Saint-Con 2013 - préconcours

[Berzelius]

"Et jusque dans les nuits d'hiver, pour moi c'est L'été indien"
"Dans les nuits d'hiver nucléaire,  c'est L'été dermophile indien" Les connexions se font, koi. t'vois?

Merde, le pire c'est que je vois...
Ok mec, laisse moi un temps d'adaptation ok ?

j'ai la connexion qui fibre mal ces jours, il manque juste de l'alcool, mais je règle ça en ce moment même.

En guise d'auto-performance, j'ai la joie d'avoir suscité ton intérêt et ton temps.

Reste que t'es un connard, mais je sais qu'on va pas te changer maintenant.

[lapinchien]

tiens, une personne enthousiaste. je croyais que c'étais un mythe.

[Berzelius]

tiens, une personne enthousiaste. je croyais que c'étais un mythe.

j'ai une couille à revendre, tocard, si t'en as besoin hésite pas.

(tu aimes les gens qui soutiennent l'initiative de Sealand ?)

[lapinchien]

ça devient trop intime pour une relation platonique là. t'es kawaii et tout, mais la Zone c'est fait pour poster des textes et s'en prendre plein la tronche. On se fera des chatouilles quand t'auras passé l'épreuve du feu.

[Berzelius]

Ton éthique t"honore.

C'est parti mec, je fais un texte (qui sera forcement de la merde, j'aime autant te prévenir).

Je le poste d'ici demain, si il passe la barre de la publi sur site, alors je serais heureux que tu me craches dessus.

Chiotte, suis rempli de mauvais vin et d'une bière quelconque, mais au moins je préfère faillir dans la zone plutôt que de rien foutre.

On se revoit dans les critiques acerbes de mon rendu grand...

done : 18h41 à ma montre petit lapin.

[David]

Oaristys d'un genou dans ta gueule, derrière la gare et sous le passage à niveau.

Derrière la gare, le genou :

Pute borgne, connasse ! Enfin je te surprends
Dans ce coin sombre et crasse, il faut que je te beigne !
Et mon courroux pour toi sera plus qu'une teigne,
Un comédon courtois, enfin, je me comprends.

Derrière la gare, ta gueule :

Diantre, fichtre, mon loup ! Qu'est-ce donc que j'apprends ?
Ce n'était toi, mon coup, hier sous cette enseigne
Où j'ai tant pris mon pied, que le tien ne me peigne
À cause de ce pompier des créneaux dans les dents.

Sous le passage à niveau, le genou :

Je nous voyais déjà... Je nous... putain de merde !
Arrête de ramper que mon tibia ne perde
Une arcade, un nez, jamais plus tu souriras.

Sous le passage à niveau, ta gueule :

F'est trop infuste, affez, fu m'as frisé la fronche !
Au fecours, fil est fou, f'et perfonne qui bronche !?
En enfer ! toi mon Fère honni tu pouriras.



Fa fait du fien...

[lapinchien]

et bien bravo Dourak, tu as attiré des poètes avec tes préconcours à la con. Va y avoir du leuveul à la Saint con cette année.

[lapinchien]

petit récapitulatif à visées orientatoires

1."" par Lapinchien

Citoyens, répondez à l'appel des urnes,
Peuples écrabouillés, cravachés, endettés,
Elevés tels des bêtes, nourris, enfarinés,
Les marchands de néant hypothèquent vos burnes.

Affublés de crédits, tous vos rêves diurnes,
Repoussés à demain, vos rouages se grippent,
Finissent par s'évanouir tout au fond de vos slips.
Leurs intérets vous veulent besogneux, taciturnes.

Mais peut-être aimez-vous qu'on vous serre les couilles ?
Qu'ils les tordent, qu'ils les vrillent, qu'elles morflent, qu'elles douillent,
Qu'ils en extraient le jus en les broyant à vide.

Pour en possèder une, donnez-leur la seconde,
Lâchons-leur une belle grappe, et qu'ils dominent le monde.
L'humanité s'adapte et survit, monorchide.

---

2."Soleil rouge" par Carc

C'était un éclair rouge qui tomba du ciel -
Qui sema la douleur en traversant la ville -
Et filles de joie,et princes autant qu'évangiles
Furent prosternés par la chaleur de son fiel.

Bientôt leurs bouches arborèrent un vide partiel
Et leurs dents pavèrent les ruelles tranquilles.
Les vents se levèrent, chantèrent un vaudeville
Et prirent les cheveux des dames à peau de miel.

Humains piétinés par le souffle de la bombe,
N'étant déjà plus quand leur chair se prit à fondre,
Ils s'empressèrent d'exhiber leurs ossements.

Et devinrent terre sous le feu atomique,
Tandis qu'un prêtre de la lointaine Amérique
Récita l'apocalypse selon Saint Jean.


---

3."" par Hag

J'avais la mémoire qui flanche.
Ne me souvenant plus de rien,
Errant, perdu, comme un vieux chien
Oubliant même, tous les dimanches

La sainte messe, et je calanche
Je ne me sens plus très bien,
Car plutôt que simple vaurien
Je ne suis qu'un lamellibranche.

Broutant toujours en fond de mer
Les algues molles, et pas peu fier,
Que je rampe ou que je me perde

A cause de mon cerveau con,
De mon heureuse condition
Je fais des bulles et je vous emmerde.


---

4."" par Koax Koax

Comme il était mol, et l'air benêt,
au village, risée : on l'accable
puis vint le jour où, déraisonnable
Dans la grand rue folle,  il aspergeait.

il n'avait plus toute sa tête, mais
des allumettes et du gasoil.
Il parcourait, ivre et à poil
La grand rue - pleine - qui s'agitait

Dans un concert de cris porcins,
la bite aux vents et l'air malsain,
Il se chauffait les amygdales.

Lentement, il se consuma
Le jour suivant, on revendra
à la criée, son trou de balle.

---

5."" par Hag

Le local est bien noir,
Et toujours il pue.
Sans aucune retenue
Au matin ou au soir,

On va au déversoir
Balancer détritues,
Ordures toutes nues
Sans jamais bien savoir

Qui sera recyclé.
Alors pour se dédouaner,
On envoie tout au jaune :

Plastique, verre, carton
J'ai plus d'inspiration
Monthureux-sur-Saône.


---

6."Trou de balle" par Dourak Smerdiakov

Aux bords du Prout, là-bas, vivent les Gagaouzes,
Ni Thraces, ni Moldo-valaques, ni Bulgars
Mais cousins éloignés des Huns et des Avars,
Et, dans la confusion, peut-être, des Toungouzes.

Aux bords du Prout, hélas, comme ils ont peu de flouze,
Peu d'emplois, peu d'espoir, et beaucoup de cafards,
Ils s'enivrent pour rien au long des jours blafards
Puis vont s'entroublier dans de vagues partouzes.

Parfois, pour échapper à sa gueule de bois,
La pierre au cou, après un vain signe de croix,
Aux bords du Prout, l'un deux saute : il se fait la malle.

Comme ils sont bons chrétiens, le dimanche matin
Rameute vers l'église ivrognes et putains.
Bien moins que nous perdu, ce trou, c'est de la balle.


---

7."" par Darid

Ô portière ! tu me la ferais Joe Dassin ?
Je savant de Marseille et ma chemise blanche
Est la bombe au napalm, biche, que je t'enclenche
En la déboutonnant du cou jusqu'au bassin.

Je te la baïonnette, inculte marcassin !
Va prier les WC, sous ton cul, sous ton manche,
Il t'absoudra, javel, quand ta pâleur s'y penche,
Aussi bien qu'un castor au regard d'assassin.

Mais rien ne peut stopper ce que ton trou de balle
A largué, magicien dompté par sa cabale,
Au champ de Marilyn Monroe et Pou Pi dou !

J'ai bien cru l'allumé d'un galet contre un gypse,
Avec pour tout triomphe un pet d'apocalypse
Aussi gras que le cou de Georges Pompidou.


---

8."Une journée de Labeur" par Berzelius

Que dire de mon quotidien ?
Quelques disques de Joe Dassin
Des Milfs qui se rident
Et les assassin's creed

Et toujours perdu dans la brume du matin

Et pour dire la vérité, enfin
Si j'audace hein,
A choisir entre youporn et uptobox
Il n'y a que les films X que je pokes

Et toute la journée je vais mon chemin

Pole emploi, APEC et Keljob sans fin,
Tentant de rester zen comme un Yoda sain,
J'écoute Stupeflip et Mc Circulaire,
Je cherche un boulot même si j'en ai pas l'air

Et jusque dans les nuits d'hiver, pour moi c'est L'été indien


---

9."Oaristys d'un genou dans ta gueule, derrière la gare et sous le passage à niveau." par Darid

Derrière la gare, le genou :

Pute borgne, connasse ! Enfin je te surprends
Dans ce coin sombre et crasse, il faut que je te beigne !
Et mon courroux pour toi sera plus qu'une teigne,
Un comédon courtois, enfin, je me comprends.

Derrière la gare, ta gueule :

Diantre, fichtre, mon loup ! Qu'est-ce donc que j'apprends ?
Ce n'était toi, mon coup, hier sous cette enseigne
Où j'ai tant pris mon pied, que le tien ne me peigne
À cause de ce pompier des créneaux dans les dents.

Sous le passage à niveau, le genou :

Je nous voyais déjà... Je nous... putain de merde !
Arrête de ramper que mon tibia ne perde
Une arcade, un nez, jamais plus tu souriras.

Sous le passage à niveau, ta gueule :

F'est trop infuste, affez, fu m'as frisé la fronche !
Au fecours, fil est fou, f'et perfonne qui bronche !?
En enfer ! toi mon Fère honni tu pouriras.


---

[Dourak Smerdiakov]

Une journée de Labeur

Que dire de mon quotidien ?
Quelques disques de Joe Dassin
Des Milfs qui se rident
Et les assassin's creed

Et toujours perdu dans la brume du matin

Et pour dire la vérité, enfin
Si j'audace hein,
A choisir entre youporn et uptobox
Il n'y a que les films X que je pokes

Et toute la journée je vais mon chemin

Pole emploi, APEC et Keljob sans fin,
Tentant de rester zen comme un Yoda sain,
J'écoute Stupeflip et Mc Circulaire,
Je cherche un boulot même si j'en ai pas l'air

Et jusque dans les nuits d'hiver, pour moi c'est L'été indien

NB : si quelqu'un a vu Mirza, alors c'est une erreur, merci de ne pas le ramener.

Je ne cherche pas à être désagréable, mais je pense qu'il va falloir argumenter et être convaincant pour que ce texte puisse concourir comme sonnet. Je rajoute dans le message initial de ce fil de discussion un lien vers le guide du sonnet du regretté Glaüx-le-Chouette : http://www.lazone.org/docs/recettessonnets.rtf

Les sonnets, c'est de la merde, mais toute merde n'est pas sonnet.

[Berzelius]

non sequitur ne mène pas à la biture.

Noté.Tant de règles pour si peu de gonzesses... j'opine, mais onanise (néologisme accepté en jurispru dance)

[Nana]

Au début c'était juste une démangeaison
Le médecin consulté dit très investi
" Il faut agir vite c'est un oaristys"
Je brûlai donc mes  livres avec raison

Mais ca grattait encore, le toubib était con!
A nouveau il décela une hémorragie
Je bu du sang de vache avec énergie
Et suçais goulûment des tonnes de tampons.

Ma mémoire me fait défaut, l'anarchiste!
Il avait peut-être dit "un gros hémaoryste" ?
Mon long corps devint une loque amiboïde

Je repassai chez le docteur pas très stoïque
Il me cria fort énervé "HÉMORROïDE!"

Je mets ma cape, et attends ma mort héroïque


le thème c'est La mémoire qui flanche
c'est même  pas  un pur sonnet, y a de trop grosses facilités, tout n'est même pas français mais en tous cas le fichier est super pratique (si on prend le temps de le lire jusqu'au bout et d'apprendre ainsi l'existence de rime riche et pauvre)
Bon je déteste les sonnets.

[David]

Mon orchidée est ton étendard, à toi, belle
Abeille à mon butin, petits pas sur mon dard,
Alpiniste du gland, acouphène en retard,
Différente jumelle au teint de mirabelle.

Les vents me claquent, toi, tes doigts en ribambelle
Étranglent mon torchon lorsque je cauchemard,
Dis gras, dis grosse, encore, et puis aussi connard
Des fois que mon rouston te paie une gabelle.

Merde à ce tout premier pare-brise venu
M'éroder mon insecte, alors, il crève nu
Mais rôde à l'apéro comme une huile arachide.

Des pneus, toi seul m'aimait, mamie est dans mon bain
Qui bulle ton hamster avec le pape Urbain
Deux, c'est pas beau la peine, un seul est monorchide.

[lapinchien]

regroupement des sonnets postés jusqu'alors par ordre de postage

1."" par Lapinchien

Citoyens, répondez à l'appel des urnes,
Peuples écrabouillés, cravachés, endettés,
Elevés tels des bêtes, nourris, enfarinés,
Les marchands de néant hypothèquent vos burnes.

Affublés de crédits, tous vos rêves diurnes,
Repoussés à demain, vos rouages se grippent,
Finissent par s'évanouir tout au fond de vos slips.
Leurs intérets vous veulent besogneux, taciturnes.

Mais peut-être aimez-vous qu'on vous serre les couilles ?
Qu'ils les tordent, qu'ils les vrillent, qu'elles morflent, qu'elles douillent,
Qu'ils en extraient le jus en les broyant à vide.

Pour en possèder une, donnez-leur la seconde,
Lâchons-leur une belle grappe, et qu'ils dominent le monde.
L'humanité s'adapte et survit, monorchide.

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2."Soleil rouge" par Carc

C'était un éclair rouge qui tomba du ciel -
Qui sema la douleur en traversant la ville -
Et filles de joie,et princes autant qu'évangiles
Furent prosternés par la chaleur de son fiel.

Bientôt leurs bouches arborèrent un vide partiel
Et leurs dents pavèrent les ruelles tranquilles.
Les vents se levèrent, chantèrent un vaudeville
Et prirent les cheveux des dames à peau de miel.

Humains piétinés par le souffle de la bombe,
N'étant déjà plus quand leur chair se prit à fondre,
Ils s'empressèrent d'exhiber leurs ossements.

Et devinrent terre sous le feu atomique,
Tandis qu'un prêtre de la lointaine Amérique
Récita l'apocalypse selon Saint Jean.


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3."" par Hag

J'avais la mémoire qui flanche.
Ne me souvenant plus de rien,
Errant, perdu, comme un vieux chien
Oubliant même, tous les dimanches

La sainte messe, et je calanche
Je ne me sens plus très bien,
Car plutôt que simple vaurien
Je ne suis qu'un lamellibranche.

Broutant toujours en fond de mer
Les algues molles, et pas peu fier,
Que je rampe ou que je me perde

A cause de mon cerveau con,
De mon heureuse condition
Je fais des bulles et je vous emmerde.


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4."" par Koax Koax

Comme il était mol, et l'air benêt,
au village, risée : on l'accable
puis vint le jour où, déraisonnable
Dans la grand rue folle,  il aspergeait.

il n'avait plus toute sa tête, mais
des allumettes et du gasoil.
Il parcourait, ivre et à poil
La grand rue - pleine - qui s'agitait

Dans un concert de cris porcins,
la bite aux vents et l'air malsain,
Il se chauffait les amygdales.

Lentement, il se consuma
Le jour suivant, on revendra
à la criée, son trou de balle.

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5."" par Hag

Le local est bien noir,
Et toujours il pue.
Sans aucune retenue
Au matin ou au soir,

On va au déversoir
Balancer détritues,
Ordures toutes nues
Sans jamais bien savoir

Qui sera recyclé.
Alors pour se dédouaner,
On envoie tout au jaune :

Plastique, verre, carton
J'ai plus d'inspiration
Monthureux-sur-Saône.


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6."Trou de balle" par Dourak Smerdiakov

Aux bords du Prout, là-bas, vivent les Gagaouzes,
Ni Thraces, ni Moldo-valaques, ni Bulgars
Mais cousins éloignés des Huns et des Avars,
Et, dans la confusion, peut-être, des Toungouzes.

Aux bords du Prout, hélas, comme ils ont peu de flouze,
Peu d'emplois, peu d'espoir, et beaucoup de cafards,
Ils s'enivrent pour rien au long des jours blafards
Puis vont s'entroublier dans de vagues partouzes.

Parfois, pour échapper à sa gueule de bois,
La pierre au cou, après un vain signe de croix,
Aux bords du Prout, l'un deux saute : il se fait la malle.

Comme ils sont bons chrétiens, le dimanche matin
Rameute vers l'église ivrognes et putains.
Bien moins que nous perdu, ce trou, c'est de la balle.


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7."" par Darid

Ô portière ! tu me la ferais Joe Dassin ?
Je savant de Marseille et ma chemise blanche
Est la bombe au napalm, biche, que je t'enclenche
En la déboutonnant du cou jusqu'au bassin.

Je te la baïonnette, inculte marcassin !
Va prier les WC, sous ton cul, sous ton manche,
Il t'absoudra, javel, quand ta pâleur s'y penche,
Aussi bien qu'un castor au regard d'assassin.

Mais rien ne peut stopper ce que ton trou de balle
A largué, magicien dompté par sa cabale,
Au champ de Marilyn Monroe et Pou Pi dou !

J'ai bien cru l'allumé d'un galet contre un gypse,
Avec pour tout triomphe un pet d'apocalypse
Aussi gras que le cou de Georges Pompidou.


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8."Une journée de Labeur" par Berzelius

Que dire de mon quotidien ?
Quelques disques de Joe Dassin
Des Milfs qui se rident
Et les assassin's creed

Et toujours perdu dans la brume du matin

Et pour dire la vérité, enfin
Si j'audace hein,
A choisir entre youporn et uptobox
Il n'y a que les films X que je pokes

Et toute la journée je vais mon chemin

Pole emploi, APEC et Keljob sans fin,
Tentant de rester zen comme un Yoda sain,
J'écoute Stupeflip et Mc Circulaire,
Je cherche un boulot même si j'en ai pas l'air

Et jusque dans les nuits d'hiver, pour moi c'est L'été indien


---

9."Oaristys d'un genou dans ta gueule, derrière la gare et sous le passage à niveau." par Darid

Derrière la gare, le genou :

Pute borgne, connasse ! Enfin je te surprends
Dans ce coin sombre et crasse, il faut que je te beigne !
Et mon courroux pour toi sera plus qu'une teigne,
Un comédon courtois, enfin, je me comprends.

Derrière la gare, ta gueule :

Diantre, fichtre, mon loup ! Qu'est-ce donc que j'apprends ?
Ce n'était toi, mon coup, hier sous cette enseigne
Où j'ai tant pris mon pied, que le tien ne me peigne
À cause de ce pompier des créneaux dans les dents.

Sous le passage à niveau, le genou :

Je nous voyais déjà... Je nous... putain de merde !
Arrête de ramper que mon tibia ne perde
Une arcade, un nez, jamais plus tu souriras.

Sous le passage à niveau, ta gueule :

F'est trop infuste, affez, fu m'as frisé la fronche !
Au fecours, fil est fou, f'et perfonne qui bronche !?
En enfer ! toi mon Fère honni tu pouriras.


---

10. "" par Nana

Au début c'était juste une démangeaison
Le médecin consulté dit très investi
" Il faut agir vite c'est un oaristys"
Je brûlai donc mes  livres avec raison

Mais ca grattait encore, le toubib était con!
A nouveau il décela une hémorragie
Je bu du sang de vache avec énergie
Et suçais goulûment des tonnes de tampons.

Ma mémoire me fait défaut, l'anarchiste!
Il avait peut-être dit "un gros hémaoryste" ?
Mon long corps devint une loque amiboïde

Je repassai chez le docteur pas très stoïque
Il me cria fort énervé "HÉMORROïDE!"

Je mets ma cape, et attends ma mort héroïque

---

11. "" par Darid

Mon orchidée est ton étendard, à toi, belle
Abeille à mon butin, petits pas sur mon dard,
Alpiniste du gland, acouphène en retard,
Différente jumelle au teint de mirabelle.

Les vents me claquent, toi, tes doigts en ribambelle
Étranglent mon torchon lorsque je cauchemard,
Dis gras, dis grosse, encore, et puis aussi connard
Des fois que mon rouston te paie une gabelle.

Merde à ce tout premier pare-brise venu
M'éroder mon insecte, alors, il crève nu
Mais rôde à l'apéro comme une huile arachide.

Des pneus, toi seul m'aimait, mamie est dans mon bain
Qui bulle ton hamster avec le pape Urbain
Deux, c'est pas beau la peine, un seul est monorchide.

[Nana]

lapinchien tu cherches à rendre mon sonnet encore moins intelligible qu'il ne l'est à l'origine ?

[lapinchien]

j'ai inversé
"Je mets ma cape, et attends ma mort héroïque"
et "Il me cria fort énervé "HÉMORROïDE!""

car j'avais cru que la structure en rimes des sonnets était de ce type :
A
B
B
A

C
D
D
C

E
E
F

G
G
F

et toi à la fin tu proposes GFG , mais c'est peut être possible j'y connais rien en sonnets