La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

En manque de culture

Démarré par nihil, Janvier 30, 2005, 13:54:52

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Cuddle

De bouteille de parfum (humhum)
J'aime pas ta gueule.

Lourdes Phalanges

Tristesse (Alfred de Musset)

J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »



Lourdes Phalanges

Nikolaï OleïnikovDerrière les collines le soleil s'est enfoui... (1931 / Traduit par Henri Abril)

Derrière les collines le soleil s'est enfoui.
Un lèche-bottes creuse une fosse dans la nuit.
Qui peut dire si oui ou non
il y réussira.
Qu'importe, le bonheur n'existe pas.

*

Солнце скрылось за горой.
Роет яму подхалим во тьме ночной.
Может, выроет, а может быть, и нет.
Все равно на свете счастья нет.

https://schabrieres.wordpress.com
« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »

Lourdes Phalanges

Je viens de découvrir l'oeuvre du peintre et illustrateur Piotr STACHIEWICZ (1858-1938)













« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »



LePouilleux

#758
*LePouilleux enfile son costume de nerd cinématophile : t-shirt à message ironique, petite barbichette sympathique, lunettes à grosses montures, cheveux raie du cul sur le côté, parler franc et spontané, air résolument sympathique au sourire légèrement moqueur, en arrière-plan de nombreux clins d'œil à la culture pop et internet, la caméra tourne...*

Était-ce ici que ça parlait de Tokyo Fist (1995), le film qui a inspiré Palaniuk pour Fight Klub ?

Le film est bon, très rythmé, il y a une nervosité de fou qui ressort de tout ces petits corps secs asiatiques qui tapent contre des sacs de fonte à toute vitesse. Je me suis remis à la muscu' après visionnage, c'est dire ! La réalisation impeccable notamment dans la représentation de la souffrance corporelle et les cadrages qui donnent l'impression que les protagonistes se font bouffés par des tonnes de béton, très tetsuesques ces scènes. Une mention particulière à ces effets de caméras tremblants lorsque le personnage principal est soumis à une pression intenable et qu'il commence à exploser de l'intérieur (au sens propre même, mais ma gueule bordel). Le scénario tourne autour d'une intrigue classique à trois qui tourne en une espèce de relation malsaine. Un salarié du tertiaire surmené (Tsuda) qui entre en concurrence avec son ancien camarade de classe (Kojima), un espèce de raté névrotique qui se consacre corps et âmes au combat de poing. L'enjeu de cette rivalité est la fiancée du premier. Tsuda fasciné par la violence émise par Kojima va aussi devenir une espèce d'ubermensch à travers la boxe. Intéressante évolution à travers le dépassement de soi, somme toute le seul point commun avec le bousin américain pseudo-subversif starring Brad Poutre. L'enseignement est beaucoup plus sobre, la violence est mise en scène de manière exagérée, mais sans excès esthétique la rendant superficielle. Par contre, putain, ça traîne en longueur vers les 30 dernières minutes, voir la dernière heure !


lapinchien

mais pourquoi donner un titre de porno à un film d'auteur expérimental ?

Dourak Smerdiakov

Citation de: Muscadet le Juillet 29, 2017, 12:55:54
https://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/1157/files/2016/09/Histoire-de-la-philosophie-antique-2.png

Je ne vois nulle thrace de Bion de Borysthène ou de Théodore de Cyrène, pas plus que de Timon de Phlionte ou de Bryson d'Achaïe, qui avaient tous de jolis noms pourtant, ainsi que Nausiphane de Téos (s'il n'est pas une invention de wikipedia).
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.

Muscadet

Il y en a assez pour toute une vie, malgré tout.

Dourak Smerdiakov

Si on enlève les barbes de Platon et Aristote, divertissants comme Angela Merkel, je ne sais pas s'il en reste tant que ça. Plotin, ça doit peser son poids, certes.

Fais gaffe, tu vas finir par passer pour un prof de philo.
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lapinchien

tous ces braves gens ne sont que des sous-Pline (le jeune) #GrandeBraderieDesCalembours

Dourak Smerdiakov

Pour la première fois depuis des années, j'ai regardé Tracks sur Arte , ce soir. La dernière fois, je crois que c'était parce que j'avais vu annoncer Costes, artiste... euh... gore, disons, et publié sur la Zone, bien que ne la fréquentant pas. Ça doit faire dix ans , au pif.

Hé bien, ça m'a foutu un putain de coup de poing dans la gueule. Tracks, sur Arte, un truc de bobos bien pensants, hé bien, je me suis marré devant comme je ne l'ai pas fait sur la Zone depuis des années (l'alcool aidant, certes). Et c'était plus zonard que la Zone.

- les cinoches de gares allemands d'avant le VHS, diffuseurs de série B, Z, X
- un dessinateur de bites japonais
- Hunter Thompson
- les rythmes, l'exubérance, l'inventivité du groupe Ko Ko Ko (toc toc toc) de Kin la belle, très chère à mon coeur (je n'entre pas dans les détails)
- une jeune et très jolie Japonaise dépeceuse de cerfs
- un reportage sur des (pseudo-)satanistes US avec des doublages de voix imités de dessins animés comme les Simpsons ou porteurs d'accents québécois à couper au couteau
...(j'en oublie)


Hé bien, je vous le dis, on est devenu un site de passion triste. On ne se marre plus. On est morts, encéphalogramme plat. Que tous les tristes sires aillent se faire enculer. Je m'amuse plus en buvant de la bière devant ARTE que sur la Zone. Merde, bordel de merde d'enculés de fils de putes. Vos mères, vos mères, vos mères. Le premier connard qui me parle de vitalisme pour imposer ses obsessions tristes, sordides, morbide, je lui parle de sa mère jusqu'à la fin de la décennie.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.