La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Les zonards avant l'an 2000

Démarré par lapinchien, Janvier 18, 2025, 13:28:54

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lapinchien

Comme le botox n'existait pas encore, Lunatik avait trouvé un bon business model pour combler tous les rêves élastiques de l'épiderme de la ménagère de moins de 50 ans en échange d'une bonne rémunération.

lapinchien

Cette année là, Clacker avait reçu un slip 100% coton réversible pour la Noël et c'est avec une joie non contenue qu'il l'exhibait fièrement sur les plateaux de tournage des informerciaux les plus sombres de l'époque.

Clacker

Je lui trouve une joie pourtant très contenue, à ce monsieur.

lapinchien

Citation de: Clacker le Janvier 18, 2025, 21:26:23Je lui trouve une joie pourtant très contenue, à ce monsieur.
Comme disait Jean-Yves Lafesse, il faudrait l'avertir que sa dame est partie. Les années 80, c'était le début des infomerciaux érotiques, on ne s'embarrassait pas avec des joies trop expansives. Et puis c'est une question de budget aussi, je pense. Mais on sent, qu'au plus profond de son être, sommeille un foufou.

lapinchien

#4
Citation de: lapinchien le Janvier 18, 2025, 13:28:54en échange d'une bonne rémunération.
J'aurais pourtant juré qu'avec une annonce aussi enthousiaste, Lunatik se pointerait à la nocturnale de ce soir. Je ne comprendrai jamais rien aux femmes.

lapinchien

Dans les années 90, nihil avait déjà imaginé tout ce que serait la Zone quand l'internet remplacerait le minitel. Il avait même réalisé un plan détaillé et joyeux du site et de toutes ses fonctionnalités rigolotes. C'est déguisé en clown blanc cyclothymique, dans sa chambre, tout en écoutant du rap à fond les ballons sur un ghettoblaster emprunté à un mont de piété, qu'il se voyait déjà en grand chef d'orchestre de toutes ses voix dans la tête, une bande de joyeux lurons qui rivalisaient déjà avec les pointures des 'Grosses Têtes' de Philippe Bouvard, une belle brochette de fils de pute de la forêt enchantée.

lapinchien

Fin des années 80, avant de devenir le travailleur du sexe émérite tout support que l'on connait, LePouilleux sous le pseudonyme de "Dark Lord Blood" écumait les plateaux télé, en particulier ceux des matinales, pour vendre ses bouquins ésotériques et autres gadgets de rituels démoniaques à colorier. Ici on peut assister aux débuts prometteurs d'Évelyne Thomas interviewant LePouilleux pour une émission spéciale "Satanisme et corn flakes : avec ou sans lait d'avoine ?" LePouilleux, cependant, ne fera pas carrière dans le milieu des sectes luciféristes, sa moustache duveteuse naissante ne mettant pas assez en valeur ses talents de gourou apocalyptique millénariste.