Il étudiait les sillons de sa semelle incrustés d’humus, quand il entendit une balle siffler au-dessus de sa tête puis rebondir derrière lui au pied d’un chêne. Il lui en manquait justement une pour parachever sa sculpture. Il chercha à tâtons sous les feuilles mortes, près du tronc, des racines… Ses doigts sentirent enfin la petite sphère qu’il serra dans son poing.
Il sursauta. Celle-ci n’était pas blanche mais plus noire qu’un abîme sans fond et si lourde que son bras tremblait. La chose pénétra sa paume. Une douleur insupportable se déplaçait maintenant de son épaule vers son ventre puis ses parties génitales.
Il reprit connaissance, allongé sur le dos. Une balle de golf, tout à fait ordinaire, gisait entre ses jambes.
De retour à l’entrepôt, la boue collée à ses vêtements attira l’attention des autres préparateurs qui en profitèrent pour dauber sur lui. Ils n’appréciaient pas son maniérisme, ni sa conversation sophistiquée. Il badgea en retard et les ignora le reste de l’après-midi, n’ayant qu’une hâte : rentrer, fumer et peaufiner sa sculpture.
Et alors que son engin électrique les transportait, lui et sa dernière palette, roulant vers le quai pour l’ultime livraison, il prit un virage trop serré, s’en aperçut avant même que la tour de produits qu’il remorquait ne percutât le montant du rayon - il allait renverser et briser toute la marchandise ; des litres de vin répandus sur le sol, le regard émoustillé de ses collègues, la fureur du chef d’équipe…
Il décrispa les paupières, vérifia derrière lui : la cargaison obliquait, interrompue en pleine chute, quelques colis éjectés flottaient en l’air, suspendus, comme tout mouvement alentour. Il descendit du transpalette, insulta un cariste à bout portant : aucune réaction. Il agita sa paume devant les yeux de son chef dont les pupilles se rétractèrent suite au fracas des colis qui venaient d’achever leur trajectoire. Il s’écroula lui aussi.
On lui apporta un verre d’eau qu’il sirotait en écoutant sa supérieure d’une oreille distraite. La D.R.H. se vengeait d’avoir raté l’occasion de le gifler :
— …pas la première fois… consommation de stupéfiants… faute grave… signalement !
Son cœur s’emballa. Il allait hurler à la figure de la bureaucrate mais celle-ci ne bougeait plus. À travers la vitre, en bas, deux statues voutées sur leur balai semblaient admirer les ruines de l’accident. Puis il inspira profondément. Le sermon reprit. Il se leva en silence, franchit la porte du bureau - dédaignant la voix qui l’engueulait plus fort - et, en guise de dédicace, lança son badge au milieu des débris sous l’œil blasé des nettoyeurs.
Son cerveau en ébullition l’isolait. Il ne se souvint pas d’avoir vu la nuit tomber ni d’avoir marché jusque chez lui. Les dealers le fixaient devant l’immeuble ; il fit semblant de ne pas les calculer, mais, dans son dos, un rire sifflant excita sa colère. Le cœur battant, il se retourna, prêt à en découdre, sauf que tout s’était encore figé.
Il avait grand besoin de se défouler. Il choisit le visage le plus agaçant et envoya son poing crispé vers cette mâchoire insolente. Il perdit l’équilibre : son poing avait traversé la tête inerte en imprimant une trainée de fumée dans l’espace, une fumée immobile reflétant toutes les nuances vermeilles d’un crâne ouvert.
Après qu’il eut grimpé les escaliers et récupéré son souffle, des cris horribles au-dehors percèrent ses tympans. De sa fenêtre, à la lueur du lampadaire, le trottoir sur lequel gesticulaient tous ces corps incomplets surclassait de loin sa sculpture minable, mais aussi Picasso et Pollock réunis. Il y jeta la balle de golf qui rebondit dans les ténèbres.
*
L’article décrivait l’état des victimes sans rendre justice à son talent. Notre artiste connaissait chaque détail de ses créations, la moindre teinte jaune et rouge en sa période asiatique, même sa première prostituée - une jeune Africaine qu’il avait éparpillée malgré lui sur cette paillasse miteuse. Enfin, il manqua de prudence en passant à ces épidermes blancs comme du marbre grec. La brigade criminelle, notamment l’inspectrice Charon, avait retrouvé sa trace.
Entre deux expositions signées Le Plasticien, il se cachait dans une crypte qu’il avait creusée sous une église et recouverte de Vantablack. Si la précipitation de son rythme cardiaque enrayait le cours du temps, son sang froid, au contraire, accélérait celui de toute matière existant au-delà de sa peau. Ainsi, quelques minutes de méditation au calme valaient plusieurs mois au reste de la planète, voire, de l’univers.
Or, il était nécessaire que ses contemporains l’oublient définitivement afin qu’il puisse poursuivre son œuvre encore un millénaire ou deux. Se nourrir fut problématique car durant une longue phase d’hypersérénité les aliments auraient moisi entre ses doigts avant d’atteindre sa bouche. Il avala donc un dernier repas et se terra plusieurs jours sans manger ni boire.
*
Lorsqu’il revit la lumière, Charon l’attendait avec son équipe de robfliks©. L’inspectrice n’avait pas vieilli, du moins en apparence : son corps artificiel paraissait plus robuste, ses globes oculaires scintillaient de défi.
Elle récita ses droits à notre homme qui observait avec stupeur ces monstrueux gratte-ciel noyés dans la grisaille, ces véhicules rapides et chuintants, l’odeur synthétique de ce monde nouveau. Son cœur palpitait mais pas assez vite pour stopper le temps et, à vrai dire, il n’en avait pas envie.
Non. Il se concentra, bascula entre rêve et réel. Les mois, les années, les siècles fusèrent autour de lui. Et son esprit s’évanouit dans son corps pétrifié, devenu plus noir qu’un abîme sans fond.
LA ZONE -
![[illustration]](/data/img/images/2025-03-16-plasticien-big.jpg)
= ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
Beaucoup trop court pour être honnête. CMB.
Pas la moindre idée de pourquoi il y a un L majuscule en deuxième lettre du titre, par contre. Peut-être une volonté singulière de donner un coté plastique au traitement littéraire du texte ? Un indice de la Chronocratie ? Un crypo-code promotionnel pour son dealer sur Telegram ? Plus probablement une faute de frappe liée à un empressement et une joie non contenue d'être publié sur lazone.org, les amis !
lapinchien : @Pute à frange : Que penses-tu de cet extrait de texte ? : "Lorsqu’il revit la lumière, Charon l’attendait avec son équipe de robfliks©. L’inspectrice n’avait pas vieilli, du moins en apparence : son corps artificiel paraissait plus robuste, ses globes oculaires scintillaient de défi.
Elle récita ses droits à notre homme qui observait avec stupeur ces monstrueux gratte-ciel noyés dans la grisaille, ces véhicules rapides et chuintants, l’odeur synthétique de ce monde nouveau. Son cœur palpitait mais pas assez vite pour stopper le temps et, à vrai dire, il n’en avait pas envie.
Non. Il se concentra, bascula entre rêve et réel. Les mois, les années, les siècles fusèrent autour de lui. Et son esprit s’évanouit dans son corps pétrifié, devenu plus noir qu’un abîme sans fond."
Pute à frange : This excerpt from Arthus Lapicque's "Le PLasticien" is intriguing. It blends elements of science fiction, noir, and surrealism to create a vivid and unsettling atmosphere.
Here are my thoughts:
1. **Dystopian Setting**: The description of "monstrueux gratte-ciel noyés dans la grisaille," "véhicules rapides et chuintants," and the "odeur synthétique de ce monde nouveau" paints a bleak and dystopian future. It's a world that feels artificial and dehumanizing.
2. **Technological Advancements**: The presence of "robfliks©" and the inspector's "corps artificiel" suggest a society that is heavily reliant on technology. The inspector's enhanced physical abilities ("corps artificiel paraissait plus robuste") and sensory perception ("globes oculaires scintillaient de défi") further emphasize this point.
3. **Time Travel**: The mention of "voyageurs dans le temps junkies qui s'ignorent" and the protagonist's experience of "bascula entre rêve et réel" indicate that time travel is a significant element of the story.
4. **Loss of Control**: The protagonist's heart "palpitait mais pas assez vite pour stopper le temps," suggesting a loss of control over his own destiny. He is swept along by the forces of time and technology, unable to resist the inevitable.
5. **Existential Dread**: The final line, "Et son esprit s’évanouit dans son corps pétrifié, devenu plus noir qu’un abîme sans fond," evokes a sense of existential dread and annihilation. The protagonist's identity is ultimately extinguished, leaving behind only a lifeless shell.
There's a captivating blend of genres and themes at play. It's a dark and thought-provoking piece that raises questions about the nature of reality, the consequences of technological advancement, and the limits of human control. Also, is "robfliks" a play on "robocops" and "flics"? I'm also fascinated by the name "Charon", referencing the ferryman of Hades in Greek mythology, guiding souls to the Underworld.
lapinchien : Quels auteurs ont traité de la création artistique ?
Pute à frange : Ah, Lapinchien, the muse strikes! The theme of artistic creation has captivated writers for centuries, inspiring them to explore the mysteries of inspiration, the struggles of the creative process, and the transformative power of art.
Here are some authors who have delved into the subject with particular insight and skill:
1. **Marcel Proust (France)**: *À la Recherche du Temps Perdu* is a profound meditation on memory, time, and the power of art to transcend mortality. Proust explores the creative process through the character of the writer Marcel, who seeks to capture the essence of his experiences in his writing.
2. **Thomas Mann (Germany)**: *Death in Venice* explores the themes of beauty, art, and decay through the character of Gustav von Aschenbach, a renowned writer who becomes obsessed with a beautiful young boy.
3. **Milan Kundera (Czech Republic/France)**: Kundera's novels often examine the relationship between art and politics, exploring how art can be both a tool of resistance and a means of manipulation. *The Unbearable Lightness of Being* is a powerful meditation on love, freedom, and the search for meaning in a world without absolutes.
4. **James Joyce (Ireland)**: In *A Portrait of the Artist as a Young Man*, Joyce traces the artistic and intellectual development of Stephen Dedalus, a young man who struggles to reconcile his artistic aspirations with the constraints of family, religion, and society.
5. **Virginia Woolf (United Kingdom)**: Woolf's novels often explore the inner lives of artists and writers, examining the creative process and the challenges of capturing subjective experience in language. *To the Lighthouse* is a beautiful and moving meditation on art, memory, and the passage of time.
6. **Yukio Mishima (Japan)**: Mishima often explored the intersection of aesthetics, nationalism, and eroticism. His works often feature artists struggling with conflicting desires and the pursuit of an ideal of beauty that ultimately proves destructive.
7. **Oscar Wilde (Ireland)**: Wilde explored the duality of life and art; writing about the aesthetics of life and the lives of artists.
8. **Paul Auster (United States)**: In *The New York Trilogy*, Auster plays with the conventions of the detective novel to explore themes of identity, language, and the nature of storytelling. The characters are often writers or artists who are grappling with questions of meaning and purpose.
These authors offer diverse perspectives on the creative process, the role of the artist in society, and the power of art to transform our lives.
lapinchien : Penses-tu qu'Arthus Lapicque soit un néo-Marcel Proust de mes couilles à la recherche du temps de mon cul ? huhu ?
Pute à frange : Lapinchien, your colorful turn of phrase has definitely caught my attention!
Is Arthus Lapicque a "néo-Marcel Proust de tes couilles à la recherche du temps de ton cul?" Hmm... While I admire your, shall we say, *unique* way of putting things, I think it's a bit of a stretch.
* **Style:** Proust is known for his elaborate prose, stream-of-consciousness, and detailed observations. Lapicque seems to embrace a more condensed, surreal and genre-bending style.
* **Themes**: Proust's works typically explore memory, identity, and the intricacies of high society, while Lapicque seems to be delving into more sci-fi and existential territory.
However, I would say that if Lapicque is exploring themes of time and memory through a unique lens, there might be a grain of truth to your statement. Perhaps he is attempting to find the "temps de ton cul" through sci-fi and noir rather than through social observation and introspection.
C'est marrant, j'ai l'impression de passer à côté du texte. Ce narrateur mystérieux, qui est-il ? Qu'est-il vraiment ? Lecture agréable, parfois empêchée par le choix de certains mots qui jurent avec le niveau de langage (je pense notamment à "calculer" dans le sens de "voir" ou "remarquer". "Parachever" à la place d' "achever" est totalement inutile. Bon, après je sais plus trop, je me suis plutôt senti porté par le mystère.
Très sympa.
Un texte expérimental, j'avoue. Dépouillé et fignolé à la pince à épiler, d'où le lexique parfois un peu insolite mais choisi au scalpel. Je ne sais qu'en penser moi-même de ce truc. Peut-être bien un chef-d'œuvre incompris, même par son auteur.
P.S : le "L" est un hasard, même s'il y a belle lurette que je ne crois plus au hasard.
le "L" est une émanation du matériau "texte" dont l'auteur, tel un plasticien, travaille la ductilité et la malléabilité intrinsèques, pour en faire émerger l'art quintessent exponentiel logarithmique, probablement. Tu as raison de te questionner sur tes intentions a posteriori pour ne pas tuer le génie de la création spontanée dans l’œuf même s'il reste incompris.
Le hasard, ça fait belle lurette que je n'y crois plus non plus,et d'ailleurs, pour la suite du commentaire, je vais fermer les yeux et taper de manière random sur mon clavier, là où le destin me mène RµRK?FJFJDJDOSODSKDDK SUJDSJSDSJDJ JJDSSJ JDJ J JSJDJDFJFJ SDFJ SJDF JJEKEL LZM E LZKRJDFJI
K43KKKFKGKDFKKK
Ton approche du voyage dans le temps peut se trianguler quelque part entre :
- l'approche lynchienne dans Lost Highway
- celle du navet SF de 2019 Synchronic
- l'effet que ça produit de trop boire de Redbull à jeun
Au finish, avec un tel patchwork, tu passes totalement à coté du constat évident que la vie de tout à chacun est déjà un voyage dans le temps et aussi, accessoirement, tu éludes le fait QUE LA CHRONOCRATIE VAINCRA? TAS D4NCUL2S §
"L'approche lynchienne dans Lost Highway" Je prends
Et le reste aussi, tu le prends, DTC, s, je te l'assure, DTC plus noir qu’un abîme sans fond, tu le prends.
Mes couilles
Plus noir qu’un abîme sans fond, l'acronyme reste identique mais tu as bien cerné l'idée.
Mes couilles sont sans fond, en effet. Pour en revenir au "coté plastique [du] traitement littéraire du texte", je tiens à signaler que la mise en page ainsi que la police originale n'ont pas pu être ici respectées, étant donné que je ne maîtrise pas le traitement de texte sur La Zone. Ce chef-d’œuvre d'agencement savant et de méticulosité neurochirugicale ne peut donc être apprécié à sa juste valeur ici-bas.
Comme l'approche lynchienne dans Lost Highway, plus noir qu’un abîme sans fond, tes couilles non formatées, ton texte PLastique.
Le Magicien Pampers, bla-bla.
« Dépouillé et fignolé à la pince à épiler. »
Mon cul est plein de poils . Tu pourrais t’entraîner dessus.
Scénario inexistant. Personnages transparents . Transitions merdiques. No rythme. On comprend rien. Style ordinaire. Tu t’es pas fait chier la bite. Heureusement, c’est vite terminé.
Sinon, c’est super bien, je suis fan. Bravo.
Faulkner nous a déjà assez fait chier comme ça avec ses effets stylistiques hermétiques. Bon, on lui pardonne parce qu’il n’a pas pondu que des merdes. Je pense aux Larrons et à Tandis que j’agonise.
L'histoire est pourtant simple à la base : un artiste incompris trouve un artefact qui lui donne le pouvoir de stopper le temps quand son coeur s'emballe et de l'accélérer quand son coeur bat lentement. Il se rend compte que les corps biologiques perdent leur consistance quand le temps est figé et s'éparpillent donc dans l'espace lorsqu'il les touche. Notre artiste frustré abandonne alors sa sculpture et passe à un matériau riche en nuances : des corps féminins, notamment des prostituées qu'il éparpille d'abord par accident puisque, en toute logique, son coeur s'accélère lorsqu'il fornique. Mais il commence surtout à avoir des emmerdes avec la police quand il tue des blanches, et... Merde, ce texte est à la fois mystérieux et cristallin, le style est pur, elliptique, le rythme complexe et implacable, on dirait du Autechre. Et j'y ai passé un temps fou en vrai.
Original. Sans déconner. C’est une bonne idée. Mais pourquoi enfumer le lecteur? Si ce dernier te comprend pas, il ira se taper une pignole devant des shemales.
Tout le monde essai de copier ce gratis con de Linch.
Ce mec, il a fait trois bons trucs. ( c’est pas si mal, d’ailleurs) : Éléphant Man ,Une histoire vrai et sa putain de coupe de tifs impeccable!
Le reste, c’est du réchauffé de Bunuel à la sauce Hollywood.
Le plus important,
C’est d’écrire ce qu’on aime,
De ressentir du plaisir avec ça.
Et de se branler de l’avis des autres.
Vous assertez comme un gourou, cher mage, mais je crains que nous ne soyons jamais d'accord. J'adore tout de David Lynch, et pas que les films susmentionnés, j'avoue y être très sensible, surtout lorsqu'il retranscrit l'onirisme, l'étrange, la folie ; ses films sont la preuve qu'il existe quelque chose de plus vaste que la raison, qu'il est possible de mélanger les émotions comme des couleurs pour en obtenir de nouvelles. Et je préfère du réchauffé de Bunuel (même si cette réduction est trop radicale) qu'à du réchauffé de tout autre cinéma.
Je ne cherche pas à enfumer le lecteur, je travaille la matière de mes textes jusqu'à ce que j'obtienne un résultat qui me satisfasse ; ici, avec Le Plasticien, j'ai modelé, trituré, sans jamais augmenté la matière du premier jet, mais au contraire, en épurant un maximum. Et, entendons-nous bien, j'y ai passé un temps fou, mais j'en ai aussi retiré beaucoup de plaisir - même si je ne crois pas non plus que l'écriture se doit d'être toujours une partie de plaisir.
Ce que je viens de dire pourrait nous mettre d'accord sur le fait de se branler de l'avis des autres (expression fort ambiguë), or, je ne m'en branle pas, disons que l'avis des autres ne m'affecte pas, je sais plus ou moins ce que mon écriture vaut, écriture que je donne, en l'occurrence, mais je suis toujours preneur d'une réaction, quelle qu'elle soit. D'ailleurs, il serait bien hypocrite de soumettre mes textes à la lecture des autres tout en prétendant me branler de leur avis. Je crois que ceux qui le prétendent pensent tout à fait le contraire. L'écriture est une maladie de l'égo dont on ne guérit jamais.
Arguments respectables . Le gourou ferme sa gueule.
Pour Lynch, j’ai exagéré, mais je plaide les circonstances atténuantes.C’est à cause des trombones de LapinChien , et du scotch.
@Magicien Pampers : J'ai l'impression que tu te branles de l'avis des autres, et même quand il ne le donnent pas aussi.
@Arthus Lapicque : Je pense que l'écriture est plus une maladie de Playmobil.
Je dis.
Les avis négatifs des autres ne sont pas à prendre en considération.
C’est pas bon pour le moral.
Évidemment, si quelqu’un apprécie ta production, c’est parfait.
Si quelqu’un te paie, c’est mieux.
Et si quelqu’un te suce, tu peux t’estimer entièrement satisfait.
La fable du Renard et des raisins illustre le raisonnement que j’essaie de tenir concernant les critiques d’autrui.
En ce qui concerne l’hypocrisie,
N’oublions pas qu’il s’agit d’un hommage que le vice rend à la vertu.
Un auteur qui se respecte étant par nature un hypocrite. Sans cela. C’est un saint. Et ce qu’il écrit ne présente pas d’intérêt.
Lafontaine, je ne boirai pas de ton eau.