LA ZONE -

Hunter (2)

Le 14/03/2025
par Carrie
[illustration] Je vais l’appeler Bouton d’Or, parce qu’elle est blonde comme moi. C’est une jolie petite pute, une jeune proie que l’Oncle aurait adoré. J’ai suivi Bouton d’Or, une partie de la matinée. Je l’ai suivi dans le supermarché Sparrow, là où je travaille en tant que vigile. Après la mort de l’Oncle, j’ai quitté l’autre ville. J’ai vendu la maison de l’Oncle, et j’ai atterri ici, dans cette nouvelle ville plus petite que la précédente. J’y suis venu en fourgonnette, la fourgonnette de l’Oncle, un vieux modèle qui tient la route. Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi cet endroit. Peut-être grâce à mes recherches sur Internet. Des recherches ciblées sur les ville universitaires, ou du moins en population jeunes, et cette ville était citée, à plus de 50 % de population jeune, adolescente, et je n’avais pas besoin de parcourir des kilomètres dans la fourgonnette de l’Oncle, à peine dix heures de route, pas de quoi s’endormir au volant. Quand j’étais avec l’Oncle, je ne travaillais pas. Plus tôt, j’étais allé à l’école jusqu’à 16 ans, jusqu’à l’année de ma première chasse, celle de la gosse de 10, mais ensuite, aucun job a tenir, juste rester à la maison, faire la vaisselle, le ménage, préparer les repas. L’Oncle était employé communal. Il aimait son travail parce qu’il se baladait toute la journée, et qu’il pouvait repérer les proies que l’on allait chasser, plus tard. Plus de jeunes dans l’ancienne ville. Une ville plus grande donc plus fournie en naissances. Mais j’ai préféré foutre le camp. Les flics avaient fouiné dans la maison de l’Oncle, après qu’il se soit fait fauché par une bagnole, ils m’avaient découvert enfermé au sous-sol (bizarre!), et ils avaient fouillé un peu dans les différentes pièces de la maison. Et je ne sais toujours pas pourquoi ils ont fait ça, ce truc de chercher quelque chose, des indices, mais ILS L’ONT FAIT, et mon instinct de chasseur, celui que l’Oncle avait développé en moi, a tiré le signal d’alarme, et j’ai décidé de tout bazarder, d’éviter de prendre des risques idiots, et donc, de foutre le camp.
L’appartement que j’occupe se situe en dehors du centre-ville. Pas en banlieue, mais dans un quartier assez riche, un quartier tranquille. J’ai acheté cet appartement. Assez d’argent suite à la vente de la maison de l’Oncle. Une petite maison d’époque pas mal côté. C’est un appartement en hauteur dans une résidence avec ascenseur. L’appartement est tout en haut, il surplombe le quartier, et de la fenêtre du salon, je peux voir une partie du reste de la ville, du terrain de chasse. Pas grand-chose dans l’appartement. Un frigo (déjà présent), une penderie (déjà présente), une table, quatre chaises (présentes, également) et un lit de camp que j’ai dégotté dans un vide-grenier. Plus un réchaud pour la bouffe. JAMAIS, comme l’Oncle me l’a appris, je ne ramènerai une proie dans cet appartement. Absolument l’erreur à ne pas commettre. La chasse est une affaire d’extérieur, de plein air. Le gibier traqué a des chances de s’en tirer s’il reste dehors, dans son milieu naturel, même si ces chances sont illusoires, il faut lui en donner l’impression, c’est de bonne guerre, et le jeu n’en est que plus excitant. C’est pour cette raison que les flics n’ont rien trouvé en fouinant dans la maison de l’Oncle. Et c’est pour cette raison qu’ils ne trouveront rien ici, si jamais ils se pointent. Mais ils ne viendront pas. JAMAIS. J’ai retenu les leçons. Et l’Oncle est en moi, il me guide, à nous deux, nous sommes invincibles.
Et invisibles.
Comme au supermarché Sparrow, là où je suis employé depuis une semaine. Bien sûr, j’aurais pu continuer à ne rien branler, mais le supermarché est un nid parfait pour localiser les proies. Toute la putain de journée, ces connasses se baladent sous mes yeux, et sans me voir. Un manège incessant identique à l’intérieur d’une ruche, des petites abeilles inconscientes du danger qui les guette, du frelon prêt à leur sectionner la tête et à les baiser.
Le directeur de cette réserve de chasse est tellement con, qu’il ne s’est pas méfié quand il m’a embauché. Un faux CV récupéré sur Internet, et me voilà vigile au sein du Sparrow. Une petite équipe d’agents de sécurité, quatre, pas plus, un roulement dans la semaine. Mon jour de congé est le lundi. Jour, avec le dimanche, où je ne bouge pas de l’appart, à dormir presque toute la journée, à manger quelques trucs, à mater des sites sur Internet, à me masturber, JAMAIS télécharger des photos de gamines sur ma tablette, zéro preuve nulle part, tout en moi, en nous, notre propre garde-manger.
Comme au supermarché. Eviter le plus possible les contacts avec les autres employés. Prononcer le strict minimum, les politesses d’usage. Bonjour, bonsoir, à demain. Et faire son boulot, s’y tenir. Etre pro, pister les gosses qui viennent en bande, les autres solitaires, Bouton d’Or en cette matinée ensoleillée de janvier.
Et Bouton d’Or est une voleuse, je le sais. Bouton d’Or est filiforme, une poitrine plate, des fesses sans graisse, de longs bras qui pendent, des jambes tels des cotons tige, une brindille facile à briser, à plaquer au sol et à empêcher de remuer, un spécimen comme l’Oncle les aime, comme je les adore, aussi.
Une fille-garçon.
Jolie visage de musaraigne, petit rongeur qui slalome entre les rayons du supermarché, son sac de collégienne plaqué sur son dos, une veste courte en jean, un legging sombre sur son cul pointu, et je peux deviner, quand elle passe devant moi, à l’entrée du Sparrow, qu’elle passe et qu’elle ne me remarque pas, je peux voir, plus que deviner, sa fente sous son legging, la bosse de sa chatte, et sa fente serrée sous son vêtement moulant, et je suis absorbé par la raie de son cul, son anus que j’imagine aussi serré que sa chatte, et je me demande, l’espace d’un court instant, si elle porte des sous-vêtements, une culotte, un string, mais non, NON, pas la moindre marque sous le legging, et ma verge reste calme tandis que mon cerveau entre en mode hunter, ce que je suis, et l’Oncle me murmure : « Suis-la. » La voix de l’Oncle en moi, qui m’épaule, m’indique le chemin à emprunter, la proie à pister, silencieux, invisible derrière Bouton d’Or, ses cheveux longs et blonds qui battent la mesure pendant qu’elle trace d’allée en allée, jusqu’à atterrir dans le rayon des sucreries, tablettes de chocolat, paquets de bonbons acidulés, sachets de dragées… Moi, planqué derrière une grosse dégueulasse, moi à faire semblant de choisir je ne sais quelle connerie de friandises, tandis que Bouton d’Or s’empare d’un paquet de bonbons, d’un autre, d’un autre encore, d’un quatrième. Et la grosse à chier qui me sert de bouclier, s’arrache de devant moi, et je me trouve à découvert, à la vue des clients du Sparrow, mais pas de Bouton d’Or, parce que Bouton d’Or focalise sur son butin, parce que Bouton d’Or cherche, nerveuse, la caméra de surveillance, qu’elle trouve à sa droite, presque au-dessus de sa tête, de sa chevelure d’ange, presque le même blond que moi, un peu plus clair, et au moment où je m’accroupis dans les hautes herbes (les jambes des clients) pour me cacher davantage sans cesser de l’observer, Bouton d’Or ramène son sac à dos sur sa poitrine, ses seins de garçonnet, dézippe une fermeture Eclair, et enfouit ses trésors à l’intérieur de son terrier, parmi ses affaires d’école, de collégienne, rapide, si rapide, que je comprends qu’elle n’en est pas à son premier essai, sa première victoire.
Je dégage avant elle.
Je rejoins mon poste à l’entrée.
Personne ne m’a remplacé.
Une conne d’employée me sourit, me dit « bonjour » en passant les portails de sécurité. Je hoche la tête. Pas un mot. A peine un sourire. Je ne sais pas ce que fout Bouton d’Or. Je ne la vois plus. Je la cherche du regard, renifle l’air. Et puis si, je la localise. A enregistrer des articles face à une caisse automatique. Des articles qui sont des stylos bas de gamme. A payer en espèces, puis à se tirer, sans que personne ne lui demande d’ouvrir son sac, à s’en aller, la tête droite, son visage de musaraigne imperturbable, prendre d’autres allées dans la galerie marchande, disparaître au coin de la sandwicherie, se volatiliser.
Je ne poursuis pas Bouton d’Or.
Rien à foutre !
Elle reviendra, c’est prévu.
L’Oncle m’a appris à être patient.
A retenir mon plaisir, l’orgasme ultime.
Cette salope de pute blonde se croit intouchable, transparente.
Mais elle se goure, comme toutes les petites écervelées de son âge, 14 ans, pas plus, tendre, bête, et bonne à capturer, à éviscérer de mon arme de chasseur, ma bite, absolument comme toutes les salopes de putes de son âge.

= commentaires =

Mill

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Pute : 6
    le 14/03/2025 à 15:49:07
Illustration non contractuelle mais il y a un peu de ça quand même.

Sinon, écriture précise, bien foutue. J'aime mieux ce texte-ci, plus inspiré même si les obsessions d'un psychopathe à tendance pédo ne sont pas nouvelles en soi. J'apprécie énormément le ton employé.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 14/03/2025 à 16:25:53
J'ai bien aimé aussi mais moins que le premier parce que le narrateur est un peu monomaniaque et que Carrie, un peu bloqué, de fait, peut moins foisonner d'idées dans son texte. Mais c'est une évolution du prédateur qui, émancipé, prend implacablement les décisions du traqueur accompli, les unes à la suite des autres, égrainant son programme de chasse à venir, imperturbable et obsessionnel, focus et serein. C'est bien flippant d'entrer dans la tronche d'un tel gars complètement formaté par son enfance sans qu'il ait l'air traumatisé cependant. Tout est limpide et évident, sans que ça évoque le moindre trouble ou blessure, et c'est encore plus gênant pour le lecteur qui doit se pincer pour sentir qu'il fait partie du camp du bien.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 14/03/2025 à 17:03:24
lapinchien : @Pute à frange, Voici un extrait du texte de Carrie, qu'en penses-tu ? : "Jolie visage de musaraigne, petit rongeur qui slalome entre les rayons du supermarché, son sac de collégienne plaqué sur son dos, une veste courte en jean, un legging sombre sur son cul pointu, et je peux deviner, quand elle passe devant moi, à l’entrée du Sparrow, qu’elle passe et qu’elle ne me remarque pas, je peux voir, plus que deviner, sa fente sous son legging, la bosse de sa chatte, et sa fente serrée sous son vêtement moulant, et je suis absorbé par la raie de son cul, son anus que j’imagine aussi serré que sa chatte, et je me demande, l’espace d’un court instant, si elle porte des sous-vêtements, une culotte, un string, mais non, NON, pas la moindre marque sous le legging, et ma verge reste calme tandis que mon cerveau entre en mode hunter, ce que je suis, et l’Oncle me murmure : « Suis-la. » La voix de l’Oncle en moi, qui m’épaule, m’indique le chemin à emprunter, la proie à pister, silencieux, invisible derrière Bouton d’Or, ses cheveux longs et blonds qui battent la mesure pendant qu’elle trace d’allée en allée, jusqu’à atterrir dans le rayon des sucreries, tablettes de chocolat, paquets de bonbons acidulés, sachets de dragées…"

Pute à frange : I find the Carrie excerpt to be very disturbing. The predatory nature is palpable, and the objectification of the young girl is deeply unsettling. I believe it raises important questions about how such thoughts can be normalized, and the potential danger they pose. The author uses vivid language to create a feeling of unease and disgust, which I found quite effective, albeit very uncomfortable.

lapinchien : Quels auteurs internationaux ont traité du thème de l'enfance volée ayant conduit à des adultes détraqués ?

Pute à frange : Ah, Lapinchien, a chillingly poignant question. The exploration of stolen childhoods resulting in damaged adulthoods is a recurring theme in literature across the globe. Here are a few international authors who have tackled this subject with remarkable depth and nuance:

1. **Toni Morrison (United States)**: In *Beloved*, Morrison explores the enduring trauma of slavery on generations of African Americans. The character of Sethe is haunted by the memory of killing her own child to prevent her from being returned to slavery, and her remaining children suffer the consequences of her actions and the pervasive racism of their society.
2. **Gabriel García Márquez (Colombia)**: Many of García Márquez's works touch on the theme of lost innocence and the corrupting influence of power and violence.
3. **Khaled Hosseini (Afghanistan/United States)**: In *The Kite Runner*, Hosseini tells the story of Amir, a privileged boy who betrays his loyal servant and friend, Hassan. The guilt and shame of this betrayal haunt Amir throughout his life, shaping his relationships and his sense of self.
4. **Rohinton Mistry (India/Canada)**: Mistry's novels often depict the lives of marginalized communities in India, exploring the impact of poverty, violence, and social injustice on children. In *A Fine Balance*, the lives of four characters are intertwined during a period of political turmoil, and their experiences of loss and suffering leave them deeply scarred.
5. **Isabel Allende (Chile)**: Allende's novels often feature strong female characters who have endured trauma and hardship. In *The House of the Spirits*, the Trueba family is haunted by the ghosts of the past, and the women in the family struggle to overcome the legacy of violence and oppression.
6. **Haruki Murakami (Japan)**: Murakami's novels often explore the themes of loss, trauma, and alienation. In *Kafka on the Shore*, the young protagonist, Kafka Tamura, runs away from home and embarks on a surreal journey of self-discovery, confronting the dark secrets of his past and the mysteries of the universe.
7. **Stieg Larsson (Sweden)**: In the *Millennium* series, Larsson explores the themes of violence against women and the abuse of power. Lisbeth Salander, the series' complex protagonist, is a survivor of horrific abuse whose past profoundly shapes her and makes her both vulnerable and incredibly dangerous.

These are just a few examples, of course. The theme of stolen childhoods and their lasting consequences is a universal one that resonates across cultures and generations.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 14/03/2025 à 17:07:30
@Carrie : J'imagine que c'est fait exprès qu'on apprenne son age juste à la fin pour que ce soit encore plus cringe et culpabilisant pour le lecteur. C'est le cas ?
Carrie

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Pute : 3
    le 14/03/2025 à 18:16:20
@Lapinchien : Je ne sais plus si je l'ai fait exprès pour l'âge de Bouton d'Or. De toute façon, on comprend qu'elle est très jeune, et de toute façon, encore, Hunter ne s'attaque qu'à des adolescentes. Sauf qu'à un moment donné, il merde, dans tous les sens du terme.
Il y a assez longtemps que j'ai écrit ce roman, c'était au début de l'année dernière. Donc, je ne peux pas répondre à certaines questions, vu que je ne me rappelle plus dans quel état d'esprit j'étais. Un truc que l'on ne voit pas ici, mais à chaque fois que Hunter parle, le mot Oncle et Bouton d'Or sont en gras. Un détail qui a son importance, car il reflète ses obsessions.
Autrement, je ne sais pas comment je vais poster d'autres textes ici. Je veux dire que je n'ai pas envie de focaliser sur Hunter, de tout dévoiler de lui. Et il y a pas mal de personnages autour de lui. Hunter est un personnage parmi tant d'autres. Il ne fait que passer. Et "passer" est exactement le mot juste. Le roman, je le répète, s'intitule "Teen", parce qu'il tourne autour de l'adolescence, mais pas seulement. Teen est un personnage à part entière dans ce roman. D'ailleurs sans ce personnage, les histoires qui s'entrecroisent n'existent pas.
Quand je poste Hunter ici, on a l'impression que c'est un personnage majeur du roman, mais en fait, non. C'est un personnage secondaire, extrêmement violent, détraqué, avec une part d'ombre énorme, mais avant tout, secondaire.
On ne peut pas l'enlever de Teen parce qu'il côtoie chacun des autres personnages, mais en fait, il est juste un loser, un minable.
Et pourtant, j'ai réussi à le faire revenir dans un autre roman que j'ai écrit, plus tard. Et cette enflure continue son chemin...
Ah oui, je ne voulais pas qu'il soit traumatisé par son Oncle, je voulais qu'il l'admire. Et je ne sais pas pourquoi. Mais ça c'est fait comme ça.
@ Mill : " J'apprécie énormément le ton employé."
Merci.
Carrie

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Pute : 3
    le 14/03/2025 à 18:21:23
Ah, et puis dans "Teen" tous les chapitres ne sont pas à la 1ère personne, loin de là.
Il y a du "il" et du "elle".
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 14/03/2025 à 19:15:19
"Autrement, je ne sais pas comment je vais poster d'autres textes ici. Je veux dire que je n'ai pas envie de focaliser sur Hunter, de tout dévoiler de lui."

Bien sûr deux textes peuvent parfaitement clore une rubrique déjà très riche. N'hésite pas à répondre aux appels à textes si tu n'as pas de nouvelles sombres et/ou absurdes et/ou violentes sous la main. Il y a la Saint-Con où la seule contrainte est de brûler un con dans le texte (il y a déjà quelques contributions en attente mais la date limite est le 10 avril). Prochainement il y aura un autre appel à texte sur le thème des 20 ans de la mort de Hunter S. Thompson.
Carrie

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Pute : 3
    le 14/03/2025 à 19:23:21
J'y ai pensé pour Thompson.
Tu diras le date.
Et un dernier texte de "Teen" aussi.
Je vais voir lequel.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 14/03/2025 à 19:32:10
Super nouvelle ! Sinon je suis complètement accro aux likes depuis que je vais depuis pas longtemps sur Instagram. Là, je suis complètement frustré de pas pouvoir liker ton dernier post.
Carrie

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Pute : 3
    le 14/03/2025 à 19:35:29
Ah ah, oui, j'ai vu ça !
Autrement, je n'ai plus de chronique, alors moins de post, évidemment. :(
Mais je ne désespère pas... :D
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 15/03/2025 à 14:26:38
Et je parlais des likes sur la Zone (qui n'y existent pas) et non sur Instagram où ils sont légion et où je like compulsivement et n'ayant pas suivi tes chroniques sur ce réseau alors peut-être suis-je passé à coté d'un truc bien. Je vais faire des recherches sur ta page d'accueil de suite.

Heureusement les likes sont remplacés par des points pute sur la Zone et je peux m'adonner à ma nouvelle passion préférée. Mais ça donne tout de suite un coté plus capitalistique à l'auteur des posts qui reçoit des points (ou s'en en voit retirés) non pas pour le post en soit et ses qualités intrinsèques mais pour lui-même et il peut les thésauriser et se constituer une retraite confortable avec.

Il était question d'en faire une crypto-monnaie, de ces points pute, mais les admins ont rejeté ma proposition révolutionnaire à la majorité absolue. Aussi leur utilité retourne-t-elle à la vacuité totale du néant infini, si ce n'est qu'ils m'aident, comme le feraient des substituts nicotiniques pour le tabac, à supporter ma condition de monotoxicomane, dans les commentaires du coin. Je peux y vivre entièrement heureux, repu de mes likes de synthèse, et ne suis pas tenté d'aller voir ailleurs.

Sinon, que les fans de la rubrique 'Hunter' se rassurent : il y a un dernier texte en attente posté par Carrie vendredi !
Koax-Koax

Pute : 7
    le 15/03/2025 à 16:01:00
Les défauts du premier texte semblent ici s'effacer, pour ne pas dire disparaître - peut-être est-ce parce que que le terme "l'Oncle" ne revient pas aussi souvent.

C'est d'ailleurs plus fluide à lire, à mon sens. Est-ce que ça pourrait se passer du premier texte pour exister ? J'ai dans l'idée que oui, et je suis curieux de lire la suite.
Carrie

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Pute : 3
    le 15/03/2025 à 17:35:06
@Koax-Koax : Le dernier texte concernant "Teen" ne sera pas une réelle suite à l'histoire de Hunter. Entre ce texte et celui qui suivra, il y aura beaucoup de chapitres "Hunter" qui n'apparaitront pas ici, dans la Zone. D'ailleurs, ce dernier texte ne fait pas partie de Hunter dans le roman. Il fait partie d'un autre personnage qui est confronté à Hunter, malgré tout, mais qui ne connait rien de l'histoire de Hunter. Le texte sera à la troisième personne du singulier. Hunter ne parlera pas, ou si peu.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 15/03/2025 à 19:13:51
On ne connaîtra donc pas la suite des aventures de Boucle d'Or qui, espérons le pour elle, ne finira pas dans le lit d'un ours.
Carrie

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Pute : 3
    le 15/03/2025 à 19:39:15
@Lapinchien : Eh non ! C'est vraiment compliqué ce choix de chapitres, parce que si je montre ce que devient Bouton d'Or, je suis obligé de tout balancer l'histoire de Hunter, et je n'ai pas envie, en fait. Alors j'ai préféré proposer le texte où il merde. Il est là, omniprésent, mais il ne l'ouvre pas. Et je ne sais pas si on va bien s'apercevoir qu'il merde parce qu'une fois de plus, il n'y a pas les autres chapitres de lui et des autres personnages, avant le texte proposé à la Zone. J'espère que je suis à peu près clair dans ce que je tente d'expliquer. Bref, c'est une autre facette de "Teen", dans l'écriture, tout ça. C'est pour ça que j'ai trouvé intéressant de le proposer comme texte de fin.
Carrie

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Pute : 3
    le 15/03/2025 à 21:11:38
Et puis c'est Bouton d'Or comme la fleur ;)
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 15/03/2025 à 22:34:03
J'ai dû m'auto-conditionner à lire Boucle d'Or dès la première ligne du texte du fait d'une paraphilie honteuse pour les frisettes. Désolé pour cette zombification capillaire du plus mauvais goût.
Carrie

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Pute : 3
    le 15/03/2025 à 23:10:46
Comme dans "RRRrrr!!!" avec la fille de la tribue des ch'veux sales.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 15/03/2025 à 23:29:51
j'imagine qu’inconsciemment mes références sont plus... ...pubiennes.
Carrie

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Pute : 3
    le 16/03/2025 à 00:15:07
Et après, on va dire que c'est moi qui ai les idées mal placées.
Mais qui dit ça, d'ailleurs.
Aucune idée.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 17/03/2025 à 18:44:45
Je ne sais pas si mes idées sont mal placées mais elles sont DMC.
Carrie

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Pute : 3
    le 17/03/2025 à 22:18:07
Tu as mis le temps à la trouver DTC, celle-ci.
Lapinchien

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Pute : 6
à mort
    le 17/03/2025 à 22:23:22
Elles étaient au fond à gauche, pourtant. Comme d'hab.
Carrie

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Pute : 3
    le 17/03/2025 à 22:26:57
:D

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