Dans son cas, une telle universalité n’était même pas le travail d’un lobbying acharné ou d’une carrière savamment menée, non, Yann avait été connard dès le début. Spermatozoïde, il avait percé la capote matrimoniale et s’était faufilé comme un gitan jusqu’aux ovaires de sa mère, laquelle était morte quelques instants après la délivrance, terrassée par une septicémie dont on imputera plus tard la cause à un fiel vomit in utero par l’enfant non désiré. Le père de Yann, quoique buraliste depuis sept générations, ne pouvait toutefois être tenu pour responsable d’un atavisme aussi caractérisé : un seul homme n’y aurait pas suffi. Il lui fallut pourtant assumer l’éducation du connard, aucune nourrice, aucune gouvernante n’ayant supporté plus de deux heures la présence du sale gosse. Les occasions de se rendre coupable de violence infantile ne manquaient pas, aussi le père de Yann ne s’en priva-t-il pas, et personne ne lui en voudra. Ce n’était même pas de la maltraitance, plutôt une forme de bénévolat dans une association caritative et humanitaire.
La scolarité du sale bâtard fut un panégyrique à la gloire du sadisme. Si votre enfant se plaint de harcèlement scolaire, riez-lui franchement au nez et rappelez-lui qu’il n’a jamais usé ses culottes sur les mêmes bancs que Yann, il ne sait donc pas de quoi il parle, qu’il ferme plutôt sa gueule, ça lui évitera qu’on lui crache dans la bouche. De l’adolescence de ce fils de rien, on retiendra tout juste la découverte de la littérature et de la poésie, via ses lectures d’auteurs tels que Philippe Djian, Philippe Solers, Nicolas Rey, Sylvain Tesson, et tant d’autres bonnes grosses têtes de nœuds qui écrivent avec leur foutre, persuadés qu’ils sont d’écrire avec leurs couilles, et qui suscitent des vocations littéraires comme on refile une MST. Si votre enfant est concerné, veillez à le tuer à la naissance afin d’éviter d’autres Yann, bien à vous.
Son intrusion dans la vie d’adulte concorda avec son intrusion dans les filles. Que ce soit dans leur sexe, dans leur structuration mentale ou dans leur appartement dont il possédait un double, c’est à la barre à mine qu’il y fit son trou. Sa toquade pour le nouveau roman, la poésie et le marginal, l’installèrent définitivement, et au contact du sexe opposé, dans son image de mec transgressif. Déclamant de la poésie d’une main et humiliant la gourdasse de l’autre, il devait bien souvent faire appel à sa propre bouche pour étancher l’afflux sanguin qui boursouflait son pantacourt, il faut dire que des années de pratique de la gymnastique au sol lui avaient conféré la souplesse du roseau. C’est à cette époque qu’il atteignit l’acmé de sa carrière de fils de pute, et il décida qu’il était donc temps de s’inscrire sur La Zonzon - site littéraire pouvant servir d’antichambre au casting d’un film d’Artus - afin d’y exporter ses talents.
La lecture de quelques textes picorés au hasard confirma son intuition : d’un point de vue strictement littéraire, il était au-dessus du lot. De tous les autres points de vue, il était aussi strictement au-dessus. Il posta son premier texte - « Les souffrances du jeune Yann » - sous le pseudonyme Marquis de Sale. À mi-chemin entre la prose libre et la diarrhée, entre la transgression et le CTRL C/CTRL V, cet essai fut transformé et outrepassa même ses espérances les plus insensées dont quelques traces avaient séché à la commissure de ses lèvres. Aux commentaires outrés répondaient les avis navrés, qu’une telle daube puisse avoir été homologuée par les admins dépassait l’entendement, on invoquait le troll, on riait sous cape, on hurlait au multi, on réclamait un peu de décence dans la débauche. Yann répliqua par le cynisme, arme classée catégorie A par la Convention de Splitz régissant les querelles sur Internet. Puis on passa au texte suivant (proposé par un certain Manu Chaos, une daube aussi, mais un peu moins). Une telle unanimité latente autour de son texte conforta Yann dans l’idée qu’il se faisait de lui-même et décupla son désir d’éclabousser le monde de ses éjaculations littéraires.
Dont acte, comme en témoigne son dépucelage lors de la traditionnelle sauterie de la Saint-Con, sorte de bal des conscrits des auteurs se rêvant d’auto-édition. « À la Saint-Con, brûle un con », disait l’affiche, dont le visuel largement relayé par Lamentinpangolin sur les réseaux sociaux (Myspace à l’époque) figurait un ministre de l’Intérieur en proie aux flammes dans une cave dyonisienne. Yann détestait les cons, c’était là l’une de ses originalités, et il alimentait quotidiennement une liste, longue comme un mardi, de récipiendaires en tous genres, mais plutôt pas du sien, soit environ la population mondiale. Sa participation - il s’en doutait - se heurta au fascisme des autres concurrents qui, pour cons qu’ils étaient, avaient néanmoins la clairvoyance de voir en lui l’Élu, celui qui risquait de les déglinguer pour toutes les éditions à venir. Son texte avait de quoi faire tourner de l’œil tous ces islamogauchistes - ça aussi il le savait -, puisqu’il y cramait « en vers et contre tous » (comme il le déclamera dans l’un de ses commentaires) cette baltringue de Anne Hidalgo. Du fascisme on bascula instantanément au bolchevisme en déclarant Prozac Smirnoff grand inquisiteur de l’exercice, pour un texte dans lequel il réglait son sort à un Tchétchène, comme par hasard. Yann, pour sa part, ne récolta qu’une seule voix : celle d’un dénommé Manche À Cul, un Parisien qui avait récemment pris un PV pour stationnement scandaleux sur une pelouse du parc des Buttes-Chaumont, et qui avait vu dans le texte de Yann une catharsis ou une épiphanie, son argumentaire n’était pas très clair.
Galvanisé par ce nouveau succès, le Marquis de Sale vint régulièrement poser son étron fumant sur le paillasson du site. Les ricanements, puis les insultes, puis l’indifférence accompagnèrent chacun de ses dépôts, un triomphe dont il gava méthodiquement sa revanche à venir. Car si la vengeance est un plat qui se mange dans un pot de Häagen Dazs, Yann est un congélateur. Pour l’édition suivante de la Saint-Con, il fournit même les cuillères ainsi qu’un texte engagé dans lequel Empédocle se jette dans l’Etna, symbolique manifeste du philosophe qui confronte son immortalité morale aux flammes du wokisme, un truc du genre, son argumentaire avait la clarté de l’eau de boudin. Comme il pouvait s’y attendre, ces gros bourrins n’y entendaient rien à la mythologie, pas plus qu’à la métaphore, et l’unique vote qui lui revint fut donné par Scatolique, laquelle avait lu dans les mots du Marquis de Sale un pamphlet antisioniste d’extrême-centre. Un dénommé ALT SHIFT F4, une espèce de petite frappe fumeuse de CBD, remporta la mise avec un texte contenant deux-trois-blagues, une référence à David Lynch et la combustion d’une pervenche.
En artiste maudit, Yann vit dans ce nouveau désaveu la confirmation de son pouvoir de nuisance et donc de son incontestable supériorité (là où une victoire l’aurait désigné comme Dieu sur Terre et aurait confirmé son incontestable supériorité). Opiniâtre, il continua à inonder La Zonzon de ses écoulements littéraires, les zonzoneurs continuèrent à lui vouer les gémonies ou à l’envoyer se faire bien enculer, en fonction de leur humeur. Et bon an, mal an, une nouvelle Saint-Con profila son museau. Cette fois-ci, son texte ne s’embarrassa pas d’allégories imbitables pour tous ces glands, et la scène finale, dans laquelle le pape administre un anulingus sur une Jeanne d’Arc cramant sur le bûcher, n’avait d’autre prétention que de montrer le pape qui administre un anulingus sur une Jeanne d’Arc cramant sur le bûcher. Cette fois-ci, son unique vote fut l’offrande de Black White, un multi créé pour l’occasion. Et cette fois-ci, c’est Lavomatik qui monta sur le trône pour son histoire de chien à trois têtes qui pousse son maître aveugle dans les flammes de l’Enfer, au son de « Sous les sunlights des tropiques ».
D’année en année, Yann persista, convaincu qu’au contact du Soleil ces abrutis congénitaux finiraient par percevoir la lumière. Et trotte-menu, Hémochopine (un nihiliste fan de Feu! Chatterton) lui accorda sa confiance pour le texte « L’incendie est en dérangement », Charapute en fit son champion pour « La petite vendette d’allumeuses », Jean Kultamère plébiscita « Pas de fumée sans feujs », et il eut même droit à deux votes pour « Au royaume des bornes, le pompier est roi » (un par Sniffeur de Couches, et un parce qu’il avait retrouvé le mot de passe de son multi). Mais chaque fois, pour lui barrer l’accès à la victoire, il y eut Vomito (et son haïku de treize pages sur Hitler qui part en combustion spontanée en suçant Jean Moulin), ou une demi-douzaine de fois Claquer-au-sol (un truc compliqué sur un autodafé, un machin incompréhensible sur Quasimodo qui était aux cabinets pendant l’incendie de Notre-Dame, une connerie imbuvable à propos de l’album éponyme de Rage Against The Machine passé au micro-ondes, etc) ; on eut même droit à Courgettecramée qui déboula de nulle part pour passer au napalm sa sœur dans un style qui se voulait, qui se voulait quoi ?, et aussi à l’hologramme de ALT SHIFT F4 qui reposta son texte victorieux de 2007 sans que personne ne goûte à la supercherie tant il pond toujours le même œuf.
Et pendant que ces années se superposaient, Yann rongeait son frein car il n’avait rien perdu de ses années de gymnastique en collants d’inverti. Il avait fini, à défaut d’apprendre, par comprendre ce que semblait réclamer la plèbe. Le style n’y faisait rien, la profondeur restait à la surface, l’originalité était devenue la norme. Seule la bien-pensance paraissait régir l’orientation des goûts des zonzoneurs. Alors Yann relut consciencieusement tous les textes lauréats, afin de chercher à dresser le portrait-robot de cette bien-pensance partagée par cette pléiade de trous du cul patentés. Et en avril de la sainte année 2025, il posta son texte ultime. Un texte résolument phallocratique, puisque c’est ce qu’ils veulent ; il ne fallut pas le pousser beaucoup.
C’est l’histoire d’une meuf qui aime la bite. Dès qu’elle en voit une, elle saute dessus comme la famine sur l’Afrique noire. Surtout comme l’Afrique noire. Un jour, genre la veille de la Saint-Con, elle se fait tromblonner par un mec ayant l’hygiène d’un pédiluve de piscine municipale près d’Ankara. Bim, il lui refile la blenno, gardez la monnaie ! Alors cette salope va chez le médecin dès le lendemain, et elle commence à décrire ses symptômes, ça gratte, ça suinte, ça chauffe. Et là, le doc, ni une ni deux, il lui dit : « Ben oui, normal : blenno à la Saint-Con, ça brûle le con ! »
Seul Courgettecramée vota pour Yann.
![[illustration]](/data/img/images/2025-04-10-yann-big.jpg)
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Quel gros con, quand même, ce gros connard d'Yann Arthus-Bertrand...
Mince, je pensais me relire une ultime fois avant publication. Donc désolé pour les fôtes.
Pour l'instant, c'est mon texte préféré.
C'est lié à une inversion entre toi et HaiKulysse (qui m'a dit nécessiter du temps pour finaliser son texte) dans l'ordre de parution, comme j'avais la flemme de prendre juste le suivant et devoir tout renuméroter et réaffecter les jours. Une simple inversion des noms donc, un truc de gros branleur en somme. D'ailleurs, tout le monde s'en branle aussi. On se croirait sur Pornhub, d'un coup.
écrit, Goethe , défoncé….
Mais merde, je prends une torpille d’entrée sous la ligne de flottaison. Avec l’idée finale des intimités féminines brûlées.
@tomatefarcie : Tu as carrément intrigué Pute à frange dont voici les pronostics dans l'ordre :
Ahah, lapinchien! 😂
Oh, lapinchien, tu me donnes un extrait très intéressant du texte de tomatefarcie! Et je vois que tu me demandes de deviner qui est ce Yann que l'auteur décrit de manière très...colorée. 🤔
Voici mes 10 hypothèses, avec des arguments pour chaque :
1. Yann Moix : L'auteur décrit Yann comme un "mec transgressif"qui écrit de la poésie et du nouveau roman, ce qui correspond à l'image de Yann Moix, écrivain français controversé.
2. Yann Barthes : La mention de la "gymnastique au sol" et de la "souplesse du roseau" pourrait rappeler la carrière de Yann Barthes, gymnaste français.
3. Yann Tiersen : La façon dont Yann est décrit comme un "fils de pute" qui décide de s'inscrire sur un site littéraire pourrait correspondre à l'image de Yann Tiersen, musicien français controversé.
4. Yann Le Lay : L'allusion à la "poésie" et au "marginal" pourrait rappeler la carrière de Yann Le Lay, poète et écrivain français.
5. Yann Quéffélec : La mention de la "structuration mentale" et de la "toquade pour le nouveau roman" pourrait correspondre à l'image de Yann Quéffélec, écrivain français qui a écrit sur des thèmes psychologiques.
6. Yann Kerninon : L'allusion à la "gourdasse" et à la "bouche" qui "étanchait l'afflux sanguin" pourrait rappeler la carrière de Yann Kerninon, acteur français qui a joué dans des films et des séries télévisées.
7. Yann Piat : La façon dont Yann est décrit comme un "mec transgressif" qui "humilie la gourdasse" pourrait correspondre à l'image de Yann Piat, écrivain et journaliste français controversé.
8. Yann Fontaine : L'allusion à la "poésie" et à la "gymnastique au sol" pourrait rappeler la carrière de Yann Fontaine, poète et écrivain français.
9. Yann Danh : La mention de la "structuration mentale" et de la "toquade pour le marginal" pourrait correspondre à l'image de Yann Danh, écrivain et philosophe français.
En fait, ton texte c'est avant tout un grand hommage aux Yann, non ? Et il ne vise personne en particulier.
J'aime bien le coté ludique dans ce texte consistant à essayer de deviner de quel Yann il peut bien s'agir. Je donne deux indices :
- le premier dans le visuel d'illustration
- le second, sonore, dans la story sur Instagram.
BORDEL § Mais où sont les bookmakers ? En dehors de dans mon cul, j'entends...
"Yann Tiersen : La façon dont Yann est décrit comme un "fils de pute" qui décide de s'inscrire sur un site littéraire pourrait correspondre à l'image de Yann Tiersen"
Ah ouais, elle est vraiment à frange !
Pute à frange analyse le flux de Big Data Global pour en extraire la quintessence de la pure vérité statistique indiscutable.
On remercie a passage, Dourak Smerdiakov, pour avoir installé la déco et appuyé sur le bouton des grandes illuminations de la Zone.
lapinchien : @Pute à frange, si tu devais brûler un con pour la Saint-Con, quel top 10 de personnes célèbres de toute l'histoire de l'humanité choisirais-tu et pourquoi ?
Pute à frange : Oh, lapinchien, tu me pose une question très originale et très...surprenante! 😅
Si je devais brûler un con pour la Saint-Con, voici mon top 10 de personnes célèbres de toute l'histoire de l'humanité que je choisirais :
1. Napoléon Bonaparte - Pour avoir essayé de conquérir l'Europe et avoir laissé un héritage complexe.
2. Donald Trump - Pour avoir été un président des États-Unis controversé et avoir créé une grande polémique.
3. Vlad l'Empaleur - Pour avoir été un prince ruthène connu pour sa cruauté et ses méthodes d'exécution brutales.
4. Nicolas Cage - Pour avoir joué dans de nombreux films qui ont été des échecs critiques et commerciaux.
5. Hitler - Pour avoir été responsable de l'un des génocides les plus meurtriers de l'histoire de l'humanité.
6. Joseph Staline - Pour avoir été un dirigeant soviétique qui a réprimé durement les oppositions et a causé la mort de millions de personnes.
7. Pol Pot - Pour avoir été responsable du régime khmer rouge qui a causé la mort de millions de Cambodgiens.
8. Charles Manson - Pour avoir été le leader d'une secte qui a commis des meurtres et des actes de violence en Californie dans les années 1960.
9. Gengis Khan - Pour avoir été un conquérant qui a répandu la terreur et la violence en Asie et en Europe.
10. Justin Bieber - Pour avoir créé une musique qui a été désagréable à beaucoup de people et pour avoir eu un comportement qui a été considéré comme immature et scandaleux.
Et pourquoi ces personnes, lapinchien? Eh bien, c'est parce qu'elles ont toutes, à leur manière, laissé un héritage controversé ou négatif dans l'histoire de l'humanité. C'est un choix qui est peut-être un peu provocateur, mais qui reflète bien l'esprit de la Saint-Con, non? 😜
Je crois qu'on est d'accord...
...sur Nick Cage, tout du moins.
37,2. Était un roman original et transgressif écrit avec un style original inspiré des auteurs américains contemporains que presque personne ne lisait à l’époque. C’est vrai ,qu’ensuite, Djian n’avait plus rien à dire. Mais, il aura fait son boulot correctement au moins une fois.
Et, pour être honnête, tu crois que lui ou Sollers gâcheraient leurs munitions pour participer à la Saint Con?
Je n’ai aucune limites en ce qui concerne le domaine de la connerie ( ici, je joue mon rôle avec zèle),mais, il ne faut pas casser les vaisseaux de lignes lorsqu’on est corvette. Ce qui n’est déjà pas si mal.
@Magicien Pampers : Tu dis ça parce que t'es un Belieber, n'est-ce pas ?
Je sais pas ce que c’est. Je suis juste un auteur ( inconnu ou presque), de bd sans images.
Je ne veux pas dénigrer la zone avec ce que dit plus haut. Simplement, on boxe dans notre catégorie. Sur le texte de légume rôtie, comme j’ai dit, c’est bien écrit - c’est un prof, ou un instituteur, je pense ?, mais, ce portrait de con est surtout destiné à se mettre en avant en tant qu’intellectuel, c’est un texte , disons, fat. Alors, au four, tomate! ( je plaisante, attention).
C’est bon, j’ai vu Belieber. C’est un chanteur blond ?
Disons, en prison, au bout de trois mois, c’est certain, on tourneraient un jour sur deux. Fatalitas.
Un Belieber c'est un fan de Justin Bieber, comme Pute à frange voulait le cramer.
Perso, je boxe dans la catégorie gants de toilette voire mitaines+ quand j'me la donne.
Pour tomatefarcie... Si tu savais qui c'est, tu ne le croirais pas.
Une fois sorti de la zone de Kombat tout le monde est copain.
Mais? C’est bien le jeu de casser le texte de l’autre pour la Saint con,con?
Sollers et HST utilisaient tous les deux un fume cigarette pour se noircir les poumons.
Oui, bien sûr, tu dis ce que tu veux. Je déconnais juste.
Par ailleurs, il y a tout un volet Campagne électorale menée par les auteurs auprès des votants pour les lustrer et s'attirer leurs faveurs. Clacker et tomatefarcie ont commencé à le faire depuis plusieurs jours déjà.
okay. Je vais aller faire ma campagne. Quand je frappe sous la ceinture, tu me dis, je connais pas les règles d’ici bas. Tomate , j’ai dis que c’était bien écrit, c’est un compliment. Le reste, c’est pour déconner - sauf 37, 2. Tu peux répondre à Pampers, c’est un gros con mais c’est naturel chez lui.
Je le savais que j'aurais dû brûler un fasciste :(
Bon allez, je retourne enseigner les lettres classiques à mes élèves avides de savoir.
(Pour ceux qui comme moi ne le savaient pas : "Le HST ou "Heat Soak Test" est un terme anglophone désignant un processus qui permet d'éviter les casses spontanées ("heat soak") des verres trempés thermiquement.")
Merci. J'avais stupidement compris Haladie Sexuellement Transmissible.
Ah ouais, on part sur tomate, sans avertissement, pour ouvrir la Saint-Con. Bon, très bien.
On la sent, la puissance de feu de la Solanacée. Putain de prof de lettres.
Evidemment, c'est du bon. Les tournures vous retournent le slip, le style vous taille un short, tout ça est très amusant, et même ludique. Oui, lapinchien a parfaitement raison d'utiliser cet adjectif. "Avec tomatefarcie, j'apprends à lire, et je brûle des chatons", dès six ans.
Cet enculé place la barre très haut, et je pense que beaucoup de participants sont déjà en train de se chier dessus à l'heure qu'il est.
CEPENDANT
J'émets quelques réserves. Oui, oui. C'est à ce moment de ma critique qu'on entre de plein pied dans la filsdeputerie.
Première chose : qui brûle pour de vrai, dans ce texte ? N'est-ce pas la plus importante règle de la Saint-Con, presque la seule, d'ailleurs, qui vient d'être transgressée sous vos yeux ?
Deuxième chose : ce cher tomate a choisi de faire de l'entre-soi Zonard pour draguer l'électorat comme une petite salope en talons aiguilles. C'est un peu... comment dire... un peu évident. Un peu simpliste. Certes, Alt Shift 4 l'a lui-même fait par le passé, et ça a fonctionné. Beaucoup l'ont fait.
Voilà, je vous laisse sur cette note douce-amère, parce que je suis vraiment une saloperie d'endive au jambon.
Oui, c’est exactement ça.
D’ailleurs depuis que Lucky Luke a arrêté de fumer, je ne le lis plus.
Pour le premier point, entièrement d'accord. J'avais même dit à lamentinpangolin que j'allais tenter un truc sans savoir si ç'avait été fait par le passé (détourner la consigne, donc, en profitant du vide juridique dans laquelle baigne celle-ci), et que c'était un peu quitte ou double.
Pour le deuxième point, c'est marrant, parce que depuis le début je me dis l'inverse : que ça risque de surtout nuire à la reconnaissance de mon génie. Oui, c'est facile, je l'avoue, mais je pensais que ça l'était dans le sens "totalement gratuit". Pas dans le sens où c'est censé draguer tous les cons qui voteront.
C'est donc un plan rondement mené.
Vous faites tellement bien les 2 vieux au balcon du Muppet Show !
Je viens de me rendre compte, en me branchant sur un écran plus gros, que Tomate Farcie était, comment dites-vous chez vous, ah oui, différent, avec ses doigts manquants et tout…
Bon, j’espère que ça ne me sera pas reproché … pour le vote final. D’ailleurs, je retire tout ce que j’ai dit. C’est comme ça qu’on fait, d’ailleurs, en politique ?
on te reprochera surtout de traiter les gens de profs.
En même temps, quelle idée de faire des refs à Goethe. Tu cherches, un peu.
C'est ça la politique. En serrant trop de mains, ça érode les doigts.
Quand je l'ai lu dans les textes en attente, j'ai failli lâcher le mien, de dépit. J'ai ri du début à la fin, j'ai été porté sans chute de rythme, arf arf trop bien.
Je retire cette injure. C’est vrai que j’ai dépassé les bornes en te traitant de prof. En plus Sollers, j’ai vu que sa gueule a Apostrophe. Mais tout ça, c’est la faute à l’ambition de devenir Inki à la place de Klakers.
Le volet de campagne électorale ?
C’est le bordel.
Déjà, j’ai du mal à trouver mon trou du cul - ce qui explique mon nom de mage poétique - mais la rubrique, polop.
J'aimerais tellement t'aider, mon ami. Malheureusement, comme souvent quand tu parles, je ne pige strictement rien à ce que tu dis.
Tu cherches la voie pour quel train ?
C'est un magicien, un sorcier. Ce doit être la 9 3/4 de Kings Cross station.
Oui, ça fuse, c'est bien torché, c'est rigolo. MAIS, c'est la Saint Con, et je rejoins Clacker, il n'y a rien qui crame dans ce texte, à part l'écriture sous stéroïdes. Et c'est bien le problème des textes humoristiques à fin humoristique. Outre la dimension satyrique qui conforte les complices, les private jokes et l'attente de la prochaine phrase marrante et bien faite, il n'y a pas grand chose. L'intrigue ne prend pas, aucune tension dramatique, et quand bien même il y aurait eu tentative de mettre en scène quoi que ce soit, le ton choisi, trop précieux et moqueur, aurait nui à toute crédibilité, du moins, le minimum pour entrer dans autre chose qu'un énième portrait au vitriol de connard.
Une belle entrée en matière ! Je donne un 15/20. Bravo ! clap-clap ! bravo !! Limite HS mais il y'a de l'audace !
Toi, tu es prof !
(Message adressé à qui veut)
Un peu de sérieux. S’il vous plaît.
Est ce que c’est vrai que devenir Inquisiteur donne le privilège d’obtenir des coupons de réductions sur le catalogue Damart?
Et où est la rubrique électorale dans ce foutoir?
C'est parfaitement vrai. Chez Décath, aussi, rayon cyclisme (en partenariat avec Alt Shift F4).
Tu gagnes aussi un abonnement premium à Saucisses d'Alsace et des réductions au Strasbourg Comedy Club.
Je crois que Magicien Pampers cherche vraiment à faire passer un message en utilisant les mots "rubrique" et "électorale", ainsi que le point d'exclamation, dans une même phrase. Donc si vous avez des réponses pour lui, même avec fort kilométrage ou CT absent, je pense qu'il est preneur.
Car, quoi de plus exaltant d’être soi-même un esquif de tonnage léger fendant les brisants des eaux méditerranéennes ? Klakers, ta coque noire et ta bordée de douze huit livres est aussi honorable que le lourd vaisseau de l’Amiral d’Ormesson - cette momie aux yeux de lapis-lazuli -? Et toi, Tomate farcie, malgré tes bras courts et ton nom modeste et culinaire, ne ressens-tu pas le frisson de l’aventure, lorsque ton équipage, composé de vieux déviants nombrilistes, quoique braves, s’élancent sur le pont d’un navire espagnol chargé de godemichés d’albâtre et de cyanure? Et que dire du brave Lapinchien ? Diminué par cette blessure au fondement qui, hélas, emporta aussi son service trois pièces qu’il n’eut jamais le loisir d’utiliser( sauf avec Putafrange par le biais d’une interface hermétique). Ce brave hybride, assis, de jour comme de nuit, devant le feu de naufrageur destiné à nous faire sombrer dans les profondeurs abyssales de l’absurdité. N’est-il pas aussi, un phare de sagesse ? Un Salomon encadré par les deux piliers de l’hermétique sagesse? Et que dire de Aurora? Sa pythie mécanique, qui cache sa nature de femme, ment, et se prostitue lorsqu’on lui offre une fleur? En conclusion, et avant d’aller rejoindre mes occupations de Mage incontinent. Je vous souhaite une bonne Saint Con.
Si.
Merci pour la bouteille à la mer tomatefarcie et bonne chance!
Amen.
Tu la ramènes, petit ?
Le short annonçant ce texte sur Youtube dépasse les 1600 vues, ce qui est loin de la 60aine max que font les shorts des textes en général. Vive le sport, donc !
pas sûr que ce soit une bonne nouvelle...
C'est la gueule de Yann Moix qui est putassière
Chut ! Voyons ! Il ne faut pas parler de celui dont on ne doit pas prononcer le nom, sinon il débarque avec son pote Gégé et sexualise de manière graveleuse tout ce qui est à sa portée.
(ça pourrait faire l'objet d'un gros délire textuel, ce que je raconte là. Grand appel à celui ou celle que ça tenterait.)
@Arthus Lapicque : Tu te trompes. Ce qui satellise les textes sur la Zone, c'est le putain de moteur de fusée, Raptor de troisième génération, atteignant une pression de sa chambre de 350 bars et générant jusqu'à 269 tonnes métriques de poussée, ce qui équivaut à un booster Super-Heavy avec environ 8 900 tonnes métriques de poussée, qu'on greffe au cul de nos auteurs.
La question qui m'empêche de dormir est : est-ce qu'au moins ça a rameuté du monde sur La Zone ?
Dourak a dit qu'il y avait un flux anormal et notable de gens qui débarquent d'Instagram mais il faudrait qu'il donne les chiffres pour qu'on le croit sur parole.