La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

La poubelle

Démarré par nihil, Octobre 24, 2006, 00:50:27

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jvoulais juste voir le qualificatif sous mon nom, faites pas attention

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Les femmes ont-ellles une ame ?

lapinchien

peut-être pas ta mère.

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lapinchien


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c'est une association purement langagière où le sens se défile au profit du rythme et de l'intonation. Salut

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-Que fais tu là CP09 ? "Je me baladais" -Oùvas tu ? "Je n'ose pas te le dire CP" -As-tu oublié mon nom ? "Quel nom?" -Mon nom de baptême "Est-ce celui qu'ils t'ont donné?" -C'est celà "Junker n'est-ce pas?" -YES
-Alors que fais-tu là? "Et toi?" -Une question à la fois "Je te l'ai dis je me balade" -Allons boire un coup! "Allons mon frère."
Nous allames sans tenir compte de rien, entre les sourires passés et les larmes, j'entrais dans cette tireuse à bière à l'enseigne néonée prendre ce qu'il nous faut. Puis au tabac je lui prenais ce qu'il me doit, un paquet. Ainsi nous nous asseyames sur la grand place, dans un trou de souris.
Il avait toujours ses beaux yeux noirs dans sa gueule explosée, il sent la tise comme s'il s'y baignait "Combien de temps ami?" -Trois mois
dit-il sans me laisser finir "Combien de temps que tu bois ta bière?" -Trois ans
"Combien de temps sur la terre ?" - Trente                                       -D'ailleurs donne moi trente balle !
S'écria-t-il sorti de ses gonds - Je t'en veux CP9, je t'en veux salop ! Trois mois que je ne te vois pas ! Où étais-tu passé ?
Il était plus qu'à la coutume déchiré en ce jour, mais comme d'habitude ce qu'il disait était digne de confiance, en tout cas de raison. "Je ne sais pas Junker, je n'étais pourtant pas loin." -Je ne te vois plus ! "C'est vrai que j'ai renoué avec d'autres." -Donnes moi ça !
Il se saisi des billets que j'avais à la main. "J'ai beaucoup bu ces derniers temps Cp." -Ne m'appelle pas comme ça!
"Je ne fais que boire ces derniers jours."
Il avait mauvaise mine, sentait bien plus fort qu'à l'accoutumée, mais ses yeux noirs étaient toujours plein de sens et d'intelligence.

Mon frère nous sommes damné, tu ne peux me parler sans me battre, je ne peux te toucher sans ta mort.
"Cp tu n'existe pas." -Ne suis-je pas là "Je te vois" -Alors ? "Tu es présent."
"Cp tu es ma fleur, et les fleurs passent avec la saison." -Qui est ma mère ?
"Cp tu es mon grand-père, mais je suis ton ailleul."

Nous sommes damné. "Maintenant meurs petit scarabé"

Suicide suivait le meurtre de son oeil hagard.

CP78

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Fleur ton odeur m'ennivre,
mais tu t'en vas en l'air
et je demeure en terre

El Dégueulis

Bon ba voilà, vu que je viens d'arrêter la série Sodoman, à la demande quasi-unanime, ba... Voila.


Sodoman et l'énigme du Vagin Carnivore.

-   C'est un nwazo !
-   C'est un navion !
-   Non ! C'est Sodoman !
Les enfants s'amusaient dans le salon avec leurs figurines Sodoman. Dans la chambre, Cynthia se faisait sodomiser par mon mari Jean-Luc, sans plaisir excessif mais sans détester pour autant la chose. Les caméras et les micros installés par son père enregistraient à son insu les tressautements de sa cellulite et ses soupirs de circonstance. Elle pensait à Pierre. Ah ça, Pierre c'était autre chose ! Sa bite aux proportions Rocco Sifreddesques, ses muscles, ses poils lustrés comme une crinière de lion... Rien à voir avec les va-et-vient monotones de Jean-Luc, dont le pénis mou parvenait à peine à élargir ses sphincters, encore moins à stimuler son clitoris lors des pénétrations vaginales.
Ah Pierre ! L'autre jour il l'avait enculée en équilibre sur le rebord de la table de la cuisine, entre une carotte concupiscente et un concombre aux airs de Marc Dorcel. Elle en rougissait encore. Elle était la seule à connaître sa véritable identité, mais elle avait juré de ne jamais rien dire, et elle comptait bien tenir sa promesse.
Ils s'étaient rencontrés lors de la prise d'otages de Passage du Désir. Elle travaillait là-bas en tant que comptable, condamnée à rentrer des écritures dans un livre de compte alors qu'elle aurait bien voulu faire entrer autre chose ailleurs...
¡Muerte a todos los traidores golpistas! ¡El fuego del Dégueulis os quemara! ¡Os quemara todos, viles sinvergüenzas!

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  Je suis descendu en bas, la rue, j'y descendrai toujours. Il y avait cette fille qui m'a regardé après que j'ai fait quelques pas et tourné deux coins, je marchais et j'ai senti quelque chose sur moi, comme une gêne, qu'on m'agrippe, en me retournant je suis tombé sur ses yeux, et son visage juvénile était celui d'une belle femme alors je n'étais plus gêné, j'étais flaté. Elle a continué son chemin tout le long alors que je m'arrêtai pour l'observer, j'ai vu d'où elle venait, elle est entré dans une boulangerie, j'ai su qu'elle reviendrai chez elle par les mêmes pas, alors en attendant j'ai trouvé de quoi m'assoir et j'ai attendu son retour. Celà ne traina pas, et elle s'arrêta pas trop loin de moi, à une certaine distance quand même, au téléphone, on aurait dit qu'elle parlait toute seule, c'est le cas, elle est trop jeune pour parler à autre chose que ses feuilles, ou alors ? Ce serait surprenant. À une certaine distance donc, convenable, "de sécurité". Je l'ai regardé longtemps pour qu'elle lâche ses écouteurs, sans la gêner je crois, avec retenue. Et puis elle s'est barrée. J'ai suivi après avoir encaissé le choc, on ne sait jamais, j'eu raison car elle n'était qu'à cinq mètres de là, derrière l'angle, elle mangeait son pain ou je ne sais quoi, elle n'avait plus l'air d'être en conversation, je suis passé derrière comme un con, n'osant rien, puis une minute après je revins sur mes pas, indécis, comme un fou, timide, idiot. Elle était là et je lui dit "Bonjour", son visage se déforma face à cette agression. J'enchainais donc aussi vite pour ne pas qu'elle soupçonne autre chose "Tu me donnerais ton numéro ?" Elle dit : Quoi ? L'air tout à fait revêche, et elle était de plus en plus moche, comme si je n'articulais pas ? pensais-je, mais maintenant que j'étais là, je souri un peu gêné, et doux comme l'agneau et répétais avec infiniment d'amabilité mais sans prendre l'air con pour autant "Est ce que tu voudrais bien me donner ton numéro?" , elle grimaça comme si elle me crachait dans la bouche, une grimace horrible qui révélait derrière son visage encore jeune et marqué de la beauté naturelle une âme vraiment monstrueuse, son menton dessinait déjà la moue inversée qu'auront les vieilles à force de tirer la tronche, les rides se traçaient là comme prête à poindre et on savait juste une seconde que cette jolie fleure finirait réellement laide, par sa faute. Elle grimaça donc de la sorte et dit non d'une voix aigre, comme si je lui avait demandé la permission de lui chier dessus, pourtant je ne demandais qu'à éventuellement tenter de faire un bout de chemin ensemble. Comme elle faisait ça, sans doute elle lut une telle détresse dans mon regard, juste un instant, un éclair, une lueur, et alors que je continuais mon chemin elle ajouta : Désolé, mais du même air, à la fois hautain, et dégouté, comme si j'avais la lèpre.
Alors que j'avançais encaissant bien le coup car enfin, je suis plus beau qu'elle ne l'était là, d'un coup mon esprit fût submergé par tous le souvenirs qui y sont entérés, de ces femmes qui toute ma vie, m'ont pris avec leurs yeux mon coeur, et carressé la queue sans y mettre la main, pour ensuite me traiter comme une merde quand je demandais, la monnaie ? Qu'importe, celà jaillit, c'était trop, je me suis retourné, je l'ai plaqué contre le mur d'une main sur la gorge, et j'ai dit : Et ça ça te fais quoi ? Comme elle n'arrivais rien à articuler, comme un oiseau qu'on va passer à la casserole, j'ai ajouté "Tu me dégoutes" et plutôt que de la violer, je l'ai foutu sur le sol d'une baleyette, et lui ai massacré la gueule sur le coin du caniveau, comme dans un film.

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Sur le pavé, elle ne bougeait plus trop, assez pour savoir qu'elle était consciente quand même, elle avait peur, et hocquetait prête à pleurer. Comme c'était les vacances il n'y a pas trop de monde en ville, je me dit que la leçon étant donnée, elle ne méritait pas la mort, et j'appelais une ambulance. Je suis bien élevé:
-Bonjour, j'ai été agréssé par une pétasse, puvez-vous envoyer le samu ou quelque chose du genre pour la récupérer.
Il n'ont pas très bien compris la syntaxe de ma phrase, mais enfin ayant donné l'adresse et la description, ils envoyèrent. Je dis adieu à ma victime et allais au magasin acheter un sachet de cacahuetes. Là-bas, me laissais-je tenter par une bière ? Je ne sais plus trop, car alors que je payais je fût sonné d'un coup de matraque.
Je ne sais comment j'arrivai au poste, mais sans doute dans le véhicule de la police, quand je me réveillais en dégrisement, de leur aimable interpelation, on me sortit aussitôt de la cellule pour m'interroger et confronter ma version à celle de la pute. J'avais du sang dans le dos, le coup de matraque avait été donné sans modération. "Où sont mes cacahuètes ?" demandais-je remarquant qu'on m'avais fait les poches. Leur visages stupéfaits ne me rassura point. Comme je refusais de dire quoi que ce soit tant qu'on ne me rendais pas ce qu'on m'avais prit, le vieux cria "Qu'on lui trouve ses cacahuètes !" Mais apparement, un de ces serviteurs les avait mangé lors du voyage retour, un petit creux sans doute. Je restais muet et imperturbable, mais lorsque le vieux trouva dans un placard un paquet de chips, j'acceptais devant l'effort mondain de me dérider.
"Cette pute, vous savez ce que c'est ? Elle m'a tiré ma semence spirituelle, alors je lui ai fait payé !" Ils ne comprirent pas, c'est pas des intellos dans la police. Alors je changeais de dialecte "Vous avez vu comme elle est sapée ?" dis-je, et leur visage s'illuminèrent de compréhension "Une salope comme ça qui me refuse son numéro, passe encore, mais de la façon dont elle l'a fait !", "Qu'a-t-elle fait ?", je leur détaillais toute l'histoire comme ci-dessus. Je vis bien qu'ils se ralliaient à ma cause. Mais alors le vieux dit : "Écoute petit, on te comprend nous, mais la loi, tu y a pensé ? C'est notre boulot ! Et puis qu'est ce que c'est que ces manières ? Si tu l'avais violé, peut-être qu'on aurait pu laisser passer, ça ne laisse pas de trâces, mais là, l'état dans lequel tu l'a mise, que veux tu qu'on fasse d'autre." J'étais étonné, abassourdi "D'autre que quoi ?". Il dit d'un ton désolé que je passerai en jugement.

Devant le juge je me défendis moi-même, refusant la présence d'un avocat, ne comprenant pas mon crime. Il m'envoya en taule, après un passage par la psychiatrie pour voir si on pouvait pas me régler ça simplement avec du chimique. Mais non, je ne suis pas fou.

Donc je suis en taule

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  La première chose que j'ai remarqué ici, c'est que la vie ressemble à celle du dehors. On mange à heures à peu près fixes, on a le droit à des promenades à heures fixes, il y a une bibliothèque, du travail mal payé, tout ça. Des vendeurs de clopes à la sauvette, du shit, de la tise, tout ça. Par contre la chambre est plus petite, là c'est vrai, mais l'avantage c'est qu'il n'y a pas de facture, c'est un peu comme le hlm des plus misérables, ceux là on ne leur demande plus rien. Mais pour le reste tout est pareil. Un autre avantage, dans mon cas en tout cas, c'est qu'il n'y a pas de femmes. Les femmes, je n'arrivais pas à les saisir, mieux vaut qu'elles disparaissent.
 

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Psy - Quel est votre problème avec les femmes ?

Je n'ai pas de sept.

Il ne comprend pas. Cet homme qui me tire les vers du nez n'est jamais sorti de son huit, il y en a ui naissent comme ça.

Je vais d'un à 6 et tomb tout d'suie à 9, comprenez vous ? C'est biaisé, le jeux est truqué, ma trique n'a de repos, je suis baisé