La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

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Démarré par lapinchien, Novembre 08, 2009, 03:28:46

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Glaüx

"Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta t il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d' éducation. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres."

Hag

"Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta t il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d' éducation. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres."

Das

"Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta t il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d' éducation. La journée s'annonçait chargée : il faudrait faire disparaître le corps et nettoyer la maison, trouver une explication tangible pour justifier une si soudaine disparition et le Haïku sur le mur, et surtout, préparer le pot au feu dominical avant le retour de ses parents, soit en moins de deux heures, sachant que le pain de viande restait à faire. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres."


lapinchien


"Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta t il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Prennant son prépuce entre le pouce et l'index, il tira un grand coup dessus, puis y clampa une pince à linge pour gagner encore quelques centimètres de peau, son but secret étant d'avoir le prépuce le plus long du monde pour l'utiliser comme un pull pour ses couilles quand l'hiver rude de Fontenay Aux Roses finirait par arriver sur sa bitte. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d' éducation. La journée s'annonçait chargée : il faudrait faire disparaître le corps et nettoyer la maison, trouver une explication tangible pour justifier une si soudaine disparition et le Haïku sur le mur, et surtout, préparer le pot au feu dominical avant le retour de ses parents, soit en moins de deux heures, sachant que le pain de viande restait à faire. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres."

Yog

Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta t il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Prennant son prépuce entre le pouce et l'index, il tira un grand coup dessus, puis y clampa une pince à linge pour gagner encore quelques centimètres de peau, son but secret étant d'avoir le prépuce le plus long du monde pour l'utiliser comme un pull pour ses couilles quand l'hiver rude de Fontenay Aux Roses finirait par arriver sur sa bitte. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d' éducation. La journée s'annonçait chargée : il faudrait faire disparaître le corps et nettoyer la maison, trouver une explication tangible pour justifier une si soudaine disparition et le Haïku sur le mur, et surtout, préparer le pot au feu dominical avant le retour de ses parents, soit en moins de deux heures, sachant que le pain de viande restait à faire. Sans compter qu'il n'avait plus de viande et que le Super U n'ouvrait qu'à 9h, qu'il ne pouvait décemment pas se servir de viande de nichon de sa sœur cadette, une pute même pas vierge, pour honorer ses parents du pot au feu dominical. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres.
"Te lave pas, j'arrive"

Glaüx

"Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta-t-il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Prennant son prépuce entre le pouce et l'index, il tira un grand coup dessus, puis y clampa une pince à linge pour gagner encore quelques centimètres de peau, son but secret étant d'avoir le prépuce le plus long du monde pour l'utiliser comme un pull pour ses couilles quand l'hiver rude de Fontenay Aux Roses finirait par arriver sur sa bitte. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d'éducation. La journée s'annonçait chargée : il faudrait faire disparaître le corps et nettoyer la maison, trouver une explication tangible pour justifier une si soudaine disparition et le Haïku sur le mur, et surtout, préparer le pot au feu dominical avant le retour de ses parents, soit en moins de deux heures, sachant que le pain de viande restait à faire. Sans compter qu'il n'avait plus de viande et que le Super U n'ouvrait qu'à 9h, qu'il ne pouvait décemment pas se servir de viande de nichon de sa sœur cadette, une pute même pas vierge, pour honorer ses parents du pot au feu dominical. Il aurait certes pu la farcir, mais l'idée l'emplissait d'un vaste ennui, face aux efforts à fournir pour vider sa soeur avant de la bourrer de farce, ainsi que d'une déplaisante impression de déjà-vu ; il lui faudrait trouver une autre recette, ou d'autres ingrédients. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres."

Yog

Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta-t-il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Prennant son prépuce entre le pouce et l'index, il tira un grand coup dessus, puis y clampa une pince à linge pour gagner encore quelques centimètres de peau, son but secret étant d'avoir le prépuce le plus long du monde pour l'utiliser comme un pull pour ses couilles quand l'hiver rude de Fontenay Aux Roses finirait par arriver sur sa bitte. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d'éducation. Son éducation avait été sans faille, grâce à sa Sainte Maman qui lui avait appris à moucher son nez, dire bonjour et merci, arriver à l'heure et être propre sur soi. La journée s'annonçait chargée : il faudrait faire disparaître le corps et nettoyer la maison, trouver une explication tangible pour justifier une si soudaine disparition et le Haïku sur le mur, et surtout, préparer le pot au feu dominical avant le retour de ses parents, soit en moins de deux heures, sachant que le pain de viande restait à faire. Sans compter qu'il n'avait plus de viande et que le Super U n'ouvrait qu'à 9h, qu'il ne pouvait décemment pas se servir de viande de nichon de sa sœur cadette, une pute même pas vierge, pour honorer ses parents du pot au feu dominical. Il aurait certes pu la farcir, mais l'idée l'emplissait d'un vaste ennui, face aux efforts à fournir pour vider sa soeur avant de la bourrer de farce, ainsi que d'une déplaisante impression de déjà-vu ; il lui faudrait trouver une autre recette, ou d'autres ingrédients. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres
"Te lave pas, j'arrive"

Winteria

Faudrait penser à surligner les phrases ajoutées, maintenant. Je parle au nom des loques et des jean-foutres de toute la Terre.

Yog

Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta-t-il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Prennant son prépuce entre le pouce et l'index, il tira un grand coup dessus, puis y clampa une pince à linge pour gagner encore quelques centimètres de peau, son but secret étant d'avoir le prépuce le plus long du monde pour l'utiliser comme un pull pour ses couilles quand l'hiver rude de Fontenay Aux Roses finirait par arriver sur sa bitte. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d'éducation. Son éducation avait été sans faille, grâce à sa Sainte Maman qui lui avait appris à moucher son nez, dire bonjour et merci, arriver à l'heure et être propre sur soi. La journée s'annonçait chargée : il faudrait faire disparaître le corps et nettoyer la maison, trouver une explication tangible pour justifier une si soudaine disparition et le Haïku sur le mur, et surtout, préparer le pot au feu dominical avant le retour de ses parents, soit en moins de deux heures, sachant que le pain de viande restait à faire. Sans compter qu'il n'avait plus de viande et que le Super U n'ouvrait qu'à 9h, qu'il ne pouvait décemment pas se servir de viande de nichon de sa sœur cadette, une pute même pas vierge, pour honorer ses parents du pot au feu dominical. Il aurait certes pu la farcir, mais l'idée l'emplissait d'un vaste ennui, face aux efforts à fournir pour vider sa soeur avant de la bourrer de farce, ainsi que d'une déplaisante impression de déjà-vu ; il lui faudrait trouver une autre recette, ou d'autres ingrédients. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres"

Ne me remercie pas.
"Te lave pas, j'arrive"

Das

#24
Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta-t-il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Prennant son prépuce entre le pouce et l'index, il tira un grand coup dessus, puis y clampa une pince à linge pour gagner encore quelques centimètres de peau, son but secret étant d'avoir le prépuce le plus long du monde pour l'utiliser comme un pull pour ses couilles quand l'hiver rude de Fontenay Aux Roses finirait par arriver sur sa bitte. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d'éducation. Son éducation avait été sans faille, grâce à sa Sainte Maman qui lui avait appris à moucher son nez, dire bonjour et merci, arriver à l'heure et être propre sur soi. La journée s'annonçait chargée : il faudrait faire disparaître le corps et nettoyer la maison, trouver une explication tangible pour justifier une si soudaine disparition et le Haïku sur le mur, et surtout, préparer le pot au feu dominical avant le retour de ses parents, soit en moins de deux heures, sachant que le pain de viande restait à faire. Sans compter qu'il n'avait plus de viande et que le Super U n'ouvrait qu'à 9h, qu'il ne pouvait décemment pas se servir de viande de nichon de sa sœur cadette, une pute même pas vierge, pour honorer ses parents du pot au feu dominical. Il aurait certes pu la farcir, mais l'idée l'emplissait d'un vaste ennui, face aux efforts à fournir pour vider sa soeur avant de la bourrer de farce, ainsi que d'une déplaisante impression de déjà-vu ; il lui faudrait trouver une autre recette, ou d'autres ingrédients. Après un court instant de réflexion, Jack décida d'abandonner l'idée du pain de viande, et de se dévouer à un autre gibier; s'il partait chasser dès maintenant, il serait de retour à temps pour lancer la cuisson et attendre le retour de la messe de Gaston et Gervaise devant un bon feu de cheminée. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres.

Das

Citation de: Winteria le Novembre 09, 2009, 18:20:23
Faudrait penser à surligner les phrases ajoutées, maintenant. Je parle au nom des loques et des jean-foutres de toute la Terre.

J'avais pas vu, j'édite uniquement parce que tu te définis comme un "jean-foutre".

Yog

Non comme une loque. Mais je t'en prie.
"Te lave pas, j'arrive"

Das


lapinchien

#28
ceci constitue donc le premier chapitre sinon on va tous finir enfermés dans un asile si on se voit dans l'obligation de tout relire à chaque fois. J'ai rajouté une nouvelle règle au jeu. Tous les chapitres porteront le titre d'un roman d'Amélie Nothomb.

1.Hygiène de l'assassin

Jack pensait en se réveillant que cette nouvelle journée serait extraordinaire. Cette splendide gaule matinale était le meilleur des présages. En s'étirant et grognant d'aise, il se demanda si son chat, habitué aux massages ciblés (visant à réveiller efficacement son maître et, en dernière analyse, à obtenir sa gamelle) en était responsable, mais non ; quelque chose de tiède et d'humide, indéniablement, venait de toucher son bras gauche : le corps encore chaud de Sabrina dépassait des draps maculés de sang. Sabrina n'avait jamais été du matin, songea-t-il. Et encore moins du soir, ajouta-t-il pour lui même. De toutes façons, on ne peut pas affirmer avec certitude que Sabrina eut été à un quelconque moment de la journée, d'ailleurs elle n'était plus mais avait-elle vraiment été un jour ?

Mais cette fois, il n'aurait pas à aller se soulager sous la douche. Depuis que les cinq sages indiens qui avaient envahi sa salle d'eau lui avaient fait découvrir les "mystères profonds du corps", il essayait dans la mesure du possible d'éviter la pièce, histoire de laisser son fondement cicatriser entre chaque initiation. Prennant son prépuce entre le pouce et l'index, il tira un grand coup dessus, puis y clampa une pince à linge pour gagner encore quelques centimètres de peau, son but secret étant d'avoir le prépuce le plus long du monde pour l'utiliser comme un pull pour ses couilles quand l'hiver rude de Fontenay Aux Roses finirait par arriver sur sa bite. Il décida de s'habiller directement pour vite aller profiter du beau temps avec elle. C'était un dimanche magnifique, et il lui semblait entendre le doux murmure du vent l'apaiser, il lui semblait que les arbres, les fleurs et la nature entière l'appelaient à la l'harmonie. Cueillant délicatement du sang à moitié coagulé du bout de l'index sur les lèvres de Sabrina, il se laissa porter par son inspiration printanière et nota sur le mur blanc de la chambre de sa soeur, entre ses posters, le haiku "Vergers au matin ; / Humides comme un baiser / Et comme ma bite".  Jack retira la perceuse Black et Decker à triple percution alternée et piston hydraulique à vapeur de l'entrejambe de sa petite sœur en prenant un soin tout particulier de désenficher le gode clouté qu'il avait monté sur la vrille. Il se rappela en caressant sa moustache naissante qu'il n'avait jamais eu l'intention d'en porter une et que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas alimenté son blog d'une quelconque note, fut-elle anodine. De fait il se saisit de son iPhone, se connecta en mode WiFi sur sa page Facebook pour y poster un nouveau statut :"J'ai joué à dragonball Z avec ma cadette. C'était Bulma et moi la fusion de Polanski et Charles Manson. Elle a perdu. mais ma gueule bordel."

Puis, comme à son habitude, Jack fit chauffer deux toasts 44 secondes sur la position 2 de son grille-pain style années 60 et s'installa à la modeste table en agglo plastifié de la cuisine de son petit appartement miteux néanmoins doté d'une bonne vue sur le parc -c'était madame Kerfelec du dessous qui disait tout le temps ça- et lu le journal de la veille, comme à son habitude; puis, il décida d'appeler son cher ami François Berléant sans avoir d'idée précise en tête et lorsque le répondeur lui répondit il reposa mollement le combiné et leva les yeux vers l'horloge de la cuisine, réalisant qu'avec toutes ces conneries il s'était foutu en retard. Et Jack avait toujours eu une sainte horreur d'être en retard, la ponctualité c'est une question d'éducation. Son éducation avait été sans faille, grâce à sa Sainte Maman qui lui avait appris à moucher son nez, dire bonjour et merci, arriver à l'heure et être propre sur soi. La journée s'annonçait chargée : il faudrait faire disparaître le corps et nettoyer la maison, trouver une explication tangible pour justifier une si soudaine disparition et le Haïku sur le mur, et surtout, préparer le pot au feu dominical avant le retour de ses parents, soit en moins de deux heures, sachant que le pain de viande restait à faire. Sans compter qu'il n'avait plus de viande et que le Super U n'ouvrait qu'à 9h, qu'il ne pouvait décemment pas se servir de viande de nichon de sa sœur cadette, une pute même pas vierge, pour honorer ses parents du pot au feu dominical. Il aurait certes pu la farcir, mais l'idée l'emplissait d'un vaste ennui, face aux efforts à fournir pour vider sa soeur avant de la bourrer de farce, ainsi que d'une déplaisante impression de déjà-vu ; il lui faudrait trouver une autre recette, ou d'autres ingrédients. Après un court instant de réflexion, Jack décida d'abandonner l'idée du pain de viande, et de se dévouer à un autre gibier; s'il partait chasser dès maintenant, il serait de retour à temps pour lancer la cuisson et attendre le retour de la messe de Gaston et Gervaise devant un bon feu de cheminée.



d''ailleurs je vais de ce pas poster le premier chapitre dans la liste des textes en attente.

lapinchien

2. Le Sabotage amoureux

Jack nu sous sa grande gabardine, enfila son gode ceinture explosif et prit pour quête de faire un beau safari dans le métro parisien et d'y dégoter du gibier de première qualité pour son pot-au-feu. Finalement ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres.