par un quidam à barbe carrée, sans moustache, fringué exclusivement de noir. Son chapeau plat était posé à côté de sa virgin root beer. Ça schlinguait le mormon en mission. Tout gosse, mon vieux m’avait prévenu : « S’il y en a un qui frappe à la porte, tu discutes pas, tu décharges la carabine dans sa tête. Après, on le clouera à la porte de la grange. Ça fera fuir les autres ». Il taillait le bout de gras avec une pute fatiguée qui semblait le connaître. Il avait l’œil mielleux et la lippe cauteleuse du dévot ramenant une vieille chèvre égarée sur le rectiligne chemin. C’était trop beau, j’avais trouvé ma gueule de con canonique, archétypale, paradigmatique, mon bouc sacrificiel, mon bœuf gras, mon agneau pascal. Je les rejoignis dans leur box et m’assis d’autorité à côté du preacher, trois Rheingolds aux mains. Sans s’étonner de mon culot, la décatie s’en appropria une qu’elle entreprit aussitôt de godailler telle une évacuation d’évier collectif. L’homme de trop de foi refusa la sienne en me fusillant du regard. Dès que le cul de sa chope fut aussi sec que le sien, la pute se mit à me débiter son baratin. Elle avait été élue Miss wet tee-shirt 1949 à Lake Tahoe. Et elle avait tout ce qu’il fallait pour faire croire à son boniment. Comme la moitié des racoleuses du nord Nevada, elle s’était attifée d’une perruque à la Marylin pour les touristes venus à Reno y traquer les fantômes des Misfits. Je n’allais pas la laissais réciter son rosaire. Je lui ai écrasé le pied en touchant la crosse de mon flingot. Elle a compris le message et s’est tirée en tortillant du derj : « Allez, les garçons, j’y vais. Soyez sages ». Sa voix de mule usée m’a rappelé celle de ma mère quand j’étais gosse : « Son, always be a good boy, don’t ever play with guns ». Je n’étais pas resté un bon garçon et être sage n’entrait pas dans mes intentions. Le con-parangon voulut se lever. Je l’attrapai par l’épaule et lui écrasai le fignard sur le skaï pleine peau, puis, je glissai sous son chapeau, de façon à n’être vu que de lui, un flacon de Benzédrine, tout en chuchotant un prix qu’aucun gazier y ayant goûté ne pouvait refuser. Sur son visage, je pus lire l’épique et intemporel combat du bien et du mal. Le plus fort l’emporta et on convint de se retrouver derrière le bar.

Betty-Lou, c’était il y a quoi ? Vingt ans ? Je te matais chaque matin et chaque fin d’après-midi derrière les vitres du Wild Moe’s en me faisant l’effet d’un vieux pervers reluquant le Chaperon rouge. Et j’aimais ça. Pourtant, je ne devais pas être beaucoup plus âgé que toi. Un an ou deux peut-être, mais pour moi l’école était tellement loin. Je devais déjà en être à mon dixième job pourri, tout juste suffisant à remplir ma panse de Campbell, mes poumons de Camel et mon foie de Calvert. Il avait fait si chaud ce jour-là à Reno. Une de ces sales vagues de chaleur lourde qui engluait toute la vallée pendant des semaines. Pour moi, c’était une occase en or. J’avais réussi à démarrer un coupé Cadillac Sixty Special’48 bleu Pacifique. Juste le genre de chignole dont le proprio a les moyens de te coller les flics au cul jusqu’aux plus amers regrets. J’avais cramé mes économies pour m’acheter une chemise de popeline et une montre à bracelet métallique. J’étais allé t’attendre au perron de ton lycée. Quand tu es sortie, je t’ai sifflé et t’ai demandé si tu voulais monter te rafraîchir au lac Tahoe avec moi. Tu as répondu oui aux chromes et au transistor à syntonisation. Une demi-heure plus tard, au moment où nous avons débouché de la forêt face à la berge du lac, le ciel s’était couvert d’une telle épaisseur de nuages noirâtres que la nuit semblait tombée. Cependant, nous n’aurions pour rien au monde renoncé à notre bain. Nous avons couru vers l’eau sans même nous déshabiller et avons plongé ensemble alors que les premières gouttes piquaient la surface. Soudain, un énorme éclair a illuminé le plateau juste au-dessus de nos têtes. Au même instant, le tonnerre nous a déchiré les tympans. La foudre s’est séparée en immenses guirlandes de métal liquide qui sont allées frapper les plus hauts des séquoias entourant le lac. Tu t’es précipitée vers moi, as serré ton corps contre le mien et nous nous sommes embrassés. Lentement, le poids de nos habits nous entraînait vers le fond. Puis, tu t’es débattue. Je t’ai lâchée, et t’ai poussée vers la surface. Je suis resté dans la masse liquide sombre, j’étais si bien. L’eau fraîche avait lavé ma carcasse de sa couche de sueur, mes vêtements de la crasse de Reno et ton baiser, mon âme de ses péchés. Je laissais le grand lac noir prendre possession de mon corps. Plus jamais je ne serai aussi heureux. Brusquement, je pris conscience que j’allais me noyer, j’avais besoin d’air, tout de suite.

Il n’arrive plus à respirer par le nez et la bouche. Il relâche la pression sur sa gorge. L’air s’engouffre par la plaie en faisant vibrer les chairs déchirées. Des giclures de sang commencent à poisser mon paletot. Je repense à ces figurants qui clamsent en moins de deux après avoir été touchés par une balle d’Alan Ladd ou James Arness. Je n’y ai jamais cru : un homme, ça gerbe sa vie au ralenti, surtout quand il ne veut pas y aller. Et il veut jamais. Le mien, par exemple, il vient de se délester d’un bon quart de gallon de sang frais et il tient toujours debout.

Lorsque je suis arrivé à la surface, j’ai pu t’apercevoir prendre pied sur une plage de galets. Sans te retourner, tu te dirigeas vers la route, arrêtas une Plymouth De Luxe noire pleine de fêtards torchés et disparus avec eux. Je suis resté seul dans l’immense lac, le visage fouetté par d’énormes gouttes de pluie, le corps plongé dans une eau de plus en plus froide.

Et ce soir, Betty-Lou l’entraîneuse m’apprend que la Plym avait emmené la Betty-Lou encore lycéenne dans un hôtel de luxe à Tahoe City. Ne m’ayant pas vu remonter, tu n’avais pas alerté les secours pensant que c’était inutile : je devais m’être noyé. Tu avais plutôt participé à ce concours de tee-shirts mouillés qui aura été le triomphe de ta vie.


Dans l’ombre, la mare de pisse s’approche silencieusement de nos semelles. Sans surprise, elle est blonde et bien mousseuse. Les yeux de mon gars n’ont pas bougé, mais il ne me regarde plus, il écoute. Une sirène. Une voiture du Police Department vient de déboucher sur North Arlington, du côté de la West Fourth. Soit quelqu’un a entendu la détonation, soit les flics sont en retard pour valider leurs tickets de l’American Lottery. Pour la première fois, je sens un parfum d’espoir flotter sur son visage. Comme un homme qui tombe d’un arbre tente de s’accrocher à une toile d’araignée. La voiture ne s’arrête devant aucun des guichets de vétéran le long de l’avenue, elle continue de s’approcher de nous. Dans moins d’une minute, elle sera à la porte de cette vieille épave de speakeasy. J’ai encore largement le temps de mettre les voiles et de le laisser agoniser ici dans la crasse des poubelles, les vomissures séchées et la pisse de la fille. Je ne le fais pas. Ça non plus il ne va pas le comprendre, ce sera une question de plus dans sa tête.

Frère Brigham nous répétait : « On a beau dire que c’est difficile de mourir, immanquablement tout un chacun finit bien par s’en tirer ». Il avait raison. Je sens que je n’ai plus beaucoup d’efforts à faire pour y arriver. Si ces putains de flics ne viennent pas tout gâcher.

La voiture pile devant le trottoir en crissant des pneus, comme dans les films avec James Cagney. Ça devient mauvais pour moi. Le conducteur entre dans le bar, pendant que son partenaire s’assoit tranquillement sur son capot, m’interdisant la sortie de l’impasse. La barre de gyrophares nous éclabousse de lumières alternativement bleues et rouges. Les hurlements de la sirène me vrillent les nerfs, pourtant, là, j’ai vraiment besoin de me concentrer.

Je replonge dans ses yeux. Nos avenirs en sont brusquement venus à se ressembler. Le sien, entre quatre planches d’agglo, séparé du monde des vivants par l’épaisseur de terre qu’aura bien voulu lui concéder le fossoyeur. Le mien, si je n’arrive pas à m’enfuir, dans une cellule de huit pieds sur huit, séparé du monde des vivants par les murs mastocs de la prison de Folsom. Ce qui me laisse tout de même une chance d’y rencontrer Johnny Cash, s’il revient y donner un concert. J’aurai des trucs à lui dire qui l’intéresseront.

Ses doigts glissent sur ma peau comme des vers tétraplégiques et lâchent mon poignet. Il a besoin de ses dernières forces pour respirer et tenir debout. Il sait que les policiers arriveront trop tard pour lui et a renoncé à comprendre pourquoi un inconnu lui a fait exploser le cou et reste le regarder dans les yeux. Ça y est, cette fois il se laisse aller. Il aura réussi à mourir sur ses deux pieds. Ou pas loin. Comme quoi un con peut parfois mériter un brin de considération. Je lâche sa ceinture. En s’effondrant, il macule mon falzar de pisse. Je ne lui en veux pas. La mare dans laquelle il marine a pris une jolie couleur oranger, mélange de ses fluides corporels et de ceux de la fille. Bizarre, je suis vaguement sensible au romantisme de la chose.

J’ai l’impression d’entendre résonner dans mes oreilles les pas de Betty-Lou qui s’éloignent doucement, de plus en plus assourdis, de plus en plus lents. Elle est loin désormais, avec son client bourré et incapable de se rendre compte qu’il emporte mon ange avec lui. Non, ce n’est pas possible que j’entende encore Betty-Lou, ce ne sont pas ses talons, les battements viennent de ma poitrine. Je crois que je suis tombé.
Quand je parvins à m’extraire des bras noirs du lac Tahoe, l’humidité avait atteint la moelle de mes os du cul. J’ai essayé d’allumer un feu pour me réchauffer, mais rien ne prenait à cause de la pluie.


Il faut maintenant que je me débarrasse du corps ou, au moins, que je le rende méconnaissable, car on m’a vu parler avec ce con. Heureusement, je déniche un vieux bidon de Conoco à moitié plein. J’arrose de pétrole lampant mon macchab recroquevillé, telle une araignée morte, dans son mélange résiné-chassure, craque une alloufe, et laisse l’ensemble pousser un splendide shoufff puis grésiller joyeusement en illuminant la ruelle d’une guillerette apocalypse. Le bric-à-brac accumulé se lance dans une danse hallucinée. Et c’est beau. Et je me sens bien. Je repense à mon vieux, il aurait été fier de moi. C’est bête à dire, mais, là, je suis ému.

Alors, j’ai pompé du gasoil de la Caddy, je l’ai versé sur les sièges et j’y ai jeté mon Zippo. Vingt secondes plus tard, le réservoir explosait et je disposais de la meilleure source de chauffage depuis l’invention du calorifère. Je m’assis devant le spectacle. Pendant que je séchais, j’ai pensé à cette chiasserie qu’était ma vie, à cette ultime foirade avec Betty-Lou. Je pris conscience que j’avais touché le fond, j’en récurais la merde depuis des mois. Il fallait que je reprenne ma vie en main. Une Voix résonna en moi qui m’a dit choisir la route de lumière, celle qui mène à la divine flamme. Finalement, Betty-Lou, c’est grâce à toi que le lendemain, je me présenterai à l’église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, à Carson City, pour être baptisé.
Pour l’heure, je contemplais les cramages synchrones de la Caddy et de mes foutues illusions. Un écureuil commit l’erreur de me confondre avec un putain de touriste. Ce connard venait me mendier un bout de sandwich. Je lui ai arraché son pyjama, l’ai enculé sur une branche et fait roustir sa viande. J’étais bien. Et c’est là, à la chaleur des flammes, dans les vapeurs de pétrole brûlé et la bonne odeur de con grillé que j’ai entendu l’appel de mon Créateur.


Je m’accroupis devant le barbeuq et lui confie inutilement : « Je voulais juste regarder un homme mourir. »

= commentaires =

tomatefarcie

Pute : 3
    le 21/04/2025 à 07:22:27
Plus que valable, ce texte écrit par un taulier sous pseudo.
Comme (trop) souvent, je suis pas sûr d'avoir compris la fin, c'est handicapant de tant manquer de subtilité.
Juste pour casser les couilles, parce qu'on a pseudo réputation à entretenir ici-bas : il y a deux "jeux de mots" que je trouve inutiles. Ils sont pas mauvais, juste en décalage avec la tonalité du récit, surtout qu'ils sont donnés par les deux personnages respectifs. Le pute à tif/putatif, et le tripes/trips. Et puis "ramener sur le rectiligne chemin".
Rien qui ne remette en cause l'ensemble, c'est du très solide, du noir old school dans toute sa noblesse.
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Pas mal    le 21/04/2025 à 10:28:21
Écrit. Un peu catalogue, rapport à la liste des marques en remplacement d’une bonne vieille description. Mais, ça, c’est une question de style. J’aime bien cette chanson, par contre . Mais où est le con ? Mormon peut être intelligent ? Ah oui, c’est le con du tueur. Un psycho de plus, on peut plus traverser la ville en paix.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 21/04/2025 à 10:31:28
Il y a des passages très denses en informations d'un autre espace-temps que le miens qui m'ont donné du fil à retordre mais au fur et à mesure de la lecture, c'est tellement bien conçu, que tout se clarifiait par grandes décharges.

Ce texte est le fruit d'un génie du système, une bête de concours à qui on a appris depuis tout petit qu'il fallait accumuler un maximum d'informations dans sa tronche et savoir la régurgiter ensuite de la façon la plus idoine par rapport à l'interlocuteur qu'on avait en face de soi. Quand je dis génie du système ce n'est pas emphatique, ni gratuit, ni pour le glorifier, c'est juste un constat. Ce mec sait beaucoup de choses et sait en mettre plein la vue à ceux à qui il s'adresse. La méthode : frôler le crypto-hermétisme jusqu'à saturation, puis tout éclaircir, d'un coup, donnant l'impression fausse au lecteur qu'in fine, c'est lui le génie.

Au finish, j'ai bien apprécié, même si les aspects artistiques sont collatéraux.
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
En réfléchissant,    le 21/04/2025 à 11:42:44
sur la chanson de Cash, ce dernier raconte l’histoire d’un pauvre type qui termine son existence en prison. Les vers, j’ai tué un homme à Reno, juste pour le voir mourir, ne signifie pas, qu’il a tué quelqu’un pour le plaisir. Mais que la conséquence de cet acte engendre seulement un spectacle absurde. Ton génie, s’est embrouillé les pinceaux à ce sujet. Puis, l’action se passe à Reno mais Kalamazoo aurait aussi fait l’affaire puisque le décor est en carton pâte et sans réelle profondeur. Pour terminer, on fait pas cramer un corps, comme une vulgaire merguez, en pleine rue, la nuit. D’autant qu’en soixante, la médecine légale n’est pas aussi performante qu’aujourd’hui. Sinon, c’est correctement écrit, comme dit plus haut. Mais où sont le talent, le brio, l’humour?
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Rétractation,    le 21/04/2025 à 12:00:07
J’ai raté un épisode sur la crémation qui n’est pas en ville.
RV

Pute : 1
Why not    le 21/04/2025 à 12:19:00
Nestor burma rencontre Eddy Mitchell rencontre Bacri dans l'été en pente douce
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 13:16:06
Un admin sous pseudo ? Tu me l'apprends, tomatefarcie. Ca n'enlève rien à la force du texte, finalement assez convenu. Mais cette narration à deux voix, le style, m'ont tout de même porté jusqu'au bout. C'est juste que, comment dire, disons que j'achète pas l'histoire. Elle m'emballe pas. Pour ce qui est de la contradiction avec le sens intrinsèque au texte de la chanson de Cash, bah, c'est pas la première fois qu'une chanson est mal comprise. La plupart des survivants des sixties pensent que Hey Joe est un hymne à la liberté alors que c'est une célébration en bonne et due forme des féminicides.
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Je relis    le 21/04/2025 à 13:16:56
Pour rien rater. La citation du frère B au sujet de la difficulté de mourrir est chouette.
Par contre, les vers tétraplégiques ne fonctionnent pas, treta signifiant quatre, en Grec. Et les vers n’ont pas de membres qui puissent être paralysés.
Ceci pour animer un peu, on dirait qu’il y a plus d’auteurs que de lecteurs, ici. C’est comme dans la nouvelle de Claker.
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 13:25:18
Surtout si ces auteurs se choisissent d'autres pseudos pour pondre des polars.
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Mill    le 21/04/2025 à 15:49:39
Thriller plutôt, polar nécessite des policiers, des privés , des voleurs. Sans vouloir être casse bonbons. Ce n’est pas l’univers avant guerre de Spade ou de Marlowe. À mon humble avis. C’est du noir, genre, Wade Miller. JH Chase, Ed McBain ( hors polars). Ce qui est chiant, c’est que les mecs déposent leurs daubes et ne viennent pas la défendre. C’est pas courtois,merde.
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 16:02:22
Ergoteur.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 21/04/2025 à 16:48:42
Cet auteur est super ! Ce serait génial s'il pouvait poster d'autres textes.
Magicien Pampers

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Pute : -1
Désolé Mill    le 21/04/2025 à 17:08:30
C’est parce que ça peut rebuter les lecteurs. Comme heroic fantasy pour fantastique. Après, je comprends que les frontières entre les genres littéraires soient fluctuantes. C’est comme le rock, ect . Le type, c’est pas un dieu du vin romain sous couverture ? Dyonidemisroussos?
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 18:00:35
Bon-bon-bon, ça ne va pas du tout, Magicien Pampers. Tu ergotes pour ergoter et pour ajouter du grain à moudre aux exégètes du futur qui viendront analyser nos commentaires dans deux mille ans.

Le thriller est un sous-genre du polar dans lequel l'intrigue ne se concentre pas sur l'enquête. Devenu un genre à part entière, il n'en dérive pas moins du polar ou roman policier, qui comporte des tas de déclinaisons.

Le roman noir est plus intéressant dans la mesure où il va aussi puiser ses racines du côté du gothique, antérieur au polar. Ceci dit, la nouvelle proposée ci-dessus, qui peut être qualifiée de roman noir, par certains aspects, omet toute référence détaillée à une réalité sociale, ingrédient principal de tout roman noir qui se respecte. Ce texte ressemble, par sa forme, à un polar hardboiled, autre sous-catégorie du polar dans laquelle le cul et la violence sont traités de façon désinvolte et assez graphique.

Na.
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Okay Mill    le 21/04/2025 à 18:17:18
Mais tu triches en tustant.
J’ai reconnu le mec ou c’est secret, comme la confession?
Et puis, faut penser aux trombones de Lapinchien.
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 18:37:01
En "tustant" ? C'est une faute de frappe ou il me manque un mot ?

T'as reconnu l'auteur ? Putain mais c'est qui ?
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
@Mill    le 21/04/2025 à 19:11:37
Tuster, c’est copier sur . Tu disais pas ça à l’école ?
Je sais pas si j’ai reconnu. J’ai reconnu ? J’ai l’impression que c’est le même ? Vibrations magiques. Si c’est lui, je peux pas dire qui c’est en vrai, puisqu’on se fout des pseudos.
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
@Mill    le 21/04/2025 à 19:17:24
Je veux dire, un mec Diounisos a posé un texte cosmique un peu chiant la dernière fois. J’ai cru reconnaître un auteur. Et aujourd’hui, je trouve que le mec qui a écrit le texte ci dessus, sonne comme Diounisos. C’est le même gars?
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 19:19:20
Première fois que j'entends ce mot-là. Copier, n'exagérons rien. je me contente de reproduire une source avec mes propres mots PARCE QUE TU ERGOTES !!! Nanananère.

A mon humble avis, ce n'est pas un admin, cela dit, et je n'ai reconnu personne. Ou alors c'est toi, mon lascar, petit malin adepte des polars, romans noirs et autres hardboiled stuff.
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 19:19:54
Je ne me souviens pas de Diounisos. C'est horrible comme nom. Je vais aller voir.
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 19:21:54
Younisos ? Je suis allé relire en diagonale "la carne artificielle", je ne vois pas de convergence. M'enfin, peut-être, ma foi.
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
@Mill    le 21/04/2025 à 19:28:58
J’hallucine alors.
Tuster, c’était parce que tu disais : na. Juste pour rester raccord.
David

Pute : -1
wouffff    le 21/04/2025 à 19:38:54
Un témoin de Jehovah, comme l'écureuil d'ailleurs, c'est une victime facile, mais tout tiens dans le trajet et pas tant dans les conditions. Heureusement, j'ai pas senti les surfaces, les odeurs, etc. mais le ton les simulait assez bien.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 21/04/2025 à 19:45:48
@Mill : Je peux contacter l'auteur qui demande des identifiants ou t'es en train de les lui filer ?
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Les    le 21/04/2025 à 19:53:40
Écureuils, y sont gentils.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 21/04/2025 à 20:03:04
Je préfère les glaces goût écureuil.

https://getyarn.io/yarn-clip/2e9ea285-e03d-423b-8d49-3b126a3206ec
tomatefarcie

Pute : 3
    le 21/04/2025 à 20:36:27
@Mill : usage abusif du mot "taulier" me concernant. Je ne pensais pas forcément à admin (je ne les connais pas) mais plus à un pilier de bar. Voire à une chimère de deux piliers dudit bar.
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 20:37:21
Quel auteur ? Black Mask ? Ptain, mais je les lui ai filés y a moins de trois jours.
Mill

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Pute : 12
    le 21/04/2025 à 20:42:55
LC : j'ai renvoyé le mail en précisant le login, qui a changé. Je pense que c'est pour ça qu'il n'arrivait pas à se connecter.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 21/04/2025 à 21:34:43
Pas la moindre idée de ce que voulait Black Mask . J'ai fait une recherche de son email sur Google et je trouve un email qui ressemble à quelques lettres près. Peut-être il s'est trompé en nous le filant ?
Mack Blask

Pute : 2
    le 21/04/2025 à 22:02:28
J'ai peur d'avoir le lard bien tendre pour affronter les dézingueurs de la Zone. Mais bon. Le Magicien, désolé tu te goures sur "I shot a man in Reno just to watch him die", la phrase signifie bien ce qu'elle signifie. Citation officielle de Johnny Cash à ce propos :"I sat with my pen in my hand, trying to think up the worst reason a person could have for killing another person, and that's what came to mind." Tous les autres, j'accueille avec une humilité abjecte vos trop rares critiques et rougis de mon mieux à vos compliments tellement peu mérités.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 21/04/2025 à 22:11:50
De rien, les compliments sont gratuits, pour ceux qui les reçoivent comme pour ceux qui les donnent. Ton texte est excellent et peut-être as-tu répondu à un appel à textes depuis un site obscur aussi je t'informe que si tu as d'autres textes dans le genre (violents, sombres, débiles) ou que tu souhaites en écrire d'autres de la même trempe, ben c'est exactement la ligne éditoriale de la Zone alors n'hésite pas à les partager parce qu'on en est friands.
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Mack Blash    le 21/04/2025 à 22:19:01
T’inquiète, c’est toujours des munitions à blanc ici. Faut prendre la température, c’est tout. J’ai une autre version de Cash, pourtant, merde, me souviens plus où. À moins que ce soit Chinasky qui cause de Cash ? Sur un mode railleur. Quoi qu’il en soit, c’est pas important. Ta nouvelle est mieux une fois correctement ingérée. Après midi… bon, pour les vers, tu t’es viandé, cependant. Ça va. C’est un petit détail aussi.
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 21/04/2025 à 22:26:59
Au cas où la présence de 2 lettres K dans "Mack Blask" donnerait des idées à certains, je signale que n'ai pas plus à voir avec ce texte qu'avec Mack the Knife. Je n'ai aucun texte de prévu pour cette Saint-Con, sous aucun pseudo. Pour Petit Ours Brun, une autre année, j'avoue, je me rends. Mais c'était une autre époque et je crois que ce n'est pas un scoop (enfin, pour ceux qui se souviennent de cette époque).

Et d'ailleurs, en ce moment, je n'ai pas grand chose à voir avec grand chose, de manière générale, littéralement et dans tous les sens. Mais j'erre, un peu hagard et, quand on m'interpelle, je réponds "ça dépend" ou bien "ainsi soit-il" et, une fois de temps en temps, je crois discerner une licorne, un double arc-en-ciel, un avion de la Germanwings et je me dis que, quand même, c'est beau que la Zone existe.

Ou que, si c'est moche, ça me fait plaisir quand même.
Édition par le commentateur : 2025-04-21 22:41:52
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Mack Blask    le 21/04/2025 à 22:42:11
Si le mec te dis: très bien. Parfait . Continue.
C’est pas intéressant. Ici, c’est des enculés. Si tu mouftes, ils te répondent même pas. Si t’es bon . Ça les fait chier, aussi. Parce que c’est leur bac à sable. Mais, quand même, tu peux venir faire tes pâtés. Ensuite, tu fais l’enculé, ou pas, le lécheur, suivant ton style. Y’a même des nobles, ici.
Mais l’important, c’est que tu peux faire les pâtés que tu veux. Même si on t’embête.
Mack Blask

Pute : 2
    le 21/04/2025 à 23:02:45
Pampers, I think this is the beginning of a beautiful friendship.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 21/04/2025 à 23:07:07
@Dourak : Tu veux qu'on écrive un texte de Saint-Con ensemble ?
Magicien Pampers

yt
Pute : -1
Mack Blask    le 21/04/2025 à 23:18:46
Sail on the sloop John B …
Bienvenue à bord.
tomatefarcie

Pute : 3
    le 22/04/2025 à 06:34:10
Dourak, ça va te surprendre mais je me souviens très bien de Petit Ours Brun. Ma première St-Con, il y avait eu les textes des habitués, tous bons. Et les "nouveaux", à en juger par leur activité. Et qui n'avaient donné que des textes anecdotiques. Sauf Petit Ours Brun, que j'avais mis premier derrière CTRL X.

Mill et Lapinchien ont commencé à me faire douter sur la possible double identité du masque noir, mais ta révélation me fait douter de mes doutes.
Maintenant, est-ce si important ? Non.
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 22/04/2025 à 19:40:16
Lapinchien, je crois que nos joint-venture sont placées sous le signe de Saturne, à jeun. Et je suis très sobre en ce moment, hélas.

Tomatefarcie : "premier derrière CTRL X"... en effet, déjà pas si mal pour un POB.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 22/04/2025 à 21:01:17
@Dourak : Tu pourrais faire une ballade à la gloire du premier con brûlé après que Prométhée ait dérobé le feu sacré de l'Olympe pour en faire don aux humains ?
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 22/04/2025 à 21:03:33
@Dourak : Il pourrait y avoir un jeu de mot du type "Prométhée-le moi" ou "Prométhée-vous la bien profond"
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 23/04/2025 à 17:12:52
Je suis sûr que je vaux mieux que de vulgaires calembours-la-reine.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 23/04/2025 à 17:15:14
Je le sais bien. J'étais juste un peu taquin.

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