La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

MDLC 3 : « kawaii, police d’état»

Démarré par lapinchien, Juin 12, 2010, 05:20:11

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Whiskykoulol et les méchants garçons par Glaüx
(sans titre) par Inv
Creuse toujours par Koax-Koax
Gendarmes du monde par Narak
Hors sujet de branleur. Par briac

lapinchien

Whiskykoulol et les méchants garçons par Glaüx

Par un beau matin de printemps, Kevkevdu67 s'en allait, gaiement et à grands pas de ses petites jambes, sur la route de l'école. Son couple de hamsters préféré dans la poche, il songeait déjà à son exposé d'après la récréation, sur les bisous des animaux. Youpi ! Youpi ! Ce serait chouette.

Or voici qu'au détour d'un virage, tapi dedans un fossé boueux, un sinistre individu l'interpella.
- Bonjour, mon jeune enfant.
- Bonjour monsieur, hihi !
- Tu suces ?
- ?
- T'avales ?
- !
- Tu chausses du combien ? T'aimes les axolotls ?
- Mais monsieur qu'est-ce que tu dis hihihi !

Que ne lui arrivait-il pas ! Un vilain méchant zonard... Quelle épreuve de sa vertu, quel rude coup de la fortune ! Ô vraiment marâtre destin ! Par tous les saints et Jacques Mesrine.

Qu'auriez-vous fait, les enfants ? Voici qu'il s'arme de son sourire et crie « A l'aide ! A l'aide ! Un méchant veut me voler mon sourire ! » Et les gentils d'accourir. Et vous les auriez vus, les policiers du sourire ! Que de joies et de ris, que de casquettes à hélice et que d'oreilles de chat en fourrure synthétique ! Que de « hihi » et de « (tas d'enculés) » ! Voici Kevkevdu67 sauvé.

Sauvé ? Ah, si seulement...

Car le méchant vilain zonard n'était pas venu seul. Retenez bien, les enfants ! Les gentils sont toujours seuls face aux gros méchants tristes. Voilà ce que Kevkevdu67 avait omis. Et des dizaines de tout gris de sortir des buissons et des fourrés, des ornières et des fossés, des carrières et des carriers, de ta mère et du curé. Et les méchants vilains, armés de barres à mines, de couteaux, de leurs bites et d'un rictus à faire fâner tous les sourires, de se saisir des policiers en uniforme orange et rose, de les empaler sur les barres et sur le reste, rictus exclus, de jouer au base ball avec Julie et Julien, les deux hamsters mignons, de faire des bisous dans le cul de Kevkevdu67 avec les muqueuses labiales de sa sœur ramassée la veille et usagée pendant la nuit, de lui réciter le script des grands chefs-d'œuvre de Tarkovski en russe et en hurlant pendant qu'ils lui chatouillaient les aisselles avec une torche à plasma même pas propre, de l'insulter en allemand, et même de lui dire qu'il était laid. Et les policiers de siffler dans leur sifflet à roulette pour dire que stop, on fait la paix, kiss kiss, et les PUTAIN MAIS J4EN AI MARRE DE CES CONNERIES VOS GUEULES EN PAPILLOTTE AU FOND DU POT DE LA LADA DE TA M7RE PUTE


Moralité : force reste à ma bite, la gentillesse tue, et l'alcool c'est mal.


lapinchien

(sans titre) par Inv
Jack arborait fièrement, autour de la taille, le K-way que lui avait remis le sergent Royce, symbole de son engagement auprès de la police des tas. Il s'avançait au milieu de la foule, son œil acéré traquant les éventuels contrevenants. Et il ne tarda pas à en repérer une, qui posait, tout sourire, les deux pouces levés.
« Bonjour madame, K-way, police des tas
- Euh bonjour
- C'est à propos de votre tas d'irakiens nus, là.
- Je ne vois pas ce qui...
Mais Jack, lui, voyait. Il remarquait d'une part que l'édifice menaçait de s'écrouler à tout instant, et que d'autre part l'alignement des trous du cul des irakiens n'était pas farpaitement rectiligne.
En conséquence de quoi il l'encula, puis lui dit qu'attendu que, en votre honoré du temps, ce serait bon pour cette fois.
Il s'en alla, la tête haute et le K-way en avant, vers d'autres aventures.
Jack exerçait un beau métier.

lapinchien

Creuse toujours par Koax-Koax
Vivre en Creuse (toujours, tu trouveras peut être un truc), c'est l'enfer (à souder). Rien. Pas juste une mouette (de beurre), pas juste un chat (poil au ténia), pas une seule âme, et ricains, nada.
Alors on passe le temps à compter les cailles-youuuuuu aaaaare, a radio, staaaahahahahahahaaaaar, à éplucher (poil à René) les taupinembourre-MOI SALOPE, et à jouer à cache-cache avec personne, non, ne te remplacera, non, persoooohoooone.
On s'y fait tellement chier que même les arbres se sont barrés vivre comme des Amazones interdites, zone interdite, zone interdite poumtcha, en Amazonie.
Florent Panini aurait vécu là bas, selon les rumeurs CONNARD? MEURS§
Internet n'y existe pas, la télé n'y est qu'une légende u nooooord, on dans le coeuuuuuur, lalala, et le Yéti (ou yéti pas ? yé ou alors ? yé partit ?) y existe vraiment, tout comme le Dalaï-laï-laï-laï-laï Lama, qui y vivrait reclu depuis peu.
Là bas, l'hiver (qui ne l'est pas, vert, ahaha. Poil à ta mère) est rude et dure environ six mois (ce qui fait beaucoup pour une seule personne, aha, poil à De Caunes). Le seul moyen pour se réchauffer est le bois, sauf que bah, y'en a pas hein, puisqu'il n'y a pas d'arbres, putain, faut tout vous rappeler, les nêfles.
Par contre, l'été, il y fait bon sous le sunlight des misanthropiiiiiques, l'amour se raconte en musiiiique, iiiiique, et on à toute la nuit pour semer, hééé, en attendant, viens biner. Semer des graines d'arbres quoi. Ben ouais. Vu qu'y en à pas. Faut bien se chauffer.
La Creuse (ta tombe, t'as que ça à y faire là bas), une autre vision de la frangipane de courant, un monde à part de gâteau, un univers à soie singulier, où les animaux de tête vivent en harmonie (poil au Denis) avec les Ohms et gars, qui, peu nombreux, substistent tant bien que mal armés au milieu de ce désert de plaines. C'est pourquoi je suis fier de clamer haut et fort : NON, je ne vis pas en Creuse.


Ceci était du communiqué du mouvement des mecs qui essayent de caser tant bien que mal le mot Amazonie dans leur texte.
Merci de votre ATTENTION? DERRI7RE TOI§

lapinchien

 Gendarmes du monde par Narak
Ecole maternelle
Nagazaki
Taintain taintaintain taiiiin !

lapinchien

Hors sujet de branleur. Par briac

Ce sujet est un sujet pour enculé et donc je n'y mettrai même pas un bout de ma bite bien qu'elle en ait envie elle pourquoi le voudrait-elle si moi je ne le voulais pas je ne comprends pas ce qui se passe je n'arrête pas d'écrire je veux dire ça n'arrête pas d'écrire et je suis bien embêté là... Ouf !
J'emmerde l'initiateur de tout projet surtout qu'il s'agite sur le rocher, seul, au milieu de la rivière Kwaï !
Putain, voilà voilà voilà ! Kwaï, police montée. Longeant la rivière les japs à cheval, portes flingues du Prince Albert de Mont Pucelle expatrié cinq jours dans l'année là bas, si loin de son rocher. Pour quoi faire ? On me le demande. POUR RIEN TAS D4ENCULES BEANTS§§ Putain...

Il devait faire gaffe, la nuit tombée, c'était pas tranquille le coin. Il se glissait sous les branches basses en évitant de les renvoyer dans la gueule d'une chouette gonzesse qui s'était éprise de lui lors d'un concours de pliage en deux.
« Merde ! » il avait marché dans du crottin de ces putains de chevaux de ces japs porte flingues, bridés. C'était pas bruyant mais bien dégueu et ça puait raide.
« Non c'est pas moi ! » il disait ça en chuchotant fort à la gonzesse à l'arrière qui se demandait d'où venait cette puanteur ci.
Heureusement qu'un clair de Lune ouvrait la voie, parce que difficile de savoir où on se trouvait vraiment. Bien entendu la rivière Kwaï se trouvait bien là. Enfin on l'entendait couler à côté mais on ne savait pas où elle coulait comme ça.

« Foutre chats ! » s'écriait un policier japonais et porte flingues...
« Oh putain... Planque toi... Par terre, vite ! » il s'efforçait de ne point gueuler et s'étouffait tout à fait en essayant de miauler. Pâle imitation d'un chat presque crevé par une chouette rieuse vivant habituellement en bordure de rivière.
Le policier japonais, le plus petit des cinq (ils étaient habituellement huit mais trois étaient restés au cantonnement afin de préparer la soupe du matin pour les potes qui rentreraient après une nuit à parcourir à cheval les chemins de halage en bord de rivière...), descendit de son cheval qui paraissait immense à côté de ce petit bonhomme, c'était marrant.
« mmmmh » il lui fermait la bouche avec sa main.
« arrête de rire, tu vas nous faire choper ! » lui disait-il dans l'oreille tout en sentant un parfum plutôt agréable sur une fille qu'il pensait de joie, une pute.
Bref, le policier était à deux pas du bosquet (il y avait là un bosquet, exprès) où étaient cachés nos deux compères dont l'un était une femme.
« Tiens, je vais pisser. » c'était ce qu'il disait ce policier japonais quand il avait envie d'uriner. Il parlait toujours à haute voix, ce qui facilitait le rapport humain, on s'y attendait, donc on était prévenu.
« Ah non ! Merde ! Là c'en est trop, il suffit ! » il s'était levé droit dans ses bottes dont une qui était badigeonnée de merde à cheval. Il regardait le policier dans les yeux, de haut en bas. Il était grand.
« Mais mais... Il m'a fait peu peur ce ce chat chat... » le flic bégayait lorsque la peur lui prenait son ventre par surprise.
Il lui mit un grand coup de pied, la pointe, dans les petites couilles mais quand même des testicules vivantes, petites mais efficaces.
« Chpoumpf... » fit le japonais pas très malin depuis qu'il était entré dans la police montée. Oui, parce que avant c'était pas pareil, il avait une licence en psychologie de l'Université de Paris VIII, grâce au professeur Tobie Nathan, l'ethno-psychiatre. Mais ça ne servait à rien en bord de rivière, une licence.

Il se mit à détaler comme un rat, les jambes à son coup, les bras ballants.
Mais elle ne le suivait pas. Elle n'avait pas vu la scène, trop occupée à refaire son maquillage, son rouge à lèvres qui avait... Enfin, en deux temps deux mouvements, les policiers bien montés (les autres pas celui qui avait les burnes en bouillies) lui fourrèrent tout les trous possibles et imaginables. Ils en formèrent d'autres d'ailleurs, à force de pénétrer son corps de pute avec leur sabre (parce que ils avaient aussi des sabres).
Elle ne souffrit pas trop, juste comme il faut. C'était bien classe pour une pauvre fille, une mort pareille. 

Et lui, il se branlait, tout seul dans sa baignoire, en attendant le prochain sujet.