La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

"Esprit de la zone"?

Démarré par LaMiA, Février 21, 2003, 00:50:43

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LaMiA

Esprit es tu là? Non mais sans déconner, moi on m'a toujours dit "fais pas d'esprit tu perds tes cheveux...." alors bon, je pense que l'on a pas à faire d'esprit sur la zone. Ou alors peut être que dans "esprit de la zone" il y a personnification de la zone... Ors la  zone c'est quoi?? Hein? Un site, ce n'est pas une personne réelle, ni une personne morale? Alors elle ne peut pas avoir d'esprit??.... Ou alors, elle a un esprit, celui que l'on veut bien lui donner NOUS pauvres cons que nous sommes à écrire des messages par ci et par là! Je ne vois pas d'autre explication...
Et vous, vous en pensez quoi?

Tulia

Ben moi je pensais à la tectonique des plaques, mais je cherche le rapport avec l'esprit de la zone, dès que je trouve je vous préviens.

Mais bon, il faut quand même pas oublié qu'en effet ce site n'est pas une personne mais ses intervenants ne le sont pas non plus, enfin si justement, une seule personne : nihil puisque je rappelle que nous ne sommes tous que des voix dans sa tête.
~ Sa Saignerie ~

Arwen

Entre la pouffe astrologue et la pouffe géologue on est mals barré!
C'est la fin du monnnndeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!
a bon c le but? c'est vrai! cool!
-= Requiescat In Pace 2, le retour d'après l'avant veille =-

AudienCe

D'ailleurs à ce propos, c'est vrai qu'il aurait pu venir mardi.

Gwenwyfhar

et bah on est bien barrés avec la nouvelle là...
Comme l'a bien expliqué Tulia (t'es toujours une aussi merveilleuse hôtesse toi *mode compliments off*), nous ne sommes que les produits de l'imagination tordue de nihil. Toi même d'ailleurs tu n'existes pas, ou tout du moins pas encore assez présente dans sa tronche. Donc si tu n'existes pas, tu ne peux pas parler. Capish ?
Ou alors pour l'ouvrir sur les forums, faut avoir envoyé au préalable 5 articles...
(ou comment soulager nihil dans son prochain edito...)
Le pire des crimes, c'est le surplace, ne pas avancer, rester toujours là comme ça, collé aux chaises et aux villes comme une chose stagnante. Moi, je marche, je progresse. Je nomadise, j'erre, je vais. Toute marche est une marche spirituelle. Xavier Grall, Barde Imaginé.

AudienCe

Ouai je suis d'accord ,la représentation à l'esprit d'une chose, d'une réalité avec la question: comment les objets de pensée deviennent-ils ou redeviennent-ils présents à l'esprit?  Après tout les idées sont une parfaite représentation de la nature.
Problème fondamental:
Comment mesurer le coefficient de déformation de l'image ou de l'idée si nous n'avons qu'accès à elles, si nous n'avons pas accès au modèle?
Problème conséquent:
Le symbolisme dans le langage, comme passage de la représentation à la symbolisation par un signe artificiel.
Je crois que c'est vraiment ça l'esprit de la zone...

Ata

L'esprit de la zone, un certain ton?...
Le ton une coloration certaine...
Pourquoi pas une couleur?...
Finalement, le "zone" vous va si bien...

Tulia

Finalement il existe bien un rapport entre La Zone et la tectonique des plaques puisqu'une secousse sismique a été enregistrée en Alsace aux alentours de 21h40...
~ Sa Saignerie ~

nihil

#8
Ouais, faites pas attention, c'était un essai pour Trisophrenia... Au passage je doit avouer que j'ai un peu cassé Scorbut dans l'expérience, bon c'est pas pour ce qu'il servait...
Du coup j'ai du retuer le mammouth mort qu'on avait ranimé en le réchauffant au lance-flammes...
Désolé pour les dégats.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

L`OcuS

Vend sens de l'humour, très bon état, très peu servi. Prix à débattre.
Même la lumière éteinte, un pet pue toujours.

lapinchien

     
 PIGEON RAMIER

GESTION DES POPULATIONS MIGRATRICES
 
     


Le présent document, issu de la contribution de l'ANCER aux travaux du groupe de réflexion présente quatre volets :

Un rappel sur les différentes populations de pigeons ramiers susceptibles d'être chassées en France, distinguées en fonction de leur habitudes migratoires.

Un rappel de l'évolution de la pression et des pratiques de chasse sur l'espèce depuis soixante ans.

Un tour d'horizon des moyens de gestion à la disposition des chasseurs.

Une liste de propositions concernant la gestion des différentes population.

   Un glossaire correspondant à des notes du 4ème volet est situé en fin de document.


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1er volet  :  Classement des populations.  autres chapitres : 2)Évolution des pratiques  3)Moyens de gestion  4)Propositions

Classement en différentes populations en fonction de l'aptitude à la migration :

Répartition :

Le pigeon ramier, chassé dans le Sud-ouest sous le nom de palombe, occupe une vaste aire de répartition qui couvre pratiquement toute l'Europe et déborde sur l'Afrique (Maghreb)  et l'Asie (Turquie, Iran, Caucase...).

 Fig.1 : répartition de Columba palumbus.



N.B. La carte ci-contre indique les secteurs de présence du pigeon ramier sans tenir compte de la densité.

Celle-ci varie considérablement selon les zones. Elle est nettement plus importante dans la partie occidentale de l'aire de répartition.


Rappel des règles générales :

Chez les palombes comme chez les autres oiseaux, l'instinct migratoire est le fruit d'un long processus d'adaptation.

Quand une espèce a une répartition géographique très large du nord au sud, les caractéristiques migratoires des différentes populations géographiques varient parfois de façon importante. C'est le cas de notre oiseau dont l'aire de nidification s'étend sur plus de quarante degrés en latitude et dont le comportement peut aller du nomadisme le plus complet à la sédentarité totale.

Classement des populations par aptitude à la migration :

Dans la partie occidentale de l'aire de répartition, les populations de palombes peuvent être classées en trois grands groupes en fonction de leur comportement migratoire :


Les grandes migratrices (en bleu sur la carte) qui viennent principalement des régions où l'hiver arrive très tôt et cède la place au printemps très tard. Ces oiseaux quittent leurs zones de nidification dès que la mauvaise saison se présente et ne peuvent les réoccuper qu'après la fonte des neiges. Comme leur instinct migratoire est très marqué, ils iront de préférence hiverner loin de leur région d'origine, tout à fait au Sud. L'aire d'hivernage des grandes migratrices passant en France se situe au Sud de l'Espagne et du Portugal. Ce sont les oiseaux qui franchissent les Pyrénées en octobre et remontent pour grande partie en mars.

Les moyennes migratrices, issues surtout des zones où l'hiver dure moins longtemps. Le temps passé en dehors des zones de nidification étant plus réduit, elles ne peuvent pas aller très loin vers le sud. Elles partent plus tard que les précédentes et remontent un peu plus tôt. Ces palombes nous arrivent en novembre du Benelux, du Danemark, de l'Ouest de l'Allemagne, du sud de la Scandinavie, passent l'hiver en France et commencent à remonter dès le début de février. Les dates de départ s'échelonnent en fonction des destinations.

Les sédentaires, (en vert sur la carte) qui occupent les régions tempérées (pays méditerranéens et pays à influence océanique marquée) où elle peuvent passer l'hiver sans trop de casse. Elles n'ont aucune raison d'être migratrices d'autant plus que la sédentarité leur permet d'être sur place pour nicher très tôt en saison dès les premiers beaux jours. Les déplacements erratiques qu'effectuent parfois ces oiseaux en hiver à la recherche de nourriture ne sont pas des migration à proprement parler.

Dans les deux premiers cas, plus que les changements de température, ce sont les modification de la durée du jour qui induisent les modifications hormonales déclenchant la pulsion migratoire.  

Vision plus détaillée

Au delà de la théorie qui affecte un comportement migratoire donné à chaque population locale étudiée, on peut considérer que ces populations ne sont pas tout à fait homogènes et que si se dessine une tendance générale moyenne, il existe naturellement des variations d'instinct migratoire au sein de chaque groupe géographique. Grâce à ces différences de comportement, Tous les individus d'un même secteur de nidification ne risquent pas d'être anéantis en cas d'accident climatique majeur qui frapperait une même zone d'hivernage.

Partant de ce principe d'hétérogénéité, il serait plus judicieux de dire que toutes les populations sont mixtes en terme d'instinct migratoire avec une fréquence plus marquée du type « grandes migratrices » au fur et à mesure que l'on remonte vers des régions plus froides, « moyennes migratrices » dans les zones médianes et une tendance de plus en plus poussée vers une sédentarité totale quand on descend vers les zones où l'hiver est clément. Ceci d'ailleurs ne contredit pas la règle qui dicte l'échelonnement des départs en fonction de la précocité et de la durée de l'hiver, ni celle qui veut que dans les régions au climat extrême, les palombes sont pratiquement toutes des voyageuses au long cours et qu'elles sont totalement sédentaires dans les zones tempérées.

Cette mixité des populations peut expliquer les remontées précoces de quelques palombes à hivernage ibérique qui s'observent en février (il s'agirait de la petite proportion des migratrices transpyrénéennes à nidification moins nordique), et le départ des dernières hivernantes aquitaines après la mi-mars, (il s'agirait alors de moyennes migratrices à nidification nordique).

La règle générale veut néanmoins que les palombes transpyrénéennes soient principalement des oiseaux d'origine nordique ou continentale et que celles qui hivernent en France soient en grande majorité des oiseaux qui viennent de moins loin.


Ci-contre, les aires de nidification (vert) et d'hivernage (bleu) des pigeons ramiers transitant par la France.

Si les couloirs de migration sont susceptibles de dériver de quelques dizaines de kilomètres en fonction des vents, et si quelques palombes d'origine continentale contournent parfois le Massif Central par le sud-est en octobre, puis longent les Pyrénées pour traverser au pays Basque, il n'en demeure pas moins qu'à l'automne,  les deux flux principaux de migration convergent vers le Sud-ouest de la France.
Les oiseaux continentaux ouvrent la marche, aussitôt suivis par les scandinaves.

Cette forte densité du passage en Aquitaine suffit à elle seule à expliquer pourquoi la pratique de la palombière y est née il y a bien longtemps, au confins des départements des Landes, de la Gironde et du Lot-et-Garonne et pourquoi la chasse aux pantières a été inventée par les Basques.

Les trajets représentés en jaune sont ceux de la migration post-nuptiale.

Les trajets de retour n'ont pas été représentés.
A cette époque, une part non négligeable de la traversée des Pyrénées se fait par les Pyrénées-Orientales.

Alors que certains auteurs affirmaient que l'Afrique du Nord était la destination finale de nombreuses palombes migratrices, les comptages récents effectués aux abords du détroit de Gibraltar tendent à démontrer que les échanges entre l'Europe et l'Afrique sont au contraire insignifiants.
Les vols de palombes observés en hiver au Maroc ne seraient donc que des regroupements hivernaux de palombes originaires d'Afrique du Nord.
Il n'est toutefois pas interdit de penser qu'au temps où les effectifs transpyrénéens étaient beaucoup plus importants qu'aujourd'hui, un certain nombre d'oiseaux européens pouvait partir rechercher des ressources alimentaires plus au Sud.


Sélection naturelle et sélection cynégétique

Sélection naturelle

Tous les spécialistes s'accordent à dire que le degré du caractère migrateur est transmis en grande partie par l'hérédité. Dans ce cas, en l'absence d'autres interactions, le climat hivernal sur les zones de nidification peut être considéré comme le principal moteur d'une sélection naturelle favorisant la fréquence plus ou moins marquée des comportements migratoires au sein d'une population donnée. Par exemple, seule les grandes migratrices à départ précoce et arrivée tardive ont une chance de survivre dans les régions les plus froides. Le caractère sédentaire y est donc éliminé. Inversement, dans les régions aux hivers doux, ce caractère est favorisé car il permet aux oiseaux qui en sont porteurs d'être sur place pour nicher dès les premiers beaux jours.

On ne peut bien sûr pas totalement exclure une certaine capacité d'apprentissage. Ceci pourrait expliquer la fréquentation de mêmes dortoirs chaque année sur les lieux d'hivernage (en cas de disponibilité alimentaire constante).

Sélection par la chasse

Il faut savoir que la chasse des palombes limitée autrefois au seul Sud-ouest de la France, s'est étendue sur l'ensemble de ce pays ainsi qu'à l'Espagne et au Portugal où on ne les chassait pratiquement pas il y a trente ans. Les grandes migratrices, composante essentielle des populations issues des régions les plus froides, subissent l'essentiel de cette pression, que ce soit sur les couloirs de passage, les zones d'hivernage et même parfois sur les lieux de nidification.

Actuellement, en s'exerçant préférentiellement sur les oiseaux au caractère migrateur le plus prononcé, la pression de chasse a tendance à réduire artificiellement la fréquence de ce caractère au sein des différentes populations régionales puisque les oiseaux prélevés ne peuvent transmettre leurs gènes à leurs descendants.

De façon concomitante, depuis 30 ans, les sédentaires pures et les petites migratrices ont bénéficié avec l'extension de la culture du mais, d'une nourriture plus abondante qui leur a permis de passer l'hiver dans de meilleures conditions en France et d'aborder la période de nidification dans de meilleures conditions physiques. Ces populations ont augmenté significativement dans un premier temps avant de marquer un pallier, voire une baisse à cause d'une pression de chasse croissante et des pratiques agricoles destructrices (empoisonnements par les semences enrobées notamment).

La baisse de fréquence du gène grand migrateur due à l'élimination par la chasse des oiseaux qui en sont porteurs, donne une fausse impression de sédentarité croissante chez les palombes issues de régions médianes et provoque un affaissement réel des populations nordiques et continentales pour lesquelles seul ce caractère très migrateur autorise la survie hivernale. Cet affaissement est aggravé par le fait que ces populations qui représentent l'essentiel des grandes migratrices, sont moins productives que les autres à cause d'une période de nidification plus courte.

Conclusion :

L'impact de la chasse sur la dynamique des diverses populations de palombes commence juste à être mieux compris. En aucun cas l'hypothèse selon laquelle les pigeons perdraient l'envie de migrer ne peut résister à l'examen car l'augmentation des populations hivernant en France est loin de compenser la baisse du flux transpyrénéen.

Prétendre que les palombes se portent bien, sans tenir comptes des différences qui caractérisent les différents groupes est devenu aujourd'hui totalement irresponsable. Cette affirmation gratuite a permis pendant des années, à certains chasseurs de ne pas se poser trop de questions et de continuer à prélever sans compter. Elle risque de coûter très cher dans un proche avenir à tous ceux qui se passionnent pour cet oiseau et sa chasse...

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 2nd volet :  Évolution des pratiques. Autres chapitres : 1)Classement des populations   3)Moyens de gestion   4)Propositions

 Évolution des pratiques



Évolution de la pression de chasse:

Pour mieux comprendre l'augmentation des prélèvements, il est nécessaire de comparer ce qui se passait dans un passé pas très lointain avec les pratiques actuelles.



Longs migrants transpyrénéens :

en France :

Avant 1940

Les palombes n'intéressaient pratiquement que les chasseurs du quart Sud-ouest de la France. Les premières palombières survolées se trouvaient toutes au Sud de la Garonne. Les palombes étaient soit capturées aux filets (pantes),
soit le plus souvent, tirées posées dans les arbres après avoir été attirées par des appelants. Les palombières non munies de filets étaient appelées jouquets.

En montagne, les palombes étaient prises à l'aide de filets verticaux (pantières), soit tirées au fusil depuis des cabanes, copiées sur les jouquets de plaine et beaucoup moins nombreuses qu'aujourd'hui.

Dans toute la région ou existait une tradition marquée de chasse à la palombe, ces oiseaux étaient également tirées à l'affût sous les arbres où elles se reposaient et s'alimentaient.

La chasse se déroulait essentiellement en octobre puis dans une moindre mesure pendant le retour en mars.


Actuellement

Non seulement le nombre de palombières s'est accru dans les régions où cette chasse est un élément de la culture locale, mais encore la pratique de la chasse avec appelants a gagné la quasi totalité du territoire national.

En plaine, l'équipement des palombières s'est considérablement amélioré. Pour faire face aux difficultés de pose, le nombre d'appelants utilisé par installation a très nettement augmenté dans les régions de chasse traditionnelle.

En montagne, si les pantières ont bien du mal à se maintenir, le nombre de cabanes s'est accru considérablement et surtout, une "tradition récente de tir au vol" s'est répandue : Des postes de tir sont loués sur toutes les crêtes un tant soit peu intéressantes. Partout, des pistes ont été aménagées pour en faciliter l'accès.

Avec la quasi disparition du petit gibier sédentaire, la palombe est devenu un gibier de substitution tiré en toute occasion.

Pendant la migration de retour, à l'image de ce qui se produit en octobre dans les Pyrénées, les pigeons sont tirés au vol sur les crêtes privilégiées par le passage.

Cependant, la chasse en mars ne se pratique plus que sous couvert de destruction de nuisibles.

La SOFFRES estimait pour 1993-1994 le prélèvement effectué dans le Sud-ouest sur ces migratrices à environ 932.500 oiseaux.

en Espagne et au Portugal.

Avant 1940

Le niveau de vie étant très bas dans ces deux pays, il n'y avait pratiquement aucune pression de chasse en hivernage.
Actuellement

Le niveau de vie des chasseurs de ces deux pays a largement rattrapé celui des français et beaucoup s'adonnent à la chasse de la palombe pendant l'hiver.

La valeur commerciale de l'oiseau a été mise à profit pour organiser des chasses touristiques ouvertes aux chasseurs étrangers. Les prélèvements atteignent des sommets. On estimait il y a quelques années le nombre de captures pratiquées sur la Péninsule pendant l'hivernage à environ 1 million d'oiseaux.

Moyens migrants et erratiques. ( en France)

Avant 1940:

Dans les régions où la chasse des palombes était très ancrée dans la culture locale, dès que la fructification des arbres permettait un hivernage, les oiseaux étaient chassés, y compris aux filets pendant tout le temps où leur présence le permettait. Ailleurs, le pigeon n'était qu'un gibier de seconde classe tiré après la fermeture du perdreau et du lièvre.

Faute de temps libre et de capacités pécuniaires suffisantes, la pression de chasse était dans l'ensemble assez modérée.
Actuellement

Dans le Sud-ouest, la culture du mais ayant régularisé l'hivernage dans les régions où la chasse à la palombe est très ancrée, les oiseaux hivernants sont soumis à une très forte pression.

Des palombières prétendument traditionnelles implantées à proximité des champs de mais réalisent de véritables hécatombes entre l'arrivée des premières hivernantes et la fermeture de la chasse filets (20 novembre).

Ensuite, des prélèvements importants sont réalisés au fusil pendant tout l'hiver par une multitude de chasseurs.

Ailleurs en France : comme dans le cas des migratrices, l'intérêt suscité par cet oiseau est à l'origine d'une pression de chasse beaucoup plus importante qu'autrefois, et ce, sur l'ensemble du territoire.

L'enquête SOFFRES portant sur la saison 1993-1994 estime le prélèvement d'hivernantes du grand Sud-ouest à environ 886.000 palombes. (754.577 à 1.017.895).






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3ème volet     Moyens de gestion.  Autres chapitres : 1)Classement des populations    2)Évolution des pratiques   4)Propositions

Étude des moyens de gestion à la disposition des chasseurs.



En aucun cas les mesures à rechercher ne sauraient se limiter à une moralisation des pratiques de chasses traditionnelles du Sud-ouest car les populations migratrices sont soumises à des prélèvements en amont sur tout le couloir de migration, ainsi qu'en aval, pendant l'hivernage.

Partant du principe que gestion et éthique sont la plupart du temps étroitement imbriquées, il serait totalement irresponsable de faire l'impasse sur les questions d'éthique. Ce point présente un aspect "psychologique" très fort car il serait vain d'espérer obtenir de la part des chasseurs du Sud-ouest une modération unilatérale de leurs prélèvements tout en continuant par ailleurs à détruire des pigeons en pleine période de nidification dans d'autres régions de France.



Problématique.

La première difficulté vient du fait que si l'on classe les pigeons ramiers en fonction de leur aptitude à migrer, on rencontre en France trois sous populations distinctes aux situations démographiques différentes et que les nécessités et les moyens de gestion ne sont pas les mêmes pour ces trois cas.

Comme pour toute gestion cynégétique, l'idéal serait de pouvoir connaître les effectifs de chaque groupe, ses capacités de reproduction et d'en déduire les prélèvements possibles en fonction des objectifs recherchés (stabiliser la population ou en faire remonter ses effectifs).

Cette méthode étant impossible à mettre en œuvre en raison de l'absence de données précises sur l'état des effectifs, on doit se contenter d'étudier les tendances évolutives des différents groupes et chercher à adapter la pression de chasse en fonction des objectifs recherchés.

Ce moyen empirique ne permet pas une approche fine et seules des différences de prélèvements significatives peuvent donner des variations mesurables dans un délai raisonnable.

Toute la difficulté consistera à faire partager les sacrifices entre tous ceux qui sont concernés par ce gibier, puis à rechercher les moyens techniques d'y parvenir. Une telle opération ne peut bien sûr être envisagée qu'au niveau international (et non pas seulement régional) puisque les oiseaux concernés sont chassés successivement par plusieurs pays au cours de leur cycle annuel.

De plus, la superposition des populations à certaines époques de l'année, tends à masquer dans une courbe moyenne rassurante la courbe d'évolution propre à chacune d'entre elles.

En conséquence il sera forcément très difficile de faire admettre à certains chasseurs pratiquant leur activité dans une région privilégiée par une forte densité de pigeons sédentaires qu'il faudrait se limiter sur des oiseaux migrateurs impossible à différencier visuellement des autres.

De la même façon, il sera extrêmement difficile de convaincre les chasseurs placés sur le couloir central de migration (où le flux s'est toujours maintenu) qu'il serait nécessaire de se limiter pour permettre à ceux qui sont placés en marge de revoir des oiseaux comme par le passé.

Quoi qu'il en soit, le seul moyen d'agir de façon sélective sur telle ou telle population est de tenir compte du calendrier migratoire des pigeons en adaptant les mesures à chaque région en fonction de la probabilité d'y trouver telle ou telle catégorie d'oiseaux en fonction de la période de l'année.

On sait par exemple que les oiseaux long migrants transpyrénéens se rencontrent en France de la fin septembre à début novembre puis de la fin février au début avril et qu'ils hivernent sur la Péninsule Ibérique entre ces deux époques.

Les migrateurs hivernants en France eux, arrivent généralement chez nous début novembre pour nous quitter en février.

Les sédentaires, là ou leur présence est significative, se retrouvent toute l'année.



Mesures de gestion envisageables.

De façon générale, les moyens de réduire la pression de chasse sont simples.

Mise en place d'un plan de chasse ou d'un prélèvement maximum autorisé (PMA).

Réduction du temps de chasse.

Augmentation des surfaces mises en réserve.

Limitation des moyens mis en œuvre pour la capture.



Mise en place d'un plan de chasse ou d'un PMA :

Comme souligné plus haut, compte tenu des différences entre les populations de pigeons, ce n'est pas un, mais trois plans de chasse ou trois PMA qui devraient être établis : un pour chaque population.

A priori, la mise en place d'un véritable plan de chasse n'aurait aucune chance de réussir car à l'inverse de ce qui en est pour le petit gibier sédentaire, les effectifs de migrateurs ne peuvent être connus avec suffisamment de précision pour fixer des quotas de prélèvements.

De plus, le recensement annuel nécessaire à l'établissement du plan de chasse se heurte à deux difficultés : d'abord, il devrait s'opérer sur une très vaste zone à l'extérieur de nos frontières, ensuite, la préparation de ce plan de chasse exigerait de pouvoir distinguer sur les zones de reproduction, les oiseaux qui ont un potentiel long migrant de ceux qui sont moyens migrants et parfois entièrement sédentaires. Tout ceci est impossible.

La seule option réaliste en matière de limitation directe des prélèvements reste celle des PMA, mais ceux-ci restent très faciles à contourner. Ils risquent de ne pas produire les effets escomptés sur la gestion et de n'avoir qu'un caractère pédagogique (celui qui le dépasse est considéré comme un "viandard" ou un "braconnier" alors que sans PMA, celui qui tue le plus de gibier est encore trop souvent considéré comme "le meilleur chasseur").

De plus, pour la palombe comme pour beaucoup de chasses aux migrateurs, l'espoir naît de réussir un "beau coup" et de se montrer plus fin chasseur que ses voisins, avec des moyens équivalents. Le PMA crée un nivellement des tableaux, et pour être efficace en terme d'économie d'oiseaux, il ne peut se limiter à mettre fin aux captures anormalement élevées, il doit aller jusqu'à écrêter la moyenne (jugée déjà trop basse par certains à cause de la baisse des passages et des difficultés à faire poser les oiseaux), ce qui aurait pour effet de ramener tous les chasseurs au niveau des moins habiles...



Limitation du temps de chasse :

Actuellement, seules les installations de chasse aux filets sont soumises à des règles restrictives d'ouverture et de fermeture à l'intérieur de la période d'ouverture générale de la chasse. Sauf réglementation départementale spécifique, aucune règle ne fixe la période de tir avec appelants.

Si la limitation du temps de chasse reste possible sous toutes ses formes (durée hebdomadaire ou durée de la période) en période d'hivernage, il n'en est pas de même en période de migration, notamment dans le Sud-ouest, en raison à la fois des pratiques spécifiques à cette région et du caractère souvent répétitif des passages.

La nécessité d'occuper et surveiller les palombières du matin au soir pendant toute la durée où les installation sont opérationnelles rend difficilement acceptable la mise en place de jours de fermeture hebdomadaire. De plus, les mouvements se produisent souvent de façon cyclique au cours de la période de migration, ce qui selon l'année, risque d'annuler ou d'amplifier exagérément les effets attendus d'une réduction des jours de chasse. (à l'automne, il arrive par exemple que pendant plusieurs semaines d'affilée, la météo évolue de la même façon avec une révolution hebdomadaire. Par exemple le vent va passer au Nord un jour, il sera Est le lendemain, puis tournera rapidement au Sud-est, Sud et Sud-ouest avant l'arrivée d'un front chaud et de plusieurs perturbations se terminant par un dernier front froid et un nouveau passage du vent au Nord, à l'Est puis à nouveau Sud-Est, Sud et Sud-ouest etc. Ceci peut se reproduire pendant plusieurs semaines consécutives à la fréquence d'une éclaircie et donc d'un passage hebdomadaire tombant presque les mêmes jours de la semaine d'un bout à l'autre de la saison....).

En conclusion : pendant la migration, une éventuelle réduction du temps de chasse ne serait concevable qu'en terme de période de chasse. Par contre pendant l'hivernage, une fermeture hebdomadaire peut être parfaitement efficace.



Augmentation des surfaces mises en réserve.

Cette possibilité n'est citée que pour mémoire car elle se heurte à des difficultés qui semblent très difficilement surmontables eu égard au caractère privé de la plupart des territoires occupés par des palombières et de la difficulté à retrouver des sites pour les installations neutralisées par des réserves.

Elle pourrait cependant être utilement mise à profit pendant l'hivernage ou bien pendant la migration, sur des territoires appartenant à des collectivités, en montagne notamment.



Limitation des moyens mis en œuvre pour la capture :

Il s'agit d'une piste concernant principalement les chasses traditionnelles du Sud-ouest et l'usage d'appelants mais également avec plus ou moins de bonheur les autres modes de chasse (hypothétique limitation de la puissance des armes par exemple). Pour les palombières, des mesures limitatives pourraient s'appliquer au nombre d'appelants, au nombre de sols, à la longueur des tunnels, à l'équipement des cabanes etc...



Dans tous les cas de figure, tenant compte du désir légitime de tous les chasseurs de France de chasser le pigeon et partant de l'idée que les populations migrantes doivent faire l'objet du plus d'attention, il sera plus facile de faire des sacrifices en période de migration pour les chasseurs qui n'ont pas de culture de la chasse à la palombe et surtout pour ceux d'entre eux qui bénéficient toute l'année de la présence de pigeons sédentaires.

Par exemple, en raisonnant à l'extrême, une fermeture totale pendant toute la migration ne représenterait qu'une privation moyenne pour les chasseurs de l'Ouest ou de l'Île de France alors qu'il s'agirait d'une contrainte très dure, voire inacceptable, pour les chasseurs en palombière du Sud-ouest...



Conclusion :



Toute la difficulté réside dans la recherche d'un compromis entre l'efficacité des mesures et leur acceptabilité par les chasseurs concernés.

Le rôle des instances cynégétiques est essentiel car seuls les dirigeants de la chasse sont en mesure d'expliquer aux chasseurs la nécessité de s'imposer des limitations.

Il faut garder à l'esprit que le choix de mesures insuffisantes équivaudrait à se donner bonne conscience en attendant que la situation se dégrade encore davantage, et que des mesures trop dures ne seraient pas acceptées sans réticence...

Pour que les chasseurs soient prêts à accepter des sacrifices, une règle s'impose :

la réversibilité des mesures.




Chaque membre du groupe de travail et du CNCFS portera une lourde responsabilité dans l'échec ou la réussite de ces travaux.

De plus, quelles que puissent être les limitations imposées aux chasseurs français, elles devront être suivies le plus rapidement possible de limitations similaires prises chez nos voisins portugais et espagnols, sans quoi leurs effets sur la dynamique des populations de palombes seraient trop peu visibles et la notion de gestion elle même pourrait être mise en doute par les chasseurs constatant que leurs sacrifices ne servent à rien...

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4ème volet : Mesures proposées.  Autres chapitres : 1)Classement des populations    2)Évolution des pratiques  3)Moyens de gestion

Mesures proposées.



Avertissement : Dans un tel dossier, personne ne détient la Vérité, il semble toutefois qu'il faille s'acheminer vers des mesures multiples dont le cumul pourrait avoir un effet significatif. Celles proposées ci-dessous ont été imaginées par un chasseur de palombes connaissant bien la problématique des chasses en palombières de Gascogne. Elles ne sont pas indolores.

Il ne s'agit pas définir des dogmes mais de trouver des solutions évolutives capables d'inverser la courbe démographique des populations de pigeons, dans l'intérêt de ceux qui auront à consentir des sacrifices (dont l'auteur lui même, qui aimerait lui aussi se passer de restrictions...)

I- Touchant le temps de chasse :

1)  Mesures durables concernant à la fois la gestion et l'éthique :

a) Arrêt de toute chasse ou destruction pendant la migration de retour des longs migrants (du 20 février au 10 avril). Cette mesure relevant à la fois de l'éthique et de la gestion aurait pour effet de préserver des oiseaux sortis victorieux des épreuves de l'automne et de l'hiver. Elle épargnerait des reproducteurs à court terme qui ont, faut-il le rappeler, une valeur biologique bien supérieure pour l'espèce que les oiseaux chassés à l'automne dont une forte proportion est appelée à disparaître avant le printemps [1].

b) Arrêt des destructions en période de reproduction. Cette mesure n'épargnant que des sédentaires n'aurait pas d'impact sur les longs migrants mais représenterait un symbole fort pour les chasseurs du Sud-ouest qui ne peuvent comprendre comment on peut détruire à l'époque des nids un oiseau si précieux...

Ces deux mesures pourraient être utilement combinées dans un retrait pur et simple du pigeon ramier de la liste des oiseaux susceptibles d'être classés nuisibles par les préfets.

2) Mesures provisoires  pour une période de trois ans.

a) Limitation de la durée de chasse à 1 mois sur toutes les zones.

Dans les départements où la chasse à la palombe se fait pendant la migration, une ouverture retardée au 20 octobre permettrait, une année moyenne, à près de la moitié des grandes migratrices de passer sans être chassées.
Une telle mesure présenterait en outre l'avantage de soulager temporairement les pigeons colombins beaucoup plus sensibles aux appelants que les palombes et dont les populations migratrices sont victimes d'un quasi génocide cynégétique pendant la chasse à la palombe.

L'ouverture de la chasse en palombières pourrait se faire du 20/10 au 20/11, à condition toutefois de limiter par des mesures complémentaires appropriées, les prélèvements effectués par les grosses installations situées près des maïs. Après cette période la chasse à la palombe serait fermée, ce qui aurait pour effet d'épargner les oiseaux moyens migrants à hivernage aquitain.

Dans les autres régions de France, la période de chasse pourrait ne concerner que l'hivernage et se dérouler du 20/11 au 20/12, épargnant ainsi la totalité du flux de longs migrants et soulageant les moyens migrants hivernant en France d'une part importante des prélèvements.

En Espagne et au Portugal une réduction similaire du temps de chasse à 1 mois (du 20/11 au 20/12) épargnerait un nombre non négligeable de longs migrants en hivernage.

II- Touchant le contrôle des prélèvements :

a) Vente des pigeons ramiers tués en France interdite. (Pour les 10 pantières pyrénéennes dont l'aspect culturel et folklorique est indéniable et où la vente des prises est actuellement la seule ressource permettant de couvrir les frais en personnel, une solution de rechange devra être recherchée, y compris sous forme de subventions versées par diverses collectivités locales ou cynégétiques, ou sous forme de dérogation strictement limitée à ce mode de capture.)

b) Tenue d'un carnet de prélèvements et limitation des prises, PMA de 100 oiseaux par palombière au maximum et de 25 par chasseur et par saison. (révisable au bout de trois ans en fonction de l'évolution de la situation des populations) [2]

III. Touchant les espaces.

En montagne : Au choix ouverture de couloirs sans chasse ou espacement des postes de tir (pas de postes à moins de 150m les uns des autres. 2 chasseurs au maximum par poste, 1 fusil par chasseur.)

En plaine : Augmentation des surfaces mises en réserve pendant la période d'hivernage.

iV. Touchant les modes de chasse et les moyens mis en œuvre ( Limitation de la puissance des installations) :

1) Partout.

Interdiction du tir des oiseaux posés par terre.

(cette mesure permettrait d'éviter des abus couramment constatés sur les pigeons en hivernage. Elle concernerait non seulement le tir sur les champs et les prairies, mais également le tir sous bois d'oiseaux descendus au sol à la recherche de glands et de faines).

2) Dans les 5 départements concernés par la chasse traditionnelle et qui bénéficient d'un arrêté spécifique pour la capture à l'aide de filets (à savoir : Gers, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques).

a) Abandon des apports récents [3] non traditionnels.

Pas d'appelants volants ou semi-volants sur fil, ni de mécanismes électriques.

Pour les chasses aux filets : Pas de volières près des sols. Piouquey [4] et courriou [5] traditionnels seuls autorisés dans les zones de chasse situées à moins d'1 kilomètre de toute culture de maïs d'une superficie supérieurs à 10 hectares d'un seul tenant.

b) Limitation de l'usage des appelants.
 

Sud-ouest
Départements de chasse traditionnelle


Pour la chasse en palombière traditionnelle aux filets, 16 appelants dans les arbres au maximum si chasse se pratique sans aucun fusil, 10 appelants si des oiseaux sont également tirés au fusil.

Pour la chasse au fusil en palombière, dans les zones de tradition ancestrale, 10 appelants au maximum.

Appelants réservés exclusivement aux pratiques traditionnelles. Pas de tir au vol avec appelants.

c) Limitation du nombre de sols[6] équipés de ressorts :

Pour la chasse aux filets, le nombre de sols équipés de ressorts pourrait être ramené à un. Néanmoins, le nombre de filets surnuméraires actionnés uniquement à l'aide de "tirasses [7]", sans ressorts ni élastiques, pourrait être de deux.

d) Harmonisation des réglementations.

Dans la mesure où les cinq départements concernés bénéficient d'une dérogation permettant des pratiques traditionnelles, il serait élémentaire que toutes les chasses de plaine aux filets soient soumises aux mêmes règles, en terme de périodes et moyens autorisés.

3) Dans les départements limitrophes.

Pas de création de nouvelle installation (recensement).

4 appelants au maximum par installation. Appelants de l'espèce pigeon domestique seuls autorisés.

Pas de tir au vol avec appelants [8] , appelants réservés au tir posé depuis une cabane au sol ou surélevée.

4) En dehors de ces zones.

Appelants interdits pendant la période de migration.

Sud-ouest.
Départements limitrophes.

V) Mesures concernant la période d'hivernage[9] en France et plus spécifiquement dans le Sud-ouest :

Après le 20 novembre, chasse uniquement à l'approche sous bois. Affût sous abri interdit, appelants interdits.



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Glossaire

[1] Il faut souligner que si ce sont les oiseaux longs migrants qui sont principalement visés par la chasse en mars sous couvert de destruction de nuisibles, la quasi totalité des dégâts sont imputables aux sédentaires, à tel titre qu'à notre connaissance, là où il y a peu de sédentaires, tous les classements nuisibles attaqués devant les tribunaux administratif sont annulés, faute de pouvoir démontrer la réalité des dégâts.


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[2] Même si le PMA n'était pas retenu, il serait INDISPENSABLE d'en fixer un tendant à éviter au moins les captures massives et abusives (>500 et jusqu'à 1.500 par saison) effectuées dans certaines "installations usines" situées en bordure des champs de maïs.


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[3] Face à la difficulté croissance à faire poser les palombes trop sollicitées en amont, et grâce à l'accroissement général des moyens pouvant être consacrés aux loisirs, on assiste depuis des années, d'une part à une amélioration constante de l'équipement des palombières en matière de confort, de longueur de tunnels, de nombre moyen d'appelants et de sols, mais également à la recherche permanente de nouvelles techniques destinées à compenser la baisse des tableaux réalisés par des moyens conventionnels.

Dans ces innovations, on pourrait citer comme méthodes non traditionnelles :

a)        pour favoriser la pose : l'usage des pigeons volants, l'usage des pigeons semi-volants sur fil, les commandes électriques de mécanismes à appelants multiples etc.

b)        pour attirer les pigeons près des emplacements des filets (sols) : les cages volières en filets nylon et armatures métalliques.


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[4] Piouquey  : à l'origine, local ou cage où sont gardés les « piocs »  (palombes envoyées  dans un enclos grillagé ou une cage, sur le « sol » ou a proximité immédiate, pour y picorer du grain) en attente d'être envoyés au sol. (Souvent employé par extension pour désigner l'enclos (ou cage) du sol,  normalement appelé « parc »).
Dans la pratique traditionnelle ancienne, le piouquey était situé dans la cabane de sol et les piocs n'étaient visibles qu'au moment où le chasseur décidait de les envoyer picorer.
Actuellement, les piocs sont souvent gardés dans une cage attenante au « parc » et même sans picorer, ils restent attractifs pour les palombes posées dans les arbres. Dans le cas des installations spécialisées sur les palombes stationnées près des champs de maïs, plusieurs piocs sont en permanence au sol avec du grain à disposition.


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[5] Courriou petit tunnel camouflé par où les « piocs » sont envoyés vers le sol.


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[6]   Sol : emplacement des filets.


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[7] Tirasses : dispositif ancestral de fermeture des filets sans ressorts, par câbles tirés par les chasseurs.


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[8] Mesure identique à celle proposée pour les 5 départements de chasse traditionnelle.


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[9] Ces mesures qui n'ont pas lieu d'être pendant la période de trois années où la durée de chasse serait limitée à un seul mois, deviendraient ensuite très opportunes pour limiter la pression sur les hivernantes.


 


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Arkanya

CitationRetour en haut de page.

C'est malin !!!!!!!!!!!!
Voilà, je passe encore pour une conne !!! Parce que quand même, comme y'a écrit "Retour en haut de page", bah ça fait une heure que je le lis en boucle là du coup !!!
Ah ouais ça vous fait rire hein !!!

Pfff, vous êtes dégueulasses !
Cherche homme bien sous tout rapport adepte de la sodomie pour relation platonique (enculeurs de mouches s'abstenir) - Arka de morue©

Tulia

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Arkanya

#13
* Arkanya décroche un coup de boule à Tulia

J'vais t'apprendre à t'gausser moi, salope !
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