Je vais l’appeler Bouton d’Or, parce qu’elle est blonde comme moi. C’est une jolie petite pute, une jeune proie que l’Oncle aurait adoré. J’ai suivi Bouton d’Or, une partie de la matinée. Je l’ai suivi dans le supermarché Sparrow, là où je travaille en tant que vigile. Après la mort de l’Oncle, j’ai quitté l’autre ville. J’ai vendu la maison de l’Oncle, et j’ai atterri ici, dans cette nouvelle ville plus petite que la précédente. J’y suis venu en fourgonnette, la fourgonnette de l’Oncle, un vieux modèle qui tient la route. Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi cet endroit. Peut-être grâce à mes recherches sur Internet. Des recherches ciblées sur les ville universitaires, ou du moins en population jeunes, et cette ville était citée, à plus de 50 % de population jeune, adolescente, et je n’avais pas besoin de parcourir des kilomètres dans la fourgonnette de l’Oncle, à peine dix heures de route, pas de quoi s’endormir au volant. Quand j’étais avec l’Oncle, je ne travaillais pas. Plus tôt, j’étais allé à l’école jusqu’à 16 ans, jusqu’à l’année de ma première chasse, celle de la gosse de 10, mais ensuite, aucun job a tenir, juste rester à la maison, faire la vaisselle, le ménage, préparer les repas. L’Oncle était employé communal. Il aimait son travail parce qu’il se baladait toute la journée, et qu’il pouvait repérer les proies que l’on allait chasser, plus tard. Plus de jeunes dans l’ancienne ville. Une ville plus grande donc plus fournie en naissances. Mais j’ai préféré foutre le camp. Les flics avaient fouiné dans la maison de l’Oncle, après qu’il se soit fait fauché par une bagnole, ils m’avaient découvert enfermé au sous-sol (bizarre!), et ils avaient fouillé un peu dans les différentes pièces de la maison. Et je ne sais toujours pas pourquoi ils ont fait ça, ce truc de chercher quelque chose, des indices, mais ILS L’ONT FAIT, et mon instinct de chasseur, celui que l’Oncle avait développé en moi, a tiré le signal d’alarme, et j’ai décidé de tout bazarder, d’éviter de prendre des risques idiots, et donc, de foutre le camp.
L’appartement que j’occupe se situe en dehors du centre-ville. Pas en banlieue, mais dans un quartier assez riche, un quartier tranquille. J’ai acheté cet appartement. Assez d’argent suite à la vente de la maison de l’Oncle. Une petite maison d’époque pas mal côté. C’est un appartement en hauteur dans une résidence avec ascenseur. L’appartement est tout en haut, il surplombe le quartier, et de la fenêtre du salon, je peux voir une partie du reste de la ville, du terrain de chasse. Pas grand-chose dans l’appartement. Un frigo (déjà présent), une penderie (déjà présente), une table, quatre chaises (présentes, également) et un lit de camp que j’ai dégotté dans un vide-grenier. Plus un réchaud pour la bouffe. JAMAIS, comme l’Oncle me l’a appris, je ne ramènerai une proie dans cet appartement. Absolument l’erreur à ne pas commettre. La chasse est une affaire d’extérieur, de plein air. Le gibier traqué a des chances de s’en tirer s’il reste dehors, dans son milieu naturel, même si ces chances sont illusoires, il faut lui en donner l’impression, c’est de bonne guerre, et le jeu n’en est que plus excitant. C’est pour cette raison que les flics n’ont rien trouvé en fouinant dans la maison de l’Oncle. Et c’est pour cette raison qu’ils ne trouveront rien ici, si jamais ils se pointent. Mais ils ne viendront pas. JAMAIS. J’ai retenu les leçons. Et l’Oncle est en moi, il me guide, à nous deux, nous sommes invincibles.
Et invisibles.
Comme au supermarché Sparrow, là où je suis employé depuis une semaine. Bien sûr, j’aurais pu continuer à ne rien branler, mais le supermarché est un nid parfait pour localiser les proies. Toute la putain de journée, ces connasses se baladent sous mes yeux, et sans me voir. Un manège incessant identique à l’intérieur d’une ruche, des petites abeilles inconscientes du danger qui les guette, du frelon prêt à leur sectionner la tête et à les baiser.
Le directeur de cette réserve de chasse est tellement con, qu’il ne s’est pas méfié quand il m’a embauché. Un faux CV récupéré sur Internet, et me voilà vigile au sein du Sparrow. Une petite équipe d’agents de sécurité, quatre, pas plus, un roulement dans la semaine. Mon jour de congé est le lundi. Jour, avec le dimanche, où je ne bouge pas de l’appart, à dormir presque toute la journée, à manger quelques trucs, à mater des sites sur Internet, à me masturber, JAMAIS télécharger des photos de gamines sur ma tablette, zéro preuve nulle part, tout en moi, en nous, notre propre garde-manger.
Comme au supermarché. Eviter le plus possible les contacts avec les autres employés. Prononcer le strict minimum, les politesses d’usage. Bonjour, bonsoir, à demain. Et faire son boulot, s’y tenir. Etre pro, pister les gosses qui viennent en bande, les autres solitaires, Bouton d’Or en cette matinée ensoleillée de janvier.
Et Bouton d’Or est une voleuse, je le sais. Bouton d’Or est filiforme, une poitrine plate, des fesses sans graisse, de longs bras qui pendent, des jambes tels des cotons tige, une brindille facile à briser, à plaquer au sol et à empêcher de remuer, un spécimen comme l’Oncle les aime, comme je les adore, aussi.
Une fille-garçon.
Jolie visage de musaraigne, petit rongeur qui slalome entre les rayons du supermarché, son sac de collégienne plaqué sur son dos, une veste courte en jean, un legging sombre sur son cul pointu, et je peux deviner, quand elle passe devant moi, à l’entrée du Sparrow, qu’elle passe et qu’elle ne me remarque pas, je peux voir, plus que deviner, sa fente sous son legging, la bosse de sa chatte, et sa fente serrée sous son vêtement moulant, et je suis absorbé par la raie de son cul, son anus que j’imagine aussi serré que sa chatte, et je me demande, l’espace d’un court instant, si elle porte des sous-vêtements, une culotte, un string, mais non, NON, pas la moindre marque sous le legging, et ma verge reste calme tandis que mon cerveau entre en mode hunter, ce que je suis, et l’Oncle me murmure : « Suis-la. » La voix de l’Oncle en moi, qui m’épaule, m’indique le chemin à emprunter, la proie à pister, silencieux, invisible derrière Bouton d’Or, ses cheveux longs et blonds qui battent la mesure pendant qu’elle trace d’allée en allée, jusqu’à atterrir dans le rayon des sucreries, tablettes de chocolat, paquets de bonbons acidulés, sachets de dragées… Moi, planqué derrière une grosse dégueulasse, moi à faire semblant de choisir je ne sais quelle connerie de friandises, tandis que Bouton d’Or s’empare d’un paquet de bonbons, d’un autre, d’un autre encore, d’un quatrième. Et la grosse à chier qui me sert de bouclier, s’arrache de devant moi, et je me trouve à découvert, à la vue des clients du Sparrow, mais pas de Bouton d’Or, parce que Bouton d’Or focalise sur son butin, parce que Bouton d’Or cherche, nerveuse, la caméra de surveillance, qu’elle trouve à sa droite, presque au-dessus de sa tête, de sa chevelure d’ange, presque le même blond que moi, un peu plus clair, et au moment où je m’accroupis dans les hautes herbes (les jambes des clients) pour me cacher davantage sans cesser de l’observer, Bouton d’Or ramène son sac à dos sur sa poitrine, ses seins de garçonnet, dézippe une fermeture Eclair, et enfouit ses trésors à l’intérieur de son terrier, parmi ses affaires d’école, de collégienne, rapide, si rapide, que je comprends qu’elle n’en est pas à son premier essai, sa première victoire.
Je dégage avant elle.
Je rejoins mon poste à l’entrée.
Personne ne m’a remplacé.
Une conne d’employée me sourit, me dit « bonjour » en passant les portails de sécurité. Je hoche la tête. Pas un mot. A peine un sourire. Je ne sais pas ce que fout Bouton d’Or. Je ne la vois plus. Je la cherche du regard, renifle l’air. Et puis si, je la localise. A enregistrer des articles face à une caisse automatique. Des articles qui sont des stylos bas de gamme. A payer en espèces, puis à se tirer, sans que personne ne lui demande d’ouvrir son sac, à s’en aller, la tête droite, son visage de musaraigne imperturbable, prendre d’autres allées dans la galerie marchande, disparaître au coin de la sandwicherie, se volatiliser.
Je ne poursuis pas Bouton d’Or.
Rien à foutre !
Elle reviendra, c’est prévu.
L’Oncle m’a appris à être patient.
A retenir mon plaisir, l’orgasme ultime.
Cette salope de pute blonde se croit intouchable, transparente.
Mais elle se goure, comme toutes les petites écervelées de son âge, 14 ans, pas plus, tendre, bête, et bonne à capturer, à éviscérer de mon arme de chasseur, ma bite, absolument comme toutes les salopes de putes de son âge.
Et invisibles.
Comme au supermarché Sparrow, là où je suis employé depuis une semaine. Bien sûr, j’aurais pu continuer à ne rien branler, mais le supermarché est un nid parfait pour localiser les proies. Toute la putain de journée, ces connasses se baladent sous mes yeux, et sans me voir. Un manège incessant identique à l’intérieur d’une ruche, des petites abeilles inconscientes du danger qui les guette, du frelon prêt à leur sectionner la tête et à les baiser.
Le directeur de cette réserve de chasse est tellement con, qu’il ne s’est pas méfié quand il m’a embauché. Un faux CV récupéré sur Internet, et me voilà vigile au sein du Sparrow. Une petite équipe d’agents de sécurité, quatre, pas plus, un roulement dans la semaine. Mon jour de congé est le lundi. Jour, avec le dimanche, où je ne bouge pas de l’appart, à dormir presque toute la journée, à manger quelques trucs, à mater des sites sur Internet, à me masturber, JAMAIS télécharger des photos de gamines sur ma tablette, zéro preuve nulle part, tout en moi, en nous, notre propre garde-manger.
Comme au supermarché. Eviter le plus possible les contacts avec les autres employés. Prononcer le strict minimum, les politesses d’usage. Bonjour, bonsoir, à demain. Et faire son boulot, s’y tenir. Etre pro, pister les gosses qui viennent en bande, les autres solitaires, Bouton d’Or en cette matinée ensoleillée de janvier.
Et Bouton d’Or est une voleuse, je le sais. Bouton d’Or est filiforme, une poitrine plate, des fesses sans graisse, de longs bras qui pendent, des jambes tels des cotons tige, une brindille facile à briser, à plaquer au sol et à empêcher de remuer, un spécimen comme l’Oncle les aime, comme je les adore, aussi.
Une fille-garçon.
Jolie visage de musaraigne, petit rongeur qui slalome entre les rayons du supermarché, son sac de collégienne plaqué sur son dos, une veste courte en jean, un legging sombre sur son cul pointu, et je peux deviner, quand elle passe devant moi, à l’entrée du Sparrow, qu’elle passe et qu’elle ne me remarque pas, je peux voir, plus que deviner, sa fente sous son legging, la bosse de sa chatte, et sa fente serrée sous son vêtement moulant, et je suis absorbé par la raie de son cul, son anus que j’imagine aussi serré que sa chatte, et je me demande, l’espace d’un court instant, si elle porte des sous-vêtements, une culotte, un string, mais non, NON, pas la moindre marque sous le legging, et ma verge reste calme tandis que mon cerveau entre en mode hunter, ce que je suis, et l’Oncle me murmure : « Suis-la. » La voix de l’Oncle en moi, qui m’épaule, m’indique le chemin à emprunter, la proie à pister, silencieux, invisible derrière Bouton d’Or, ses cheveux longs et blonds qui battent la mesure pendant qu’elle trace d’allée en allée, jusqu’à atterrir dans le rayon des sucreries, tablettes de chocolat, paquets de bonbons acidulés, sachets de dragées… Moi, planqué derrière une grosse dégueulasse, moi à faire semblant de choisir je ne sais quelle connerie de friandises, tandis que Bouton d’Or s’empare d’un paquet de bonbons, d’un autre, d’un autre encore, d’un quatrième. Et la grosse à chier qui me sert de bouclier, s’arrache de devant moi, et je me trouve à découvert, à la vue des clients du Sparrow, mais pas de Bouton d’Or, parce que Bouton d’Or focalise sur son butin, parce que Bouton d’Or cherche, nerveuse, la caméra de surveillance, qu’elle trouve à sa droite, presque au-dessus de sa tête, de sa chevelure d’ange, presque le même blond que moi, un peu plus clair, et au moment où je m’accroupis dans les hautes herbes (les jambes des clients) pour me cacher davantage sans cesser de l’observer, Bouton d’Or ramène son sac à dos sur sa poitrine, ses seins de garçonnet, dézippe une fermeture Eclair, et enfouit ses trésors à l’intérieur de son terrier, parmi ses affaires d’école, de collégienne, rapide, si rapide, que je comprends qu’elle n’en est pas à son premier essai, sa première victoire.
Je dégage avant elle.
Je rejoins mon poste à l’entrée.
Personne ne m’a remplacé.
Une conne d’employée me sourit, me dit « bonjour » en passant les portails de sécurité. Je hoche la tête. Pas un mot. A peine un sourire. Je ne sais pas ce que fout Bouton d’Or. Je ne la vois plus. Je la cherche du regard, renifle l’air. Et puis si, je la localise. A enregistrer des articles face à une caisse automatique. Des articles qui sont des stylos bas de gamme. A payer en espèces, puis à se tirer, sans que personne ne lui demande d’ouvrir son sac, à s’en aller, la tête droite, son visage de musaraigne imperturbable, prendre d’autres allées dans la galerie marchande, disparaître au coin de la sandwicherie, se volatiliser.
Je ne poursuis pas Bouton d’Or.
Rien à foutre !
Elle reviendra, c’est prévu.
L’Oncle m’a appris à être patient.
A retenir mon plaisir, l’orgasme ultime.
Cette salope de pute blonde se croit intouchable, transparente.
Mais elle se goure, comme toutes les petites écervelées de son âge, 14 ans, pas plus, tendre, bête, et bonne à capturer, à éviscérer de mon arme de chasseur, ma bite, absolument comme toutes les salopes de putes de son âge.