La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

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Démarré par lapinchien, Novembre 08, 2009, 03:28:46

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lapinchien

4 - Les Catilinaires

Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  suprise. Il s'empressa de le brandir,menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, gilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."

Hag

4 - Les Catilinaires

Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  suprise. Il s'empressa de le brandir,menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, gilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."

-Messieurs-Dames bonjour, contrôle des tickets s'il vous plaît.

Yog

4 - Les Catilinaires

Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  suprise. Il s'empressa de le brandir,menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, gilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."

-Messieurs-Dames bonjour, contrôle des tickets s'il vous plaît.

Le contrôleur débonnaire qui venait de pénétrer dans la rame ne semblait pas méchant, il portait encore sur son visage juvénile l'acnée de ses quinze ans et son long cou maigre laissait apparaitre au dessus du col de l'uniforme une pomme d'adam saillante et tressautante du plus bandant effet.
"Te lave pas, j'arrive"

lapinchien

#78
4 - Les Catilinaires

Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  surprise. Il s'empressa de le brandir, menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, guilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."



-Messieurs-Dames bonjour, contrôle des tickets s'il vous plaît.

Le contrôleur débonnaire qui venait de pénétrer dans la rame ne semblait pas méchant, il portait encore sur son visage juvénile l'acné de ses quinze ans et son long cou maigre laissait apparaitre au dessus du col de l'uniforme une pomme d'Adam saillante et tressautante du plus bandant effet.  Attiré par des cris stridents et l'odeur de la moule, Jack continuait son travail méticuleux, le jeune contrôleur s'approcha de la femme tiraillée de douleur et lui glissa à l'oreille : "Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va mourir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ?", il aimait citer, in vivo, des auteurs célèbres, il croyait ainsi égayer la morne vie du peuple voyageur.

Sans se soucier de cet hurluberlu anecdotique, Jack qui avait dans sa prime jeunesse pratiqué, le temps d'un stage d'été, le beau métier d'assistant désanusseur de porc breton, savait bien comment s'y prendre avec la madame. Une fois un cercle de bidoche taillé autour des grandes lèvres, il retira l'épluche patate et son pouce d'un coup sec. Il prit l'économe rouillé entre les dents puis plongea ses deux mains dans la plaie circulaire béante qui ressemblait à une sorte de césarienne pratiquée à l'ouvre boite, puis en s'appuyant sur son gros cul et en écartant les jambes de la dame avec ses pieds, il tira un grand coup sec et tout l'appareil génital se déversa dans une grande marre de sang sur le sol souillé de la rame. Jack sectionna tout ce qui reliait la matrice à sa donneuse d'organe improvisée avec l'opinel qu'il avait tantôt arraché au clochard sur le quai. Il enfoura alors entièrement sa main droite dans le vagin en faisant passer son pouce et son auriculaire dans les trompes ovariennes qui pendouillaient puis brandit son trophée au peuple neurasténique et très peu impressionné par les lois de non assistance à personne en danger. Jack ramassa de l'autre main ce qu'il restait de l'appendice reproducteur de Lech puis s'approchant d'un garçonnet éploré, prit pour quête de lui donner une leçon gratuite d'éducation sexuelle. « Che chuis bibitte ! » « Ché moi, Chachatte ! » Entonnait Jack avec grand peine puisque l'économe rouillé entre ses dents lui chatouillait les gencives. Il prit un air attendri puis se mit à gesticuler comme s'il avait tenu deux marionnettes dans chacune de ses paumes.


Das

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Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  surprise. Il s'empressa de le brandir, menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, guilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."



-Messieurs-Dames bonjour, contrôle des tickets s'il vous plaît.

Le contrôleur débonnaire qui venait de pénétrer dans la rame ne semblait pas méchant, il portait encore sur son visage juvénile l'acné de ses quinze ans et son long cou maigre laissait apparaitre au dessus du col de l'uniforme une pomme d'Adam saillante et tressautante du plus bandant effet.  Attiré par des cris stridents et l'odeur de la moule, Jack continuait son travail méticuleux, le jeune contrôleur s'approcha de la femme tiraillée de douleur et lui glissa à l'oreille : "Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va mourir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ?", il aimait citer, in vivo, des auteurs célèbres, il croyait ainsi égayer la morne vie du peuple voyageur.

Sans se soucier de cet hurluberlu anecdotique, Jack qui avait dans sa prime jeunesse pratiqué, le temps d'un stage d'été, le beau métier d'assistant désanusseur de porc breton, savait bien comment s'y prendre avec la madame. Une fois un cercle de bidoche taillé autour des grandes lèvres, il retira l'épluche patate et son pouce d'un coup sec. Il prit l'économe rouillé entre les dents puis plongea ses deux mains dans la plaie circulaire béante qui ressemblait à une sorte de césarienne pratiquée à l'ouvre boite, puis en s'appuyant sur son gros cul et en écartant les jambes de la dame avec ses pieds, il tira un grand coup sec et tout l'appareil génital se déversa dans une grande marre de sang sur le sol souillé de la rame. Jack sectionna tout ce qui reliait la matrice à sa donneuse d'organe improvisée avec l'opinel qu'il avait tantôt arraché au clochard sur le quai. Il enfoura alors entièrement sa main droite dans le vagin en faisant passer son pouce et son auriculaire dans les trompes ovariennes qui pendouillaient puis brandit son trophée au peuple neurasténique et très peu impressionné par les lois de non assistance à personne en danger. Jack ramassa de l'autre main ce qu'il restait de l'appendice reproducteur de Lech puis s'approchant d'un garçonnet éploré, prit pour quête de lui donner une leçon gratuite d'éducation sexuelle. « Che chuis bibitte ! » « Ché moi, Chachatte ! » Entonnait Jack avec grand peine puisque l'économe rouillé entre ses dents lui chatouillait les gencives. Il prit un air attendri puis se mit à gesticuler comme s'il avait tenu deux marionnettes dans chacune de ses paumes.
A côté du corps de la victime, un jeune homme de seize ou dix sept ans avait taché son beau bermuda beige d'urine. Jack lui proposa de se détendre et lui offrit une cigarette que le gamin refusa avant de fondre en larme en bavant des pathétiques "mamans" .

Kolokoltchiki


4 - Les Catilinaires

Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  surprise. Il s'empressa de le brandir, menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, guilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."



-Messieurs-Dames bonjour, contrôle des tickets s'il vous plaît.

Le contrôleur débonnaire qui venait de pénétrer dans la rame ne semblait pas méchant, il portait encore sur son visage juvénile l'acné de ses quinze ans et son long cou maigre laissait apparaitre au dessus du col de l'uniforme une pomme d'Adam saillante et tressautante du plus bandant effet.  Attiré par des cris stridents et l'odeur de la moule, Jack continuait son travail méticuleux, le jeune contrôleur s'approcha de la femme tiraillée de douleur et lui glissa à l'oreille : "Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va mourir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ?", il aimait citer, in vivo, des auteurs célèbres, il croyait ainsi égayer la morne vie du peuple voyageur.

Sans se soucier de cet hurluberlu anecdotique, Jack qui avait dans sa prime jeunesse pratiqué, le temps d'un stage d'été, le beau métier d'assistant désanusseur de porc breton, savait bien comment s'y prendre avec la madame. Une fois un cercle de bidoche taillé autour des grandes lèvres, il retira l'épluche patate et son pouce d'un coup sec. Il prit l'économe rouillé entre les dents puis plongea ses deux mains dans la plaie circulaire béante qui ressemblait à une sorte de césarienne pratiquée à l'ouvre boite, puis en s'appuyant sur son gros cul et en écartant les jambes de la dame avec ses pieds, il tira un grand coup sec et tout l'appareil génital se déversa dans une grande marre de sang sur le sol souillé de la rame. Jack sectionna tout ce qui reliait la matrice à sa donneuse d'organe improvisée avec l'opinel qu'il avait tantôt arraché au clochard sur le quai. Il enfoura alors entièrement sa main droite dans le vagin en faisant passer son pouce et son auriculaire dans les trompes ovariennes qui pendouillaient puis brandit son trophée au peuple neurasténique et très peu impressionné par les lois de non assistance à personne en danger. Jack ramassa de l'autre main ce qu'il restait de l'appendice reproducteur de Lech puis s'approchant d'un garçonnet éploré, prit pour quête de lui donner une leçon gratuite d'éducation sexuelle. « Che chuis bibitte ! » « Ché moi, Chachatte ! » Entonnait Jack avec grand peine puisque l'économe rouillé entre ses dents lui chatouillait les gencives. Il prit un air attendri puis se mit à gesticuler comme s'il avait tenu deux marionnettes dans chacune de ses paumes.
A côté du corps de la victime, un jeune homme de seize ou dix sept ans avait taché son beau bermuda beige d'urine. Jack lui proposa de se détendre et lui offrit une cigarette que le gamin refusa avant de fondre en larme en bavant des pathétiques "mamans" .
C'est alors que le contrôleur s'avanca en prononçant d'étranges psaumes inaudibles, tout en fixant l'âme de Jack. Tout devint noir. Quand Jack se réveilla, il s'appellait Jacques et il était alongé dans une forêt de conifères en compagnie de l'adolescent sus-nommé.
" Je vais prendre un J&B on the rocks, et un couteau de boucher, ou un truc coupant, ce que vous pourrez trouver dans la cuisine. Les filles ? "

Hag


4 - Les Catilinaires

Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  surprise. Il s'empressa de le brandir, menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, guilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."



-Messieurs-Dames bonjour, contrôle des tickets s'il vous plaît.

Le contrôleur débonnaire qui venait de pénétrer dans la rame ne semblait pas méchant, il portait encore sur son visage juvénile l'acné de ses quinze ans et son long cou maigre laissait apparaitre au dessus du col de l'uniforme une pomme d'Adam saillante et tressautante du plus bandant effet.  Attiré par des cris stridents et l'odeur de la moule, Jack continuait son travail méticuleux, le jeune contrôleur s'approcha de la femme tiraillée de douleur et lui glissa à l'oreille : "Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va mourir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ?", il aimait citer, in vivo, des auteurs célèbres, il croyait ainsi égayer la morne vie du peuple voyageur.

Sans se soucier de cet hurluberlu anecdotique, Jack qui avait dans sa prime jeunesse pratiqué, le temps d'un stage d'été, le beau métier d'assistant désanusseur de porc breton, savait bien comment s'y prendre avec la madame. Une fois un cercle de bidoche taillé autour des grandes lèvres, il retira l'épluche patate et son pouce d'un coup sec. Il prit l'économe rouillé entre les dents puis plongea ses deux mains dans la plaie circulaire béante qui ressemblait à une sorte de césarienne pratiquée à l'ouvre boite, puis en s'appuyant sur son gros cul et en écartant les jambes de la dame avec ses pieds, il tira un grand coup sec et tout l'appareil génital se déversa dans une grande marre de sang sur le sol souillé de la rame. Jack sectionna tout ce qui reliait la matrice à sa donneuse d'organe improvisée avec l'opinel qu'il avait tantôt arraché au clochard sur le quai. Il enfoura alors entièrement sa main droite dans le vagin en faisant passer son pouce et son auriculaire dans les trompes ovariennes qui pendouillaient puis brandit son trophée au peuple neurasténique et très peu impressionné par les lois de non assistance à personne en danger. Jack ramassa de l'autre main ce qu'il restait de l'appendice reproducteur de Lech puis s'approchant d'un garçonnet éploré, prit pour quête de lui donner une leçon gratuite d'éducation sexuelle. « Che chuis bibitte ! » « Ché moi, Chachatte ! » Entonnait Jack avec grand peine puisque l'économe rouillé entre ses dents lui chatouillait les gencives. Il prit un air attendri puis se mit à gesticuler comme s'il avait tenu deux marionnettes dans chacune de ses paumes.
A côté du corps de la victime, un jeune homme de seize ou dix sept ans avait taché son beau bermuda beige d'urine. Jack lui proposa de se détendre et lui offrit une cigarette que le gamin refusa avant de fondre en larme en bavant des pathétiques "mamans" .
C'est alors que le contrôleur s'avanca en prononçant d'étranges psaumes inaudibles, tout en fixant l'âme de Jack. Tout devint noir. Quand Jack se réveilla, il s'appellait Jacques et il était alongé dans une forêt de conifères en compagnie de l'adolescent sus-nommé. Il avisa un écureuil à quelques centimètres de là et qui semblait fort occupé à secouer un gland.

Yog

4 - Les Catilinaires

Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  surprise. Il s'empressa de le brandir, menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, guilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."



-Messieurs-Dames bonjour, contrôle des tickets s'il vous plaît.

Le contrôleur débonnaire qui venait de pénétrer dans la rame ne semblait pas méchant, il portait encore sur son visage juvénile l'acné de ses quinze ans et son long cou maigre laissait apparaitre au dessus du col de l'uniforme une pomme d'Adam saillante et tressautante du plus bandant effet.  Attiré par des cris stridents et l'odeur de la moule, Jack continuait son travail méticuleux, le jeune contrôleur s'approcha de la femme tiraillée de douleur et lui glissa à l'oreille : "Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va mourir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ?", il aimait citer, in vivo, des auteurs célèbres, il croyait ainsi égayer la morne vie du peuple voyageur.

Sans se soucier de cet hurluberlu anecdotique, Jack qui avait dans sa prime jeunesse pratiqué, le temps d'un stage d'été, le beau métier d'assistant désanusseur de porc breton, savait bien comment s'y prendre avec la madame. Une fois un cercle de bidoche taillé autour des grandes lèvres, il retira l'épluche patate et son pouce d'un coup sec. Il prit l'économe rouillé entre les dents puis plongea ses deux mains dans la plaie circulaire béante qui ressemblait à une sorte de césarienne pratiquée à l'ouvre boite, puis en s'appuyant sur son gros cul et en écartant les jambes de la dame avec ses pieds, il tira un grand coup sec et tout l'appareil génital se déversa dans une grande marre de sang sur le sol souillé de la rame. Jack sectionna tout ce qui reliait la matrice à sa donneuse d'organe improvisée avec l'opinel qu'il avait tantôt arraché au clochard sur le quai. Il enfoura alors entièrement sa main droite dans le vagin en faisant passer son pouce et son auriculaire dans les trompes ovariennes qui pendouillaient puis brandit son trophée au peuple neurasténique et très peu impressionné par les lois de non assistance à personne en danger. Jack ramassa de l'autre main ce qu'il restait de l'appendice reproducteur de Lech puis s'approchant d'un garçonnet éploré, prit pour quête de lui donner une leçon gratuite d'éducation sexuelle. « Che chuis bibitte ! » « Ché moi, Chachatte ! » Entonnait Jack avec grand peine puisque l'économe rouillé entre ses dents lui chatouillait les gencives. Il prit un air attendri puis se mit à gesticuler comme s'il avait tenu deux marionnettes dans chacune de ses paumes.
A côté du corps de la victime, un jeune homme de seize ou dix sept ans avait taché son beau bermuda beige d'urine. Jack lui proposa de se détendre et lui offrit une cigarette que le gamin refusa avant de fondre en larme en bavant des pathétiques "mamans" .
C'est alors que le contrôleur s'avanca en prononçant d'étranges psaumes inaudibles, tout en fixant l'âme de Jack. Tout devint noir. Quand Jack se réveilla, il s'appellait Jacques et il était alongé dans une forêt de conifères en compagnie de l'adolescent sus-nommé. Il avisa un écureuil à quelques centimètres de là et qui semblait fort occupé à secouer un gland. Il pensa un moment proposer ses noisettes au petit animal doux et roux mais se dit que ça suffisait ls jeux de mots foireux, surtout avec une francisation si percutante de son prénom - il se contenta donc de l'écraser du plat de sa ranger droite
   
"Te lave pas, j'arrive"

lapinchien

4 - Les Catilinaires

Jack secouant la tête comme un chien mouillé épileptique pour reprendre ses esprits, se souvint de cet épluche patates rouillé qu'il gardait toujours scotché sous les aisselles au cas où quelque enculé lui tombe dessus par  surprise. Il s'empressa de le brandir, menaçant, à l'ensemble des usagers de la rame émerveillés par la touffe de poils que le ruban adhésif avait arraché. "Mesdames, Messieurs, je viens pas faire la manche, je suis pas Louis Blériot, bande de conards. Je viens faire mon marché." Jack bondit sur une première dame et lui enfonça d'un geste franc le pouce de la main qui serrait l'économe rouillé dans la chatte. Il la planta dans le prolongement de son effort au niveau du périnée puis se mit à vriller son poignet calmement en sifflotant, guilleret :" A la pêche aux moules, moules, moules..."

-Messieurs-Dames bonjour, contrôle des tickets s'il vous plaît.

Le contrôleur débonnaire qui venait de pénétrer dans la rame ne semblait pas méchant, il portait encore sur son visage juvénile l'acné de ses quinze ans et son long cou maigre laissait apparaitre au dessus du col de l'uniforme une pomme d'Adam saillante et tressautante du plus bandant effet.  Attiré par des cris stridents et l'odeur de la moule, Jack continuait son travail méticuleux, le jeune contrôleur s'approcha de la femme tiraillée de douleur et lui glissa à l'oreille : "Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va mourir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ?", il aimait citer, in vivo, des auteurs célèbres, il croyait ainsi égayer la morne vie du peuple voyageur.

Sans se soucier de cet hurluberlu anecdotique, Jack qui avait dans sa prime jeunesse pratiqué le kayak de mer, le sabotage d'une ligne TGV, la varape, l'onanisme avec un écureuil doux et roux, la planche à voile, le VTT, la ratonade, la fellation de l'abbé pierre, le théâtre de boulevard, la guerre en rangers, la batterie, l'excision, la plongée, la mini-moto, la sodomie avec le fils d'une garde barrière, le temps d'un stage d'été, et le beau métier d'assistant désanusseur de porc breton, savait bien comment s'y prendre avec la madame. Une fois un cercle de bidoche taillé autour des grandes lèvres, il retira l'épluche patate et son pouce d'un coup sec. Il prit l'économe rouillé entre les dents puis plongea ses deux mains dans la plaie circulaire béante qui ressemblait à une sorte de césarienne pratiquée à l'ouvre boite, puis en s'appuyant sur son gros cul et en écartant les jambes de la dame avec ses pieds, il tira un grand coup sec et tout l'appareil génital se déversa dans une grande marre de sang sur le sol souillé de la rame. Jack sectionna tout ce qui reliait la matrice à sa donneuse d'organe improvisée avec l'opinel qu'il avait tantôt arraché au clochard sur le quai. Il enfoura alors entièrement sa main droite dans le vagin en faisant passer son pouce et son auriculaire dans les trompes ovariennes qui pendouillaient puis brandit son trophée au peuple neurasthénique et très peu impressionné par les lois de non assistance à personne en danger. Jack ramassa de l'autre main ce qu'il restait de l'appendice reproducteur de Lech puis s'approchant d'un garçonnet éploré, prit pour quête de lui donner une leçon gratuite d'éducation sexuelle. « Che chuis bibitte ! » « Ché moi, Chachatte ! » Entonnait Jack avec grand peine puisque l'économe rouillé entre ses dents lui chatouillait les gencives. Il prit un air attendri puis se mit à gesticuler comme s'il avait tenu deux marionnettes dans chacune de ses paumes. A côté du corps de la victime, un jeune homme de seize ou dix sept ans avait taché son beau bermuda beige d'urine. Jack lui proposa de se détendre et lui offrit une cigarette que le gamin refusa avant de fondre en larme en bavant des pathétiques "mamans".

C'est alors que le contrôleur s'avança en prononçant d'étranges psaumes inaudibles, tout en fixant l'âme de Jack. Tout devint noir. Quand Jack se réveilla, il s'appelait Jacques et il était allongé dans une forêt de conifères en compagnie de l'adolescent susnommé. Il avisa un écureuil à quelques centimètres de là et qui semblait fort occupé à secouer un gland. Il pensa un moment proposer ses noisettes au petit animal doux et roux mais se dit que ça suffisait les jeux de mots foireux, surtout avec une francisation si percutante de son prénom - il se contenta donc de l'écraser du plat de sa ranger droite.

Jack venait de rompre le puissant genjutsu que le contrôleur avait jeté sur lui. Lui qui connaissait l'intégrale de Naruto et Naruto Shippuden par cœur, qui chaque mercredi allait lire les spoils sur les sites spécialisés, qui chaque vendredi allait télécharger la version scannée du dernier épisode paru le jour même au Japon dans le magazine manga Shonen Jump, ne pouvait se faire avoir par un dôjutsu aussi pitoyable que le sharingan (写輪眼, Œil copieur tournoyant) à 2 tomoe lui qui possédait un MangeKyo Sharingan flamboyant. Il faisait partie de cette étrange communauté de geeks  français qui s'employaient à traduire les scans dans la langue de Molière et à les coloriser, parfois même à les animer et à les doubler en français. Il avait tissé un puissant réseau avec de nombreux ottakus  qui vivaient à Tokyo, Kyoto et Nagoya et était très actif dans le milieu. Jack venait d'énucléer le contrôleur et s'employait à raboter ses deux yeux avec l'économe rouillé en chantonnant :
« Je suis le poinçonneur des Lilas
Le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas
Y a pas de soleil sous la terre, drôle de croisière
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader's Digest
Et dans ce bouquin y a écrit
Que des gars se la coulent douce à Miami
Pendant ce temps que je fais le zouave
Au fond de la cave
Parait qu'il y a pas de sots métiers
Moi je fais des trous dans les billets

Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des trous de seconde classe, des trous de première classe.

Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous »

lapinchien

5 -  Péplum

Lorsque la rame de métro s'immobilisa sur le quai de la station Père Lachaise, tout n'était plus que luxe, calme et volupté. De grandes giclées de sang recouvraient portillons et fenêtres du wagon et obstruaient la vue à quiconque eut voulu entrapercevoir l'antre de la bête mécanique. Quelques mains livides marbrées de veines noires ou d'autres écorchées vives dépassaient des semi-battants, ongles arrachés et retroussés, phalanges brisées. Quelques organes palpitants tressaillaient encore après avoir improbablement traversé les joints caoutchouteux des portes à fermeture semi automatique. Il y eu un long silence puis les portillons s'ouvrirent de concert sans que la moindre alarme ne soit enclenchée.  Jack se tenait nu  baignant dans d'une gigantesque bouillabaisse humaine.  Quelques râles de –ci, quelques expirations de-là, tapissaient le vide cosmique d'une ambiance sonore assez proche de celles que seul David Guetta savait entretenir dans ses folles soirées à Ibiza. Un bref songe extatique traversa l'esprit de Jack, il se remémora l'espace d'un éclair ses exploits dans les backrooms  luxueux  grouillants de teutons et de gretchens aux corps moites et velus. Il était plus connu en ces lieux, en ces temps reclus, sous le joyeux sobriquet du « Super cosmic head fucker » Un sursaut vînt l'étreindre quand une réminiscence de la soirée à thème « sodomie et castagnettes » irrigua des zones de son cerveau qu'à jamais il s'était interdit d'explorer de nouveau. Il y avait des nabuchodonosors de Moët & Chandon, des centaines, enfourés dans des cohortes d'orifices germaniques et sabrés tour à tour par le gotha de l'élite des acteurs d'AB production. L'année du nouveau millénaire fut dignement célébrée.

C'est à ce moment précis, que Jack aperçu les légions de CRS et membres du GIGN qui le figeaient abasourdis sur le quai de la station Père Lachaise.  Un « Go ! Go ! Go ! » étouffé retentit et tous ces cancrelats s'engouffrèrent d'un  seul assaut gluant dans la rame.

Yog

5 -  Péplum

Lorsque la rame de métro s'immobilisa sur le quai de la station Père Lachaise, tout n'était plus que luxe, calme et volupté. De grandes giclées de sang recouvraient portillons et fenêtres du wagon et obstruaient la vue à quiconque eut voulu entrapercevoir l'antre de la bête mécanique. Quelques mains livides marbrées de veines noires ou d'autres écorchées vives dépassaient des semi-battants, ongles arrachés et retroussés, phalanges brisées. Quelques organes palpitants tressaillaient encore après avoir improbablement traversé les joints caoutchouteux des portes à fermeture semi automatique. Il y eu un long silence puis les portillons s'ouvrirent de concert sans que la moindre alarme ne soit enclenchée.  Jack se tenait nu  baignant dans d'une gigantesque bouillabaisse humaine.  Quelques râles de –ci, quelques expirations de-là, tapissaient le vide cosmique d'une ambiance sonore assez proche de celles que seul David Guetta savait entretenir dans ses folles soirées à Ibiza. Un bref songe extatique traversa l'esprit de Jack, il se remémora l'espace d'un éclair ses exploits dans les backrooms  luxueux  grouillants de teutons et de gretchens aux corps moites et velus. Il était plus connu en ces lieux, en ces temps reclus, sous le joyeux sobriquet du « Super cosmic head fucker » Un sursaut vînt l'étreindre quand une réminiscence de la soirée à thème « sodomie et castagnettes » irrigua des zones de son cerveau qu'à jamais il s'était interdit d'explorer de nouveau. Il y avait des nabuchodonosors de Moët & Chandon, des centaines, enfourés dans des cohortes d'orifices germaniques et sabrés tour à tour par le gotha de l'élite des acteurs d'AB production. L'année du nouveau millénaire fut dignement célébrée.

C'est à ce moment précis, que Jack aperçu les légions de CRS et membres du GIGN qui le figeaient abasourdis sur le quai de la station Père Lachaise.  Un « Go ! Go ! Go ! » étouffé retentit et tous ces cancrelats s'engouffrèrent d'un  seul assaut gluant dans la rame.
Les yeux révulsés, l'écume au lèvre et la bite à l'air, Jack se saisit d'un moignon de bras qu'il brandit au dessus de son imperméable face à la pléthore d'uniformes fondant sur lui. Brièvement il cru voir une frele pucelle vetue de blanc et coiffée d'une couronne de fleurs d'oranger passer à la périphérie de son champ visuel; revigoré" il fit face et de sa gorge profonde s'élevé son chant du cygne, son cri de guerre "FREEDOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM §§§"
"Te lave pas, j'arrive"

Das

5 -  Péplum

Lorsque la rame de métro s'immobilisa sur le quai de la station Père Lachaise, tout n'était plus que luxe, calme et volupté. De grandes giclées de sang recouvraient portillons et fenêtres du wagon et obstruaient la vue à quiconque eut voulu entrapercevoir l'antre de la bête mécanique. Quelques mains livides marbrées de veines noires ou d'autres écorchées vives dépassaient des semi-battants, ongles arrachés et retroussés, phalanges brisées. Quelques organes palpitants tressaillaient encore après avoir improbablement traversé les joints caoutchouteux des portes à fermeture semi automatique. Il y eu un long silence puis les portillons s'ouvrirent de concert sans que la moindre alarme ne soit enclenchée.  Jack se tenait nu  baignant dans d'une gigantesque bouillabaisse humaine.  Quelques râles de –ci, quelques expirations de-là, tapissaient le vide cosmique d'une ambiance sonore assez proche de celles que seul David Guetta savait entretenir dans ses folles soirées à Ibiza. Un bref songe extatique traversa l'esprit de Jack, il se remémora l'espace d'un éclair ses exploits dans les backrooms  luxueux  grouillants de teutons et de gretchens aux corps moites et velus. Il était plus connu en ces lieux, en ces temps reclus, sous le joyeux sobriquet du « Super cosmic head fucker » Un sursaut vînt l'étreindre quand une réminiscence de la soirée à thème « sodomie et castagnettes » irrigua des zones de son cerveau qu'à jamais il s'était interdit d'explorer de nouveau. Il y avait des nabuchodonosors de Moët & Chandon, des centaines, enfourés dans des cohortes d'orifices germaniques et sabrés tour à tour par le gotha de l'élite des acteurs d'AB production. L'année du nouveau millénaire fut dignement célébrée.

C'est à ce moment précis, que Jack aperçu les légions de CRS et membres du GIGN qui le figeaient abasourdis sur le quai de la station Père Lachaise.  Un « Go ! Go ! Go ! » étouffé retentit et tous ces cancrelats s'engouffrèrent d'un  seul assaut gluant dans la rame.
Les yeux révulsés, l'écume au lèvre et la bite à l'air, Jack se saisit d'un moignon de bras qu'il brandit au dessus de son imperméable face à la pléthore d'uniformes fondant sur lui. Brièvement il cru voir une frele pucelle vetue de blanc et coiffée d'une couronne de fleurs d'oranger passer à la périphérie de son champ visuel; revigoré" il fit face et de sa gorge profonde s'élevé son chant du cygne, son cri de guerre "FREEDOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM §§§" ou quelque chose du genre, il ne se souvenait pas très bien, ça aurait très bien pu être "Ananas", personne ne l'aurait remarqué. Tout le monde était bien trop occupé à à mater la donzelle qui ne se doutait visiblement de rien. Tandis que les hommes qui entouraient Jack commençaient à croiser les jambes et à prendre un teint bien vif, s'engagea entre les CRS et Jack une course insensée pour protéger la jeune fille. Chacun voyait en l'entité en face de lui un prédateur qui ne laisserait aucune chance à cette superbe couronne de sortir indemne. Ils bondirent au même moment et déployèrent toute leur énergie pour arriver le premier. A moins de eux mètres, Jack, qui, comme nous l'avons vu lors du premier épisode, jouissait d'une maîtrise spatiale en milieu aérien particulièrement efficace, se jeta tête en avant, comme il avait vu le faire René sur la piste de savon, à la finale d'Interville en 1998, ou Bourgoin-Jallieu avait d'ailleurs arraché la victoire à Mont-de-marsan, grâce à José, pompier de 26 ans, dont le courage fut ensuite salué par la presse entière pour cet acte héroïque.

lapinchien

5 -  Péplum

Lorsque la rame de métro s'immobilisa sur le quai de la station Père Lachaise, tout n'était plus que luxe, calme et volupté. De grandes giclées de sang recouvraient portillons et fenêtres du wagon et obstruaient la vue à quiconque eut voulu entrapercevoir l'antre de la bête mécanique. Quelques mains livides marbrées de veines noires ou d'autres écorchées vives dépassaient des semi-battants, ongles arrachés et retroussés, phalanges brisées. Quelques organes palpitants tressaillaient encore après avoir improbablement traversé les joints caoutchouteux des portes à fermeture semi automatique. Il y eu un long silence puis les portillons s'ouvrirent de concert sans que la moindre alarme ne soit enclenchée.  Jack se tenait nu  baignant dans d'une gigantesque bouillabaisse humaine.  Quelques râles de –ci, quelques expirations de-là, tapissaient le vide cosmique d'une ambiance sonore assez proche de celles que seul David Guetta savait entretenir dans ses folles soirées à Ibiza. Un bref songe extatique traversa l'esprit de Jack, il se remémora l'espace d'un éclair ses exploits dans les backrooms  luxueux  grouillants de teutons et de gretchens aux corps moites et velus. Il était plus connu en ces lieux, en ces temps reclus, sous le joyeux sobriquet du « Super cosmic head fucker » Un sursaut vînt l'étreindre quand une réminiscence de la soirée à thème « sodomie et castagnettes » irrigua des zones de son cerveau qu'à jamais il s'était interdit d'explorer de nouveau. Il y avait des nabuchodonosors de Moët & Chandon, des centaines, enfourés dans des cohortes d'orifices germaniques et sabrés tour à tour par le gotha de l'élite des acteurs d'AB production. L'année du nouveau millénaire fut dignement célébrée.

C'est à ce moment précis, que Jack aperçu les légions de CRS et membres du GIGN qui le figeaient abasourdis sur le quai de la station Père Lachaise.  Un « Go ! Go ! Go ! » étouffé retentit et tous ces cancrelats s'engouffrèrent d'un  seul assaut gluant dans la rame.

Les yeux révulsés, l'écume aux lèvres et la bite à l'air, Jack se saisit d'un moignon de bras qu'il brandit au dessus de son imperméable face à la pléthore d'uniformes fondant sur lui. Brièvement il cru voir une frêle pucelle vêtue de blanc et coiffée d'une couronne de fleurs d'oranger passer à la périphérie de son champ visuel. Revigoré,  il fit face et de sa gorge profonde s'éleva son chant du cygne, son cri de guerre "FREEDOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM §§§" ou quelque chose du genre, il ne se souvenait pas très bien, ça aurait très bien pu être "Ananas", personne ne l'aurait remarqué. Tout le monde était bien trop occupé à  mater la donzelle qui ne se doutait visiblement de rien. Tandis que les hommes qui entouraient Jack commençaient à croiser les jambes et à prendre un teint bien vif, s'engagea entre les CRS et Jack une course insensée pour protéger la jeune fille. Chacun voyait en l'entité en face de lui un prédateur qui ne laisserait aucune chance à cette superbe couronne de sortir indemne. Ils bondirent au même moment et déployèrent toute leur énergie pour y arriver en  premier. A moins de deux mètres, Jack, qui, comme nous l'avons vu lors du premier épisode, jouissait d'une maîtrise spatiale en milieu aérien particulièrement efficace, se jeta tête en avant, comme il avait vu faire René sur la piste de savon, à la finale d'Interville en 1998, ou Bourgoin-Jallieu avait d'ailleurs arraché la victoire à Mont-de-marsan, grâce à José, pompier de 26 ans, dont le courage fut ensuite salué par la presse entière pour cet acte héroïque.

Tout se déroulait à présent au ralenti. C'est ce qu'il se passe, parait-il, quand on est au seuil de la mort. Le temps s'égraine de plus en plus lentement, jusqu'à ce que nos dernières secondes d'agonie ne se convertissent en éternité. Nous sommes intemporels mais nous n'en n'avons pas conscience. Le temps est relatif aux êtres et les dernières nanosecondes  d'une vie s'étirent à l'infini pour les mourants alors qu'elles s'étiolent instantanément pour ceux qui les survivent. C'est ce qu'on appelle l'enfer.

Jack ne sentit pas les deux premières balles perforer son torse et le temps s'allongeant ensuite, sa douleur s'en retrouva diluée, vive au départ puis supportable et finalement imperceptible.  Il y eut une rafale encore qu'il ne put esquiver. Son oreille droite éclata, puis sa mâchoire se fendit en 10 morceaux. Une balle trancha sa carotide.  Jack assistait ébahi à un formidable ballet où se mêlaient giclées d'hémoglobine, de peau et de morceaux d'organes, telles d'improbables éruptions solaires émanant de sa personne, les balles s'allongeant petit à petit sur leur propre trajectoire comme de longues tiges métalliques végétales,  des assaillants au rictus grotesques embourbés dans l'intemporalité qui envahissait les lieux et cette resplendissante jeune femme, la beauté incarnée, courbes saillantes et rebondies, visage aux symétries parfaites sublimées, combinées à des pléthores d'asymétries harmonieusement constellées, la finalité du tout.  L'étude Opus 10 numéro 3 en Mi Majeur de Chopin se mit à jouer en boucle dans l'esprit de Jack tesselé par la vérité.
Jack profitant de cette manne que lui offrait l'existence décida de prendre son temps puisqu'il en disposait à profusion, bien plus en tous cas que celui de tous ces mannequins de cire figés face à son omnipotence.  Il se surprit à reconsidérer ses priorités.  Il avait un objectif en tête alors il entreprit, déterminé, de se focaliser sur ses motivations primaires sans se soucier du bruit cosmique anecdotique. Il  avait appris par cœur la moindre ligne de ce magnifique recueil de recettes de cuisines que lui avaient offert ses parents à  Noël pour ses 5 ans, le seul cadeau qu'il n'avait jamais reçu d'eux d' ailleurs, à part bien sûr le présent de la vie, le seul qu'on ne puisse refuser qu'après coup.

« Le pot-au-feu est un plat traditionnel de la cuisine française, à base de viande de bœuf et de légumes. La cuisson se fait dans un bouillon aromatisé par des herbes (thym, persil, laurier...) et des légumes.  Il y a de multiples choix d'ingrédients, aussi diront nous qu'il y a autant de pot-au-feu que de cuisiniers. Cependant  l'impasse n'est pas permise dans la liste d'ingrédients qui suivent qui bien entendu doivent être choisis avec la plus délicate des attentions. La fraîcheur et la qualité des produits étant principalement la clef du succès de la facture du plat... »
Jack désenficha  son gode suisse multifonction de sa ceinture, prit une grande inspiration puis se mit à psalmodier en gloussant du sang et des bouts de cartilages...
« viande de boeuf : jarret, joue, paleron, gite, culotte et queue... » En un mouvement de molette des lames de rasoir surgirent des quatre coins du gode. Jack le fit fondre une vingtaine de fois de suite par dedans la visière du casque d'un des CRS immobiles.
« os à moelle » En pressant deux bouton latéraux un équarisseur à sangliers jaillit par une fente escamotée de l'appareil. Jack propulsa son gode dans les airs où il tournoyait au ralenti, ce qui lui laissa le temps d'alpaguer deux de ses assaillants par le col. Leur casque s'entrechoquèrent violement avant que  Jack n'attrape son arme au vol et ne l'emploie à raboter la colonne vertébrale d'un des deux cafards qu'il avait assommé. Les cervicales furent crochetées par l'arme et dans le prolongement du mouvement de Jack arrachées d'un seul tenant de leur hôte originel. Voilà que les bouts d'os entrelacés de muscles mis à nu, dégainés comme de simples câbles électriques,  venaient compléter le gode multifonction de Jack. Il se mit à le faire tournoyer tel un fouet.

« oignon, ail , poireau, carotte » Le fouet s'enroula  sur le cou d'un des membres du GIGN qui tentait d'attraper Jack par traitrise. Jack tira un coup sec et la tête de l'assaillant fût propulsée jusque dans les néons qui ornaient de plafond de la rame. Il y eu un grésillement, une odeur de steack grillé comme au restaurant quand c'est dessiné dessus. Et puis les lumières s'éteignirent. On pouvait entendre Jack promouvoir 9 fruits et legumes par jour pour une meilleure santé. « chou » coup de tronçonneuse, « navet » coup de boule balayette  « pomme de terre » cri de terreur et un corps ensanglanté traverser  un des portillons en l'explosant au passage avant de s'écraser sur le quai de la station Père Lachaise «  branche de céleri » Une immense détonation qui fit se gondoler la rame et toute sa structure en métal léger se gonfler comme s'il ce fût agit d'un ballon de baudruche « clous de girofle » Une épaisse fumée noire s'échappait de toutes les issues dont toutes les vitres avaient été disséminées sur les deux quais « plantes aromatisées (thym, laurier, persil...) »
De l'épaisse fumée au bout d'un temps certain. Un être sortit à l'agonie en titubant. Il s'agissait de la resplendissante jeune rescapée, la frêle pucelle vêtue de blanc et coiffée d'une couronne de fleurs d'oranger. Elle s'écroula sur les bris de verre sur le  quai après avoir tenté deux, trois pas hésitants. Le silence sublime qui avait drapé les lieux, au bout d'un laps de temps assez conséquent, on put imperceptiblement deviner d'abord puis petit à petit entendre un sifflotement surgissant de nulle part. Il s'agissait  de L'étude Opus 10 numéro 3 en Mi Majeur de Chopin entrecoupées de rires sadiques et de gloussements. Il y eut le résonnement d'une improbable flatulence qui fit écho jusque dans les stations voisines  Rue Saint-Maur, Gambetta, Ménilmontant et Philippe Auguste. L'onde de choc fit péter deux, trois caténaires et à ce même instant Jack se tortillait par à-coups avec peine et détermination, il glissait tant bien que mal pour sortir du fondement de la jeune pucelle  dans lequel il avait à peine eu le temps de se planquer avant que ne se produise l'explosion de son  gode suisse multifonctions.


Kolokoltchiki


5 -  Péplum

Lorsque la rame de métro s'immobilisa sur le quai de la station Père Lachaise, tout n'était plus que luxe, calme et volupté. De grandes giclées de sang recouvraient portillons et fenêtres du wagon et obstruaient la vue à quiconque eut voulu entrapercevoir l’antre de la bête mécanique. Quelques mains livides marbrées de veines noires ou d’autres écorchées vives dépassaient des semi-battants, ongles arrachés et retroussés, phalanges brisées. Quelques organes palpitants tressaillaient encore après avoir improbablement traversé les joints caoutchouteux des portes à fermeture semi automatique. Il y eu un long silence puis les portillons s’ouvrirent de concert sans que la moindre alarme ne soit enclenchée.  Jack se tenait nu  baignant dans d’une gigantesque bouillabaisse humaine.  Quelques râles de –ci, quelques expirations de-là, tapissaient le vide cosmique d’une ambiance sonore assez proche de celles que seul David Guetta savait entretenir dans ses folles soirées à Ibiza. Un bref songe extatique traversa l’esprit de Jack, il se remémora l’espace d’un éclair ses exploits dans les backrooms  luxueux  grouillants de teutons et de gretchens aux corps moites et velus. Il était plus connu en ces lieux, en ces temps reclus, sous le joyeux sobriquet du « Super cosmic head fucker » Un sursaut vînt l’étreindre quand une réminiscence de la soirée à thème « sodomie et castagnettes » irrigua des zones de son cerveau qu’à jamais il s’était interdit d’explorer de nouveau. Il y avait des nabuchodonosors de Moët & Chandon, des centaines, enfourés dans des cohortes d’orifices germaniques et sabrés tour à tour par le gotha de l’élite des acteurs d’AB production. L’année du nouveau millénaire fut dignement célébrée.

C’est à ce moment précis, que Jack aperçu les légions de CRS et membres du GIGN qui le figeaient abasourdis sur le quai de la station Père Lachaise.  Un « Go ! Go ! Go ! » étouffé retentit et tous ces cancrelats s’engouffrèrent d'un  seul assaut gluant dans la rame.

Les yeux révulsés, l'écume aux lèvres et la bite à l'air, Jack se saisit d'un moignon de bras qu'il brandit au dessus de son imperméable face à la pléthore d'uniformes fondant sur lui. Brièvement il cru voir une frêle pucelle vêtue de blanc et coiffée d'une couronne de fleurs d'oranger passer à la périphérie de son champ visuel. Revigoré,  il fit face et de sa gorge profonde s'éleva son chant du cygne, son cri de guerre "FREEDOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM §§§" ou quelque chose du genre, il ne se souvenait pas très bien, ça aurait très bien pu être "Ananas", personne ne l'aurait remarqué. Tout le monde était bien trop occupé à  mater la donzelle qui ne se doutait visiblement de rien. Tandis que les hommes qui entouraient Jack commençaient à croiser les jambes et à prendre un teint bien vif, s'engagea entre les CRS et Jack une course insensée pour protéger la jeune fille. Chacun voyait en l'entité en face de lui un prédateur qui ne laisserait aucune chance à cette superbe couronne de sortir indemne. Ils bondirent au même moment et déployèrent toute leur énergie pour y arriver en  premier. A moins de deux mètres, Jack, qui, comme nous l'avons vu lors du premier épisode, jouissait d'une maîtrise spatiale en milieu aérien particulièrement efficace, se jeta tête en avant, comme il avait vu faire René sur la piste de savon, à la finale d'Interville en 1998, ou Bourgoin-Jallieu avait d'ailleurs arraché la victoire à Mont-de-marsan, grâce à José, pompier de 26 ans, dont le courage fut ensuite salué par la presse entière pour cet acte héroïque.

Tout se déroulait à présent au ralenti. Sauf au sommet de Copenhague où Barack enculait vivement le petit Nicolas coincé entre un chinois et un afrikaner. C’est ce qu’il se passe, parait-il, quand on est au seuil de la mort. Le temps s’égraine de plus en plus lentement, jusqu’à ce que nos dernières secondes d’agonie ne se convertissent en éternité. Nous sommes intemporels mais nous n’en n’avons pas conscience. Le temps est relatif aux êtres et les dernières nanosecondes  d’une vie s’étirent à l’infini pour les mourants alors qu’elles s’étiolent instantanément pour ceux qui les survivent. C’est ce qu’on appelle l’enfer sur terre.

Jack ne sentit pas les deux premières balles perforer son torse et le temps s’allongeant ensuite, sa douleur s’en retrouva diluée, vive au départ puis supportable et finalement imperceptible.  Il y eut une rafale encore qu’il ne put esquiver. Son oreille droite éclata, puis sa mâchoire se fendit en 10 morceaux. Une balle trancha sa carotide.  Jack assistait ébahi à un formidable ballet où se mêlaient giclées d’hémoglobine, de peau et de morceaux d’organes, telles d’improbables éruptions solaires émanant de sa personne, les balles s’allongeant petit à petit sur leur propre trajectoire comme de longues tiges métalliques végétales,  des assaillants au rictus grotesques embourbés dans l’intemporalité qui envahissait les lieux et cette resplendissante jeune femme, la beauté incarnée, courbes saillantes et rebondies, visage aux symétries parfaites sublimées, combinées à des pléthores d’asymétries harmonieusement constellées, la finalité du tout.  L’étude Opus 10 numéro 3 en Mi Majeur de Chopin se mit à jouer en boucle dans l’esprit de Jack tesselé par la vérité.
Jack profitant de cette manne que lui offrait l’existence décida de prendre son temps puisqu’il en disposait à profusion, bien plus en tous cas que celui de tous ces mannequins de cire figés face à son omnipotence.  Il se surprit à reconsidérer ses priorités.  Il avait un objectif en tête alors il entreprit, déterminé, de se focaliser sur ses motivations primaires sans se soucier du bruit cosmique anecdotique. Il  avait appris par cœur la moindre ligne de ce magnifique recueil de recettes de cuisines que lui avaient offert ses parents à  Noël pour ses 5 ans, le seul cadeau qu’il n’avait jamais reçu d’eux d’ ailleurs, à part bien sûr le présent de la vie, le seul qu’on ne puisse refuser qu’après coup.

« Le pot-au-feu est un plat traditionnel de la cuisine française, à base de viande de bœuf et de légumes. La cuisson se fait dans un bouillon aromatisé par des herbes (thym, persil, laurier…) et des légumes.  Il y a de multiples choix d’ingrédients, aussi diront nous qu’il y a autant de pot-au-feu que de cuisiniers. Cependant  l’impasse n’est pas permise dans la liste d’ingrédients qui suivent qui bien entendu doivent être choisis avec la plus délicate des attentions. La fraîcheur et la qualité des produits étant principalement la clef du succès de la facture du plat… »
Jack désenficha  son gode suisse multifonction de sa ceinture, prit une grande inspiration puis se mit à psalmodier en gloussant du sang et des bouts de cartilages…
« viande de boeuf : jarret, joue, paleron, gite, culotte et queue... » En un mouvement de molette des lames de rasoir surgirent des quatre coins du gode. Jack le fit fondre une vingtaine de fois de suite par dedans la visière du casque d’un des CRS immobiles.
« os à moelle » En pressant deux bouton latéraux un équarisseur à sangliers jaillit par une fente escamotée de l’appareil. Jack propulsa son gode dans les airs où il tournoyait au ralenti, ce qui lui laissa le temps d’alpaguer deux de ses assaillants par le col. Leur casque s’entrechoquèrent violement avant que  Jack n’attrape son arme au vol et ne l’emploie à raboter la colonne vertébrale d’un des deux cafards qu’il avait assommé. Les cervicales furent crochetées par l’arme et dans le prolongement du mouvement de Jack arrachées d’un seul tenant de leur hôte originel. Voilà que les bouts d’os entrelacés de muscles mis à nu, dégainés comme de simples câbles électriques,  venaient compléter le gode multifonction de Jack. Il se mit à le faire tournoyer tel un fouet.

« oignon, ail , poireau, carotte » Le fouet s’enroula  sur le cou d’un des membres du GIGN qui tentait d’attraper Jack par traitrise. Jack tira un coup sec et la tête de l’assaillant fût propulsée jusque dans les néons qui ornaient de plafond de la rame. Il y eu un grésillement, une odeur de steack grillé comme au restaurant quand c’est dessiné dessus. Et puis les lumières s’éteignirent. On pouvait entendre Jack promouvoir 9 fruits et legumes par jour pour une meilleure santé. « chou » coup de tronçonneuse, « navet » coup de boule balayette  « pomme de terre » cri de terreur et un corps ensanglanté traverser  un des portillons en l’explosant au passage avant de s’écraser sur le quai de la station Père Lachaise «  branche de céleri » Une immense détonation qui fit se gondoler la rame et toute sa structure en métal léger se gonfler comme s’il ce fût agit d’un ballon de baudruche « clous de girofle » Une épaisse fumée noire s’échappait de toutes les issues dont toutes les vitres avaient été disséminées sur les deux quais « plantes aromatisées (thym, laurier, persil…) »
De l’épaisse fumée au bout d’un temps certain. Un être sortit à l’agonie en titubant. Il s’agissait de la resplendissante jeune rescapée, la frêle pucelle vêtue de blanc et coiffée d'une couronne de fleurs d'oranger. Elle s’écroula sur les bris de verre sur le  quai après avoir tenté deux, trois pas hésitants. Le silence sublime qui avait drapé les lieux, au bout d’un laps de temps assez conséquent, on put imperceptiblement deviner d’abord puis petit à petit entendre un sifflotement surgissant de nulle part. Il s’agissait  de L’étude Opus 10 numéro 3 en Mi Majeur de Chopin entrecoupées de rires sadiques et de gloussements. Il y eut le résonnement d’une improbable flatulence qui fit écho jusque dans les stations voisines  Rue Saint-Maur, Gambetta, Ménilmontant et Philippe Auguste. L’onde de choc fit péter deux, trois caténaires et à ce même instant Jack se tortillait par à-coups avec peine et détermination, il glissait tant bien que mal pour sortir du fondement de la jeune pucelle  dans lequel il avait à peine eu le temps de se planquer avant que ne se produise l’explosion de son  gode suisse multifonctions.

Il faut savoir que le gode suisse multifonctions avec option autodestruction et explosion de souffrance est une arme expérimentale top-secrète de 2ème catégorie, alors forcément, ça a un peu foutu le bordel dans le vagin spatial de la jeune nymphette.
" Je vais prendre un J&B on the rocks, et un couteau de boucher, ou un truc coupant, ce que vous pourrez trouver dans la cuisine. Les filles ? "

Yog

Citation de: Kolokoltchiki le Décembre 21, 2009, 20:03:07

5 -  Péplum

Lorsque la rame de métro s'immobilisa sur le quai de la station Père Lachaise, tout n'était plus que luxe, calme et volupté. De grandes giclées de sang recouvraient portillons et fenêtres du wagon et obstruaient la vue à quiconque eut voulu entrapercevoir l'antre de la bête mécanique. Quelques mains livides marbrées de veines noires ou d'autres écorchées vives dépassaient des semi-battants, ongles arrachés et retroussés, phalanges brisées. Quelques organes palpitants tressaillaient encore après avoir improbablement traversé les joints caoutchouteux des portes à fermeture semi automatique. Il y eu un long silence puis les portillons s'ouvrirent de concert sans que la moindre alarme ne soit enclenchée.  Jack se tenait nu  baignant dans d'une gigantesque bouillabaisse humaine.  Quelques râles de –ci, quelques expirations de-là, tapissaient le vide cosmique d'une ambiance sonore assez proche de celles que seul David Guetta savait entretenir dans ses folles soirées à Ibiza. Un bref songe extatique traversa l'esprit de Jack, il se remémora l'espace d'un éclair ses exploits dans les backrooms  luxueux  grouillants de teutons et de gretchens aux corps moites et velus. Il était plus connu en ces lieux, en ces temps reclus, sous le joyeux sobriquet du « Super cosmic head fucker » Un sursaut vînt l'étreindre quand une réminiscence de la soirée à thème « sodomie et castagnettes » irrigua des zones de son cerveau qu'à jamais il s'était interdit d'explorer de nouveau. Il y avait des nabuchodonosors de Moët & Chandon, des centaines, enfourés dans des cohortes d'orifices germaniques et sabrés tour à tour par le gotha de l'élite des acteurs d'AB production. L'année du nouveau millénaire fut dignement célébrée.

C'est à ce moment précis, que Jack aperçu les légions de CRS et membres du GIGN qui le figeaient abasourdis sur le quai de la station Père Lachaise.  Un « Go ! Go ! Go ! » étouffé retentit et tous ces cancrelats s'engouffrèrent d'un  seul assaut gluant dans la rame.

Les yeux révulsés, l'écume aux lèvres et la bite à l'air, Jack se saisit d'un moignon de bras qu'il brandit au dessus de son imperméable face à la pléthore d'uniformes fondant sur lui. Brièvement il cru voir une frêle pucelle vêtue de blanc et coiffée d'une couronne de fleurs d'oranger passer à la périphérie de son champ visuel. Revigoré,  il fit face et de sa gorge profonde s'éleva son chant du cygne, son cri de guerre "FREEDOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM §§§" ou quelque chose du genre, il ne se souvenait pas très bien, ça aurait très bien pu être "Ananas", personne ne l'aurait remarqué. Tout le monde était bien trop occupé à  mater la donzelle qui ne se doutait visiblement de rien. Tandis que les hommes qui entouraient Jack commençaient à croiser les jambes et à prendre un teint bien vif, s'engagea entre les CRS et Jack une course insensée pour protéger la jeune fille. Chacun voyait en l'entité en face de lui un prédateur qui ne laisserait aucune chance à cette superbe couronne de sortir indemne. Ils bondirent au même moment et déployèrent toute leur énergie pour y arriver en  premier. A moins de deux mètres, Jack, qui, comme nous l'avons vu lors du premier épisode, jouissait d'une maîtrise spatiale en milieu aérien particulièrement efficace, se jeta tête en avant, comme il avait vu faire René sur la piste de savon, à la finale d'Interville en 1998, ou Bourgoin-Jallieu avait d'ailleurs arraché la victoire à Mont-de-marsan, grâce à José, pompier de 26 ans, dont le courage fut ensuite salué par la presse entière pour cet acte héroïque.

Tout se déroulait à présent au ralenti. Sauf au sommet de Copenhague où Barack enculait vivement le petit Nicolas coincé entre un chinois et un afrikaner. C'est ce qu'il se passe, parait-il, quand on est au seuil de la mort. Le temps s'égraine de plus en plus lentement, jusqu'à ce que nos dernières secondes d'agonie ne se convertissent en éternité. Nous sommes intemporels mais nous n'en n'avons pas conscience. Le temps est relatif aux êtres et les dernières nanosecondes  d'une vie s'étirent à l'infini pour les mourants alors qu'elles s'étiolent instantanément pour ceux qui les survivent. C'est ce qu'on appelle l'enfer sur terre.

Jack ne sentit pas les deux premières balles perforer son torse et le temps s'allongeant ensuite, sa douleur s'en retrouva diluée, vive au départ puis supportable et finalement imperceptible.  Il y eut une rafale encore qu'il ne put esquiver. Son oreille droite éclata, puis sa mâchoire se fendit en 10 morceaux. Une balle trancha sa carotide.  Jack assistait ébahi à un formidable ballet où se mêlaient giclées d'hémoglobine, de peau et de morceaux d'organes, telles d'improbables éruptions solaires émanant de sa personne, les balles s'allongeant petit à petit sur leur propre trajectoire comme de longues tiges métalliques végétales,  des assaillants au rictus grotesques embourbés dans l'intemporalité qui envahissait les lieux et cette resplendissante jeune femme, la beauté incarnée, courbes saillantes et rebondies, visage aux symétries parfaites sublimées, combinées à des pléthores d'asymétries harmonieusement constellées, la finalité du tout.  L'étude Opus 10 numéro 3 en Mi Majeur de Chopin se mit à jouer en boucle dans l'esprit de Jack tesselé par la vérité.
Jack profitant de cette manne que lui offrait l'existence décida de prendre son temps puisqu'il en disposait à profusion, bien plus en tous cas que celui de tous ces mannequins de cire figés face à son omnipotence.  Il se surprit à reconsidérer ses priorités.  Il avait un objectif en tête alors il entreprit, déterminé, de se focaliser sur ses motivations primaires sans se soucier du bruit cosmique anecdotique. Il  avait appris par cœur la moindre ligne de ce magnifique recueil de recettes de cuisines que lui avaient offert ses parents à  Noël pour ses 5 ans, le seul cadeau qu'il n'avait jamais reçu d'eux d' ailleurs, à part bien sûr le présent de la vie, le seul qu'on ne puisse refuser qu'après coup.

« Le pot-au-feu est un plat traditionnel de la cuisine française, à base de viande de bœuf et de légumes. La cuisson se fait dans un bouillon aromatisé par des herbes (thym, persil, laurier...) et des légumes.  Il y a de multiples choix d'ingrédients, aussi diront nous qu'il y a autant de pot-au-feu que de cuisiniers. Cependant  l'impasse n'est pas permise dans la liste d'ingrédients qui suivent qui bien entendu doivent être choisis avec la plus délicate des attentions. La fraîcheur et la qualité des produits étant principalement la clef du succès de la facture du plat... »
Jack désenficha  son gode suisse multifonction de sa ceinture, prit une grande inspiration puis se mit à psalmodier en gloussant du sang et des bouts de cartilages...
« viande de boeuf : jarret, joue, paleron, gite, culotte et queue... » En un mouvement de molette des lames de rasoir surgirent des quatre coins du gode. Jack le fit fondre une vingtaine de fois de suite par dedans la visière du casque d'un des CRS immobiles.
« os à moelle » En pressant deux bouton latéraux un équarisseur à sangliers jaillit par une fente escamotée de l'appareil. Jack propulsa son gode dans les airs où il tournoyait au ralenti, ce qui lui laissa le temps d'alpaguer deux de ses assaillants par le col. Leur casque s'entrechoquèrent violement avant que  Jack n'attrape son arme au vol et ne l'emploie à raboter la colonne vertébrale d'un des deux cafards qu'il avait assommé. Les cervicales furent crochetées par l'arme et dans le prolongement du mouvement de Jack arrachées d'un seul tenant de leur hôte originel. Voilà que les bouts d'os entrelacés de muscles mis à nu, dégainés comme de simples câbles électriques,  venaient compléter le gode multifonction de Jack. Il se mit à le faire tournoyer tel un fouet.

« oignon, ail , poireau, carotte » Le fouet s'enroula  sur le cou d'un des membres du GIGN qui tentait d'attraper Jack par traitrise. Jack tira un coup sec et la tête de l'assaillant fût propulsée jusque dans les néons qui ornaient de plafond de la rame. Il y eu un grésillement, une odeur de steack grillé comme au restaurant quand c'est dessiné dessus. Et puis les lumières s'éteignirent. On pouvait entendre Jack promouvoir 9 fruits et legumes par jour pour une meilleure santé. « chou » coup de tronçonneuse, « navet » coup de boule balayette  « pomme de terre » cri de terreur et un corps ensanglanté traverser  un des portillons en l'explosant au passage avant de s'écraser sur le quai de la station Père Lachaise «  branche de céleri » Une immense détonation qui fit se gondoler la rame et toute sa structure en métal léger se gonfler comme s'il ce fût agit d'un ballon de baudruche « clous de girofle » Une épaisse fumée noire s'échappait de toutes les issues dont toutes les vitres avaient été disséminées sur les deux quais « plantes aromatisées (thym, laurier, persil...) »
De l'épaisse fumée au bout d'un temps certain. Un être sortit à l'agonie en titubant. Il s'agissait de la resplendissante jeune rescapée, la frêle pucelle vêtue de blanc et coiffée d'une couronne de fleurs d'oranger. Elle s'écroula sur les bris de verre sur le  quai après avoir tenté deux, trois pas hésitants. Le silence sublime qui avait drapé les lieux, au bout d'un laps de temps assez conséquent, on put imperceptiblement deviner d'abord puis petit à petit entendre un sifflotement surgissant de nulle part. Il s'agissait  de L'étude Opus 10 numéro 3 en Mi Majeur de Chopin entrecoupées de rires sadiques et de gloussements. Il y eut le résonnement d'une improbable flatulence qui fit écho jusque dans les stations voisines  Rue Saint-Maur, Gambetta, Ménilmontant et Philippe Auguste. L'onde de choc fit péter deux, trois caténaires et à ce même instant Jack se tortillait par à-coups avec peine et détermination, il glissait tant bien que mal pour sortir du fondement de la jeune pucelle  dans lequel il avait à peine eu le temps de se planquer avant que ne se produise l'explosion de son  gode suisse multifonctions.

Il faut savoir que le gode suisse multifonctions avec option autodestruction et explosion de souffrance est une arme expérimentale top-secrète de 2ème catégorie, alors forcément, ça a un peu foutu le bordel dans le vagin spatial de la jeune nymphette.
Il atrappa une feuille de papier pour ecrire ses memoires, griffona "mon petit papa, ma chere petite maman, il est temps de vous enculer" et exhala un râle putride rappelant le ragondins ecrasé qu'il s'était payé il y a dix ajours, laissa choir une molaire sur son oeuvre presque posthume et s'éteignit dans un dernier soubressaut causé par la chiasse qui debordait à flot de son rectum.
Finalement, ce fut une journée de merde comme il y en avait eu tant d'autres
"Te lave pas, j'arrive"