La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Gordon pute Projekt, les personnages.

Démarré par Glaüx, Juin 12, 2007, 19:46:01

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Glaüx

Ici garçon, tu poses ton personnage.

RAPPEL pour les gros cons : on est dans une pièce où des mecs réels sont dans une salle de web café ; ce sont ces mecs réels que vous allez décrire. Ils ont chacun, sur le net, un avatar (pseudo du début de votre texte ici). On les décrira plus tard et autrement mais réfléchissez-y déjà.
Le corps de la pièce, on en parle aussi plus tard ailleurs autrement, quand j'aurai tous vos personnages.




Le premier opus du texte final sera constitué par ces descriptions, et la didascalie concernant la scénographie générale.




Méthode : tu commences par

Citation[Pseudo de ton personnage] masque (...)

puis tu écris une didascalie de début de pièce (à la Beckett ou à la Gabily ou à la plein d'autres, si tu veux t'inspirer) qui décrive ledit personnage. 9a semble limpide, hein. Ben ça l'est.


Voir mon personnage ci-dessous au besoin, pour l'exemple.






NB : moi, j'ai pris "Glo" comme pseudo de mon personnage ; mais ça n'est absolument pas une obligation de reprendre son pseudo. C'est juste que je n'ai pas d'imagination et d'ailleurs je vous emmerde, je sais pas si je l'ai dit.




Sont encore des gros bâtards d'improductifs et n'ont pas posté leur personnage :
- -Nico
- Astarté
- Lapinchien
- Ryolait
- Hag
- Winteria

Glaüx

« Glo » masque un homme entre deux âges et sans âge ; la trentaine, à vue de calvitie, peut-être un peu plus, peut-être moins mais alors, il est très abîmé. Flasque et grisâtre. Ses vêtements semblent sortis d'un catalogue de la Redoute des années 80 : pantalon beige, très légèrement trop court, polo ton pâle (ou délavé ?), on devine le slip blanc acheté en lot de six en-desous, par simple déduction. Il est assis sur une chaise rempaillée, repeinte en ton pastel pour lui donner un air « fait exprès ». Dos voûté, lunettes rectangulaires épaisses, crispation marquée des poignets lorsqu'il tape. Il se tord dans des poses extravagantes ; il a des crampes, et mal aux fesses. Au clavier, il est tendu sur lui-même, les yeux agrippés aux touches. Il marmonne, fredonne et prononce parfois à voix très haute et haut-perchée des mots, sans contexte ; probablement issus du tissu de ses pensées et de ce qu'il écrit. Perclus de tics : il se caresse fréquemment l'arrière du crâne, remonte ses lunettes du majeur en un geste furtif, parfois en reniflant. Auprès de lui, il a une théière en terre, qui goutte lorsqu'il verse son thé, et un mug commercial à l'anche cassée.

Astarté

et la didascalie concernant la scénographie générale.

C'est qui Didascalie ?
"Te laisse pas impressionner Astarté, acharne-toi sur lui, tu as mon soutien silencieux"
Aelez le 10 mars 2007 à 01.05.09

Carc

« Martilion » masque un mélage original entre le petit ado en crise qui s'ignore et le gros con en puissance qui s'ignore toujours. Marcel mauve, short de la même couleur troué vers le milieu de la cuisse droite, en surpoids, tout est fait pour confirmer que Martilion est un beauf raté. Cet homme, derrière la teinte rouge de son visage d'alcoolique boutonneux, cache une certaine obsession pour ce qui est des nouvelles technogies. De fait, il a les yeux collés à 15 cm de l'écran et la bouche ouverte. De temps en temps, un filet de bave vient heurter le clavier. Est-ce son fort dégré d'alcoolisation ou une incapacité à se remémorer les touches du clavier, nul ne le sait, mais tout le monde remarque qu'il écrit très lentement. Trop lentement. Dans la poche de son manteau, il y a une flasque de vin blanc. Il s'en sert des fois.

ça va ça monsieur?

Hyenne

#4
Tina467 masque une femme quelconque à tendance moche dont le poids est un souci puisqu'il fait plier sa chaise. Le dossier lui rentre dans le dos et la fait souffrir. La douleur remonte dans la colonne vertébrale et la pousse vers l'avant, ce qui fait qu'elle ressemble à une grosse baleine affalée sur son clavier. Son souffle est rauque, elle semble se fatiguer très rapidement malgré son énorme difficulté à taper rapidement sur le clavier.
Ses habits amples tentent de cacher sa silhouette mais la gènent dans ses mouvements. Elle tient sa souris à deux doigts, comme si en posant la main dessus elle risquait de l'écrabouiller. Elle bouge en permanence la tête d'avant en arrière suivant les poussées de douleur de son dos, ce qui lui donne en permanence l'air d'acquiescer à ce qu'elle lit.

MILL

Gimini Khrouchtchev masque un fantôme. Le suaire ondule sur le fauteuil en vieux skaï élimé, mimant une sarabande au ralenti. Il y a de ça quelques siècles, l'étoffe jouissait d'une blancheur immaculée. La poussière, les trous de mites et la sueur ectoplasmique ont pris le dessus depuis pas mal de temps déjà. Le fantôme a depuis longtemps oublié son véritable nom. Il ne se souvient que des livres et des tableaux qui l'ont fait rêver. Il lui arrive encore de lire, évidemment. L'un des seuls plaisirs qui lui restent. Quelle douceur que de se faufiler entre les pages collées des livres fermés pour en évider le contenu.
Le drap ne touche pas le clavier. Les touches s'enfoncent toutes seules, sous la pression télékinésique du fantôme. Il écrit ce qui lui passe par la taie d'oreiller et aime à se projeter vivant sur cet écran plus mort que lui.

Glaüx

Ah mais ouais, super, les fantômes adorent le théâtre, on aurait aucun mal à en trouver un pour jouer ça, pas de problème, PUTAIN MAIS MERDE MAIS.
Solution alternative, bitte schön. Jouable, quoi.
Ceci dit on pourra toujours réutiliser ça à un moment ou à un autre.


A part ça, les didascalies, Astarté, ce sont les parties du texte qui ne sont pas dites par les personnages mais qui servent à expliquer leurs gestes, leur ton, le décor, etc.

Et j'aime bien les personnages là, ils sont chouettes.
Quand on les aura tous, plan en trois actes, avec un troisième de gros massacre IRL.

Inv

#7
"JB12" masque un homme d'âge mûr, qui tue ses RTT devant son écran. Employé depuis 20 ans dans la même société et au même poste, il fuit son travail, son chef autoritaire et la soumission qu'il lui inspire, en enchainant arrêts maladie et jours de congé, dans l'attente d'une retraite minable.
Divorcé depuis une dizaine d'année, il comble la vacuité de sa vie à grand renfort d'antidépresseurs et de tranquillisants le rendant partiellement amorphe selon le temps écoulé depuis la dernière prise. Ses gestes sont lents mais d'une extrême régularité ; il tape mécaniquement sur son clavier en économisant tout mouvement inutile.
Pâle, maigre, l'air constamment absent, toute vitalité semble l'avoir abandonné il y a bien longtemps.
Les épaules tombantes, enfoncé dans son fauteuil, il se tient comme si il était écrasé par un poids tel que le moindre effort lui demande une importante concentration.
La plupart du temps, il est habillé d'un pull gris probablement blanc à l'origine, d'un jean élimé qui pourrait presque paraitre tendance si il n'était porté par lui, et de chaussures forme bateau non moins usées.
Il a pour habitude de plaquer ses cheveux de façon à couvrir une calvitie non assumée et les verres transition de ses lunettes laissent deviner - quand le temps le permet - de larges poches sous ses yeux.
][>:=~+

Carc

qu'est ce que vous avez tous avec le beige?

Inv

Mouais, bah gris alors. C'est bien, gris.
][>:=~+

Ariankh

Luna masque une fille qui semble avoir 18 ans, mais un examen de sa carte d'identité vous apprendrait qu'elle en a 3 de moins. Cheveux longs trop décolorés, mèches trop colorées, jupe trop courte, haut trop court, elle transpire la démesure. Elle a déja beaucoup vécu, certains diront trop, d'autres lui diront de continuer encore un peu avec eux.

On peut se demander ce qu'elle fait dans un cybercafé, d'ailleurs. Jusqu'a ce que vous remarquiez les boutons plutôt moches qui commencent a descendre le long de ses cuisses. Elle n'arrête d'ailleurs pas de se tortiller sur sa chaise à cause des démangeaisons, en rongeant ses ongles et sirotant son demi alternativement, le tout sans quitter l'écran des yeux.

Elle traine juste ici, en attendant de déménager. La moitié des adolescents mâles du coin trainent ses maladies. Quelques adolescentes aussi. Depuis le temps, ça a fini par se savoir, et reste seulement les quelques désespérés qu'elle n'honorerait pas tant qu'il lui reste un semblant de dignité, et les plus vieux qui ne portent même pas le regard sur elle. Elle cherche juste quelqu'un d'autre pour s'amuser, quelqu'un qu'elle saurait attirer suffisament pour qu'il ne fasse pas attention à ce qu'elle traine.

Glaüx

OUAIS une pute.
Merci Ariankh.
Trop bien.

Astarté

Dis Glo suis un peu naze en ce moment (ouais ) tu peux pas m'attribuer un perso comme un vrai metteur en scène HEIN ?
Sinon
non
et là tu me dis combien de temps j'ai pour accoucher de tout ça
"Te laisse pas impressionner Astarté, acharne-toi sur lui, tu as mon soutien silencieux"
Aelez le 10 mars 2007 à 01.05.09

Glaüx

Ah nan, justement, j'organise le truc mais on joue chacun le personnage qu'on s'est écrit, sinon ça n'a plus aucun intérêt.

Y a pas de délai précis, on va la jouer destroypunk bastardfuckin' hardcore fuck the world. J'ai mis la liste de ceux qui doivent encore poster, là-haut. Fais comme tu peux.

nihil

#14
J'offre un personnage gratuit, je pense que je ne l'utiliserai pas, je suis à fond sur Néo-Inquisition en ce moment et je suis pas sûr de pouvoir bosser sur autre chose... Après ça dépend à quoi ça ressemble, si c'est un truc facile à faire pourquoi pas.

CoquineLola14 masque un cadre supérieur d'une trentaine d'année, de grande taille et de forte stature, très élégant : il est vêtu d'un superbe costume Armani sombre, d'une chemise blanche et d'une cravate à rayures. Il accueille les saillies drôlatiques de ses correspondants d'un sourire d'une blancheur éclatante, en passant la main dans ses cheveux impeccables. Bien souvent ses dialogues avec d'autres personnes sont ponctués de montées de rouge au front et de sueurs peu gracieuses. L'excitation grimpe parfois au point qu'il pousse en continu de petits halètements et gémissements et ses yeux roulent derrière les lunettes à monture d'écailles. Il a l'habitude de se masser négligeamment les pectoraux et se carresser partout, le regard rivé à l'écran.
Trafiquant d'organes
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