La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

serial substitute

Démarré par lapinchien, Août 02, 2015, 16:41:28

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Muscadet

Il y a quelques jours qu'un mouflon de ma connaissance me dit : J'ai bifflé un oiseau, mais je vous ai aussi promis de vous produire dans les bonnes maisons closes de Paris ; je vous mène à présent chez un grand seigneur qui est un des hommes du royaume qui représentent le mieux.
What's the hell, noob ? est-ce qu'il est plus poli, CMB, plus affable de la Fontaine qu'un autre ? Ce n'est pas cela, belle édentée, me dit-il, le regard coquin. Ah ! J'entends ; il fait sentir à tous les instants la supériorité qu'il a sur tous ceux qui l'approchent ; vas-y, cassos ; M'en bats les steaks; Y m'pète les brunes qui comptent pas pour des prunes; La calotte de ses morts, et je la lui rentre tout entière.
Il phallus pourtant marcher ; et je vis un homoncule rabougri, il prit une prise de tabac avec tant de hauteur, il moucha sa tige si impitoyablement, il cracha avec tant de flegme, il caressa ses chiens d'une manière si offensante pour les hommes, que je ne pouvais me laisser de l'admirer. Ah ! Enflure démoniaque ! dis-je en dedans de moi en fermant bien fort la bouche, si lorsque j'étais à la course à l'échalote, je représentais ainsi, je représentais un grand sot ! Il aurait fallu, sale gros bâtard de ta pute d'engeance , que nous eussions eu un bien mauvais naturel pour aller faire cent petites insultes à des gens qui venaient tous les jours chez nous témoigner sous X; ils savaient bien que nous étions au-dessus d'eux ; et s'ils l'avaient ignoré, nos martinets le leur auraient appris chaque jour. N'ayant rien à faire pour nous faire respecter, nous faisions tout pour nous rendre aimables : nous mangions des carottes, nous nous communiquions aux plus petits ; au milieu des glands, qui durcissent toujours, ils nous trouvaient sensibles ; ils ne voyaient que notre bite au-dessus d'eux ; nous descendions en rappel jusqu'à leurs corniches. Mais lorsqu'il fallait soutenir le mandrin du prince dans les cérémonies publiques ; lorsqu'il fallait faire respecter la nation aux migrants sous-marins ; lorsque enfin, dans les occasions périlleuses, il fallait ranimer les soûlards, nous remontions cent fois plus haut que nous n'étions descendus ; nous ramenions la fierté sur notre visage ; et l'on trouvait quelquefois que nous étions navrants.

lapinchien

Il y a quelques jours qu'un mouflon de ma connaissance me dit : J'ai bifflé un oiseau, mais je vous ai aussi promis de vous produire dans les bonnes maisons closes de Paris ; je vous mène à présent chez un grand seigneur qui est un des hommes du royaume qui représentent le mieux.

What's the hell, noob ? est-ce qu'il est plus poli, CMB, plus affable de la Fontaine qu'un autre ? Ce n'est pas cela, belle édentée, me dit-il, le regard coquin. Ah ! J'entends ; il fait sentir à tous les instants la supériorité qu'il a sur tous ceux qui l'approchent ; vas-y, cassos ; M'en bats les steaks; Y m'pète les brunes qui comptent pas pour des prunes; La calotte glacière de ses morts, et je la lui rentre tout entière.

Il phallus pourtant marcher ; et je vis un homoncule rabougri, il prit une prise de Terre avec tant de hauteur, il moucha sa tige si impitoyablement, il cracha avec tant de flegme, il caressa ses tétons d'une manière si offensante pour les hommes, que je ne pouvais me laisser de l'admirer MI FA SOL SOL Ré DO.

Ah ! Enflure démoniaque ! dis-je en dedans de moi en fermant bien fort la bouche, si lorsque j'étais à la course à l'échalote, je représentais ainsi, je représentais un grand sot (le film des frères Coen) ! Il aurait phallus, sale gros bâtard de ta pute d'engeance , que nous eussions eu un bien mauvais naturel pour aller faire cent petites insultes, cent petites incultes, cent catapultes à poulpes, pute, à des gens qui venaient tous les jours chez nous témoigner sous penthotal; ils savaient bien que nous étions au-dessus d'eux, manchette et clef anglaise comme au catch ; et s'ils l'avaient ignoré, nos martinets le leur auraient appris chaque jour.

N'ayant rien à faire pour nous faire respecter, nous faisions tout pour nous rendre aimables : nous mangions des carottes, nous nous communiquions aux plus petits ; au milieu des glands, qui durcissent toujours, ils nous trouvaient sensibles ; ils ne voyaient que notre bite au-dessus d'eux ; nous descendions en rappel jusqu'à leurs corniches.

-Wesh, grosse, t'as craché dans mon Yop, pute ?
-Quoi ? Narvalo. Rien à battre de ton Yop, j'ai tout un pack de Candy'Up, enculé.
-Ouais, c'est ça. Tu fais genre, c'es tout.
-Va chier dans ta mère.
-Putain, mais t'es descendu encore plus bas que James Cameron. Va te cacher dans un mont hydrothermal, bouffon.


Mais lorsqu'il fallait soutenir le mandrin du prince dans les cérémonies publiques ; lorsqu'il fallait faire respecter la nation aux migrants sous-marins ; lorsque enfin, dans les occasions périlleuses, il fallait ranimer les soûlards, nous remontions cent fois plus haut que nous n'étions descendus ; nous ramenions la fierté sur notre visage ; et l'on trouvait quelquefois que nous étions navrants.

Muscadet

Bon, je crois qu'on a fait le tour avec un massacre en bonne et due forme.
Je propose de doubler la mise avec Sénèque, Lettres VII à Lucilius, Fuir la foule. Cruauté des spectacles de gladiateurs.


Tu me demandes ce que tu dois principalement éviter ? – La foule. Tu ne peux encore t'y livrer impunément. Moi, pour mon compte, j'avouerai ma faiblesse. Jamais je ne rentre chez moi tel que j'en suis sorti. Toujours quelque trouble que j'avais assoupi en moi se réveille, quelque tentation chassée reparaît. Ce qu'éprouvent ces malades réduits par un long état de faiblesse à ne pouvoir sans accident quitter le logis, nous arrive à nous de qui l'âme est convalescente d'une longue maladie. Il n'est pas bon de se répandre dans une nombreuse société.
Là tout nous prêche le vice, ou nous l'imprime, ou à notre insu nous entache. Et plus nos liaisons s'étendent, plus le danger se multiplie. Mais rien n'est funeste à la morale comme l'habitude des spectacles. C'est là que les vices nous surprennent plus aisément par l'attrait du plaisir.
Que penses-tu que je veuille dire ? que j'en sors plus attaché à l'argent, à l'ambition, à la mollesse, ajoute même plus cruel et plus inhumain pour avoir été au milieu des hommes.
Le hasard vient de me conduire au spectacle de midi : je m'attendais à des jeux, à des facéties, à quelque délassement qui repose les yeux du sang humain. Loin de là : tous les combats précédents avaient été pure clémence. Cette fois, plus de badinage : c'est l'homicide dans sa crudité. Le corps n'a rien pour se couvrir ; il est tout entier exposé aux coups, et pas un ne porte à faux. La foule préfère cela aux gladiateurs ordinaires et même extraordinaires. Et n'a-t-elle pas raison ? ni casque ni bouclier qui repousse le fer. À quoi servent ces armures, cette escrime, toutes ces ruses ? à marchander avec la mort. Le matin c'est aux lions et aux ours qu'on livre des hommes ; à midi, c'est aux spectateurs. On met aux prises ceux qui ont tué avec d'autres qui les tueront, et tout vainqueur est réservé pour une nouvelle boucherie. L'issue de la lutte est la mort ; le fer et le feu font la besogne. Cela, pour occuper les intermèdes.


lapinchien

#33
très bien , je viens de poster le premier texte de la rubrique serial substitute et je le publierai prochainement.
Comme lors de ma dernière intervention, parce que c'est bien frustrant d'attendre pour juste modifier un mot, je propose qu'on puisse modifier autant de bout de phrases qu'on le souhaite et faire des insertions aussi. Par contre la règle n'autorisant deux posts consécutifs que si deux autres contribuants ont participé est "toujours de rigueur et en vigueur, CMB". (je viens de trouver la phrase que je foutrais sous mes armoiries si un jour j'ai un écusson autre que du cidre bon marché)

Lourdes Phalanges

Tu me demandes ce que tu dois principalement éviter ? – La foule. Tu ne peux encore t'y livrer impunément. Moi, pour mon compte, j'avouerai ma faiblesse. Jamais je ne rentre en toi tel que j'en suis sorti. Toujours quelque trouble que j'avais assoupi en moi se réveille, quelque tentation chassée reparaît. Ce qu'éprouvent ces malades réduits par un long état de faiblesse à ne pouvoir sans accident quitter le logis, nous arrive à nous de qui l'âme est convalescente d'une longue maladie. Il n'est pas bon de se répandre sur ces visages grêlés.
Là tout nous prêche le vide, ou nous l'imprime, ou à notre insu nous entache. Et plus nos liaisons s'étendent, plus le danger se multiplie. Mais rien n'est funeste à la morale comme l'habitude des spectacles. C'est là que les vices nous surprennent plus aisément par l'attrait du plaisir.
Que penses-tu que je veuille dire ? que j'en sors plus attaché à l'argent, à l'ambition, à la mollesse, ajoute même plus cruel et plus inhumain, CTB, pour avoir été au milieu des hommes.
Le hasard vient de me conduire au spectacle de midi : je m'attendais à des jeux, à des facéties, à quelque délassement qui repose les yeux du sang humain. Loin de là : tous les combats précédents avaient été pure clémence. Cette fois, plus de badinage : c'est l'homicide dans sa crudité. Le corps n'a rien pour se couvrir ; il est tout entier exposé aux coups, et pas un ne porte à faux. La foule préfère cela aux gladiateurs ordinaires et même extraordinaires. Et n'a-t-elle pas raison ? ni casque ni bouclier qui repousse le fer. À quoi servent ces armures, cette escrime, toutes ces ruses ? à marchander avec la mort. Le matin c'est aux lions et aux ours qu'on livre des hommes ; à midi, c'est aux spectateurs. On met aux prises ceux qui ont tué avec d'autres qui les tueront, et tout vainqueur est réservé pour une nouvelle boucherie chevaline. L'issue de la lutte est la mort ; le fer et le feu font la besogne. Cela, pour occuper les plaines désertes, les marécages endormis, les cages d'escalier du Village Global.
« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »

lapinchien

#35
Tu me demandes ce que tu dois principalement éviter ? – La foule. Tu ne peux encore t'y livrer impunément. Moi, pour mon compte, j'avouerai ma faiblesse. Jamais je ne rentre en toi tel que j'en suis sorti. Toujours quelque trouble que j'avais assoupi en moi se réveille, quelque tentation chassée reparaît. Ce qu'éprouvent ces malades réduits par un long état de faiblesse à ne pouvoir sans accident quitter le logis, nous arrive à nous de qui l'âme est convalescente d'une longue maladie. Il n'est pas bon de se répandre sur ces visages grêlés.
Là tout nous prêche le vide, ou nous l'imprime, ou à notre insu nous entache. Et plus nos liaisons s'étendent, plus le danger se multiplie. Mais rien n'est funeste à la morale comme l'habitude des spectacles. C'est là que les vices nous surprennent plus aisément par l'attrait du plaisir, de l'hédonisme, de l'onanisme urbain et de l'intolérance de ces foules hypocrites qui elles baisent en cachette avec d'autres qu'elles même en plus. Probablement car elles n'ont pas confiance en elles-mêmes. Probablement car elles se détestent. Probablement à raison, foutues prophétesses pinées par le divin.

Que penses-tu que je veuille dire ? que j'en sors plus attaché à l'argent, à l'ambition, à la mollesse, ajoute même plus cruel et plus inhumain, CTB, pour avoir été au milieu des hommes.
Le hasard vient de me conduire au spectacle de midi : je m'attendais à des jeux, à des facéties, à quelque délassement qui repose les yeux du sang humain. Loin de là : tous les combats précédents avaient été pure clémence. Cette fois, plus de badinage : c'est l'homicide dans sa crudité. Le corps n'a rien pour se couvrir ; il est tout entier exposé aux coups, et pas un ne porte à faux. La foule préfère cela aux gladiateurs ordinaires et même extraordinaires. Et n'a-t-elle pas raison ? ni casque ni bouclier qui repousse le fer. À quoi servent ces armures, cette escrime, toutes ces ruses ? à marchander avec la mort. Le matin c'est aux lions et aux ours qu'on livre des hommes ; à midi, c'est aux spectateurs. Et Médiamétrie peut se la carrer profond, cette grosse pute en bois, elle et ses audimats de mes couilles retroussées par les vas-et-vient dans ton tréfonds jusqu'à atteindre ton mental.

On met aux prises ceux qui ont tué avec d'autres qui les tueront, et tout vainqueur est réservé pour une nouvelle boucherie chevaline, voire boucherie de Chevaline,  ce quadruple assassinat qui s'est déroulé dans des circonstances mystérieuses le 5 septembre 2012 sur un parking situé dans le parc naturel régional des Bauges en Haute-Savoie. Et cher ami que je pénètre comme horriblement ces rafales de balles pénétrèrent mystérieusement ces innocents Iraniens. À ce jour, aucune hypothèse n'est privilégiée pour expliquer ce drame, comme mon cœur ne dispose d'aucune piste pour expliquer l'amour que je te porte et ce malgré plusieurs enquêtes en cours..

L'issue de la lutte est la mort ; le fer et le feu font la besogne. Cela, pour occuper les plaines désertes, les marécages endormis, les cages d'escalier du Village Global.

Muscadet

On était bien partis, disciplinés et pointilleux. Maintenant c'est la foire, ça n'a plus de sens.

lapinchien

il te suffit d'ajouter des passages avec du sens et d'écraser ce que tu juges excessif.

lapinchien

si Lourdes Phalanges est ok, on peut reprendre si tu veux, avec plus de modération, mais tu n'as qu'à donner la première impulsion au texte de Sénèque en réalisant la première édition.

lapinchien

mais franchement je pense qu'il est tout aussi jouable quand on reprend la main d'orienter le texte dans la direction qu'on veut, que ce soit par petites touches comme dans le premier jeu, que par grands chambardements dans celui-ci. L'intérêt c'est d'expérimenter aussi et pas de refaire le premier jeu à l'identique.

Lourdes Phalanges

#40
Je m'auto-astreins à certaines règles à partir de maintenant, tout en respectant les nouvelles directives établies par Lapinchien.

- Je modifie uniquement les rajouts d'autres joueurs sans jamais toucher au texte d'origine.
- Interdiction d'utiliser le champ lexical du sexe.
- Au moins une référence à l'Autriche.




Tu me demandes ce que tu dois principalement éviter ? – La foule. Tu ne peux encore t'y livrer impunément. Moi, pour mon compte, j'avouerai ma faiblesse. Jamais je ne rentre en toi tel que j'en suis sorti. Toujours quelque trouble que j'avais assoupi en moi se réveille, quelque tentation chassée reparaît. Ce qu'éprouvent ces malades réduits par un long état de faiblesse à ne pouvoir sans accident quitter le logis, nous arrive à nous de qui l'âme est convalescente d'une longue maladie. Il n'est pas bon de se répandre sur ces visages grêlés.
Là tout nous prêche le vide, ou nous l'imprime, ou à notre insu nous entache. Et plus nos liaisons s'étendent, plus le danger se multiplie. Mais rien n'est funeste à la morale comme l'habitude des spectacles. C'est là que les vices nous surprennent plus aisément par l'attrait du plaisir, de l'hédonisme, de l'onanisme urbain et de l'intolérance de ces foules hypocrites qui elles baisent en cachette avec d'autres qu'elles même en plus. Probablement car elles n'ont pas confiance en elles-mêmes. Probablement car elles se détestent. Probablement à raison, foutues prophétesses pinées par le divin souffle putride du Capital Mondialiste qui tel un lemming sisyphien, se jette du haut de la falaise pour s'écraser sur les hères schizophrènes contre-contre-révolutionnaires. Une fois son petit carnage terminé, il remonte par l'escalier de service, ses muscles gorgés de synthol tapant la rambarde toutes les 6 marches.

Que penses-tu que je veuille dire ? que j'en sors plus attaché à l'argent, à l'ambition, à la mollesse, ajoute même plus cruel et plus inhumain, CTB, pour avoir été au milieu des hommes.
Le hasard vient de me conduire au spectacle de midi : je m'attendais à des jeux, à des facéties, à quelque délassement qui repose les yeux du sang humain. Loin de là : tous les combats précédents avaient été pure clémence. Cette fois, plus de badinage : c'est l'homicide dans sa crudité. Le corps n'a rien pour se couvrir ; il est tout entier exposé aux coups, et pas un ne porte à faux. La foule préfère cela aux gladiateurs ordinaires et même extraordinaires. Et n'a-t-elle pas raison ? ni casque ni bouclier qui repousse le fer. À quoi servent ces armures, cette escrime, toutes ces ruses ? à marchander avec la mort. Le matin c'est aux lions et aux ours qu'on livre des hommes ; à midi, c'est aux spectateurs. Et Médiamétrie peut se la carrer profond, cette grosse pute en bois, elle et ses audimats de mes couilles retroussées par les vas-et-vient dans ton tréfonds jusqu'à atteindre ton mental frêle et rongé par un Surmoi égalitaro-procédurier, et un Moi blafard qui se traine au gré des rythmes imposés par la Société du Spectacle Perpétuel.

On met aux prises ceux qui ont tué avec d'autres qui les tueront, et tout vainqueur est réservé pour une nouvelle boucherie chevaline, voire boucherie de Chevaline,  ce quadruple assassinat qui s'est déroulé dans des circonstances mystérieuses le 5 septembre 2012 sur un parking situé dans le parc naturel régional des Bauges en Haute-Savoie. Et cher ami que je pénètre comme horriblement ces rafales de balles pénétrèrent mystérieusement ces innocents Iraniens. À ce jour, aucune hypothèse n'est privilégiée pour expliquer ce drame, comme mon cœur ne dispose d'aucune piste pour expliquer l'amour que je te porte et ce malgré plusieurs enquêtes en cours..

L'issue de la lutte est la mort ; le fer et le feu font la besogne. Cela, pour occuper les plaines désertes, les marécages endormis, les cages d'escalier du Village Global.
« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »

lapinchien

Ben moi aussi j'ai mes règles :
-1 copier/coller aléatoires de phrases
-l'insertion d'un dial hotte
-la substitution d'une phrase par un proverbe


Tu me demandes ce que tu dois principalement éviter ? – La foule. Tu ne peux encore t'y livrer impunément. Moi, pour mon compte, j'avouerai ma faiblesse. Jamais je ne rentre en toi tel que j'en suis sorti. Toujours quelque trouble que j'avais assoupi en moi se réveille, quelque tentation chassée reparaît. Ce qu'éprouvent ces malades réduits par un long état de faiblesse à ne pouvoir sans accident quitter le logis, nous arrive à nous de qui l'âme est convalescente d'une longue maladie. Il n'est pas bon de se répandre sur ces visages grêlés.

-On se fait un petit dial hotte, mon ami Lucius ?
-Indispensable dans la cuisine !
-Effectivement, l'ami la hotte aspirante permet de cuisiner dans de bonnes conditions.
-Et tout en apportant une touche élégante à la pièce.
-N'est-ce pas ?


Là tout nous prêche le vide, ou nous l'imprime, ou à notre insu nous entache. Et plus nos liaisons s'étendent, plus le danger se multiplie. Mais rien n'est funeste à la morale comme l'habitude des spectacles. C'est là que les vices nous surprennent plus aisément par l'attrait du plaisir, de l'hédonisme, de l'onanisme urbain et de l'intolérance de ces foules hypocrites qui elles baisent en cachette avec d'autres qu'elles même en plus. Probablement car elles n'ont pas confiance en elles-mêmes. Probablement car elles se détestent. Probablement à raison, foutues prophétesses pinées par le divin souffle putride du Capital Mondialiste qui tel un lemming sisyphien, se jette du haut de la falaise pour s'écraser sur les hères schizophrènes contre-contre-révolutionnaires. Une fois son petit carnage terminé, il remonte par l'escalier de service, ses muscles gorgés de synthol tapant la rambarde toutes les 6 marches.

Que penses-tu que je veuille dire ? que j'en sors plus attaché à l'argent, à l'ambition, à la mollesse, ajoute même plus cruel et plus inhumain, CTB, pour avoir été au milieu des hommes. Et Médiamétrie peut se la carrer profond, cette grosse pute en bois, elle et ses audimats de mes couilles retroussées par les vas-et-vient dans ton tréfonds jusqu'à atteindre ton mental frêle et rongé par un Surmoi égalitaro-procédurier, et un Moi blafard qui se traine au gré des rythmes imposés par la Société du Spectacle Perpétuel.

Le hasard vient de me conduire au spectacle de midi : je m'attendais à des jeux, à des facéties, à quelque délassement qui repose les yeux du sang humain. Loin de là : tous les combats précédents avaient été pure clémence. Cette fois, plus de badinage : c'est l'homicide dans sa crudité. Le corps n'a rien pour se couvrir ; il est tout entier exposé aux coups, et pas un ne porte à faux. La foule préfère cela aux gladiateurs ordinaires et même extraordinaires. Et n'a-t-elle pas raison ? ni casque ni bouclier qui repousse le fer. À quoi servent ces armures, cette escrime, toutes ces ruses ? à marchander avec la mort. Il vaut mieux se disputer avec quelqu'un d'intelligent que parler à un imbécile. Le matin c'est aux lions et aux ours qu'on livre des hommes ; à midi, c'est aux spectateurs.

On met aux prises ceux qui ont tué avec d'autres qui les tueront, et tout vainqueur est réservé pour une nouvelle boucherie chevaline, voire boucherie de Chevaline,  ce quadruple assassinat qui s'est déroulé dans des circonstances mystérieuses le 5 septembre 2012 sur un parking situé dans le parc naturel régional des Bauges en Haute-Savoie. Et cher ami que je pénètre comme horriblement ces rafales de balles pénétrèrent mystérieusement ces innocents Iraniens. À ce jour, aucune hypothèse n'est privilégiée pour expliquer ce drame, comme mon cœur ne dispose d'aucune piste pour expliquer l'amour que je te porte et ce malgré plusieurs enquêtes en cours..

L'issue de la lutte est la mort ; le fer et le feu font la besogne. Cela, pour occuper les plaines désertes, les marécages endormis, les cages d'escalier du Village Global.


Lourdes Phalanges

Plus personne veut jouer ?
« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »

lapinchien

bon, vu le rythme je propose que l'on mette en veille l'attente de l'intervention de deux personnes avant d'intervenir soi-même à nouveau, et de remplacer cette règle par l'attente de l'intervention d'une autre personne avant d'intervenir soi-même à nouveau; si Muscadet ou quelqu'un d'autre rentre dans le jeu, on repassera à la première règle. Du coup, tu peux jouer.

Lourdes Phalanges

Règle de donneur de règle : chaque participant instaure une règle pour son successeur.

Règle pour mon successeur : tes modifications doivent prendre en compte les 3 premiers enseignements de l'Hagakure.


Tu me demandes ce que tu dois principalement éviter ? – La foule. Tu ne peux encore t'y livrer impunément. Moi, pour mon compte, j'avouerai ma faiblesse. Jamais je ne rentre en toi tel que j'en suis sorti. Toujours quelque trouble que j'avais assoupi en moi se réveille, quelque tentation chassée reparaît. Ce qu'éprouvent ces malades réduits par un long état de faiblesse à ne pouvoir sans accident quitter le logis, nous arrive à nous de qui l'âme est convalescente d'une longue maladie. Il n'est pas bon de se répandre sur ces visages grêlés.

-On se fait un petit dial hotte, mon ami Lucius ?
-Indispensable dans la cuisine !
-Effectivement, l'ami la hotte aspirante permet de cuisiner dans de bonnes conditions.
-Et tout en apportant une touche élégante à la pièce.
-N'est-ce pas ?
-Le travail rend libre.



Là tout nous prêche le vide, ou nous l'imprime, ou à notre insu nous entache. Et plus nos liaisons s'étendent, plus le danger se multiplie. Mais rien n'est funeste à la morale comme l'habitude des spectacles. C'est là que les vices nous surprennent plus aisément par l'attrait du plaisir, de l'hédonisme, de l'onanisme urbain et de l'intolérance de ces foules hypocrites qui elles baisent en cachette avec d'autres qu'elles même en plus. Probablement car elles n'ont pas confiance en elles-mêmes. Probablement car elles se détestent. Probablement à raison, foutues prophétesses pinées par le divin souffle putride du Capital Mondialiste qui tel un lemming sisyphien, se jette du haut de la falaise pour s'écraser sur les hères schizophrènes contre-contre-révolutionnaires. Une fois son petit carnage terminé, il remonte par l'escalier de service, ses muscles gorgés de synthol tapant la rambarde toutes les 6 marches.

Que penses-tu que je veuille dire ? que j'en sors plus attaché à l'argent, à l'ambition, à la mollesse, ajoute même plus cruel et plus inhumain, CTB, pour avoir été au milieu des hommes. Et Médiamétrie peut se la carrer profond, cette grosse pute en bois, elle et ses audimats de mes couilles retroussées par les vas-et-vient dans ton tréfonds jusqu'à atteindre ton mental frêle et rongé par un Surmoi égalitaro-procédurier, et un Moi blafard qui se traine au gré des rythmes imposés par la Société du Spectacle Perpétuel.

Le hasard vient de me conduire au spectacle de midi : je m'attendais à des jeux, à des facéties, à quelque délassement qui repose les yeux du sang humain. Loin de là : tous les combats précédents avaient été pure clémence. Cette fois, plus de badinage : c'est l'homicide dans sa crudité. Le corps n'a rien pour se couvrir ; il est tout entier exposé aux coups, et pas un ne porte à faux. La foule préfère cela aux gladiateurs ordinaires et même extraordinaires. Et n'a-t-elle pas raison ? ni casque ni bouclier qui repousse le fer. À quoi servent ces armures, cette escrime, toutes ces ruses ? à marchander avec la mort. Il vaut mieux se disputer avec quelqu'un d'intelligent que parler à un imbécile. Le matin c'est aux lions et aux ours qu'on livre des hommes ; à midi, c'est aux spectateurs.

On met aux prises ceux qui ont tué avec d'autres qui les tueront, et tout vainqueur est réservé pour une nouvelle boucherie chevaline, voire boucherie de Chevaline,  ce quadruple assassinat qui s'est déroulé dans des circonstances mystérieuses le 5 septembre 2012 sur un parking situé dans le parc naturel régional des Bauges en Haute-Savoie. Et cher ami que je pénètre comme horriblement ces rafales de balles pénétrèrent mystérieusement ces innocents Iraniens. À ce jour, aucune hypothèse n'est privilégiée pour expliquer ce drame, comme mon cœur ne dispose d'aucune piste pour expliquer l'amour que je te porte et ce malgré plusieurs enquêtes en cours..

L'issue de la lutte est la mort ; le fer et le feu font la besogne. Cela, pour occuper les plaines désertes, les marécages endormis, les cages d'escalier du Village Global.
« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »