La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Marathon 3 : je vais vous faire rire de gré ou de force, bande de bâtards !

Démarré par nihil, Octobre 22, 2008, 00:57:27

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nihil

Biographie.zip
Posté le 18/10/2008
par Abbé Pierre



Patrick Sébastien avait déjà tout tenté.

« J'ai déjà tout tenté », il s'est dit et c'est ce qui a donné ma première phrase, parce qu'il faut pas déconner sur ses sources. Bien qu'il répugnât encore à étaler sa bite au grand jour, il pensait que si un truc aussi ridicule qu'un bonhomme en mousse ne faisait pas rire, c'était pas six centimètres de jambonneau surmontés d'un gland difforme qui allait lui arranger la notoriété dans le milieu de l'humour. Alors, bien sûr, y'en avait des pires que lui, c'est du moins ce qu'il répétait à sa table basse, sur laquelle il avait dessiné deux grands yeux et une bouche au marqueur afin d'éviter de se sentir seul dans l'échec. « Tu n'es pas drôle, petite table basse. Fais pas ta timide susceptible, salope, tu n'es pas drôle, c'est moi qui le suis, tu sais que tu peux pas lutter, SALOPE ? TU PEUX PAS LUTTER ? T4ENTENDS » et puis souvent, après, il pleurait.
Au début de sa carrière, il avait eu de nombreux projets, comme faire copuler les frères Bogdanov et Bozo le clown, pour qu'un des trois et demi, plus les mentons, réussisse à pondre Shirley et Dino. Mais, même avec ça, rien, pas un sourire. Retranché sur la télévision publique pour éviter que des gens le regardent, ce qui aurait été encore pire à cause de la tronche pleine de pitié ou de dégoût des téléspectateurs pour la plupart défoncés ou déjà crevés, il décida de se foutre sur la plage horaire qui suivait celle de Drücker, pour avoir moins honte.
Arrêté maintes et maintes fois pour « viol de moralité sur personne saoûle », ce que lui-même définissait par « putain, quatre grammes d'alcool dans le sang et elle dégueule exprès avant que je lui raconte une vanne, la pute, je vais l'enculer. Peut-être. », il désespérait de réussir à faire rire quelqu'un, n'importe qui, les bâtards, les bâtards, et plus encore. Il se laissa pousser la moustache, bien devant sa bouche, pour qu'on comprenne que dalle aux chutes de ses blagues et qu'on lui laisse le bénéfice du doute quant à leur attrait rigolatoire, s'inventa une nouvelle identité, mais, rien n'y faisait, tout le monde le reconnût, son bouquin anonyme était vendu avec une notice d'utilisation : 1/ Rigolez 2/ Vous pouvez lire maintenant.

Alors après, il en a eu marre, et il se suicida, et quelqu'un écrivit « mais ma gueule bordel » sur sa pierre tombale, et aux Enfers, quand Patrick vit ça, il jouit. Et après, il peut plus mourir, mais je vous jure que si il pouvait, il recommencerait, parce que ce serait cool.

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nihil

Terrorire
Posté le 18/10/2008
par Glaüx-le-Chouette



Tentative n°1.



















































































































CACAAA §§











Mentez pas, vous avez souri, tas de putes.



Nan ?
Bon.










Tentative n°2



SONNET §
5C4EST UN SONNET°



HAHAHAHOHIHI HOHIHIHOHUHO
HOHOHIHAHAHA HOHOHA HOHAHA
HAHOHOHOHOHO HÉHÉHÉHOHO HA
HOHOHA HÉHÉHÉ HIIIIHIHIHOHUHO.

PUTAINHAAAAAAHAHAHA HO HOHO HIHOHO
HOHOHI HOHIHO HÉHÉHÉHÉHAHA ;
HAAAAHAHAHIHIHIHOHOHI HAHAHA,
MOUARF HAHAHAHAHA HAHOHI HIHOHO.

HUHUHU MAIS HAHA HAAAHAHA HIHIHI,
BOUARFHAHAHAHAHA, MOUHAHA mais ma gueule bordel HIHI ?
MEUHAHA ROFLHIHI, HÉHÉHÉ, HÉHÉHÉ.

HAAAHAHAHÉHÉHÉ, ÎÎÎÎHIHI HUHUHU !
'TAIN MAIS HAHAHAHA, HOHOHO HUHUHU.
HAHAHA HOHIHO : ROFLOLOL, HÉHÉHÉ.







Oui ?
Nan ?


Bon.










Tentative n°3










C'est nihil qui écoute Olivia Ruiz en tablier de cuisine.


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nihil

Dreammarathoncatcher III
Posté le 18/10/2008
par Le Duc



Je me reveilais dans se batimen luxurient et attifolent que dever être l'élysée montmartre dans Parix XII

J'arpenté ses draps de quatins dans les quelles je m'étais assoupis, ce devait être la couche nuptial du président. Il y aver tout autour de moi des domestiques et major d'hommes habiller comme sous Louis XIV. Je me cachez la moitier du visage sous les draps me demandant ce que je foutais ici et ce que l'on pouvais bien penser de ma présence.
Je vus au boudun instand que personne ne faissait attention à moi, je décida donc de me lever pour exploreur ce palais qui soffusquait à moi.
J'étais dans l'anti chambre présidentiel, à moitié d'évéti, il y avait beaucoup de gens autours de moi qui couraient dans tous les sens en prennant garde de ne pas me bousculer, j'entendais des pleurs venant de la piéce d'acoté. J'aller voir ce qu'il s'y tramé, je vis une charmante jeune femme avec une guitare entrain de chanter le visage en pleure « c'est quelqu'un qui ma dit que tu me trompe, ouin ouin ouin, que tu me trompe. Serait-il possible alors ? » la belle était intégralement nue et faisait des vas et viens sur une statuette à l'éphigie du président. Personne dans la pièce ne fis attention à l'attirant spéctacle qui s'offrait à moi. Je la pris sauvagement sur son bureau, lui cracha au visage et continua ma route.
J'ouvris une porte derrière la femme à la guitare et m'engouffra dans un escalier qui montais en colimaçon. L'escalier n'en finissait plus de monter, j'escaladame les marches 4x4 pendant plus d'un quart d'heure avant d'arriver à une porte en bois ornés de clou style porte de st clou.
J'ouvris la porte et me retrouvate dans une sale médiévale ou se trouver Jean-Paul II et l'abbé-pierre. L'abbé était agenouillé devant le defunt pape qui prié avec une grande ferveur les mains posées sur la tête de l'abbé ; ce dernier acquiescé ses prières en faisant des mouvements de tête répétitifs. Je décida de les laisser à leurs méditations et de rebrouser chemin. Je refermi la porte de St Clou et continua d'escalader les escalier en sens inverse. Arrivé au point de départ je resodomisa la jolie guitariste et lui demanda poliment ou je pouvais trouvé la sortie, si possible la porte de derrière. Elle me répondit que j'y était déjà, je ne compris pas. Je décida de l'étouffer avec un oreiller avant d'arracher un abreuvoir posé là de le défeunéstré et de m'enfuir par la fenêtre ouverte.
J'étais maintenant à l'air libre dans Paris, dans un immense parc. Il faisait beau, mais il y avait quelque chose d'étrange dans ce parc, il n'y avais personne aux alentours, j'eu l'impression d'être seul. Il y avait une immense mare au milieu du parc, avec pleins de canards qui me regardaient d'un air menaçant et semblait pouvoir devenir agressifs.
Je m'enfuis au détour d'un arbre et décida de me réfugier dans ma caverne et de trouver mon animal porteur de force, je me concentris très fort et vus apparaître Cuddle qui me dit : « glisse, pute .»
Et puis noir, tout s'arrêta.

...
...
...
Pardon.


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Haute couture
Posté le 18/10/2008
par Marquise de Sade



La première fois que mon père m'a emmené à la pêche, c'était le jour de mes 7 ans. Comme j'étais à présent un grand garçon, il avait décidé qu'entre hommes nous passerions le week-end dans une petite cabane à pêcher au bord d'un lac au milieu de nulle part. C'est aussi ce jour là que j'ai appris que le fil de pêche est terriblement solide, qu'un poisson peut rester environs 1h hors de l'eau à ouvrir et fermer sa bouche avant de mourir étouffé et que lorsqu'on est un grand garçon on doit accepter de faire des choses d'adultes sans pleurer.

Depuis cette date je n'avais plus jamais pleuré. Ni à l'école lorsqu'on m'appelait poil de carotte, ni quand je suis tombé du balcon de ma grand-mère, ni à la maison quand maman est morte, ni aucune fois où papa m'a emmené à la pêche.

Les premières larmes qui me sont revenues, c'est grâce à une femme et à son sourire au milieu de l'obscurité. C'était des larmes de bonheur. De ses larmes qui vous submergent quand l'émotion est trop forte, quand vous êtes satisfaits de vous, quand vous atteigniez l'excellence après des années d'essais et d'échecs. Pour certains ce sourire peut paraître bien futile, pour moi, c'est l'aboutissement de huit années de tentatives infructueuses. Elle avait le même sourire que ma mère quand elle refermait son livre, le posait sur ma table de nuit et m'embrassait en me souhaitant une douce nuit, mon amour.

Il a fallu huit années. C'est long huit ans. Beaucoup de femmes sont passées et aucune n'avait ce sourire. Trop en biais, pas assez relevé, les dents trop offertes, la langue visible. La première, je dois bien avouer que c'était vraiment très moche. Même avec un léger gloss elle continuait à ressembler à une truite qui s'asphyxie, la mâchoire pas stable, brinquebalant de haut en bas, les lèvres gercées. Je l'ai rapidement laissée de coté pour une autre. Mélissa je crois. J'avais espéré plus de succès avec elle, elle avait déjà de bonnes dispositions. Des lèvres larges et épaisses, une bouche fraîche et le sourire rapide. Elle travaillait à la boulangerie de la rue Blanche. Je la testais chaque matin quand elle me tendait ma baguette, elle était prometteuse. Hélas, ce n'était qu'un feu de paille. Dès que je tentais le sourire tendre et aimant de ma mère, sa bouche se déforma en une grimace hideuse. Les journaux le lendemain l'avait baptisée Chucky. C'est vrai que dans la bataille, je lui avais cassé deux dents et que de son éclatant visage, il ne restait plus grand chose. Et puis à cette époque j'utilisais encore du simple fil de coton blanc. Les aiguilles laissaient des traces bleues sous la peau, le fil fronçait exagérément la lèvre, et donnait l'impression d'un bas trop serré qui boudine une cuisse.

Il me fallait six essais avant de penser à la pêche, l'image m'était venue comme ça, alors que mon père m'annonçait que le toubib avait diagnostiqué un cancer de la prostate. Je lui demandai s'il avait encore du fil de pêche, il me répondit d'aller me faire foutre et de me casser de chez lui. Qu'importe, je savais où il achetait son fil, et je me rendis moi-même chez le marchand. La septième fut plus satisfaisante. Le nylon glissait entre les chairs bien plus harmonieusement que le coton. Les petits plis étaient presque invisibles et je ne doutais pas qu'avec quelques entraînements supplémentaires j'atteindrais le sourire idéal. D'un autre côté, je me mis à la couture sur les chats errants de la ville pour étudier de plus près les techniques de cicatrisation des plaies. J'abandonnai aussi la batte de base-ball et mes poings qui à chaque fois éclataient la moitié du visage de ma victime et m'obligeaient à une reconstitution approximative du crâne avant de passer à la bouche. L'étranglement provoquait un léger gonflement du visage et une sortie inopinée de la langue, mais je trouvais le moyen de la fixer artificiellement avec du fil au fond du palais. Au quatrième corps, les médias m'avaient surnommé « Le Gauthier du Loire et Cher ».

Treize. Un chiffre porte-bonheur. J'y avais pensé en serrant mes mains autour du coup de Sophia. Petite, un peu boulotte, des cheveux acajou mi-longs, son visage m'avait paru familier dès le premier regard dans ce petit bistrot. Je dus attendre le deuxième soir que sa copine ne soit plus là pour lui proposer de la raccompagner et m'en occuper sur le parking.

Le visage se dégonfle au bout de deux jours. Il perd son rose pour prendre une teinte grisâtre, puis verdâtre, mais le sourire est là. J'y ai passé la nuit, à peaufiner les coutures pour qu'on ne les voie plus, à couper les petits nœuds de nylon à ras de la chair, à modeler les lèvres et à les masser pour qu'aucun pli ne vienne entacher le sourire de ma mère. C'est là, au milieu de la nuit, que j'ai déchiré un pan de sa robe pour essuyer les larmes qui coulaient sur mes joues.


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nihil

Non, rien.
Posté le 18/10/2008
par Mill




Coluche est un connard. Desproges est un putain de bourgeois de merde. Brassens écrivait avec un dictionnaire de rimes. Bigard est ultime. Certains prétendent même l'avoir vu assis à la droite de Dieu.
Et MILL, c'est l'humour incarné.
Je pense que je vais m'arrêter là.


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nihil

Kaboulox
Posté le 18/10/2008
par Omega-17




Le Free Hands Kaboulox Fighting, c'est sur WJKN

Bonsoir à tous et bienvenus au Free Hands Kaboulox Fighting,le jeu qui permet de voler les droits d'auteurs de Kad et Olivier, ce soir une émission très spéciale en direct d'Afghanistan sur WJKN, la chaîne qui vous fera bientôt jeter votre téléviseur. Avant de débuter, nous adressons nos plus hypocrites condoléances à la famille de Laurent, l'un de nos participants de la semaine dernière, puisque son adversaire a fait preuve de bon goût en le frappant à mort dès la première phase de jeu.
Voilà qui est fait alors passons au contexte actuel avec une nouvelle doublette assez prometteuse en les personnes d'Igor et André. Les règles sont simples : venir à bout de l'autre individu le plus sauvagement possible à l'aide d'un plateau du jeu de l'oie modifié par nos soins et d'une paire de dés pipés.
La partie se déroule évidemment de nuit dans une zone de combat urbain de catégorie cinq.

Messieurs, vous vous présentez ? Igor, peut-être ?

- 43 ans, de Limoges. Je suis trappeur aux Baléares.

Une passion ?

- Les combats de bousiers en arène.

Un message particulier ?

- Kikoolol : 43 ans et toujours dans le vent.

André ?

- J'ai 39 ans et demi mais je ne les fais pas. Sinon, je suis dans la dentisterie audiovisuelle.

Une passion ?

- Je m'entraîne pour le Bayonne-Quimper en palmes, actuellement.

Un message particulier ?

- Je ne sais plus si j'ai fermé le gaz en partant.

Eh bien voilà, nous en savons plus sur nos guerriers du jour. Les hostilités vont pouvoir démarrer dans ce cadre hautement privilégié s'il en est. Un topo rapide : on ne frappe pas en dessous des chevilles, vous avez la possibilité de banquer après chacune de vos répliques contenant moins de quinze voyelles et uniquement si votre adversaire n'est pas une forêt noire.
L'heure du premier set a sonné : LE TOP GRUYERE. Messieurs, bonne chance.

- Je lance un nugget harissa à la verticale en avançant de trois cases. T'as regardé en l'air, tu prends une gifle dans l'oreille.

- Triple axel, je tire la carte « Attentat » et je te plante un Opinel dans le genou.

- Pas mal, je suis bloqué pour un tour à cause d'une avalanche de merde, le temps de me désembourber à la pelle.

- Je jette le pion et je bouge mon dé. Quatre. Case « Parachutage logistique de la Croix-Rouge », je peux relancer : un. Ah dommage : « Mine antipersonnelle », ce qui me fait reculer de cinq et je mange ton pied dans le bide.

- Tu fais ta pute : je note. Embuscade dans le centre-ville et rafale d'AK-47 venant des toits, alors là tu niques ton père en revenant à la case départ, pas le choix.

- Pas chassé, j'esquive et je prends l'option Appel aux forces du Commonwealth, tu vas pleurer ta race. J'attends le tour suivant pour te mettre la misère, fils de chien.

- Dix-sept cinquante, gardez la monnaie. Ah mais je contre avec « Tir ami » et là c'est toi qui as la bouche pleine avec tes bataillons de salamandres opaques.

- Objection, votre Honneur. Cette face d'espadon essaye de me la mettre profond avec un coup illégal. Je demande un arbitrage.

Ah, ah, ah... Igor dénonce une irrégularité. Voyons ça de plus près... Ca me paraît cohérent, pourtant. Je ne pense pas qu'on puisse lui retirer le point...

- Non mais vous rigolez ou quoi ?!! Attendez : regardez-le, c'est une pauvre tâche qui sait même pas compter ! En plus, dans la loge, il m'a dit que vous étiez une tapette. Moi je l'ai pas cru, ça se voit tout de suite que vous tringlez de la femme de chambre au Hilton à chaque déplacement professionnel. Et je trouve ça correct, ma foi.

Mouais, vous n'avez pas tort : on la rejoue au tomber de mouchoir. Attention au faux départ et André, la prochaine fois que vous tentez un coup de Trafalgar, je viens personnellement vous en mettre une.

- Igor ment. Je banque.

*** MENU ROYALE LATTE DANS LE FRONT AVEC SUPPLEMENT SHAMPOOING COCO A LA DOC MARTENS***

Mouais, vous n'avez pas tort : on la rejoue au tomber de mouchoir. Attention au faux départ et André, la prochaine fois que vous tentez un coup de Trafalgar, je viens personnellement vous en mettre une.

- Oui, Monsieur.

Bien : reprenons. Igor, à vous la main.

- Parfaitement.

*** MANDALE SECHE DANS LA TEMPE SUIVIE DE LA POSITION DE L'INNOCENT CAPTIVE PAR LE PLATEAU DE JEU***

- Igor m'a frappé pour rien. Je banque.

Au contraire, André, il a su saisir la perche, on saluera sa réactivité, sans compter qu'il encaisse le bonus camouflage. Belle opération, Igor.

- C'est trop aimable. Sans vous commander, je vais banquer le bonus pour préserver mes gains.

Parfait. Le tableau d'affichage indique 82 flancs moins le valet de carreau puisqu'il a été capitalisé, Igor domine. Nous passons maintenant au second set : LA DIARRHEE CHAUDE. Messieurs, bonne chance.

- Gogo-gadget à l'anthrax.

- Bouclier d'enfants-squelettes.

- Molotov-Despe au shaker.

- Lance-pauvres anti-gens.

- Char Dassault.

André, pas de marque, moins un.

- Mais pourquoi ? Il a dit Despe et vous lui avez rien dit à lui !

Igor ?

- C'est faux, votre Altesse. Je ne connais pas cette bière citronnée.

André n'a pas l'air d'accord, pourtant.

- C'est sûr : il arrête pas de tricher, l'autre. Je banque.

On ne commence pas à être de mauvaise foi à ce niveau du jeu, André. Et on se relève. C'est reparti.

- Bombe HASCH.

- ...

André, si vous commencez à bouder, ça va très mal finir.

- Shotfun à carlouches.

Accepté.C'est un High Kick ! Vous doublez votre mise.

- Canon argentique.

- Et voilà, ça recommence, encore une marque... Moi aussi, je peux le faire, si je veux, hein. Si faut dire n'importe quoi, c'est à la portée de n'importe quel crétin. Pfff...

Attention, André. Faîtes TRES attention à ce que vous dites... Il me faut une réponse.

- Jumelles De bbouze.

Igor ?

- Parfaitement.

***CLE DE BRAS, STRANGULATION ET UCHI MATA***

André ?

-...

ANDRE !

- Pardon. Je prends le joker « Brusque décès ».

Ayayaï, périlleuse manœuvre d'André qui veut abréger le duel en misant tout sur une ultime salve. Très bien. Igor, soyez vigilant.

- Que sa Seigneurie se rassure : je suis fin prêt.

Qui sera le grand vainqueur de Free Hands Kaboulox Fighting ? André, Igor, Igor, André... ? Et... TOP ! Question « Brusque Décès » : ... ... ... A la louche ou à la cuillère ?

- Plastic Bertrand ?
- KABOULOX !!

Wwwwoooohhhhhhhh mmmaaaiiisss C'EST GAGNE !!!! Eh oui, eh oui, alors là, Igor, c'est pas de chance, QUELLE DECEPTION, IGOR !! Vous gagnez quand même un palétuvier miniature en terre cuite, vous avez été un brillant candidat. André, on peut dire que vous revenez de loin, n'est-ce pas ? WAHOU !

- Je suis content qu'il ait perdu. Je banque.

Le serre-tête Anapurna et le piolet en cire qui va avec, ILS SONT A VOUS, ça y est, c'est fait !! Waouh, tip-top ! Vous reviendrez, André, n'est-ce pas ? On a passé un bon moment, hein ?

- Oui oui mais maintenant je vais y aller parce que pour le gaz, j'ai comme un doute quand même.

Igor, votre sentiment ?

- Une conclusion tragique en ce qui me concerne mais je reviendrai avec plaisir, le concept me plaît. En outre, c'est mon premier palétuvier.

DU BONHEUR DONC ! C'est sur une note DE BONHEUR que nous en terminons. Le Free Hands Kaboulox Fighting, c'est sur WJKN, ne l'oubliez pas et envoyez des liasses de roubles à Kad et Olivier : ils ont besoin de VOUS et de votre argent.
A bientôt pour de nouvelles aventures, sur WJKN !

- Je banque.

Igor ?

- Parfaitement.


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nihil

Marathon 3
Posté le 18/10/2008
par Traffic



La maison de Dardoik était une grande maison où les gens venaient se reposer pour échanger quelques paroles et oublier combien était dure la vie dans ce village où les gens vivaient de la plantation de taupes.

Ca paraissait débile de planter des taupes à la plupart des gens mais c'était ainsi.

Les plus malins n'en plantaient pas et ils en avaient dans leur jardins et les plus idiots essayaient de se rappeler où ils les avaient mises.



Pourtant le village prospérait et c'était l'endroit où il fallait venir pour se déguster un kebab de taupes.

Dardoik était un vieux sage. chaque fois qu'il disait quelque chose, impossible d'y échapper. Une fois il avait dit à un type qu'il allait se prendre une mandale s'il continuait à reluquer le cul de sa femme. Et ça n'avait pas loupé, d'ailleurs il s'était chargé lui-même de la sentence.

Mais Dardoik n'était pas un violent. Il préférait de loin partager ses bouteilles et ses ragouts.

Grusak était venu un soir avec la plus grande bienveillance signaler à Dardoik que bientôt il périrait assassiné s'il ne surveillait pas mieux son bouc.

Le bouc de Dardoik était connu pour niquer tout ce qui se penchait. Comme il était vieux et aveugle, il ne distinguait plus très bien ses cibles mais il ne bandait plus très fort. C'est pour ça que Grusak avait d'abord prévenu Dardoik. Il s'en était allé, un beau trou dans le pantalon tout de même.

Dardoik était effondré de porter ateinte à l'honneur d'un tel voisin que Grusak. En effet, cet homme s'était rendu célèbre en dénoyautant tout un pot d'olive de Carthage en échange d'une femme grecque. Cette femme, était morte enculée par un précédent bouc de Dardoik et ceci expliquait un peu cela.

En fait, le village manquait de chèvres. Seul le village voisin en possédait et il moquait les taupes. De ce fait, il n'était pas possible de les leur échanger.

C'était un grand malheur pour Dardoik de se séparer de ce vieux bouc car au fond il était son seul vrai ami et puis, c'était un secret de polichinelle, de temps en temps à la nuit, il aimait bien aller se pencher du coté des pâturages.

Mais d'un autre coté Grusak avait déjà tué plus de dix personnes. Il était de tempérament bouillant et il suffisait qu'on le traite d'olive pour qu'il assassine le malotru.

C'était pourtant son surnom, l'olive. Mais c 'était devenu un surnom qu'on n'utilisait plus. Sauf des fois quand il était loin et courait après une taupe. « Eh il est pressé l'olive !!! ». Les gens riaient comme ça dans ce lieu qui n'avaient pas trop de possibilité d'attirer des gens très comiques.

Dardoik était content que Grusak ne l'ait pas assassiné sans le prévenir. Il pensait c'est une bonne huile cette olive. C'était toujours bon de rire un peu.

Il avait beau retourné le problème dans tous les sens rien ne lui permettaient de trouver une solution. Il était peut-être temps de cesser ses perversités.

Il s'endormit sur cette pensée et son sommeil fut comme celui des autres fois. Remplis de boucs épanouis et jeunes prenant appui sur leurs pattes avant.

Au réveil, Dardoik se fit sans réfléchir comme chaque matin un jus de taupe. C'était très régénérant et puis ces bêtes ne produisaient pas le bon lait des chèvres et il fallait bien déjeuner.

Il décida de prendre le bouc par les cornes et d'aller voir Grusak.


« Salut l'ami.J'ai bien réfléchi à ta mésaventure. Et je te propose une chose. «

« Quoi donc l'ami ? »

Grusak était en train de curer les ongles de pieds avec un cimeterre et se pencha pour ramasser une hache avant de se tourner vers Dardoik.

« J'ai pensé mettre une cloche à mon bouc. »

Il regardait Grusak avec un large sourire.

« Ouais et qu'Est-ce que ça peut bien me faire ? «
« ben ainsi si tu l'entends s'approcher de toi tu pourras te méfier. Tu sais que ce bouc est mon dernier ami .»
« Ouais mais tu sais aussi que je suis ton voisin et que je ne peux qu'être dérangé quant tu iras dans l'étable te faire enculer par ton bouc, moi je n'entendrai que la cloche. »

Dardoik n'avait pas pensé que les choses étaient aussi évidentes dans l'esprit des villageois.

« Et si je lui mettais une lampe entre les cornes ? «

« Et en plein jour la lampe on la verra pas, et ce sale bouc essaiera encore de m'enfiler ! »

« Ah oui. Tu es un esprit fin, Grusak. Je n'ai plus d'idée pour trouver une solution. »

Grusak le regardait fier comme un sapin. Dardoik était considéré comme un des plus brillants esprits du village. Et il s'en remettait à lui.

Et le plus beau c'est que Grusak avait une solution.

Il se pencha vers Dardoik et lui souffla quelques mots à l'oreille.

« Tu es un génie l'Olive ! »

Dardoik eut à peine le temps de se baisser pour éviter la hache qui aurait du le décapiter.

« Excuse moi ! Tu es un génie. Mille merci. »

Dardoik s'en alla avec la vigueur d'un jeune homme jusqu'au bouc qui pensait benoitement qu'il allait se tremper le biscuit mais qui n'eut comme récompense qu'un coup de massue sur la tête et qui s'en alal rejoindre le paradis des boucs.

Maintenant dans le village on fait attention quand on attrape une taupe. On la renifle. Si elle sent l'excrément on la relâche, c'est juste que c'est une qui vient de la grande maison de Dardoik.


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Omega

Je suis une pute mais une pute loquace.

Glaüx


Omega

Tout concours navrant nécessite la participation d'un mauvais tricheur, question de respectabilité.
Je suis une pute mais une pute loquace.

areziwK Gaston

mention spéciale à traffic et la marquise qui, malgré l'avancée de l'heure, cherchent encore à bien faire. Sinon, le duc, quand même, "j'escaladame" et "je resodomisa", c'est chouette.
Tout bien considéré, sous l'angle du guetteur et du tireur, il ne me déplait pas que la merde monte à cheval. (Char, Moulin Premier)

http://www.kwizera.net
http://www.mfk.xooit.com

Putsch

Ca doit être moi, mais il n'y en a aucun de drôle. Le Duc qui parodie son propre texte, c'est quelque chose, quand même. D'accord pour la marquise.


Ouais. Si si.

Carc


traffic

Pour le coup je retire un demi point à oméga pour tricherie et un demi point à Glaux pour le sonnet.

Bon, après enquête de la commision des scores, je leur laisse le sursis mais si se représente encore une fois ce genre de situation, ils y passent.

L'abbé pierre, one point. J'ai toujours trouvé drôle les gens qui parlent avec des meubles.
Deviens qui tu es !

F. Nietzsche

la_marquise_de_sade

Citation de: nihil le Octobre 22, 2008, 01:04:23
Non, rien.
Posté le 18/10/2008
par Mill




Je pense que je vais m'arrêter là.




un point pour MILL pour avoir su se montrer lucide avant d'aller au delà du supportable.