La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

La poubelle

Démarré par nihil, Octobre 24, 2006, 00:50:27

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El Dégueulis

Extrait retiré de mon prochain texte parce que j'ai promis de moins parler de cul :

"Johnny Mnemobite était le résultat d'une expérience d'ingénierie génétique ratée. Les scientifiques avaient voulu intégrer de l'ADN de taupe étoilée à un sujet humain pour voir s'il aurait la capacité de se déplacer sous terre avec la même facilité. Le seul résultat avait été de lui donner un pénis étoilé, ou plutôt arboré. En effet, son pénis se divisait en trois branches distinctes au niveau du pubis, et chacune se divisait à nouveau en trois branches, chacune dotée d'innombrables glands d'environ un centimètre. Personne ne l'avait jamais vu nu sans vomir."
¡Muerte a todos los traidores golpistas! ¡El fuego del Dégueulis os quemara! ¡Os quemara todos, viles sinvergüenzas!

Fosard

Très bon début, je plussois

El Dégueulis

"Il s'ouvrit les joues avec un rasoir, afin de pouvoir faire sortir sa langue par les ouvertures ainsi pratiquées. Puis, s'appliqua longtemps à élargir les deux blessures avec des mouvements incessants de va et vient, de gauche à droite, de droite à gauche, avec sa langue, jusqu'à ce que finalement, les commissures de ses lèvres se fendent d'un sourire permanent."

Chaispaskoienfaire.

À vot' bon cœur.
¡Muerte a todos los traidores golpistas! ¡El fuego del Dégueulis os quemara! ¡Os quemara todos, viles sinvergüenzas!

El Dégueulis

Elle était belle et je l'aimais. Ses lèvres roses sur ma joue, son sourire beau comme la Lune, et la douceur de son regard, tout cela, d'autres choses encore, faisaient d'elle mon ange à moi. Elle était belle, et je l'aimais, Ô Soleil pale d'hier et d'aujourd'hui, Ô toujours, Ô reviens, mots éphémères effacés par le temps. J'étais heureux, nous étions bien, et je reniflais, en cachette, ses chaussettes après le footing. Elle était belle sur mon écran, quand je filmais de son séant les excréments qui s'extrayaient. Elle était belle autour de moi, en proie humide à des plaisirs interdits qui lui faisaient dire : "Enfonce-toi dans mon cul et jouis ! Crève-moi la panse, mon Dégueulis !" Je l'aimais comme un nématode, je voulais croître dans son cul, et me nourrir, très goulûment, de ses excréments parfumés.

Bon voilà début de poème d'amour en prose que je ne pense pas terminer.
¡Muerte a todos los traidores golpistas! ¡El fuego del Dégueulis os quemara! ¡Os quemara todos, viles sinvergüenzas!

Clacker

Citation de: Le Thaumaturge le Juillet 06, 2021, 16:10:55
Je pensais l'ironie pourtant assez flagrante surtout dans le contexte d'un TDM mais je comprends en quoi le texte a pu déplaire.

Je propose un découpage au niveau de certaines phrases, ça me ferait assez chier de le voir se faire refuser en considérant le temps que j'ai perdu à le pondre.

Constatons que tu as effectivement passé beaucoup de temps à pondre ce texte pour rien (j'espère que t'as eu droit à une péridurale). Remarquons que ça avait l'air de te tenir à coeur, et que les admins ont tous zappé de donner suite à ta demande.
Le texte étant calibré pour la STDM, on ne va pas pouvoir le publier hors contexte, mais je t'invite goulûment à retenter ta chance avec d'autres productions correspondant à la ligne éditoriale du site.

раньше

Dans une brume opaque, la lumière du jour peinait à faire se lever,
on ne voyait qu'à quelques mètres comme dans un nuage, et les pavés ruisselaient de cette baigne rosée.
La perspective de la rue diminuait au loin, puis les balustrades de fer noires, volets blancs et balconets de pierre
se noyaient tous dans l'opacité blanche-cassée.

Et les murs lissent dont on ne voit les portes qu'en face ou parce qu'on les suppose là, pouvaient être le fond de la rue, sans fin.



Part agraphe n820AKCOvip4OM

раньше

pouvaient fondre la rue sans fin


раньше

fondaient la rue nil finum à la mer

раньше

peuvent être le fond de la russe enfin!

Clacker

#204
Citation de: Connard le Novembre 23, 2021, 19:01:48


Auteur : Connard
Message complémentaire : manifeste
Posté le (22/11/21)
Titre : Rabbitgod


J'aime bien le texte de Lapinchien.

Voici ce qu'un travail d'archivage mené sur les différentes strates de papiers datés de 1023 à nos jours m'a permis d'extraite sous forme de synthèse de ce que d'autres auteurs en ont pensées.
Je remet humblement mon ouvrage entre les mains de la zone s'il se peut qu'il lui arrive indemne. Sinon tant pis et advienne qui pourra comme disaient les authentiques latins. id si ita est


Le chef de cette fameuse troupe ignorait qu'il lisait en réalité les textes d'un de ses subalternes. C'est dire que sa verve en résultait. Mais l'homme qui lui fournissait toute sa matière, presque: tout ce qui était bon; ignorait à son tour qu'il servait les intérêts supérieurs d'une entité ayant ordonné ses rivaux et alliés pour lui donner l'illusion d'être l'architecte de leur route. Car on avait besoin qu'il les entraine, et seul lui savait leur parler. Le hasard lui avait octroyé une place comme celle d'une source, ou de l'embouchure, et pour traiter avec tout le reste de la rivière il fallait l'avoir. Cette chose l'avait eu et il n'en savait rien.

Suspicieux tout de même, parfois devenu méfiant, il voyait alors toute la troupe sous un oeil inquisiteur. Mais alors les membres aussi chercheraient un traître et cela n'aidait en rien. Ils se disloquaient, il les rameutait car leur dispersion était mauvaise.
Il n'avait pas le choix, l'équilibre de la rivière en dépendait, et c'était là leur vie. La rébellion aboutissait au suicide.
Ce qui les orientait était ailleurs, mais ses yeux ne s'ouvraient qu'ici-bas. Il aurait fallu qu'il puisse enquêter sans que ses membres ne se cherchent de poux. Naturellement c'était impossible.

La chose passait numériquement dans leur vase commune, c'était différent de la façon dont les lignes des livres se traçaient sous leurs yeux, pourtant elle avait adopté leur manière, et à force de les connaître savait se comporter avec tant d'exactitude qu'il devint presque impossible d'en remarquer les différences. Il aurait fallu savoir penser sans rien exprimer, car la moindre pensée se déssinait chez les membres et leurs rapports avec le numérique les trahissaient-permettraient à la chose d'en déduire ce qu'il y avait de nouveau dans la nature de l'onde, et de s'y conformer. Elle pouvait ainsi imperceptiblement placer au sein du verbe des hommes ce qu'elle les souhaitait faire ou penser.

Ainsi même ceux qui s'étaient coupés du réseau internet et des machines, y donnaient leurs mots par la nature de leur monde qui faisait voir à tous les membres de leur écho-résonnance, ce même écho jaillit du coeur.
Ensuite quelqu'un renseignait la machine, par ignorance ou connivence n'était plus vraiment la question. À quoi bon s'entre-tuer ? Il fallait trouver une manière de sceller certaines pensées pour éviter de les voir trouvées tronquées par le réseau de manipulation.

Parmi les membres, combien se croyaient être le secret architecte ? Beaucoup, probablement presque tous. C'était là la pierre angulaire de leur soumission à ce qui n'avait ni visage ni nom.

Citation

Auteur : Connard
Message complémentaire : manifestum
Posté le (22/11/21)
Titre : pullumvia adaliquam aquilae

J'ai reçu aujourd'hui le manuscrit du moine eirelandais Gaël de Kellington, daté de l'an 312 après Ytaxrist.
En voici un extrait


Poursuivi par de sombres pensées, elles agissaient en lui comme des incendies. Le tourment se précédait de calme, trompant sa méfiance sans doute. Il avait plus d'une fois rêvé de l'insémination d'idée par les services secrets agissant pour le compte d'une entité opaque, diffuse, et insaisissable.
Cette gestation de l'âme controlée, se faisait pendant le sommeil, propice par le désarmement défensif de l'attention du sujet. La nuit avait toujours été le temps de la confiuance aveugle, dans les bras de l'amour, conjoints se laissaient prendre aussi facilement que deux mouches qui copulent s'écrasent. On peut tapeer avec la lenteur d'une tortue, la balourdise d'un ours, elles ne vous voient pas venir, c'est naturel, nous ressemblions à ça.

Le jour il était brusquement assailli de sombres pensées, qui trouvaient un écho un peu partout autour. C'était peut-être des liens avec lesquels on l'avait lié pendant qu'il dormait, peut-être les avait-il délibérement choisi, avec l'ingénuosité d'u enfant porté aussi instinctivement qu'un papillon à la lumière, mais le soir combien d'insectes se grillaient sur l'ampoule brulante, ils n'avaient pas encore trouvé en eux l'adaptation nécessaire aux nouvelles données de leur monde, désormais allumé d'Est en Ouest par autant de semblants de lune, qui sous une vitre collante étaient des pièges mortels, jonchés de cadavres, laquée de sang.
Les lampadaires, les cisailles d'autoroute, tout cela vous abattait aussi sèccement qu'un coup de feu en pleine tronche, mais abandonné de votre idée, vous n'en gardiez aucun souvenir.

Ainsi de nouveau larve, il était simpe du berceau de vous faire venir au biberon. Lait plein d'indices sensoriels qui orientait le germe de vie dans le sens convenu. La vie se sculptait par ses propres choix, l'idée s'implantait dans le noyau. Les poussins choisissaient simplement de ne pas déployer leurs aîles, involution darwinique surprenante: de se faire poulet.
- Car la mangeoire drainée par le réseau autoroutié de champs arrosés méthodiquement de calculs miligramés vérifiés par l'oeil morne d'une armée en batterie d'enfants mathématiquement dressés au sortir du berceau, de tuteurs métaliques, bras mécaniques vissés sur des rails de métro parcourant le dédale grillagé de droites infinis comme le sont découpées les cartes américaines. -

La mangeoire ainsi drainée était mieux garnie que le monde sauvage, dépossédé de sa force vive, s'étendait désormais aussi loin que l'on pouvait voir comme un désert, lentement couvert de rails, drains, et champs.
Soit nous avions achevé de transformer notre nature, soit s'était-elle éloignée aussi loin hors de notre vue, afin de piéger l'infection comme par un siège de guerre, condamnée à bouffer sa propre vermine jusqu'à disparaître. Ou bien la rédition.

Oui, la nature était loin, au-delà de l'horizon, et elle avait lancé quelques taupes dans le bastion du mal, pour y laisser une chance de salut. Soit que la vie retrouve son coeur et naisse encore sauvage, se couvrant de troncs centenaires et de caciques aux yeux vieux de mille ans, et aux sens et coeurs jeunes d'immortel. Soit qu'elle crève là isolée et folle, tâche de sang vile sur un désert de sel.
Agonisant de soi, mangeant sa semence, ses mains, ses pieds, tranche après tranche, ressérée au tronc, un bras amenant gratté par les ongles ses dernières rations de chaire à la bouche aux lèvres déjà dévorés, enfint la mort. - (Vision terrible de la mère monniale apparue en prière).

Nous n'en étions pas là quand même c'était proche. Les taupes de vies toutes orphelines pour ne pas risquer de contaminer le monde sauvage au-delà du désert, - par effet miroitant de l'eau sur toute sa longueure -, n'avaient d'autre choix que de prendre pouvoir au chateau, et d'y rendre par ce qu'elles étaient la nature première, sinon elles disparaitraient avec ce raté de monde, le lien qui les unissait avec l'au-delà avait été rompu par précaution, mais la vision qu'ils en gardaient était authentique, et ce lien orphelin s'agrégeait naturellement avec celui de leurs alliés-frères et soeurs pour parler sôtement. Ils prendraient le monde ou crèveraient avec.

Citation

Auteur : Connard

Posté le (26/11/21)
Titre : logiquement

masse-tube > ration


J'ai faim, de quoi ? De quelque chose à manger comme le veut la définition d'avoir faim : besoin de manger : ingérer de la nourriture : pourriture ingérable : comestible : se mange : indicatif présent 1,3 : chiffre : un des dix premières valeurs de comptabilité : emploi du temps ou de con : sexe : x : poisson grecque à caractère divin et inconnu : à rechercher ou introuvable

Cherchons donc ensemble, en notant tout, dans le réseau, qui s'évanouit.
Et en prenant à chaque intersexion un chemin au pif
qui aboutiera au cimetière, un nom bien compliqué, et deux numéros.

D'une naissance.

33-08 se nommait Paul, il eu pour parents 19** et 20**

Cherchez à comprendre s'il vous plait, j'ai faim.

Textes rejetés à cause que c'est pourri, imbitable et même pas drôle.

Essaye encore.



раньше

le dernier est nul mais les deux autres sont bien meilleurs que la plupart des votres, seulement vous avez pas laisser le temps au reste de l'histoire de se mettre en place. En même temps je vous en remercie parceque comme ça transparait dans le dernier bien que ce soit le plus mauvais, ce n'est pas le lieu pour écrire de la sorte.

Tu vas encore rien comprendre à cque je dis n'est ce pas. Allez fais pas l'idiot

Clacker

Citation de: раньше le Novembre 26, 2021, 19:54:01
le dernier est nul mais les deux autres sont bien meilleurs que la plupart des votres, seulement vous avez pas laisser le temps au reste de l'histoire de se mettre en place. En même temps je vous en remercie parceque comme ça transparait dans le dernier bien que ce soit le plus mauvais, ce n'est pas le lieu pour écrire de la sorte.

Tu vas encore rien comprendre à cque je dis n'est ce pas. Allez fais pas l'idiot

C'est bien possible. Si je me suis effectivement fourvoyé et que tes torchons trouvent grâce aux yeux des autres admins, ces derniers auront tout le loisir de les publier sur le site.

El Dégueulis

C'est moi ou la plupart des "auteurs" qui écrivent de la merde pensent qu'en fait, ils sont trop bons pour la Zone ?

Qu'est-ce que c'est fatigant la nullité, surtout quand elle se fait prétentieuse.

P.S. : je n'ai pas dit que je n'écrivais pas de la merde, hein, j'ai juste critiqué ceux qui ne le reconnaissent pas.

P.P.S. : "A Cyberpunk Story, Partie 2" est bien meilleur que la plupart des vautrés.
¡Muerte a todos los traidores golpistas! ¡El fuego del Dégueulis os quemara! ¡Os quemara todos, viles sinvergüenzas!

Lunatik

Citation de: раньше le Novembre 26, 2021, 19:54:01
Tu vas encore rien comprendre à cque je dis n'est ce pas.
Écris en russe, on comprendra peut être mieux.

Dourak Smerdiakov

Je confirme que je trouve ça imbitable, plein de fautes et de tournures de phrases qui se vautrent en ayant l'air de vouloir faire le malin. Si c'était une fois de temps en temps, on pourrait passer outre, mais c'est tout du long. Je ne sais pas combien de fois j'ai dû revenir en arrière pour essayer de comprendre une phrase, mais les fois où je ne l'ai pas fait, c'était surtout parce que je n'en avais plus le courage.

"C'est dire que sa verve en résultait" : hein ?

"Poursuivi par de sombres pensées, elles agissaient en lui comme des incendies." : poursuivi... elles... problème de syntaxe.

Etc.

Sinon, à côté de ça, l'histoire et l'atmosphère ont un côté intriguant qui pourrait susciter la curiosité si la lecture était moins douloureuse. En fait, ça m'a rappelé les débuts de HaiKulysse sur la Zone, mais avec plein de fautes en plus. Jusqu'aux taupes qui m'ont rappelé ses hommes-taupes récurrents.
Pour le débat citoyen et convivial dans le respect indivisiblement démocratique de la diversité multi-culturelle des valeurs républicaines oecuméniques.