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La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
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texte collectif pour le dossier testament - edit/insert en tour par tour

Démarré par lapinchien, Juillet 20, 2017, 12:58:17

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lapinchien

La lettre-testament du juge Lambert

Mon cher Christophe,

J'ai choisi de vous adresser ce courrier car, d'une part, vous n'avez jamais trahi la confiance que je vous ai accordée, et, d'autre part, vous avez toujours su prendre la distance nécessaire pour regarder une certaine affaire et ne jamais être dupe des événements, les derniers mis en scène avec une impudeur et une vulgarité totales...
J'ai décidé de me donner la mort car je sais que je n'aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m'attendrait.

Ce énième « rebondissement » est infâme. Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel. La machine à broyer s'est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l'honneur de leur corps. Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable.

Je proclame une dernière fois que Bernard LAROCHE est innocent. La construction intellectuelle que je viens d'évoquer est en réalité un château de cartes qui aurait dû s'effondrer dès le premier regard objectif sur le dossier.

Car, dès novembre 1984, j'ai pu démontrer que si Murielle BOLLE n'était pas dans le car de ramassage scolaire, ce n'était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (registre du collège et surtout témoignage du chauffeur de car, Monsieur GALMICHE, que j'ai piégé après la remise d'un certificat médical, je crois par la mère de Murielle BOLLE, et les auditions d'autres collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d'une semaine).

Pour des raisons empruntant parfois le domaine des sentiments les plus beaux, on a depuis 1987 totalement fait abstraction du travail du SRPJ de Nancy ou, plus exactement, on s'est employé à le détricoter. Et, bien entendu, je ne parle pas des mêmes efforts pour démolir le mien.

Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec. Et pour cause...

Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu'il est tout trouvé...

Je refuse de jouer ce rôle. Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai été amené à prendre. On ne connaîtra jamais la vérité parce qu'on refuse de voir la vérité. Et pourtant si on acceptait de regarder les annales judiciaires américaines ou transalpines...

Je préfère sonner la fin de partie pour moi. L'âge étant là, je n'ai plus la force de me battre.

J'ai accompli mon Destin.

Retenez, mon cher Christophe, l'expression de mes sentiments plus chaleureux.

Jean-Michel LAMBERT

NB : Je vous autorise, bien entendu, à publier intégralement ce courrier...

Lourdes Phalanges

La lettre-testament du juge Lambert

Mon cher Christophe,

J'ai choisi de vous adresser ce courrier car, d'une part, vous n'avez jamais trahi la confiance que je vous ai accordée, et, d'autre part, vous avez toujours su prendre la distance nécessaire pour regarder une certaine affaire et ne jamais être dupe des événements, les derniers mis en scène avec une impudeur et une vulgarité totales...
J'ai décidé de me donner la mort car je sais que je n'aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m'attendrait.

Ce énième « rebondissement » est infâme. Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel. La machine à broyer s'est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l'honneur de leur corps. Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable.

Je proclame une dernière fois que Bernard MADOFF est innocent. La construction intellectuelle que je viens d'évoquer est en réalité un château de cartes qui aurait dû s'effondrer dès le premier regard objectif sur le dossier.

Car, dès novembre 1984, j'ai pu démontrer que si Murielle BOLLE n'était pas dans le car de ramassage scolaire, ce n'était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (registre du collège et surtout témoignage du chauffeur de car, Monsieur GALMICHE, que j'ai piégé après la remise d'un certificat médical, je crois par la mère de Murielle BOLLE, et les auditions d'autres collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d'une semaine).

Pour des raisons empruntant parfois le domaine des sentiments les plus beaux, on a depuis 1987 totalement fait abstraction du travail du SRPJ de Nancy ou, plus exactement, on s'est employé à le détricoter. Et, bien entendu, je ne parle pas des mêmes efforts pour démolir le mien.

Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec. Et pour cause...

Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu'il est tout trouvé...

Je refuse de jouer ce rôle. Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai été amené à prendre. On ne connaîtra jamais la vérité parce qu'on refuse de voir la vérité. Et pourtant si on acceptait de regarder les annales judiciaires américaines ou transalpines...

Je préfère sonner la fin de partie pour moi. L'âge étant là, je n'ai plus la force de me battre.

J'ai accompli mon Destin.

Retenez, mon cher Christophe, l'expression de mes sentiments plus chaleureux.

Jean-Michel LAMBERT

NB : Je vous autorise, bien entendu, à publier intégralement ce courrier...
« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »

lapinchien

La lettre-testament du juge Lambert

Mon cher Christophe,

J'ai choisi de vous adresser ce courrier car, d'une part, vous n'avez jamais trahi la confiance que je vous ai accordée, et, d'autre part, vous avez toujours su prendre la distance nécessaire pour regarder une certaine affaire et ne jamais être dupe des événements, les derniers mis en scène avec une impudeur et une vulgarité totales...

Quoi qu'il en soit, il y a trop de sacs plastiques suspects dans l'affaire du petit Gregory et trop peu d'entre eux sont mis en examen. Certains même me tournent autour depuis quelques semaines, l'œil cruel, le ventre intéressé, menaçants tels des oiseaux de proie. J'ai décidé de me donner la mort car je sais que je n'aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m'attendrait.

Ce énième « rebondissement » est infâme. Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel. La machine à broyer s'est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l'honneur de leur corps. Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable.

Je proclame une dernière fois que Bernard MADOFF est innocent. La construction intellectuelle que je viens d'évoquer est en réalité un château de cartes qui aurait dû s'effondrer dès le premier regard objectif sur le dossier.

Car, dès novembre 1984, j'ai pu démontrer que si Murielle BOLLE n'était pas dans le car de ramassage scolaire, ce n'était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (registre du collège et surtout témoignage du chauffeur de car, Monsieur GALMICHE, que j'ai piégé après la remise d'un certificat médical, je crois par la mère de Murielle BOLLE, et les auditions d'autres collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d'une semaine).

Pour des raisons empruntant parfois le domaine des sentiments les plus beaux, on a depuis 1987 totalement fait abstraction du travail du SRPJ de Nancy ou, plus exactement, on s'est employé à le détricoter. Et, bien entendu, je ne parle pas des mêmes efforts pour démolir le mien.

Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec. Et pour cause...

Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu'il est tout trouvé...

Je refuse de jouer ce rôle. Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai été amené à prendre. On ne connaîtra jamais la vérité parce qu'on refuse de voir la vérité. Et pourtant si on acceptait de regarder les annales judiciaires américaines ou transalpines...

Je préfère sonner la fin de partie pour moi. L'âge étant là, je n'ai plus la force de me battre.

J'ai accompli mon Destin.

Retenez, mon cher Christophe, l'expression de mes sentiments plus chaleureux.

Jean-Michel LAMBERT

NB : Je vous autorise, bien entendu, à publier intégralement ce courrier...

LePouilleux

La lettre-testament du juge Lambert

Mon cher Christophe,

J'ai choisi de vous adresser ce courrier car, d'une part, vous n'avez jamais trahi la confiance que je vous ai accordée, et, d'autre part, vous avez toujours su prendre la distance nécessaire pour regarder une certaine affaire et ne jamais être dupe des événements, les derniers mis en scène avec une impudeur et une vulgarité totales...

Quoi qu'il en soit, il y a trop de sacs plastiques suspects dans l'affaire du petit Gregory et trop peu d'entre eux sont mis en examen. Certains même me tournent autour depuis quelques semaines, l'œil cruel, le ventre intéressé, menaçants tels des oiseaux de proie. J'ai décidé de me donner la mort car je sais que je n'aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m'attendrait.

Ce énième « rebondissement » est infâme. Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel. La machine à broyer s'est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l'honneur de leur corps. Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable.

Je proclame une dernière fois que Bernard MADOFF est innocent. La construction intellectuelle que je viens d'évoquer est en réalité un château de cartes qui aurait dû s'effondrer dès le premier regard objectif sur le dossier.

Car, dès novembre 1984, j'ai pu démontrer que si Murielle BOLLE n'avait pas participé au salon de la klysmaphilie, ce n'était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (registre du collège et surtout témoignage du chauffeur de car, Monsieur GALMICHE, que j'ai piégé après la remise d'un certificat médical, je crois par la mère de Murielle BOLLE, et les auditions d'autres collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d'une semaine).

Pour des raisons empruntant parfois le domaine des sentiments les plus beaux, on a depuis 1987 totalement fait abstraction du travail du SRPJ de Nancy ou, plus exactement, on s'est employé à le détricoter. Et, bien entendu, je ne parle pas des mêmes efforts pour démolir le mien.

Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec. Et pour cause...

Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu'il est tout trouvé...

Je refuse de jouer ce rôle. Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai été amené à prendre. On ne connaîtra jamais la vérité parce qu'on refuse de voir la vérité. Et pourtant si on acceptait de regarder les annales judiciaires américaines ou transalpines...

Je préfère sonner la fin de partie pour moi. L'âge étant là, je n'ai plus la force de me battre.

J'ai accompli mon Destin.

Retenez, mon cher Christophe, l'expression de mes sentiments plus chaleureux.

Jean-Michel LAMBERT

NB : Je vous autorise, bien entendu, à publier intégralement ce courrier...

lapinchien

La lettre-testament du juge Lambert

Mon cher Christophe,

J'ai choisi de vous adresser ce courrier car, d'une part, vous n'avez jamais trahi la confiance que je vous ai accordée, et, d'autre part, vous avez toujours su prendre la distance nécessaire pour regarder une certaine affaire et ne jamais être dupe des événements, les derniers mis en scène avec une impudeur et une vulgarité totales...

Quoi qu'il en soit, il y a trop de sacs plastiques suspects dans l'affaire du petit Gregory et trop peu d'entre eux sont mis en examen. Certains même me tournent autour depuis quelques semaines, l'œil cruel, le ventre intéressé, menaçants tels des oiseaux de proie. J'ai décidé de me donner la mort car je sais que je n'aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m'attendrait.

Ce énième « rebondissement » est infâme. Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel. La machine à broyer s'est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l'honneur de leur corps. Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable.

Je proclame une dernière fois que Bernard MADOFF est innocent. La construction intellectuelle que je viens d'évoquer est en réalité un château de cartes qui aurait dû s'effondrer dès le premier regard objectif sur le dossier. Puis mon obsession a fini par me ronger, me bouffer le cerveau à l'usure. J'ai regardé, des semaines durant et sans interruption, la scène culte du film American beauty, où un sac en plastique virevolte au grès du vent.

Car, dès novembre 1984, j'ai pu démontrer que si Murielle BOLLE n'avait pas participé au salon de la klysmaphilie, ce n'était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (registre du collège et surtout témoignage du chauffeur de car, Monsieur GALMICHE, que j'ai piégé après la remise d'un certificat médical, je crois par la mère de Murielle BOLLE, et les auditions d'autres collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d'une semaine). J'ai alors remarqué que les sacs plastiques étaient partout, qu'ils fuyaient les décharges à ciel ouvert, polluaient les mers et les cotes, formaient de petits groupes, me suivaient dans les rues en bande pour me foutre la pression.

Pour des raisons empruntant parfois le domaine des sentiments les plus beaux, on a depuis 1987 totalement fait abstraction du travail du SRPJ de Nancy ou, plus exactement, on s'est employé à le détricoter. Et, bien entendu, je ne parle pas des mêmes efforts pour démolir le mien. Surtout que je l'ai bien remarqué, ce petit PD en polyéthylène d'origine pétrolière, ce fichu sac de caisse, cet enculé de polymère de mes couilles... Il me pourchassait, jour et nuit, telle une méduse improbable et vicieuse. Il voulait très clairement me bouffer la tête, me sucer la tronche à mort jusqu'à ce qu'elle ne se dissolve sous l'amylase de ses suçons pervers .

Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec. Et pour cause...

Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu'il est tout trouvé...

Je refuse de jouer ce rôle. Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai été amené à prendre. On ne connaîtra jamais la vérité parce qu'on refuse de voir la vérité. Et pourtant si on acceptait de regarder les annales judiciaires américaines ou transalpines...

Je préfère sonner la fin de partie pour moi. L'âge étant là, je n'ai plus la force de me battre.

J'ai accompli mon Destin.

Retenez, mon cher Christophe, l'expression de mes sentiments plus chaleureux.

Jean-Michel LAMBERT

NB : Je vous autorise, bien entendu, à publier intégralement ce courrier...

Lourdes Phalanges

La lettre-testament du juge Lambert

Mon cher Christophe,

J'ai choisi de vous adresser ce courrier car, d'une part, vous n'avez jamais trahi la confiance que je vous ai accordée, et, d'autre part, vous avez toujours su prendre la distance nécessaire pour regarder une certaine affaire et ne jamais être dupe des événements, les derniers mis en scène avec une impudeur et une vulgarité totales...

Quoi qu'il en soit, il y a trop de sacs plastiques suspects dans l'affaire du petit Gregory et trop peu d'entre eux sont mis en examen. Certains même me tournent autour depuis quelques semaines, l'œil cruel, le ventre intéressé, menaçants tels des oiseaux de proie. J'ai décidé de me donner la mort car je sais que je n'aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m'attendrait.

Ce énième « rebondissement » est infâme. Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel. La machine à broyer s'est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l'honneur de leur corps. Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable.

Je proclame une dernière fois que Bernard MADOFF est innocent. La construction intellectuelle que je viens d'évoquer est en réalité une pyramide de Ponzi inversée qui aurait dû s'effondrer dès le premier regard objectif sur le dossier. Puis mon obsession a fini par me ronger, me bouffer le cerveau à l'usure. J'ai regardé, des semaines durant et sans interruption, la scène culte du film American beauty, où un sac en plastique virevolte au grès du vent.

Car, dès novembre 1984, j'ai pu démontrer que si Murielle BOLLE n'avait pas participé au salon de la klysmaphilie, ce n'était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (registre du collège et surtout témoignage du chauffeur de car, Monsieur GALMICHE, que j'ai piégé après la remise d'un certificat médical, je crois par la mère de Murielle BOLLE, et les auditions d'autres collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d'une semaine). J'ai alors remarqué que les sacs plastiques étaient partout, qu'ils fuyaient les décharges à ciel ouvert, polluaient les mers et les cotes, formaient de petits groupes, me suivaient dans les rues en bande pour me foutre la pression.

Pour des raisons empruntant parfois le domaine des sentiments les plus beaux, on a depuis 1987 totalement fait abstraction du travail du SRPJ de Nancy ou, plus exactement, on s'est employé à le détricoter. Et, bien entendu, je ne parle pas des mêmes efforts pour démolir le mien. Surtout que je l'ai bien remarqué, ce petit PD en polyéthylène d'origine pétrolière, ce fichu sac de caisse, cet enculé de polymère de mes couilles... Il me pourchassait, jour et nuit, telle une méduse improbable et vicieuse. Il voulait très clairement me bouffer la tête, me sucer la tronche à mort jusqu'à ce qu'elle ne se dissolve sous l'amylase de ses suçons pervers .

Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec. Et pour cause...

Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu'il est tout trouvé...

Je refuse de jouer ce rôle. Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai été amené à prendre. On ne connaîtra jamais la vérité parce qu'on refuse de voir la vérité. Et pourtant si on acceptait de regarder les annales judiciaires américaines ou transalpines... Foutu Céline !... Voilà que je fous des points de suspension partout ...!...

Je préfère sonner la fin de partie pour moi. L'âge étant là, je n'ai plus la force de me battre.

J'ai accompli mon Destin.

Retenez, mon cher Christophe, l'expression de mes sentiments plus chaleureux.

Jean-Michel LAMBERT

NB : Je vous autorise, bien entendu, à publier intégralement ce courrier...
« Allons bon ! s'écria Socrate ; nous étions à la recherche d'une vertu : en voici tout un essaim ! »

lapinchien

La lettre-testament du juge Lambert

Mon cher Christophe,

J'ai choisi de vous adresser ce courrier car, d'une part, vous n'avez jamais trahi la confiance que je vous ai accordée, et, d'autre part, vous avez toujours su prendre la distance nécessaire pour regarder une certaine affaire et ne jamais être dupe des événements, les derniers mis en scène avec une impudeur et une vulgarité totales...

Quoi qu'il en soit, il y a trop de sacs plastiques suspects dans l'affaire du petit Gregory et trop peu d'entre eux sont mis en examen. Certains même me tournent autour depuis quelques semaines, l'œil cruel, le ventre intéressé, menaçants tels des oiseaux de proie. J'ai décidé de me donner la mort car je sais que je n'aurai plus la force désormais de me battre dans la dernière épreuve qui m'attendrait.

Ce énième « rebondissement » est infâme. Il repose sur une construction intellectuelle fondée en partie sur un logiciel. Madame Josiane Lahaye épouse Guyot était passée sur le pont Bailey vers 17h30. En voyant une forme bleue, elle crut apercevoir un sac poubelle. N'y prêtant pas attention elle continua son chemin. Mais quand elle apprit la nouvelle du décès de Grégory et surtout le lieu de sa découverte, elle fit le rapprochement avec ce fameux sac poubelle bleu et en fit part aux gendarmes. Mais quand ceux-ci lui montrèrent les vêtements du petit Grégory elle ne put confirmer ses affirmations. Surtout que l'on ne retrouva pas de sac poubelle en cherchant en aval, jusqu'au barrage...


La machine à broyer s'est mise en marche pour détruire ou abîmer la vie de plusieurs innocents, pour répondre au désir de revanche de quelques esprits blessés dans leur orgueil ou dans l'honneur de leur corps. Certains de mes confrères ont emboîté le pas avec une mauvaise foi abominable.

Je proclame une dernière fois que Bernard MADOFF est innocent. La construction intellectuelle que je viens d'évoquer est en réalité une pyramide de Ponzi inversée qui aurait dû s'effondrer dès le premier regard objectif sur le dossier. Puis mon obsession a fini par me ronger, me bouffer le cerveau à l'usure. J'ai regardé, des semaines durant et sans interruption, la scène culte du film American beauty, où un sac en plastique virevolte au grès du vent.

Car, dès novembre 1984, j'ai pu démontrer que si Murielle BOLLE n'avait pas participé au salon de la klysmaphilie, ce n'était pas le mardi 16 octobre mais le mardi 23 octobre, semaine où elle est rentrée chez elle à cause de la grippe. Les preuves sont au dossier (registre du collège et surtout témoignage du chauffeur de car, Monsieur GALMICHE, que j'ai piégé après la remise d'un certificat médical, je crois par la mère de Murielle BOLLE, et les auditions d'autres collégiennes qui avaient parfois des repères précis mais qui se sont pourtant trompées d'une semaine). J'ai alors remarqué que les sacs plastiques étaient partout, qu'ils fuyaient les décharges à ciel ouvert, polluaient les mers et les cotes, formaient de petits groupes, me suivaient dans les rues en bande pour me foutre la pression.

Pour des raisons empruntant parfois le domaine des sentiments les plus beaux, on a depuis 1987 totalement fait abstraction du travail du SRPJ de Nancy ou, plus exactement, on s'est employé à le détricoter. Et, bien entendu, je ne parle pas des mêmes efforts pour démolir le mien. Surtout que je l'ai bien remarqué, ce petit PD en polyéthylène d'origine pétrolière, ce fichu sac de caisse, cet enculé de polymère de mes couilles... Il me pourchassait, jour et nuit, telle une méduse improbable et vicieuse. Il voulait très clairement me bouffer la tête, me sucer la tronche à mort jusqu'à ce qu'elle ne se dissolve sous l'amylase de ses suçons pervers .

Les événements depuis juin dernier sont voués normalement à l'échec. Et pour cause...
Chaque fois que je vois la pub Handy Bag à la télévision, ça me tourmente des jours durant. Je reste prostré en boule, tout nu, au coin de la pièce de mon office, et je chante en boucle de plus en plus vite jusqu'à en tomber dans les pommes et c'est probablement ce qui me sauve : "Mon.. Mon nom c'est Handy, Handy Bag... Je lutte contre les odeurs qui te donnent mal au cœur. Avec moi tes déchets resteront bien cachés *clin d'œil de connivence* J'suis pas une balance, moi, je n'laisse rien fuiter. Handy Bag... Handy, Handy, Handy Bag... Nouveau : Handy Bag dévore odeurs, le premier sac avec absorbeur d'odeurs..."


Pour ne pas perdre la face, on cherchera alors un bouc émissaire. Autant dire qu'il est tout trouvé...

Je refuse de jouer ce rôle. Si j'ai parfois failli, j'ai cependant la conscience parfaitement tranquille quant aux décisions que j'ai été amené à prendre. On ne connaîtra jamais la vérité parce qu'on refuse de voir la vérité. Et pourtant si on acceptait de regarder les annales judiciaires américaines ou transalpines... Foutu Céline !... Voilà que je fous des points de suspension partout ...!...

Je préfère sonner la fin de partie pour moi. L'âge étant là, je n'ai plus la force de me battre.

J'ai accompli mon Destin.

Retenez, mon cher Christophe, l'expression de mes sentiments plus chaleureux.

Jean-Michel LAMBERT

NB : Je vous autorise, bien entendu, à publier intégralement ce courrier...