La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Récap des textes de merde - semaine 4

Démarré par nihil, Juin 26, 2007, 21:15:19

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nihil

Tabasco - la vie de Guy
Pour son retour sur la Zone, Tabasco n'y va pas de main morte et son texte est presque aussi con que son héros. Ca tombe bien, c'est la semaine textes de merde. Le point fort ici : un humour mongolien à se tordre de douleur. Dire que Tabasco pensait clairement nous amuser avec cette chose. C'est court mais ça réussit à être ennuyeux dès la seconde ligne environ. Ignoble.

que j'aime pas ta soeur, mais au moins ta mère aime ça-que j'aime pas ta soeur, mais au moins ta mère aime ça - la main invisible

Titox - Ida

Ange Verhell - Homme pour homme, sang pour sang
Bon c'est un poème de merde, c'est la stratégie de base pour ceux qui ont pas trop envie de se fouler pour la semaine textes de merde. Ange Verhell a également pris soin de faire dans l'incompréhensible total et de pas se faire chier avec les rimes. Et pourtant c'est sombre, et pourtant c'est prenant, et pourtant c'est intense. C'est probablement de la merde, mais j'aime assez. Je dois pas être dans mon état normal.

Lahyenne - improvisachier
Lahyenne commence à avoir de l'expérience dans le domaîne du texte de merde. Il ne s'est pas pris la tête à chercher un sujet, il s'est contenté d'improviser. Fautes de frappe volontaires, réflexions incohérentes, copier-coller abusif, tout y passe. Et y a une certaine longueur en plus. Ca devient tellement n'importe quoi que ça finit par être drôle. On s'imagine très bien l'auteur en train de faire une partie de catch avec son cerveau.

Ariankh - désolé

Invisible - comment j'ai mangé mon chien (et mon caca)
Invisible se la joue Skyblog : 'mais ma gueule bordel', smileys et orthographe SMS / aléatoire extrêmiste au rendez-vous. Rien d'original. Si ce n'est que le texte est carrément long et surtout sans le moindre retour ligne. L'effet 'mur de mots dans la gueule' est total et on se retrouve épuisé avant même d'avoir entamé la lecture. Je ne peux rien dire du contenu, je n'ai même pas pu finir la première ligne. Efficace.

Hag - un autre jour...

Titox - toilettes condamnées

Osiris - Débilorama : de l'écriture automatique pure
Osiris, comme Lahyenne a décidé de faire dans l'improvisation totale, ce qui ne manque pas d'être destructeur. Hélas pour lui, il n'a pas pensé à laisser les fautes de frappe, et son texte est pas loin d'être lisible. C'est pas le manque de lisibilité qui tue le texte, c'est le manque d'intérêt. Limite si dans le délire, y a pas un ou deux trucs rigolos, ce qui est une hérésie.

Massime - Parlons
On va prendre ce texte de Massime pour la semaine textes de merde. Bon c'est pas ignoble, c'est zonard, mais entre l'orthographe douteuse, la surenchère pénible dans le champ lexical du putride, et les phrases volontairement à rallonge, on sent l'ambition de l'auteur de faire dans l'inutile et le pourri.

Serge D - prolongations

Simili - le fabuleux voyage de deux européens

Saintshaka - A part grogner, que sais-tu faire mon ourson ?
Oh putain c'est lourd. Y a environ une vanne de drôle. Pour un texte de merde c'est déjà trop remarque. N'empêche, ça commence à ressembler à une épreuve d'endurance, cette semaine textes de merde. Donc voilà, je sais même pas quoi dire sur cette merde articulée autour de treize messages de répondeur tous plus pourris les uns que les autres. Je fatigue.

B52 - Maman
B52 a de l'expérience en termes de textes de merde, puisque tous ses textes sont complètement pourris, et son cerveau aussi. Mais pour mettre toutes les chances de son coté, elle a décidé de faire appel aux puissantes entités de la Zone. Ce texte est en effet un hommage au mémorable poème d'Aure, la célèbre artiste maudite (et pourrite). Trop court pour être imbuvable, mais sérieusement naze. J'ai honte de publier ça sur mon site.

B52 / Mentalfactor - expérience interdite

Traffic - texte de merde ?
Traffic a posté un truc en speed pour participer à la semaine textes de merde. Quelque chose de très hypnotique, on dirait de la musique industrielle (de merde). Mais ce pauvre garçon n'est pas encore très doué et j'ai lu son texte en entier, avec même une certaine forme de plaisir du à l'effet zapping assez étrange entre des bouts de scènes sans rapport.

Mill - le mégachef
Au début on se dit que ce n'est pas un texte de merde, que Mill profite de l'occase pour nous refiler un de ses textes les plus lourds qu'on aurait sûrement refusé. Mais c'est très très long, l'humour est affligeant, et il est clair que ce texte a été écrit à la base pour faire rire (on écrit pas dix pages juste pour faire de la merde), ce qui en fait un putain d'échec. Un hymne à la perte de temps, à la fois pour l'auteur et le lecteur. C'est pas ignoble, c'est juste lourdingue.

Narak - le tordu qui vit sous la voie express
Narak raconte n'impore quoi et espère que ça suffira pour rendre son texte suffisamment pourri. Bon faut avouer, ce pilonnage d'informations et réflexions en puzzle finit par méchamment prendre la tête. Mais Narak est également un excellent auteur, visiblement incapable de juguler les quelques éclairs de génie qui parsèment son texte et dévaluent sérieusement le prix de la merde.
Trafiquant d'organes
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