La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

En manque de culture

Démarré par nihil, Janvier 30, 2005, 13:54:52

« précédent - suivant »

Narak

En ce moment, il y a un très bon film dans vos salles : Bronson.
Très emprunté à Kubrick, surtout dans les décors très Orange Mécanique mais c'est assumé. Sinon c'est très drôle. Le rôle principal est joué de façon impressionnante et musicalement il y a plein de synthés 80's, et ça j'aime.
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

Hyenne

Vu il y a deux jours :
Downtown 81
(Avec de vrais bouts de Basquiat et compagnie inclus)
(Et non, c'est pas la sous merde de film "Basquiat" avec Bowie en Andy Warhol que je conchie, mais bien un film discutable mais trippant. Putain le trailer est là : http://www.youtube.com/watch?v=EzGWSl7iO7Y Rien que pour le live de DNA : http://www.youtube.com/watch?v=ZctJ3xhNFlw ça vaut putain le coup Rhaaaaa DNA !)

lapinchien


Proto Zouaire

#588
13 Tzameti, connu ici, sans doute, mais je n'en ai vu trace :

le synopsis :

"Quelque part, dans un endroit reculé au bord de la mer, Sébastien, 22 ans, répare le toit d'une maison. Le propriétaire meurt d'une overdose après avoir reçu une étrange convocation censée lui rapporter beaucoup d'argent. Sébastien récupère l'enveloppe et décide de prendre sa place. Commence pour lui un jeu de piste qui le mènera jusqu'à un huis-clos clandestin, un monde cauchemardesque où des hommes parient sur la vie d'autres hommes..."

Rien à branler.

Glaüx

Bien.

Je pensais que Easy Rider était un film de ploucs amateurs de country et de motards gays. A destination de ceux qui l'auraient cru comme moi, je pose deux mots.

Il faut le voir, pas seulement pour la bande son mythique (à ce niveau de densité et d'unité on peut commencer à parler de mythe), pas seulement pour les plans et les paysages, pas seulement pour la putain de séquence de shoot, gigantesque en temps et en ampleur, pas seulement parce que ça finit mal et que c'est plein d'enculés à vomir, et de naïfs, ni seulement parce que c'est un film naïf mais désespéré, mais pour tout ça à la fois.

En revanche, pas sobre.

Zarma, la claque.

Ralgoute

#590


Je conseil a toute personne ayant un semblant de gout pour l'humour bourrin et absurde de lire The Goon. Je ne parle même pas des dessins magnifique,de la mise en scène génial et du scénario ultra accrochant.Il s'agit bel et bien DU comics de la décennie.
Je m'engage donc a envoyer par la poste ma main droite découpé au coupe ongle a quiconque trouvera le tome 1 sans intérêt notable.

Le Duc

La Vague. Synopsis :
En Allemagne, aujourd'hui. Dans le cadre d'un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d'un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s'avérer tragiques.
Vous trouverez le film ici en 30 min La Vague
"Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme."

Yog

Citation de: Glaüx le Août 02, 2009, 00:18:54
Bien.

Je pensais que Easy Rider était un film de ploucs amateurs de country et de motards gays. A destination de ceux qui l'auraient cru comme moi, je pose deux mots.

Il faut le voir, pas seulement pour la bande son mythique (à ce niveau de densité et d'unité on peut commencer à parler de mythe), pas seulement pour les plans et les paysages, pas seulement pour la putain de séquence de shoot, gigantesque en temps et en ampleur, pas seulement parce que ça finit mal et que c'est plein d'enculés à vomir, et de naïfs, ni seulement parce que c'est un film naïf mais désespéré, mais pour tout ça à la fois.

En revanche, pas sobre.

Zarma, la claque.

Easy rider, oui, puissant. Rien que pour ça tient je relance la mule et fücke haildopi
"Te lave pas, j'arrive"

Glaüx

Et pour compléter si ça te botte, la référence la moins originale de l'année parce que tout le monde en parle, mais après visionnage, ça vaut sa peau de furet en béton : Electra Glide In Blue, c'est Easy Rider en négatif. Un flic à moto en personnage central au lieu des outlaws, des citations directes, une ironie et de la merde de porc. Ainsi qu'une zique qui débouche les bronches de l'imaginaire. Et ça finit mal. Que demander de plus.

ET LE G2N2RIQUE DE FIN PUTAIN LE G2N2RIQUE DE FIN HAHAHAHAAAAAAAA §§

Hyenne

Je plussoie fortement THE GOON qui est une magnifique tuerie graphique.
Et aussi Easy Rider qui se voit après (ou avant) avoir lu On the road de Kerouac.

Glaüx

En parlant d'amerloques, les bouquins de Stewart O'Nan ont une bonne tendance à dépiauter les paupières, pour les deux que j'ai pu en lire. Un Mal qui répand la terreur, zonard campagnard profond à base de peste et de confusion mentale. Le Nom des morts, glauque psychopatho zonard avec de la guerre du Vietnam dedans (parfois en immersion, parfois en flashbacks), des infirmes, des malades mentaux, de la charpie de corps toutes les dix pages, et une ambiance à coller un colibri en dépression.

Proto Zouaire

Rien à voir avec le reste, mais je considère que ça à sa place ici.

http://retroactif.free.fr/dran/

Du bon graphisme, j'en profite car c'est un ami. Et ça vaut le détour.
Rien à branler.

nihil

#597
En film, je conseillerais volontiers Sauna, un film d'horreur finlandais récent, dans ce genre de fantastique moderne à la Ring. Bon, cet aspect là n'est peut-être pas le plus vendeur. Ce qui vaut le coup en fait, c'est que ça se passe dans les landes désertes de la Finlande du 16ème siècle, à la fin d'une guerre entre Russie et Suède.
Oh et puis tiens, je vous copie-colle un résumé :

"1595 : la guerre Russo-finlandaise vient de se terminer. Deux frères finlandais font partis d'une commission Russe et Finlandaise qui a pour but de pénétrer dans des territoires encore inexplorés afin de délimiter de nouvelles frontières. En chemin, ils sont responsables de la mort atroce d'une jeune russe. Un des frères, rongé par le remord, est hanté par le fantôme de la jeune fille. La commission parvient dans un village qui n'apparaît sur aucune carte, et qui est situé dans un marais. L'étrange village, dont même les habitants ne savent rien de ces origines, abrite un sauna, inquiétant et attirant à la fois, ou l'on peut laver ses pêchers."

C'est franchement cool. Outre l'aspect horreur, pas mal fait mais déjà vu, c'est surtout le contexte qui vaut le coup. Je l'ai pas trouvé en français par contre, je l'ai vu en finlandais sous-titré anglais.

En jeux vidéo maintenant : d'autres que moi, sur ce site, pourraient témoigner que Planescape Torment est vraiment un super bon jeu. J'en parle parce que je viens de le terminer pour la cinquième fois environ. Bon, c'est vieux : 1999. Les graphismes ont pris un sacré coup dans la gueule. Mais putain, l'histoire, les dialogues, les personnages... Une vraie merveille. C'est un jeu de rôle principalement basé sur les dialogues, donc à la limite, les graphismes, on s'en bat. Pour des littéraires, c'est le jeu vidéo parfait : tu passes nettement plus de temps à lire qu'à cliquer. Tous les PNJ ont une personnalité affirmée, avec un style propre, le monde du jeu est glauque au possible (c'est de la fantasy morbide avec tout un tas de mendiants, de malades avec des tics de langage pas possible, de schizophrènes et de philosophes tordus qui trainent dans des bas-fonds). Pas d'elfes ou de forêts mignonnes pleines d'écureuils, là c'est décharges, catacombes et morgues géantes.
L'histoire est fouillée, complexe, intelligente. Elle arrive à soulever des questions vraiment intéressantes. Du point de vue purement littéraire, ça fout sa branlée à un sacré paquet de bouquins de SF ou fantasy. Largement.

Avec un bon humour noir, pas envahissant mais agréable. En plus.
Trafiquant d'organes
[www.nihil.fr]

Narak

Bon, là je vais être supeeeeer original en vous disant d'aller voir Inglorious Basterds, si vous n'avez pas suivi les conseils des quarante blaireaux qui m'ont précédé en vous conseillant d'aller le voir. C'est très bien filmé, bien joué, et honnêtement la réplique " Ceci est la vengeance juive ! " balancée dans un cinéma en flamme valait ses 5€ ( Ouais, je suis au tarif étudiant )
L'amour c'est fort, l'envie de chier c'est pire...

areziwK Gaston

Dondog, d'Antoine Volodine.

A même d'intéresser tout français qui se respecte de par son thème principal, l'épuration ethnique, les français n'aimant jamais tant ces histoires que quand elles se passent loin d'eux et avec des sauvages. Ca tombe bien, cette fois ce sont les Ybürs qui prennent, et vu le nom ça doit pas être tout près.

Malheureusement pour les français c'est aussi un très bon livre, qui parle aussi de champignons, de blattes, d'enfance, de camps et de chamanisme. Les français les plus déçus pourront toutefois se consoler avec les rapports d'amnestie international, dont on se demande pourquoi le lien n'apparaît pas en première page de ce site, du reste.


Un extrait :
http://mfk.xooit.com/t757-Antoine-Volodine.htm#p5775.
Tout bien considéré, sous l'angle du guetteur et du tireur, il ne me déplait pas que la merde monte à cheval. (Char, Moulin Premier)

http://www.kwizera.net
http://www.mfk.xooit.com