Sonnets pour faire l'appel

[El Dégueulis]

Jokariroshima mon amour

Il y avait cet ours sur mon chemin
Dans son vieux costume de moscovite,
De la vodka plein les yeux, et les mains
Astiquant son pédoncule calvite.

Sa femelle souffrant d'une vulvite,
D'hémorroïdes et que sais-je encore,
Il ne voulait pas y tremper sa frite,
Tant sa moule sentait fort l'albacore.

Je n'étais pas si délicat alors :
J'ai enfourché la velue demoiselle,
Pour un inoubliable corps à corps,
Qui la laissa, ma pelue Marcinelle,

Pantelante, ignée, démantibulée,
Toute énamourée tant qu'encugulée.

C'est juste magnifique.

Je répudie Dourak.

Cher ami Lunatik, tu es vraiment un crack !

[Lunatik]

Mais juste du plat de lasagne
Mangé sur le pouce en campagne,
Sorti de mon cul, immondice.

Note pour plus tard : ne jamais accepter d'invitation à manger chez Clacker (surtout des lasagnes) , il a l'air de cuisiner aux laxatifs.


Avec tout ça, il nous manque le sonnet du Lapin.

[CTЯL X]

all in

[El Dégueulis]

Votre Inquisitoriale Sainteté ! Vous ici !

J'excrète céans mes plus obséquieuses flagorneries... Je n'ai pas de mots. Permettez-moi de prendre votre manteau... Un instant... Voyez-vous je dois me pencher pour m'assurer que les pans ne touchent pas le sol zonard, une tache de sang est vite arrivée... Voi-là...

HA !

HAAAAAHAAHAHAHHAHAHHAHAHAAAAAAAAAAAA !!!!!! Je viens de renifler vos chaussures, espèce d'inquisiteur de mes deu... pardon, Votre Sainteté Inquisitoriale de mes deux !!!

[Clacker]

Jokariroshima mon amour

Il y avait cet ours sur mon chemin
Dans son vieux costume de moscovite,
De la vodka plein les yeux, et les mains
Astiquant son pédoncule calvite.

Sa femelle souffrant d'une vulvite,
D'hémorroïdes et que sais-je encore,
Il ne voulait pas y tremper sa frite,
Tant sa moule sentait fort l'albacore.

Je n'étais pas si délicat alors :
J'ai enfourché la velue demoiselle,
Pour un inoubliable corps à corps,
Qui la laissa, ma pelue Marcinelle,

Pantelante, ignée, démantibulée,
Toute énamourée tant qu'encugulée.

Je suis d'accord avec Dégueulis, il est bon pour de vrai, ce sonnet (pour ce que j'en sais, et ma culture de la poésie étant ce qu'elle est).
On attend le regard de Dourak, le maître des clefs, sur ce morceau de choix.

Le pédoncule calvite est une admirable trouvaille. Seul bémol, en ce qui me concerne, c'est la sonorité de "De la vodka plein les yeux, et les mains" qui me chagrine un peu. Quelque chose retombe mollement avec ces mains, alors que le soufflet prenait vie sous nos yeux.

C'était le Clackerot Littéraire, et rappelez-vous qu'un artiste se doit d'être critique de son oeuvre, quand un critique n'a pas besoin d'être artiste, du tout, pour raconter de la merde en barre. 

[Dourak Smerdiakov]

Moyennement en état là maintenant, mais ce sera maintenant ou jamais. J'avais lu, et reporté des commentaires à plus tard, ce qui veut souvent dire jamais. Pourtant, oui, il y a des trucs dans ce sonnet que j'aime bien, mais ce sont des trucs que j'aimerais aussi en prose. Des choix de mots et d'images. Pédoncule calvite. Encugulée.

Mais, en tant que sonnet, non, je n'aime pas trop. Des rimes différentes dans les deux quatrains, ce m'est une fourchette dans les yeux et les oreilles. Mais en fait, ça, en réalité, j'avoue qu'au fond on s'en tamponne, c'est une convention arbitraire et plus ou moins futile qui nous vient de la Renaissance. Un truc de psychorigide, alors que les sonnets, de tout façon, c'est de la merde. Par contre, le vrai problème c'est que pour moi, quand je le lis dans ma tête, les vers ne sonnent pas bien. Dès le premier vers, je ne sais pas spontaénement comment le scander. C'est 10 syllabes découpées  6/4 ou 4/6, alors que la plupart des suivants sont découpé 5/5, mais avec, dès le deuxième,  la césure en plein milieu d'un mot, et suivie d'un e muet. Ça reste peut-être de la psychorigidité de ma part, mais ça sonne mal dans mes oreilles virtuelles.

[Cerumen]

Ça se passe comme ça chez Mac Dourak.

[Clacker]

Je n'ose pas te demander ce que tu penses du mien. Mais débarrassons-nous de ce suspense tout de suite : c'est de la merde.

[Dourak Smerdiakov]

Il se peut que ce soit le meilleur, en fait, en tout cas celui dont la lecture est la plus fluide et naturelle (en quoi aide l'octosyllabe, je trouve).

Par contre, il y a un passage du masculin au féminin entre les quatrains qui merdoie a priori, mais je suis peut-être un enculé de fasciste binarisant psychorigide.

[Clacker]

Me voilà tout perturbé.

Définitivement, je bite que dalle à la poésie.

[Lunatik]

C'est mon premier sonnet, j'ai suivi je ne sais plus quel schéma de rimes cité sur Wiki, genre un machin élisabéthain, je crois.
Pour le découpage des vers, je plaide coupable. Je préfère privilégier des phrases qui s'enchaînent et coulent au lieu de buter en fin de vers. J'ai un vrai problème avec ça, en poésie, je n'aime pas trop qu'on m'impose un rythme au détriment de la fluidité de ma compréhension.

Et sinon, je suis une buse en poésie, c'est un fait. Il n'y a bien que sur La Zone qu'on parvient à m'en faire écrire.