Zack voit dans le noir. Il n’ a pas besoin de torche, de briquet ou d’allumette. Il vient me voir au fond du placard, et je distingue ses yeux rouges, presque fluorescents, qui scrutent la pénombre de ma niche comme Il l’appelle. C’est un long et large placard, identique à un tunnel. Je ne sais même pas si c’est un placard. Zack m’a emmené ici pour que je sois plus forte, plus déterminée, que mon cerveau ne cède pas à la panique, à la peur, pour que je gère mes émotions. J’avais les yeux bandés quand Zack m’a guidé jusqu’au placard-niche. Et quand j’ai pu les ouvrir de nouveau, j’étais aveugle, mais pas en vrai, juste aveugle pour de faux parce que là-dedans, dans cet endroit silencieux, aucune lumière artificielle ou naturelle ne pénètre. Mais Zack voit dans le noir. Il avance vers moi, je l’entends, Il marche dans ma direction sans hésitation, sans tâtonner, je le sais, son pas est déterminé, assez rapide, et Il doit s’accroupir devant moi, moi qui suis assise sur le sol dur du placard-niche, adossée contre quelque chose, une cloison, un mur, et Il me prend les mains, le bout de mes doigts, et Il murmure d’une voix à peine audible, comme un souffle, une brise chaude qui me caresse le visage.
« Tu es ma Princesse Carnage. Tu es celle qui survivra à l’Apocalypse. Tu es plus puissante que toutes les mers démontées, que tous les cieux embrasés. »
Je ne réponds jamais. Ma bouche est sèche. Mes lèvres sont des peaux de serpent en train de muer. Zack me donne à boire. Une tétine qu’Il glisse entre mes lèvres en dentelle, et je tète l’eau tiède qu’Il m’offre, jamais froide à cause des intestins, c’est Zack qui m’a prévenu, les intestins sont le premier cerveau, il faut les ménager.
« Nous pouvons vivre sans manger, mais boire est essentiel. Est-ce que tu ressens la faim, Princesse Carnage ? Est-ce que tu te trahirais pour une bouchée de pain ? »
Bien sûr que non. Je secoue la tête, lentement, très len-te-ment. Parfois, mon crâne me lance, l’intérieur de mon crâne, alors je remue la tête le plus doucement possible.
Non, non, je ne trahirais personne. Je suis forte, puissante. Je n’ai pas besoin de la nourriture solide. Je puise dans mon esprit. Dans les réserves de mon âme.
« Bien, je suis si fier de toi. Tu es l’Elue, tu le sais. Tu es celle que j’ai choisie. »
Je ne suis pas nue dans le placard-niche. Je porte une robe longue, et mes pieds sont enfermés dans des chaussures étroites, et lassées fermement. Je n’ai pas le droit de les quitter. Elles font partie de l’épreuve. Mes orteils ne peuvent pas bouger, ils subissent. Ils doivent résister. Il y a le corps et il y a la tête. Si on tue le corps, la tête meurt. Zack est formel là-dessus. Il l’a lu dans un livre. Zack lit beaucoup. Il est très instruit. C’est lui qui le dit, à moi et aux autres, aux sujets qui nous entourent, nos petits soldats comme Il les appellent quand on est tous les deux, en privé, dans la grande demeure au fond des bois, l’Arche de Zack, et maintenant, de Princesse Carnage.
« J’étais malheureux sans toi, puis tu es arrivée. Tout de suite, j’ai su que tu étais l’Elue, que tu étais Mienne. L’Arche avait besoin de ton corps, de tes pensées, l’Arche t’a ouvert ses portes en grand, une bouche avide qui te réclamait. Tu es son combustible, tu es ma nourriture physique et spirituelle. Nous serons toujours là quand il n’y aura plus personne, ni bêtes ni humains ni végétaux. Nous gouvernerons le Nouveau Monde comme les microbes règne dans l’invisible. »
Zack m’a cueillie. Il a tendu l’une de ses mains vers moi, et Il m’a décroché de l’arbre presque sans vie sur lequel je me trouvais pendue, et Il m’a emporté dans l’Arche, Il m’a soigné, m’a donné ce dont j’avais le plus besoin, son corps, son souffle chaud, ses mots « Tu es la fille que je n’ai jamais eu. », la lave brûlante et réconfortante de ses entrailles, Il m’a remodelé à l’image de l’Arche, m’a insufflé toute l’énergie que je n’avais jamais possédé, Il a fait de moi un personnage unique, le sien, son reflet dans une enveloppe femelle comme Il aime me le susurrer au creux de mon cou quand Il me lèche la peau.
Et Il continue.
Et je dois continuer de me renforcer.
D’où le placard-niche, d’où les chaussures étroites et lassées fermement, d’où l’épreuve ultime avant l’Apocalypse, le dépeuplement de la Terre, la fin de ce règne absurde, celui de l’homme, et le début du nôtre, nous sommes la supériorité, nous savons, lui et moi, nous sommes deux bactéries prêtent à donner naissance au Nouveau Monde.
Les petits soldats mourront, disparaîtront.
L’Arche n’existera plus en tant que telle, mais elle sera à jamais enfouie dans nos gènes.
Nous reconstruirons l’Arche.
Un nouveau vaisseau dans le Nouveau Monde.
« Est-ce que tu te souviens de ton ancien moi, Princesse Carnage ? Est-ce que tu as la moindre idée de qui tu étais avant que je te sauve ? »
Secouer la tête, en douceur, non, pas de souvenir, je suis aujourd’hui, je n’ai pas existé avant, la tête de gauche à droite, de droite à gauche, non, non, aucun souvenir.
« Essaie ça. » Me dit Zack. « Tu te souviens toujours avec ça. Est-ce que tu veux te souvenir ? »
Je ne sais pas. Ma tête ne bouge plus. Je n’en sais rien. Peut-être, oui.
« Tu dois te rappeler. Ça fait partie de nous deux. Si tu es celle que tu es, maintenant, c’est grâce à moi, et à celle que tu étais, il y a fort longtemps. Fais face à tes souvenirs, confronte-toi à eux pour continuer de grandir, de t’élever au-dessus de la masse mourante, de l’insignifiance. Tu es l’Ange blanc de la mort, tu es la Princesse Carnage. Ceci est ta vie, dévore-la ! »
Et les doigts fins, agiles de Zack effleurent mes lèvres en dentelle, et je sens l’odeur de ses doigts pénétrer mes narines dilatées par l’hésitation, la… la peur ? Non, pas la peur. L’hésitation, seulement. Mais pourquoi ? Zack sait ce qui est bon pour moi, Il l’a toujours su, depuis notre rencontre, Il répète :
« C’est l’épreuve. Il le faut, Princesse. Regarde encore ton existence flétrie. Elle est là, au bout de mes ongles. Avale-la, gobe-la. Tu dois la digérer, les intestins sont le premier cerveau. Ils veulent se souvenir. N’oublie jamais que tu es Mienne, obéis. »
Zack voit dans le noir. Il est plus puissant que les ténèbres. Je suis aveugle, encore. Mais je sais de quelle couleur sont mes souvenirs. Rouges, identiques aux yeux de Zack. Rouges au bout de ses doigts à l’odeur âcre, piquante, l’odeur de la lave de ses entrailles, et mes lèvres se décollent, et ma bouche s’ouvre comme une meurtrière, ma peau qui mue craquelle tandis que mes souvenirs se déposent sur ma langue fragile, ma langue qui ne dit rien, qui ne forme aucun son, mais qui accepte l’épreuve de la capsule des souvenirs.
« Oui, voilà, laisse-toi aller. Voyage dans ce qui t’appartient. Confonds ton moi actuel à celui qui t’a vu naître, petit embryon misérable. Ouvre-toi à lui. Ouvre-toi, Princesse Carnage. Je veux que tu te donnes à la Terre toute entière pour mieux la combattre et l’anéantir. Ce monde n’existera bientôt plus, fais-lui face dans l’ultime épreuve, sois offerte, écartèle-toi. »
Quand je plonge, je suis bien. Zack me cueille à l’arbre moitié en vie. Quand je plonge, je revois des choses qui sont en train de disparaître, qui ne font pas partie de ma nouvelle existence, celle de l’Arche et de Zack. Je ne vois pas mes parents parce que je n’ai jamais connu mes parents. Je vois des gens, ils sont troubles, je vois des figures floutées, des familles qui n’en sont pas, je vois des maisons qui m’accueillent, qui tombent en ruine, des maisons si minuscules en comparaison de l’Arche, je vois le centre Laine, le centre avec des médecins, d’autres enfants, la solitude, et puis la rue, l’arbre à moitié vivant, l’arbre gangrené auquel je suis suspendue, pendue, du travail, pas de travail, la violence de la rue, l’impasse, et puis… Zack à une sortie d’usine, de nouveau du travail, Zack qui vient vers moi, qui voit dans le noir, dans mes ténèbres, l’Arche au bout de ses doigts agiles et fins, une feuille de papier telle l’aile d’un oiseau, un phœnix, l’Arche qui vogue en direction d’un Nouveau Monde, le nôtre, mais je ne le sais pas encore, je veux l’apprendre, le connaître, mais j’en suis à mille lieux lorsque je rencontre Zack.
La capsule des rouges souvenirs n’a pas de goût. C’est une capsule neutre, et pourtant, elle est un véritable réservoir d’images tordues, disloquées, aussi glissantes qu’un toboggan dans un jardin d’enfant fantomatique. La capsule est rouge, la capsule est bleue, la capsule est jaune. Elle est le sang, la mer, le feu. Zack en a une réserve infinie. Il pioche dans ses poches de veste, de pantalon, Il pioche dans les tiroirs de l’Arche, les cachettes secrètes, sous un lit de camp, à l’intérieur d’un frigo vieux comme l’Ancien Monde, celui-ci prêt à mourir, et Il en ressort, à chaque fois, une capsule pour décoller, aller plus haut, tanguer, visiter, à la vitesse de l’éclair, les souvenirs rouges, bleus, jaunes. « Tu t’appelles comment ? » « Vanessa » « Non, tu t’appelles Princesse Carnage, et tu es Mienne, tu es l’Elue, tu n’es plus cette enveloppe souillée par la vie terne et dégoûtante, tu es celle qui décide, tu es celle qui m’épaule, tu es celle que j’ai choisi pour m’accoupler et donner enfin naissance au Nouveau Monde. »
Quand je plonge, l’univers d’avant se met à fondre, à se liquéfier. Il y a le docteur Peterson, Zachary Peterson, comme il y avait Vanessa Knox, les familles d’accueil, le centre Laine, la rue, l’usine, et puis l’Arche, enfin. Quand je plonge, les décors se confondent, ils sont malléables, ils éclatent, se volatilisent, des bulles de savon gluantes qui laissent des traînées sur mes intestins, premier cerveau du corps de l’âme.
« Tu n’as plus d’âge. » M’a dit, un jour, Zack. « Tu es au-delà du temps. Tu n’es plus Vanessa Knox vingt-cinq ans. Tu es Princesse Carnage sans repère mathématique. Nous sommes immortels. Nous allons brûler les petits soldats, et nous reconstruirons l’Arche, tous les deux. Nous ne pouvons pas mourir, Princesse. Nous sommes le feu, la purification. Nous sommes les sauveurs d’une planète bafouée. Voyageons ensemble. »
Selon les capsules à souvenir que j’avale, le voyage dure plus ou moins longtemps.
Je suis en épreuve depuis environ sept ou huit jours.
Zack vient me rendre visite quotidiennement.
Pour l’eau, et pour l’accouplement.
Nos corps doivent se rencontrer, s’unir le plus souvent possible.
Cela fait partie de l’épreuve, au même titre que l’obscurité, les chaussures étroites et lassées fermement.
Les capsules sont là pour alléger le voyage de l’épreuve.
Zack aime quand mon corps est inerte, quand mon intimité salive de plaisir, quand je me laisse inconsciemment aller à l’abandon de sa lave chaude et épaisse.
J’ouvre les yeux, et je discerne les braises du regard de Zack, au-dessus de moi, pendant que son souffle enflammé ne cesse d’entourer mon corps mis à nu.
Je plonge, Zack m’accompagne. Son dard est un scalpel qui redessine ma vie, qui l’insémine pour nourrir l’Arche et construire le Nouveau Monde.
« Tu es presque prête. » Murmure-t-Il contre mon visage au sourire figé. « Encore quelques heures et nous pourrons partir. Le brasier nous attend. »
Zack aux cheveux sombres et aux yeux rouges.
Zack qui voit dans le noir, et qui me parle de lumière, d’enfant à naître dans l’Arche du Nouveau Monde, le nôtre.
![[illustration]](/data/img/images/2025-04-13-elue-big.jpg)
Joyce Carol Oates
« Le pays des merveilles »
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Mais tu brûles un fou et sa victime plutôt qu’un con ?
C'est le monde qui brûle.
Beau style, beau style, ma foi, un peu d'écrémage serait parfois bienvenu.
Un truc qui m'a poinçonné les yeux à deux reprises : les chaussures lassées.
Lacées, je pense, mais lassées impliquerait une sorte de fatigue nimbée d'ennui, ce qui certes peut correspondre aux états d'âme d'une paire de godasses mais le texte ne m'a pas donné l'impression par ailleurs qu'il versait dans l'animisme à la Disney.
En tout cas, plutôt bien foutu mais clairement pas un texte de St-Con . Après bon, cette dynamique de l'homme dominant une femme-esclave, ça me fatigue un chouïa. Rien de nouveau sous le soleil, tout un passage confus tâchant de figurer cette domination et de lui donner plus de corps mais qui échoue lamentablement à mes yeux. Manifestement, l'auteur voudrait du convaincre de l'acceptation de la victime mais l'argumentaire reste nébuleux.
Au final, prout, voilà, tiens.
C'est clairement un texte de Saint-Con comme il y en a eu tant d'autres les années précédentes avec la même approche métaphorique de la consigne, des textes qui ont gagné en plus. Et ici, c'est encore mieux exécuté.
Le style, c’est l’auteur. Mon commentaire est là pour informer que le texte a été lu. Selon la règle courtoise et sportive du concours. Pour le genre, j’en ai déjà causé avec Carrie, et Lapin a répondu à ma question. D’ailleurs, vous êtes en divergence, à ce propos, con.
L’intro de Lapin, je n’avais pas lu que le texte de Carrie était métaphorique et que ce choix était autorisé. Une question à l’auteur. Le toubib fou voit vraiment dans le noir? Est ce l’impression de sa victime droguée. En tous cas ce détail renforce le côté fantastique de cette nouvelle.
Je lis tes intros après, pour découvrir les textes candidats sans apriori. Mais là, je t’ai sauté ( au sens figuré du terme).
C'est une très belle plume que vous avez là, mon bon Monsieur. Est-ce que ce ne serait pas une bonne idée de s'en servir pour écrire autre chose que ces conneries ?
L'histoire a autant de profondeur que Far Cry 5 réécrit par une révérende mère évangéliste en pleine montée de LSD. C'est Sharknado featuring Louis-Ferdinand Céline. La narratrice et sa personnalité de vase Ming est un vrai défi à la suspension d'incrédulité. La femme-enfant innocente, petite chose perdue et fragile victime d'un prédateur de passage, mais qui par un hasard cosmique s'exprime comme Maître Eckhart après trois boutanches au PMU du coin. C'est bien mignon, mais en vrai ça n'existe pas, ça. N'importe quel être humain normalement constitué se demandera si elle n'a pas plutôt une bonne poignée de chromosomes en trop et qu'un écrivaillon de quartier a décidé de traduire ses meuglements amorphes en française semi-moderne.
Après bon, ça fait toujours plaisir de lire des trucs, même inconséquents, écrits avec des mots pleins de substance. Ca me rappelle ma vieille Zone, ô souvenir enfoui au fond des âges.
J'ai bien aimé le style, les images très visuelles. En revanche, certaines phrases sont très très longues et j'ai eu l'impression d'être en apnée durant la lecture. Quelques phrases resserrées auraient rajoutées plus de dynamisme avec un impact plus puissant.
Pour l'instant, en haut de ma petite liste.
Je rejoins Mill. Ecriture correcte. Disons que ça tient debout, même s'il y a des constructions de phrases assez systématiques. "Machin me dit truc. Et je le fais, c'est ce qu'il me dit, et je dois blablabla, parce que mes lèvres sont sèches, mes lèvres qui se fanent comme des hortensias, dans lesquelles il glisse sa langue, sa langue est un serpent dans mon oreille pleine de cerumen blablala"
Bon, ce style, on l'avait déjà sur le tout premier texte de l'auteur publié sur la Zone. Une histoire d'emprise sur un gamin, des scènes de cul racoleuses. Je n'ai pas lu les deux qui ont suivi, parce que j'ai mes limites sur certains sujets.
Là, c'est reparti. Emprise mentale et physique, et on en rajoute une couche avec du délire cosmique digne d'un Claude Vorilhon sous crack.
C'est tellement pas pour moi, ce bazar.
Allez, je souhaite bonne chance à Carrie, tout de même, qui fait l'effort de s'intégrer, de commenter et de participer aux AT. On ne peut pas plaire à tout le monde, et c'est bien normal.
Il est vrai que Lapinchien et moi sommes en désaccord sur ce point, Magicien Pampers. Je crois que c'est une constante chez les zonards, admins ou non.
Mais je trouve ça naze quand même. Na. Pas de con, pas de feu de joie. C'est triste.
Sinon, je suis content de voir que nihil revient lire des textes à la St-Con. C'est un peu comme recevoir la visite d'un vieil oncle pour les fêtes.
Après on a les fêtes et les vieux oncles que l'on mérite.
Et niveau détournement de la consigne, si ça, ça passe (?), je préfère encore le con qui brûle de tomate.
C’est pas mon trip non plus, les histoires de tueurs psychopathes. Ça cours les rues au sens premier du terme et ça fait flipper. Rien ne vaut un bon meurtre normalement violent pour le fric, je trouve. Comme déjà déclaré : Bloch, Ellis , Ellroy … ont déjà fait le boulot en dressant les portraits de leurs tarés, ce qui était novateur , à l’époque. Mais,
Carrie a du potentiel et il est important de le souligner. Car ses phrases sont rythmées. Et c’est ce qui est le plus difficile à obtenir dans la discipline dont nous parlons. Et puis, elle peut améliorer la profondeur psychologique de ses personnages, se mettre à écrire de la romance - puisque Arlequin version gouine/ choute, est en pleine recrudescence et devenir millionnaire.
Quatrième texte, quatrième absence de vrai con qui brûle vraiment. Est-ce parce que c'est pas devenu le concours de celui qui sera le plus subtil sur la consigne ? La peur du con parfait qu'on se réjouit de voir périr par les flammes ?
J'apprécie toutefois l'originalité dans l'écriture et la volonté de sortir des clous sur le fond comme sur la forme. Même si j'ai l'impression que tous les derniers textes que j'ai lus ici traitent du même sujet, mais c'est peut-être qu'une impression.
Au fait, je ne doute pas que ta liste n'était pas exhaustive, mais si tu n'as pas lu "La Gorge" de Peter Straub, je te le recommande vivement. "Koko" n'est pas mal non plus.
Pour le potentiel de Carrie, je ne sais pas, peut-être. Je ne rejette pas en bloc, son écriture est capable de me tenir jusqu'au bout du texte, même quand ça ne tient pas, comme l'ont souligné Clacker et nihil. Mais il faut revoir l'usage de la virgule, virer des mots, changer certaines structures.
A Tomatefarcie,
On aurait envie de penser que ce n'est pas si compliqué de brûler un con. Peut-être que ce cahier des charges, par sa implicité même, se révèle trop vaste et complexe. J'aimais bien ton con de Yann. La fin fut décevante malgré le contrepied drolatique.
Pour ma part, j'ai toujours eu des soucis avec la consigne de la St-Con. Cette crémation finale m'a toujours coupé dans mon élan. Et il y a tellement de cons. Brrrr, trop vaste programme bigre de bigre
Je l'avais dit à Lapinchien en mp Instagram :
Moi : Good Morning !
Je reviens vers toi, parce que je me dis que mon texte L'Arche ne colle pas pour la saint con, vu qu'il faut brûler un con, de préférence connu, à ce que j'ai cru comprendre, et que dans mon texte personne ne brûle, ni connu ni inconnu.
Je parle de flammes, mais je n'allume pas le feu.
C'est Mill et son commentaire sur Moix qui m'y à fait penser.
Donc, en résumé, ça ne sert à rien de balancer mon texte dans cette saint con, à part s'il faut juste grossir les rangs. Mais ça, ce n'est pas intéressant.
Lapin chien : Hello, comme tu veux. Je le retire de suite mais ce que dit Mill n'est pas vrai et il y a eu de nombreux cas dans le passé de traitement du sujet sans brûler de con.
Moi : Franchement, je ne sais pas. C'est juste qu'avec le commentaire de Mill, vrai ou faux, ça a fait remettre en question mon texte. Ça va brûler, et moi, je ne brûle pas. C'est con, pour le coup. Fais comme tu veux, c'est toi (et tes potes) les pros de la Zone, c'est "juste" mon avis après le commentaire.
Lapinchien : Je discute avec lui et je te préviens.
Et ensuite, comme je n'ai jamais eu de réponse de lapinchien, je lui ai écrit :
Moi : Bon, apparemment, vous le gardez pour le saint con. All right.
Et voilà. Et merci à tous pour vos conseils d'écriture. Comme à chaque fois, je les note, et j'espère m'améliorer petit à petit.
SUPER CA VA ÊTRE DE MA FAUTE §§
@ tomatefarcie : Pourquoi tu cries ça ?
je ne sais plus...
Ah, d'accord. Bon...
Ah oui, peut-être que tu imitais la réponse que lapinchien allait me donner ?
Quand il crie, il fait souvent des trucs comme ça §§
C’est vrai. J’ai oublié Straub. Paru chez Terreur … il y a un certain temps. C’est de la came supérieure, effectivement, il méritait de figurer dans cette liste non exhaustive car je pense qu’il n’a pas été publié depuis longtemps. Chez les français, un auteur paru chez Angoisse nommé Marc Agapit avait pondu quelques perles au milieu d’une grosse production plus ou moins qualitative. Je compare pas à Staub, mais on dirait, un peu, du Simenon à la sauce Grand Guignol, c’est étrange et démodé.
Carrie, ne te fais pas avoir . Tous ces abrutis sont à donf dans la compétition. Ton texte est un texte de Saint-Con comme il y en a eu des dizaines dans l'interprétation de la consigne. J'invite tout le monde à aller relire les textes des précédentes éditions et si vous n'avez pas le temps, lisez juste les textes victorieux ou dans le top trois. Je le sais parce que j'ai moi-même remporté l'épreuve avec des approches moins terre à terre de la consigne et que ça n'a pas provoqué tant de questionnements. Non, ils le savent très bien et sont déjà en pleine campagne électorale pour le titre de Grand Inquisiteur de l'Ordre, ne t'y trompe pas Carrie, et c'est pitoyable d'abimer un petit bijou dans le genre pour des motifs purement politiques. Depuis le temps qu'on n'a plus de vrais textes sombres sur lazone.org alors que c'est le premier point dans la ligne éditoriale, vous ne devriez pas jouer les fines bouches alors qu'on vous sert du 4 étoiles gastronomique.
Mill : la complexité, c'est clairement de trouver LE con, qui ne soit pas un con confortable (un facho, un militaire, un curé, un patron, etc). Enfin, dans mon cas, c'est clairement ce qui m'a donné le plus de mal. C'est pour ça que je suis parti sur un con facile, en tentant un twist casse-gueule parce que c'est même pas lui qui brûle à la fin, trop fort le mec, vous l'aviez pas vu venir !, et je me suis effectivement cassé la gueule.
Mais c'est sans importance, il y a des choses plus graves dans la vie.
@Lapinchien : Ok, c'est la campagne... Bon battage, alors !
Je sais parfaitement que l'argument d'autorité est fallacieux, mais je vous assure que je vois défiler de la chiasse littéraire au quotidien et que quand je détecte de l'or 24 carats, faut me croire sur parole.
Déjà, je n'aurais pas dû faire autant de révélations dans le descriptif parce que vous auriez dû expérimenter la chose par vous même et en tirer les conclusions qui s'imposent : ce texte est un chef d'oeuvre dans la façon dont l'intrigue est menée et où elle s'éclaire par touches délicates avant de s'imposer en vérité absolue et impitoyable à la toute fin. C'est juste magistral et si vous faites l'impasse là dessus c'est soit que vous êtes totalement à l'ouest, soit que vous êtes blasés qu'on vous serve de la confiture aux trois repas sur lazone.org , soit que vous êtes hypocrites par pur calcul. Quoi qu'il en soit je suis prêt à en discuter des heures sur une mégatonne de commentaires pour vous convaincre.
@Carrie : je ne pense pas que le fléau soit autorisé pour convaincre une assemblée mais l'idée est séduisante ici. Et même que ça me titille, je te l'assure.
Un con quantique ? C’est bon ?
C’est mou aujourd’hui, permettez une petite crise .
Voici.
« De toute façon, c’est terminé pour vous. Donnez moi le bâton de maréchal de Clackers. La cabane est sur le chien. Le Mage Pampers remporte encore une fois le titre, car le temps, qui n’existe pas, s’enroule sur la navette de platine de la durée qui se déroule, ensuite, lorsque Shiva, sortant nue de sa baignoire-sabot , coince son gros orteil dans le rectum du nain de l’ignorance, emportant avec elle, l’univers et le tapis de bain. »
Tous les moyens sont bons pour décrédibiliser les adversaires. Nous sommes en guerre.
Notez que j'ai pas arrêté de rabâcher, les années précédentes, que j'en avais à peu près rien à péter de la crémation, dans les textes.
C'est juste une manoeuvre putassière (vous croyez que je les ai eus comment, tous mes points pute ?) pour influencer l'opinion générale, comme le souligne le lapin. Et ça marche.
N'empêche qu'on n'est pas loin du hors sujet, avec ce texte.
L’arbre dans lequel se trouvait la victime de Zack, c’est une référence à la lame XI de la divine Rota ?
Putes ne veulent plus rien dire.
Car voici venir le temps de l’antéPute.
Les propriétaires putiens seront cramés.
Et les meritoputiens seront noyés,
Dans des sacs qui grattent, en compagnie de belettes furieuses.
Franchement une polémique sur les consignes et sur ce texte qui les suit pourtant, c'est du pain béni pour mon poulain. Car je vous le dit sans détour, Carrie est mon poulain. J'ai déjà lu tous les autres textes et le texte de Carrie les surpasse par sa subtilité de très loin. Mais je ne peux pas vous blâmer de ne pas être sensibles à la subtilité, n'est-ce pas ? Je m'efforce au quotidien de vous faire la béquée et de tout bien stabilobosser, baliser le terrain pour que vous bénéficiez d'un maximum de fun sans prise de tronche extrême. Croyez-moi sur parole, votez Carrie, les yeux fermés en écoutant ma petite voix ! C'est le meilleur des Grands Inquisiteur qu'on pourrait avoir.
La réponse se fera dans les urnes, LC.
Un bon texte n'a pas besoin une telle défense, en principe. Si on doit l'expliciter à ce point, en arguant d'une hypothétique subtilité, c'est qu'il y a un truc qui cloche.
Tu casses le suce-pence. Tu es aussi machiavélique que , que, que, je sais pas qui.
Mais, ta ruse , grossièrement inspirée de la métis grecque et du pilote germanique mort en exécutant un chasse-neige, ne trompe personne. Vil Lapin, tu te sers de Carrie comme d’un homme de paille ,afin de l’évincer au cours de notre conseil d’administration final, pour te tirer à Pampelune avec la caisse!
@Magicien Pampers : Non, je ne connais pas. C'est quoi, c'est du tarot ?
@Clacker : 24 carrats, je t'assure. lapinchien joailliers de père en fils depuis pas son père qui était ébéniste et jusqu'à pas son fils car son fils est un chat.
@Magicien Pampers : la Saint-Con c'est Diplomacy puissance 1000, pas Koh Lanta.
Oui, le Pandu, à l’endroit attend sa libéralisation entre les deux colonnes du savoir. À l’envers, il évoque un danseur délivré de ses liens. Le tarot est intéressant symboliquement parlant. Clakers va rigoler car je crois qu’il se méfie de la psychanalyse mais c’est un livre sans reliure merveilleux, je ne parle pas de vulgaire divination.
Plutôt Antipute, non ? Ou j'ai encore rien compris à un commentaire de Pampers, ce qui serait très surprenant.
Pour ma part, je ne suis pas en compétition. Rien que l'idée me bloque et j'en ai du mal à respirer. La compétition, c'est un truc de cons, et je répugne sincèrement à vous cramer.
Je me fiche de qui va gagner. La notion de victoire et la notion d'échec me sont totalement étrangères.
Lorsque je discute de la consigne, c'est juste parce que je suis irrémédiablement monomaniaque. Mais je ne prétends aucunement avoir raison, juste donner un avis pas spécialement éclairé.
Je trouve surtout désolant que Jacques Cauda n'ait pas posté un texte de St-Con. On imagine sans mal ce que ça aurait donné.
Ah bon?
J’avais pas compris.
Je croyais que j’étais en train de grimper dans un bananier plein de tiques.
En vrai, je m’en fous. Du titre.
Je veux participer par socialisation, juste qu’on lise mes textes, con.
Bien sûr antipute. Mais j’ai écrit antépute. Comme dans l’ apocalypse .
Pour faire joli.
@Mill : Jacques Cauda a dû recevoir ma newsletter et j'imagine qu'il est à donf sur son texte de Saint-Con. Il y aura des extincteurs à cyprine à n'en point douter.
C’est beau ce que tu dis.
Tu m’as ému. Le mage Pampers regrette de n’être qu’un merdeux. Il comprend de plus en plus la psyché des humains contemporains de la Zone.
Si t’aime pas compétionner - comme Claker qui est aussi ambitieux que Bernard Tapie-faut pas te forcer.
Mais c’est rigolo, pour une fois, l’enjeu étant absurde.
Bah, j'ai écrit un texte parce que c'est parfois une bonne idée d'écrire sous contrainte. Honnêtement, vu le résultat (tu le liras en temps voulu), le mot "parfois" n'a rien de galvaudé.
Et puis je m'investis beaucoup dans le site cette année, beaucoup plus que toutes ces dernières années. Il eut été dommage de ne pas participer.
@LC : "J'ai déjà lu tous les autres textes et le texte de Carrie les surpasse par sa subtilité de très loin."
Le mec qui te fout bien le moral à zéro.
C'est pipé la zone ! \°/ PI-PE §
@Cuddle : c'était purement rhétorique ce que je disais. je n'ai même pas lu le texte de Carrie en vérité. et puis mon vote compte pour 1 comme celui de tout le monde.
@Cuddle : je n'ai même pas lu le miens qui fait un petit paragraphe pour l'instant et que je compte bien ne pas lire s'il est plus long un jour.
Les concurrents ne peuvent voter pour eux même, j’imagine ? Ce serait un peu couillon, non ?
non, traditionnellement on ne peut pas. Mais il n'y a pas encore de règles définies pour le vote car on ne sait pas quelle tournure peut prendre la compétition cette année.
Je déconnais @LC, l'important c'est de participer, de faire vivre le site et de s'envoyer des fions pour le plaisir.
@Cuddle : Envoie moi ton fion quand tu veux. #Depardieu
@LC : avec plaisir, laisse-moi juste le temps de me raser le cul, et c'est OK.
@Cuddle : laisse les poils, ça fait des chatouilles pendant l'anulingus.
@tous : vous n'êtes vraiment pas prêts pour le texte de demain que je vais poster à minuit pile...
Si c'est du calibre de Johnny Cash, je suis prêt à mort ! J'ai relu mes dicos, acheté du Smecta, sacrifié une bouteille de rosé piscine et me suis greffé des anus de bouc à la place des yeux.
Ptain, smecta et anus de bouc dans la même phrase, tu devrais écrire.
Ce ne sera pas aussi drôle, malheureusement. Il y aura des points de coté des orbites, de la sueur lacrymale et sans nul doute des abandons.
Je suis allé zieuter. Oui, il y aura des abandons et des suicides en série. Je crois qu'il vaut mieux ne pas le publier. Ou bien passons directement à mardi. Voilà, demain, on sera mardi 15.
Le coup d'oeil a failli me filer un infarctus.
Huhu. Je lis le texte de Clacker en ce moment même et je jubile. Vous verrez, tous, que vous allez jubiler en le lisant. Je ne sais pas ce que ça veut dire exactement mais probablement rien à voir avec l'affaire Delphine Jubillar. Oui, ce que je ressens n'a rien à voir donc je dois bien être en train de jubiler.
Je suis emmerdé, en fait le texte reccueille pas mal de critiques relativement négatives et j'y ai participé, mais mon impression générale est quand même beaucoup plus positive que ce que mon commentaire laissait entendre, donc je vais laisser mon trouble bipolaire prendre possession de moi et rajouter une petite truelle d'admiration pour le style puissant et rythmé, qui transcende de loin l'inconséquence de l'histoire ou de la psychologie des personnages. Merci de votre incompréhension.
Je te comprends, nihil, je traverse un épisode maniaque en ce moment même, je te comprends. Tout ce que je fais est formidable et je dois y consacrer des heures sans dormir pour mener le truc à son terme. Enfin tous les trucs en parallèles qu'il faut mener à terme, parce que tout ce que je fais est génial et qu'il faut le mener à terme même si ça me coûte une bonne nuit de sommeil. D'ailleurs, ce commentaire est génial et il faudrait l'encadrer. Je m'en vais faire un vidéo message génial annonçant ton retour parmi nous quand j'aurais fini ma critique géniale des memes debiles chatGPT rendus personnalisés de figurines POP dans leur emballage qui pululent sur Instagram tout en gardant en tête de commencer mon texte génial de Saint-Con 2025 dont j'ai déjà le plan génial.
T'emballe pas. J'ai été ejecté de ma phase maniaque et je suis en descente dépressive...
J'étais pas parti et je suis pas de retour. J'étais temporairement absent et je suis temporairement présent. La durée de ces intervalles de temps est tout à fait imprévisible.
Et en vérité, c'est pas exclu que je me fatigue vite. Je pense que vous, vu de l'intérieur, ne réalisez pas vraiment le mur de conneries chaotiques qu'on se prend dans la face en arrivant ici et en essayant de comprendre où on en est, de se repérer, de voir ce qu'on peut faire. Le design tout buggé, les monceaux de thèmes et rubriques emmêlés, les fonctionnalités et bandeaux incompréhensibles en page d'accueil, tout est moche, les montagnes de topics incompréhensibles du forum... Faut vraiment s'accrocher.
Et puis bon, les gars... Vous faites que parler entre vous, quoi. Faites un effort pour insulter les gens de passage quand même. Moi j'arrive, je capte rien, je tente deux trois trucs, et j'ai l'impression de traverser à pied une autoroute de private jokes et de conversations en cours. Faites comme si j'existais hein.
Après bon. Vu qu'on a visiblement des tombereaux d'auteurs autistes et très peu de lecteurs / commentateurs en ce moment, je pense que ma participation peut être précieuse, et je suis prêt à rester un peu en échange de quelques tonneaux de kétamine.
Va lire puis dire du mal de mon texte. Je promets de t'insulter en retour.
On va tout faire pour que tu restes longtemps. J'alterne aussi entre phases dépressives et maniaques donc on peut faire de lazone.org un grand groupe de parole des bipolaires anonymes.
tu vas te prendre un meme video annonçant ta venue sur le site que tu le veuilles ou non parce que c'est un événement marquant de cette Saint-Con et ça me donnera la possibilité de relancer tous nos followers pour qu'ils viennent lisent, commentent pour ceux qui peuvent, partagent, like, s'abonnent and co.
pour tous les trucs qui clochent j'ai fait une sorte d'audit il n'y a pas bien longtemps. Mais Dourak a d'autres chats à fouetter et il prend sa retraite de code monkey avec raison donc on est un peu bloqués.
D'AILLEURS SI QUELQU'UN CONNAIT UN DEV PHP ASSez con pour...heu, grand amateur voire passionné de littérature fine et de salons de thé littéraires, faites en sorte qu'il se manifeste auprès de Dourak ou lazone.org@gmail.com
Pour l'entre-soi c'est manque de chance, beaucoup trop d'auteurs postent leurs textes et se foutent de commenter ceux des autres. Mais on essaie des truc pour leur faire prendre conscience de la chose comme la newsletter de ce weekend.
Pour l'absence de lecteurs, ben en fait, les commentaires sont à présent réservés à ceux qui ont proposé un texte à la Zone et qui ont des identifiants en contrepartie. Dommage les commentaires de troll étaient marrants. Mais il se peut qu'il y ait beaucoup plus de lecteurs qu'on imagine.
C'est vrai que c'est pénible, le fait que les gens ne viennent pas commenter. Pas seulement sur leur texte, mais aussi sur ceux des autres, pour montrer qu'ils l'ont lu. Ou ont essayé de le lire. Là ils déposent leur crotte et ils attendent qu'on daigne voter pour eux.
Si j'étais le dictateur de ce site, j'obligerais les auteurs qui ont proposé un texte à venir lâcher au moins un comm sur chaque autre texte, afin que le leur soit éligible. Et au bout d'une semaine sans s’être manifesté, leur texte disparaît. Ils n'auront même pas la satisfaction d'avoir un texte publié sur Internet pour l'éternité. Et aussi, je violerais leur maman.
En fait l'alterne des phases dépresives et des phases encore plus dépressives.
En vrai, ça a souvent été comme ça dans l'histoire du site, peu de gens sont motivés pour lire et commenter le museau des autres. Et je parie que c'est la même sur d'autres sites similaires. Ca a toujours été un peu pénible et je sais pas trop si ça peut s'arranger.
C'est vrai qu'on a zappé de te faire une haie d'honneur avec nos bites.
Ben, bon retour chez toi. N'hésite pas à t'abonner, liker, commenter, mettre la cloche. La Zone entre dans une nouvelle ère, avec une mise en page encore plus épileptogène, des contributeurs encore plus susceptibles et un lapinchien encore plus en roue libre.
Tu nous ponds un texte pour la Saint-Con ?
Je ne pense pas qu'l faille imposer quoi que ce soit, pour ma part. JE NE CROIS PAS à LA RéGULATION ! JE SUIS UN GRAND LIBéRAL ! JE SUIS dominique strauss-kahn...
...j'avais vaguement proposé un jeu avec les points Pute et un classement général des points Pute permettant de prioriser en publication les gens les plus amPutés afin de créer de l'émulation et pousser les gens à prendre des risques sur les commentaires mais mon génie incompris est comme d'habitude resté incompris.
Un mage? Aussi puissant et beau que moi?
Le créateur de ce monde, de surcroît ?
Joue-t-il au flipper, comme les mages de mon monde d’origine ?
En ce qui concerne les points putes. ( Claker, vois que j’ai réfléchi en être raisonnable et bon à cette question). C’est dépassé.
L’autre mage a dit que ça manquait de lecteurs ici . Il a raison. C’est comme dans une librairie. Mais, ce qui manque, surtout. C’est de gonzesses. Voilà pourquoi il faut changer ces putes - politiquement incorrectes- en bites.
Ainsi, les créatures du sexe dit faible ( ça se dit encore dans cet espace- temps?), bref, les créatures, alléchées par ces faisceaux de phallus, accourront dans la Zone, avec des crêpes, et pourquoi pas, avec de l’alcool de myrtilles sauvages !
nihil, c'est le créateur de la Zone en 2000/2001, admin en chef, régulateur de tout ce qui peut être et doit être régulé, Skippy le grand Gourou, d'ailleurs il t'attend dans ses appartements pour une initiation/bizutage tantrique de bienvenue.
Carrie a un style qui ne demande qu'à s'affirmer. Et ce texte en témoigne. Mais je n'accroche pas à cette intrigue qui me rappelle les précédentes. On tourne en rond. Et le thème de la Saint Con est traité de manière trop métaphorique à mon goût.
C'est bibi qu'a balancé le terme "métaphorique" mais je me récuse, votre honneur.
La Saint-Con n'a jamais été aussi concrète que dans ce texte; Le feu circule de partout entre les corps, il devient sang, il devient lymphe, il devient sueur, il exhale de tous les pores, il exocyte, neurotransmetteur, de la moindre synapse. Il est tantôt flamme, tantôt lave ardente.
Jamais un texte de Saint-Con n'a été traité aussi concrètement, de manière viscéralement organique.
Mais concrètement, il n'y a pas vraiment de con
Pour l'anniversaire de la mort de Thompson, j'espère vous amuser. Je l'espère sincèrement.
Peut-être pas à gorge déployée, quoique...
Enfin, vous faire rire à gorge déployée, parce que amuser à gorge déployée, j'ai un doute.
Oh et puis, pourquoi pas ?
Ils seront bien trop orgueilleux pour l'admettre.
Il faudrait, même si Dourak ne souhaite plus qu'on en fasse, que tu te frottes à un texte de semaine TDM, un appel à texte où on cherche à écrire le texte le plus pourri possible. ça c'est super drôle et aussi super difficile d'être le pire de tous.
Ça veut dire quoi TDM?
Ah oui, Texte De Merde.
Toujours pas compris pourquoi le lapin te lèche la pomme, comme ça. Tu dois avoir un goût vanille.
Pas encore lu ton texte pour l'AT Thompson, mais le lapin se trompe, au moins en ce qui me concerne. Si un texte me plait vraiment, je le dis. Concours ou pas concours.
Allez, mettons qu'il y a 25 % de mauvaise foi dans mes critiques, en moyenne.
Mais on s'en branle, non ? Pourquoi je raconte ma vie ? Ma gueule, pute.
les cornes rouges. C’est sulfureux.
Pour l’instant - avis personnel- Carrie est devant, puis, Arthus, car son héroïn (e) trimballait pas mal niveau konnerie. Et son univers tenait debout, aussi. Il reste beaucoup de bourrins en lice ?
Hum, Lapin, pour le coup du tantrisme, j'ai
ouï dire par une copine que ça valait pas tripette.
@nihil
Je ne sais pas trop à quoi tu t'attendais. Quelques auteurs (hors admins) font l'effort de venir lire et commenter les autres, et c'est déjà pas mal. Ils s'intègrent bien, ont capté le principe de la Zone, et ça fait plaisir d'avoir de nouvelles bonnes plumes dans les tiroirs. Lapinchien fait un taf monstrueux pour rameuter du monde et augmenter la visibilité du site. Il est littéralement sur tous les fronts et tous les réseaux sociaux. Mill publie à tours de bras depuis plusieurs mois, son imprimante n'est pas loin de demander à ce qu'on lui verse un salaire.
T'as créé la Zone, et je ne te remercierai jamais assez pour ça, parce que c'est en grande partie ce site qui m'a donné goût à l'écriture (et au masochisme, aussi, ma vie intime est beaucoup plus kinky et spicy, encore grâce à toi).
Mais rappelle-toi quand même que ça a toujours été ce que tu critiques dans tes quelques messages plus haut, la Zone. Un repaire de types pétés du casque qui déblatèrent dans tous les sens, font des "private joke" (évidemment, quand tu passes ton temps à causer avec les mêmes personnes, ça finit par arriver, partout, dans n'importe quel contexte), rudoient un peu les nouveaux (et c'est comme ça que l'écrémage se fait, parce que, ne nous le cachons pas, tout le monde n'est pas fait pour apprécier l'ambiance du bordel) qui galèrent à capter comment fonctionne tout ce bazar (normal, on est tous passés par là).
Et encore, on est vachement plus mignons, prévenants et ouverts aux autres qu'à la "grande époque" où toute la bande de copains se ramenait pour chier sur ton texte sans même un début de critique constructive.
Moi, j'aime bien la gueule du site, actuellement. Je ne parle pas de sa page d'accueil, oui, évidemment, ça dégueule de partout, c'est imbitable au premier regard. Mais l'ambiance me plait assez.
Après, ben les admins (on n'est que trois actifs, actuellement) sont contents de te revoir, contents de savoir que t'es motivé et que t'as envie de te remettre dans le bain.
Mill s'implique à fond depuis un bout de temps maintenant, mais au début, l'accueil a été frais. C'est normal.
Ça va, ça vient. C'est la vie. La Zone que tu as créée n'est pas tout à fait la même que celle d'aujourd'hui.
Donc, ouais, moi je le prends fraîchement, quand on débarque depuis vingt quatre heures et qu'on se met à critiquer le site comme si on ne l'avait pas quitté depuis quinze ans.
Je sais que Lapinchien ne m’a pas encore enculé rapport à l’initiation des nouvelles recrues et je suis désolé d’intervenir sans avoir reçu cette bénédiction anale et mon badge de nouveau (c’est pas des barres au moins ?).
Mais, en tant que mortel ,tu ignores sans doute que le temps, chez les mages, ne s’écoule pas forcément de la même façon que pour les humains . Peut-être que ce mage était en train de réaliser des travaux très importants? Comme Gandalf le gris, ou bien, mieux, comme Flamouilla, la magicienne des glaces. Lors de son retour dans la réalité zonesque, son esprit aura subit un décalage magique . Ce phénomène peut donner l’impression de n’avoir quitté un lieu que depuis quelques heures.
@Clacker : je ne suis là que pour générer du remous et gratter des croûtes. Quitte à raconter n'importe quoi, c'est pas important. Je ne sers à rien d'autre : agiter des crecelles et secouer un peu vos graisses. Si t'es un croûteux, c'est normal que tu saignes un peu, mais ça se passera bien au final. Prends ça avec second degré.
J'avais pas franchement l'impression que tu parlais au second degré, d'où ma réponse au premier.
Soit, amuse-toi bien à gratter les croutes, camarade néant. Ce qui serait cool, c'est que ça donne lieu à un saignement. C'est vrai, une bonne petite saignée ferait sans doute du bien à ce site.
C'est du second degré parce que je suis un personnage de fiction qui parle sur un site imaginaire avec des interlocuteurs fantômatiques. On va pas se faire une hernie pour ça, tout va bien.
Va se pointer, c’est certain. C’est un instant certainement historique.
À moins que sa maquette de stuka ne lui pose un problème technique insurmontable?
C’est ça. C’est le train d’atterrissage qui pose toujours un problème. On en avait causé la dernière fois. Mais, en même temps, ce très élégant bombardier en piqué germanique possède un train fixe ? Mystère. Cela doit être la verrière coulissante.
Confirmé.
Mon homoncule espion vient de corroborer cette brillante théorie.
Quelqu'un a une idée de quoi il parle, celui-là ?
Je ne sais pas, je crois qu'il est resté collé trop longtemps au cul de la marquise de Sade
Meilleur moyen de se retrouver avec des morpions coincés entre les dents.
Non, non, je ne connais pas cette marquise, qui doit être très gentille, au demeurant. En revanche, je connais très bien la Brambouchka, c’est une duchesse, de la Maison Chien. Je lui confectionne des homoncules sexués - grand modèle - car elle est très vieille… en ce qui concerne son cul, je ne sais pas. Mais vous serez certainement enchanté d’apprendre qu’il est tradition, chez nous, de porter des sifflets rectals. Ce particularisme permet de lancer des trilles musicales en masquant les sons incongrus générés par les flatulences. Hélas, aujourd’hui, on ne s’en sert plus beaucoup car les modes changent. C’est ainsi. Bonne nuit.
T'inquiète, Magicien, ils font de la Private Joke.
Ah bon? Je n’avais pas les références. Tu me rassures.
Note que ce que dit l’archimage? est intéressant quoique incomplet. Si nous nous trouvons dans l’irréalité de la zone , qui est circoncise elle même dans le cercle de l’irréalité de l’existence . Moins et moins faisant plus, nous pouvons conclure que ce monde existe véritablement.
Moins et moins, ça fait moins.
(-1) (-1) x égale x
Deux opposés donnant la valeur de départ. En algèbre.
Mais moins cinq francs moins cinq francs donne dix balles en arithmétique. Mais ça, un débile léger est déjà au courant.
Lu.
Nouveau débile léger dans le bloc et mauvaise opération : le grand retour de la chirurgie aléatoire sur la Zone. Pas le moment de faire une appendicite.
Pour revenir à ce qui a été dit plus haut, je rejoins le Grand Manitou sur ce point : on est quand même loin de mes débuts sur la zone.
Mais ! Et il y a un MAIS !
N'est-ce pas mieux ? Je parle surtout des commentaires sur les textes. Dans les années 2000 (parce que mes débuts sur la zone commencent par ici), une fois ton texte posté, tu te faisais juste démonter la gueule et Tchao, quoi. Maintenant, on a gagné en critiques constructives. Oui, tu te prends une pistache dans le fion, mais après, t'as quand même un retour sur le fond ou la forme. Et ça, c'est plutôt pas mal je trouve.
Après, c'est sûr que les private jokes se font entre initiés en mode :"je te caresse la bite et tu caresses la mienne". On se chatouille, on rigole, c'est mignon...
J'avoue qu'il manque peut-être un peu d'inclusion, et d'insultes de bienvenue.
On ne remercia jamais assez @LC pour son investissement sans faille dans le site. C'est un vrai compliment, et pas du léchage de cul, je précise.
putain, c'est la première fois que je dis quelque chose de profond sur la zone. *Snif*.
@nihil : je m'incline suite à ce "potentiel" retour.
Note que mon raisonnement se contredisait de lui même et que l’épithète débile léger n’était destiné à personne.
Smerdiakov ton humour est à la hauteur de ton Soutine, bravo.
c'est noté.
@Cuddle : merci pour la mise à jour. Tu dois être du genre à bien aimer aider les aveugles à traverser la route. Comment ça se passe quand il n'y a rien de constructif à dire parce que le texte est objectivement de la merde pondue par un débile à l'ego fragile ? Je demande pour éviter de froisser vos pauvres susceptibilités de nains littéraires. Je sais respecter les procédures quand il le faut.
Ça fait le même effet qu’en arrivant sur un spot de localiste. Certains sont tolérants et indulgents, d’autres te blairent pas d’entrée. Faut s’imposer , je pense, même en piquant des priorités. Et si ta glisse n’est pas trop mauvaise, maybe , que tu peux te sentir chez toi, à force. En tous cas, perso, je pisse dans l’eau parce que mon surnom, c’est Pampers. N’en déplaise aux surfers trop supérieurs pour s’adresser à un bleubite ? Et s’il faut se castagner sur la plage, même si ton attitude engendrée par la paranoïa et l’orgueil engendre cette situation , nobody is perfect… c’est sans rancune pour les bourres-pifs.
Et tu as raison, l’ important, c’est d’avoir un retour. Après, c’est humain de faire sa cricrise.
Ici, je pense que les vrais sages observés sont Lapin et Mill. Les autres sont pour la plupart des têtes de lard, mezigue étant une tête de noeud, naturellement. Dernière remarque. Ça manque de gonzesses. Je parle sérieusement, sans jouer le rôle de l’atroce mage obsédé, ni, celui de l’égalitariste des sexes. C’est juste que les femmes qui écrivent existent, pourquoi qu’elles sont absentes ?
Elles sont pas absentes, elles sont juste... Temporairement indisponibles. Mais je les traite bien, c'est juré.
Okay, c’est normal, le matou revient sur son territoire.
mais, Lapinchien m’a dit que tu lui avais refilé la chtouille. C’est inquiétant . On risque tous de terminer plombé si tu fais pas attention.
Si jamais ta question était sérieuse, tu peux googler "inégalités femmes-hommes", "préjugés sexistes" et tout ça. Si tu n'en avais jamais entendu parler, un monde va s'ouvrir à toi. Les hommes ont toujours fait en sorte que les femmes soient interdites, ou tout du moins mal à l'aise dans certains domaînes. La littérature en fait partie comme, je sais pas, les échecs, la direction d'entreprise, le stock car, la production d'IPA, le droit de vote, le droit d'exister en paix et de manière autonome... Et comme en fait à peu près TOUT.
Aujourd'hui ça persiste, consciemment ou inconsciemment, chez les hommes par leurs attitudes et chez les femmes qui ne se sentent pas autorisées à exister.
Alors dans un lieu comme celui-ci, où en plus on est censés jouer des coudes et se maraver, c'est vraiment pas intrigant que des femmes ne s'y aventurent pas. A part bien sûr des femmes d'exception comme Cuddle (à condition qu'on soit constructif avec elle quand même).
Il y a toujours un truc constructif à dire, surtout sur un mauvais texte. Mais ça demande de se sortir un peu les doigts, quoi.
"Va te faire enculer", généralement ça fait bien le job, niveau constructif.
OK d'accord, Je note, je note. C'est pas facile, les procédures bureaucratiques, faut vraiment avoir un esprit particulier.
@tomatefarcie Par exemple.
"T'as cru que tu savais écrire mais t'as préféré faire du montage photo", ça marche bien, aussi.
Ou encore "t'enfonces des portes ouvertes sur la question des inégalités homme/femme sur ton site qui bide depuis vingt ans".
Il y a un certain nombre de variantes.
Merci pour ton analyse puissante et pertinente en ce qui concernait la condition féminine. J’étais au courant, mon monde étant similaire à celui-ci. D’ailleurs, ma participation à : St Con traite en partie de ce sujet. D’une manière peu profonde, hélas , car, je suis superficiel , mais, j’ espère cependant vous arracher quelques sourires. Dans le cas contraire, il est évident que je piquerai ma crise, car je suis un nain à l’ego inversement proportionnel à sa stature.
On verra ça. Chaque crise en son temps.
Ouaip.
D’ailleurs, l’auteur d’aujourd’hui doit se sentir seul ? puisqu’on dégoise pas sur le bon texte.
Ah mais @nihil on est d'accord sur ce point : si le texte est à chier, il est à chier. Jsuis pas entrain de dire qu'il faut passer la pommade. On est pas de le monde des bisounours non plus.
On passe à côté d'un point fondamental. Lorsque l'on veut parfaire sa technique d'écriture, lire des mauvais textes (parce que mal écrits ou mal rythmés ou sobrement cons ou malhonnêtes ou plein d'autres choses) est indispensable. C'est comme quand on travaille sa musique. Connaître la merde pour ne pas la reproduire. Ca marche avec tout.
Nous ne remercierons jamais assez ceux qui mettent la barre trop bas.
A titre d'exemple, je recommande la lecture des romans de Jean-Christophe Grangé. Mon petit plaisir coupable du mal écrit bardé de clichés. Gé-nial.
Technique originale. Quoique discutable. L’humain étant une éponge. Ne vaut-il pas mieux lire les meilleurs? Pour s’élever jusqu’à leur calcanéum ? Pourquoi souffrir ainsi ? Est-tu moine d’une secte guerrière terrestre?
Vous voulez un livre pas écrit avec les pieds ? Lisez donc les bios de Théo Curin ou Philippe Croizon.
Les bras m’en tombent.
Franchement, je viens d’essayer ta méthode en l’appliquant à la gastronomie. J’ai bouffé une merde. Bin. Même après, quand on te sert des ortolans, l’arrière goût gâche le plaisir.
En conséquence, je me demande si je vais essayer de baiser une naine à trois jambes?
@Clacker : je suis une midinette dans l'âme quand je suis fan.
@lapinchien ça sent trop le piège, ton bazar. Aboule ta carte d'identité. Après on discute.
@Clacker: je ne te permets pas d'insinuer en public que tu aurais senti mon gros bazar.
Tu m'as fait mal, avec ta flèche.
@Magicien Pampers
En gastronomie, cela s'applique aussi. Tu apprécies davantage un bon repas quand ta propre cuisine laisse à désirer - ce qui fut longtemps mon cas. Et en matière d'échange de fluides, ma foi, ce n'est pas un art et chacun ses goûts.
Et de fait, je pense qu'il faut TOUT lire - dans la mesure du possible et sans trop forcer sa nature. Et savoir abandonner un livre, et relire sans scrupules, et lire la fin du roman si on a envie, et même sauter des passages un peu longuets (ce qui permet de s'attaquer à Balzac, par exemple). En matière de musique, je trouve ça plus compliqué parce que la merde, la muzak, la soupe, ça rend vite dingue.
Et oui, je suis membre de la secte des lecteurs compulsifs. Je lis les conneries sur les boîtes de céréales, les notices de médicaments et les réponses aux mots-croisés de Scipion.
Pourquoi pas Balzac. La bête et Nana, notamment, et la Peau de chagrin. Mais, je préfère Stendhal et Hugo et Maupassant. Parce que je suis un con de romantique. T’arrive à passer Proust?
Perso, c’est impossible. Les personnages et leurs préoccupations me sont insupportables. Pourtant, chez l’anglais, Trolope , ses histoires de pasteurs et de bondieuseries demeurent, heu, humaines et humoristiques. Pour la bouffe, l’important est d’avoir l’estomac remplie, comme l’indique Epicure .
Et connais-tu Panait Istrati ? C’est un auteur roumain clochard remarquable. Qui s’était égorgé dans un jardin public français. Ou bien, Charlotte Bronté ? et surtout, Jeanne Austen? Mon favori demeure Charles Bukowski , la liste est longue. Lapinchien va se foutre de ma gueule parce que j’étale mon vernis comme une petite salope. Mais , C’est con, une vie ne suffit pas à découvrir tout ça dans son intégralité. Ce qui est dommage. Alors, pourquoi perdre du temps avec Paul Loup Wurlitzer? Note . Qu’ici. C’est comme, le jardin merveilleux des animaux abandonnés de Brigitte Bardot. Ou bien, l’Ile de la Tortue. Aussi, Allez vous faire mettre.
Pourquoi pas Balzac ? Ma foi, c'était une boutade. Je goûte peu Balzac et j'ai une préférence marquée pour les mêmes que toi, tout en vouant un culte ridicule à Zola et Maupassant. Pour des raisons différentes. Je ne connais pas Panait Istrati mais le nom coule dans la gorge et rien que ça me donne envie. Après, je parlais tout de même de lire sans se forcer. Hors de question que je m'enquille du Paul-Loup Sulitzer - d'autant qu'il écrivait bien peu sinon sa signature. Je parle de lire les petites plumes bancales en dépassant leurs incongruités, leurs erreurs, leurs maladresses. Précepte que j'applique en lisant les textes publiés sur la Zone, dont beaucoup sont au mieux peu écrits, au pire rédigés avec les pieds voire les pied-bot. J'aime beaucoup Grangé, c'est une vérité que j'ai parfois du mal à assimiler parce que son écriture dysfonctionne à tout va. Et pourtant, chacun de ses mauvais romans, je le finis vite et hors d'haleine. Il m'arrive même d'en relire. j'ai beaucoup appris avec Grangé en contre-exemple. Mais les modèles qu'il m'arrive de suivre sont plus classiques : Borges, Lovecraft, Orwell, Cortazar, Garcia Marquez, Bradbury, Maupassant, Chesterton...J'aime beaucoup l'efficacité des auteurs de polar. Les bons comme les mauvais, mais surtout les bon, tout de même. Et j'adore Stephen King, Chuck Palahniuk et Lester Bangs (oui un tout autre registre). Je ne suis pas trop féru de la lecture britannique des 18 et 19e siècles. je leur préfère Thomas de Quincey, par exemple, Shaw, quelques autres dont j'oublie les noms. Herman Melville m'a souvent embarqué, Steinbeck et l'autre là, merde, comment il s'appelle ? Ecrivain du sud des Etats-Unis, également scénariste à ses heures, bon, je google... Faulkner. Ptain, il vient de loin celui-là.
Mais entre deux types de ce calibre, je lis aussi des trucs moins bien, c'est pas grave, ce qui vient. Des fois, étonnamment, ça m'emporte, et toujours je lis en analysant. Ah ben tiens, cette intro est trop longue, cette péripétie se traîne, et qu'est-ce que c'est que cette tournure à la con.
Putain je parle trop.
Ouais ma gueule c'est bien aussi.
Ce serait intéressant d'avoir un endroit où on pourrait avoir ce genre d'échanges, sans sortir nos bites. Genre un forum. Perso, ça m'intéresse de connaître les maîtres et maîtresses, les influences, les arnaques des classiques à la limite du complot. Même si c'est pour mieux bifler la personne qui a des goûts de chiottes.
Suis con, je dis Balzac et je donne deux titres de Zola… désola, désolé.
Oui, le polar, la sf, la fantasy ( quelques trucs), c’est chouette aussi. Faulkner est malheureusement souvent imbittable, je trouve, on sait pas qui cause. Sauf dans certaines romans, alors, j’aime beaucoup. Mais, je préfère Steinbeck, je note les types que je connaissais pas. Chesterton ? Cortazar, ça sonne bien. Je connais pas Grangé ( les rivières rouges non? J’avais lu) perso, je marche avec Burke, et c’est toujours pareil depuis, un bail… et depuis peu, les outsiders de la Zone, bon, je vais tenter de terminer Jeremiah Johnson ( déçu ). Sinon, ça va tourner salon littéraire . Ciao
Ouaip, un salon où l’on cause. C’est pas si con. S’en se prendre la bite, avec l’esprit d’ici, ça pourrait même être marrant .car à contrepied des forums littéraires dans lesquels on se fait- sans doute- chier.
Effectivement l'initiative m'intéresse. J'ai lu un bouquin de Kessel dernièrement, "les mains du miracle", découvert par au fil de mes recherches. Auteur que je connaissais, mais jamais lu. Un classique.
Dans mon errance sur le net, je suis aussi tombée sur Ballard, (trilogie du béton) que j'aimerais bien tester, pour voir, car je ne connais pas du tout.
Un topic littéraire serait sympa, mais n'existe-t-il pas quelque part, dans les bas-fonds de la zone ?
https://www.lazone.org/forum/index.php?topic=4282.0
Il me semblait bien aussi.
Et voilà. Elle a foutu un lien et le layout est niqué.
Euh, les grand-mères du club de lecture là, vous réclamez un forum pour vous éviter de degoiser sur Balzac sur un texte random... Figurez-vous que la Zone a déjà un forum (bande de débiles). Vous voulez quoi, un topic, une catégorie entière ? Suffit de demander, tout est gratuit aujourd'hui.
Alors si c'était gratuit, pourquoi quand tu t'es procuré du second degré, tu as pris seulement l'option "utilisation" et pas l'option "compréhension" ?
Non mais en vrai, on peut faire une catégorie sur le forum, ce serait une bonne idée. On pourrait faire un topic par écrivain qui nous intéresse par exemple ?
Vu de mon cul, j'ai l'impression que c'est pas tant un problème de catégorisation que de fréquentation. D'où ma tentative puérile de remettre le village au milieu de l'église.
@_@
Y'en a qui sont tendus, mais tendus, quoi.
La trilogie du béton de J.G Ballard, c'est juste ENORME !!! Fonce tête baissée. mention spéciale pour IGH et Concrete Island. Crash est un chef-d'oeuvre d'écriture pornographique appliqué à la machine mais beaucoup moins intense, je trouve, que les deux autres.
Pour ce qui est de discuter de livres dans un topic dédié dans le forum, c'est une bonne idée, mais j'aime mieux les conversations qui s'initient au débotté entre deux changements de trains.
Ce qui serait rigolo, ce serait que les zonards, si ça leur pète, ne s'interdisent pas de poster des textes de présentation/critique de livres qu'ils aiment ou détestent. C'est un exercice de style comme un autre.
Et après on s'écharperait sur le mode "oh le con, il lit Enid Blyton" !
On raisonne plutôt sur le vif?
Alors, sur les aventuriers français ou pas car Kessel est Russe…
Tomatefarcie, si t’aime Kessel, farci-toi d’abord Fortune Carré, puis, les Cavaliers. Et si t’aime aussi les aventuriers français. Tu peux taper dans Henry de Monfreid qui était opiomane et fatalement constipé, trafiquant d’armes , de came, voire, d’esclaves, en Mer Rouge. ( personnage opportuniste ayant frayé avec les fascistes italiens, mais rassurez-vous, c’était pour le fric). Bon style, belles histoires de bateau. Après guerre, Georges Arnaud - aurait tué je ne me souviens plus quels membres de sa famille, un détail - aventurier en Amérique du Sud, après guerre: le Salaire de la peur. La grande pente. Plus tôt. Fin du XIX ème. Georges Darien. Le voleur. Biribi. Ect. Anarchiste français et chansonnier. Après guerre mais récit se passant avant. Mythomane notoire. ( cité negativement dans La Grande pente avant la sortie de son best sellers, Papillon, Henry Charrière: son récit est en fait une compilation d’ histoires de bagnards dans laquelle il se met en scène, vous connaissez le film avec Steve Mac Queen. Dernier en date Cizia Zike année 80. Oro. On dirait une chanson de Lavilliers. Pas mal du tout. Mon préféré. Jean Hougron. La nuit Indochinoise. Juste avant la décolonisation. Hougron s’embauche dans une boîte dans laquelle il s’emmerde. Rapidement, il rompt son contrat, ramasse du benjouin, conduit des camions dans le roman autobiographique : la gueule pleine de dents. Toute son œuvre est magnifique, du reste.
C’est tout , j’ai un trou. Ah oui. Mea culpa pour foutraque. C’est dans le dico depuis au moins 20 ans . Syn: extravagant.
C’était @Cuddle qu’avait lu « les mains du miracle », pas Tomatefarcie…