ho tês petrarkhaiès poièséôs topos

[Dourak Smerdiakov]

À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle

Comme au temps jadis la Pucelle
J'aspire à vivre une épopée
Mais survis de pharmacopée
De pale ale et de mortadelle

Nos fleuves sont trop bétonnés ;
Nos esprits, médicamentés,
Ne se heurtent qu'à trop de digues.

Pissons à l''arrêt du Destin
Où je me parque est mon festin
Et la Meuse Hamoir irrigue.

[Dourak Smerdiakov]

Pissons à l''arrêt du Destin
Où je me parque est mon festin
Et la Meuse Hamoir irrigue.

Si vous trouvez ça nul, moi aussi, mais ça contient un  jeu de mot culturel, quand même.

[Glaüx]

J'applaudis le treizième vers.

[Dourak Smerdiakov]

J'applaudis le treizième vers.

Pardon, je précise. 'Y avait deux jeux de mots. Parques/Moires (Hamoir). Donc si le treizième, le quatorzième aussi.

[Glaüx]

nihil ?


Comme disait l'autre, "tu l'as voulue, tu l'as eue".

[Dourak Smerdiakov]

Où je me parque est mon festin

Je n'ai jamais eu aussi honte de ma vie. N'est-ce pas un anglicisme ?

[Dourak Smerdiakov]

Ne pas hésiter à améiorer, je trouve le dernier tercet à chier.

[Ariankh]

À Yvoir la Meuse est très belle
Un Celte y jeta son épée
Il avait le sens du sacré
Je voudrais une vie nouvelle

Comme au temps jadis la Pucelle
J'aspire à vivre une épopée
Mais survis de pharmacopée
De pale ale et de mortadelle

Nos fleuves sont trop bétonnés ;
Nos esprits, médicamentés,
Ne se heurtent qu'à trop de digues.

Libérez mes esprits, changez ma destinée
Offrez moi un futur nouveau et purifié
Et de la vie je deviendrais le fils prodigue


(putain la rime en digue recherchée et tout)

(PS : Merde, répétition de destin, remplacé par futur)

[Dourak Smerdiakov]

Je te trouve sympatique, mais où as-tu trouvé qu'on passait de 8 à 12 pieds en plein milieu d'un sonnet ?

[Ariankh]

Je te trouve sympatique, mais où as-tu trouvé qu'on passait de 8 à 12 pieds en plein milieu d'un sonnet ?

C'était trop réussi pour être vrai ><

Sur ce j'abandonne la poésie et m'en retourne au dessin.

[Ceacy]

À tous coins de rue des camés
Et des prolos qui agonisent
Leurs pauvres corps dansant la gigue.

[Glaüx]

Oui mais en fait
Les retours chariots
Aléatoires
Ne suffisent pas vraiment pour
Faire d'un texte
Un poème
Ce serait un
Peu trop facile mon ami.

[Dourak Smerdiakov]

À tous coins de rue des camés
Et des prolos qui agonisent
Leurs pauvres corps dansant la gigue.

Intéressant, mais la rime en -isent de "agonisent" ne rime avec que dalle.

[Ceacy]

À tous coins de rue des camés
Et des prolos sales, affamés
Leurs pauvres corps dansant la gigue.

Diantre.

[Dourak Smerdiakov]

Bah ramène le premier quatrain je fais le suivant. Sans préliminaires j'arrive à rien moi.

Toujours aucun sonnet à ton actif. Tafiole. Euh... femelle.