Texte de merde : Carc - la ville s'endort

[nihil]

La ville est masquée par un peu de brouillard, qui s'étend comme un voile apaisant sur ses grands boulevards qui accueillaient une colonie de petites fourmis mélancoliques encore à cette heure tardive, sur ses petites rues, sur les maisons dans lesquelles les mères de famille préparaient le dîner avec affection pour leur mari qui ne tarderait plus trop à rentrer du travail, enveloppant de son aura protectrice tous les gens qui n'ont pas envie d'affronter la vision des barres d'immeubles, du béton et de la circulation, encore plutôt vive et plutôt oppressante à cette heure. Une sorte de monotonie, un certain vague à l'âme, quelques notes de blues. D'une beauté étrange, cette beauté qu'ont les jours pluvieux passés à la fenêtre à réfléchir. D'une mélancolie qui guette les moutons de la ville, las de s'agiter, las de se mouvoir. Exactement la bonne mélancolie pour se reposer les sens. Les yeux avant toute chose. Cette lumière tamisée, agréable, tellement changeante des jours de grand beau et des nuits étoilées, où les lampadaires se donnent pour mission de vous aveugler, où que vous alliez le détendait et l'endormait.
Il est assis sur sa terrasse, et, sans mot dire, contemple sa ville. Il ne sait pas pourquoi il l'aime tellement, elle n'est pas très belle pourtant. Mais c'est sa ville. C'est ici qu'il vit, qu'il a aimé, qu'il a pleuré, qu'il a passé des moments d'exception. Et c'est ici qu'il compte bien mourir un jour. Pas tout de suite, du moins il l'espère. Mais un jour.
De sa chaîne stéréo lui vint une musique un peu surréelle, électronique. Et après certaines personnes osaient encore prétendre que les machines n'ont pas d'âme. Cette musique l'apaise, venue de nulle part elle se fraye un passage à travers ses tympans et se niche dans un des nombreux trous de son cerveau. C'est comme ça qu'il conçoit une vie agréable. Ne rien faire, être assis lentement bercé par ses idoles. Rien ne pourra lui pourrir sa journée, du moins il l'espère. Pas de lettres infectes, pas de coups de fils dont il ne veut pas, rien. Il s'endort.

[nihil]

Celui-ci, je le hais vraiment. D'abord parce que je hais ce genre d'ambiances mélanco-glandiques, et puis parce que Carc n'a même pas essayé d'amuser la galerie avec des fautes énormes et de l'écriture automatique chiante. Même les textes pourris des boulets qui se prennent au sérieux sont plus appréciables, parce qu'ils ont la naïveté ducale de clui qui croit bien faire et se vautre complètement. Celui-ci a beau être court, j'ai quand même pas réussi à le lire correctement, j'en ai survolé les trois quarts.
Texte de merde au carré.

[Glaüx]

Juste médiocre, pas vraiment merdique.
Mais très très médiocre, en revanche.

[Yog]

J'ai trouvé pas mal les phrases à rallonge bien agaçantes, avec des maladresses le rendant bien indigeste, le tout pour ne rien dire à part en gros "il pleuvait, j'ai le spleen"
Triturer des mots pour ne rien dire, et le faire mal, je donne un point merdique tout de même.

[Carc]

Je le trouve moi même particulièrement mauvais. Mais alors particulièrement. Et justement, toute faute d'orthographe ducesque n'aurait réussi qu'à le rendre moins chiant.

[lapinchien]

c'est beau comme Harry Potter. Vite, la suite, 7 tomes de 1000 pages svp.

[Narak]

C'est exceptionnellement terne. Mais curieusement j'arrive pas à détester ce texte, c'est trop vide pour être haï d'après moi.

[Yog]

Oui, où l'on voit que cela dépend de la sensibilité personnelle, je lis ça j'achète l'auteur pour le battre, mais peut être est ce un problème de sémantique : le côté vide et agaçant me fait dire que c'est de la merde, peut être ne connaissé je pas assez les critères merdiques pour bien en juger

[Carc]

et merde, encore raté. La prochaine fois, je vous raconterais l'histoire d'une souris qui va chercher des graines de fromage alors.

[nihil]

Ah non mais ça doit dépendre des gens, parce que moi je le trouve complètement insupportable.