Texte de merde : Soeur Emmanuelle - Il s'appelle comment lui déjà?

[nihil]

Grmblbl les jeunes de nos jours respectent plus rien ah de  mon temps c'était pas la même hein mon Edmond tiens prends ta pâtée moi j'avale mes pilules héhé ça nourrit pas hein enfin voilà oh mes jambes mes pauvres jambes qu'elles sont gonflées et lourdes je ferais mieux de m'asseoir moi ah tout de même on se sent mieux qu'est ce qu'il y a à la télé oh questions pour un champion j'aime bien questions pour un champion même si franchement des fois les réponses sont franchement faciles mais ce présentateur oh comment il s'appelle déjà enfin je regarde tous les jour mais là son nom m'échappe il est si Julien Lepers charmant ah si tous pouvaient être comme ça non entre temps ils sont de plus en plus vulgaires j'aime pas les gens vulgaires ah mon Lucien au moins il était pas comme ça un homme galant lui un gentilhomme comme on disait mais maintenant c'est dépassé tout ça halalala avec quelle essence extraite du cédratier le thé Earl Grey est la bergamote bien sûr connaissent plus rien ces jeunes tiens si je me faisais une tisane nous on n'allait ptêtre pas tous à l'école mais on avait de la culture ça oui et une mémoire et une tête solidement plantée sur les épaules hein plus aucun bon sens la guerre ça forge le caractère ah une bonne guerre ça leur ferait du bien ça leur mettrait un peu tiens l'eau bout de plomb dans la cervelle enfin un peu moins qu'à Lucien ça serait bien le pauvre s'en est jamais vraiment remis ces bouts de balles ça lui a pas réussi l'était plus pareil hein Edmond qu'il était plus pareil ah mais t'étais pas là encore quand il m'est revenu c'était ta pauvre mère pauvre chatte écrasée sur le bord de la route par un chauffard respectent plus outch c'est vraiment trop chaud rien les gens pauvre animal l'avait rien demandé à personne et là tous ces gens qui polluent les routes avec leurs gros camions sans gêne on croirait les allemands ah les allemands aucun respect pour rien déjà qu'il fallait se serrer la ceinture et en plus fallait les nourrir eux qui ne manquaient de rien et mon pauvre Edmond à cause d'eux qu'était plus pareil la guerre ça nous a durcis nous ah ça oui pas comme les jeunes d'aujourd'hui tout qui leur tombe tout cuit dans la bouche et encore à se plaindre je les vois aux infos tous les jours jamais contents leur en faut toujours plus ah que ça fait du bien une bonne tisane donnez leur la main ils vous boufferont le bras mes mots fléchés qu'est ce que j'ai fait de mes mots fléchés non vraiment toujours en colère toujours dans la rue et quand on va dans la rue c'est plus pour défendre ah les voilà son pays mais pour se dresser contre lui plus aucun respect pour rien poisson et ensuite ça crame les voitures de braves gens qui n'avaient rien demandé ah je l'ai sur le bout de la langue U R B  turbot bien sûr ah ça me rappelle cet affreux roman de Gunther Grass mais en même temps qu'attendre d'un allemand hein un nazi en plus et mal écrit avec ça brouillon arbuste du midi ah le midi fait trop chaud là bas on y est allés une fois en vacances avec mon Lucien pour essayer d'arranger sa pauvre tête mais cette chaleur ça vous tamaris empire tout et leur vent qui rend fou on aurait mieux fait d'aller à la montagne en cure mais que voulez vous la mer c'était à la mode ah il en fallait du temps pour trompeuse descendre là bas avec notre petite voiture pas comme ces chauffards qui roulent comme des fous insidieuse et qui écrasent les chats sans sourciller ah notre petite 4L c'était autre chose une bien brave voiture pas un bolide voiture de course bolide c'est vulgaire ces voitures et moi j'aime pas ce qui est vulgaire ces comme ces jeunes qui sortent attifées n'importe comment je suis peut être vieille mais j'ai ma dignité je m'habille comme il faut quand je sors et je me coiffe oh bien sûr je n'ai plus ma chevelure d'antan qui faisait tourner la tête à Lucien pauvre Lucien sa tête avait déjà bien mal tourné faut dire mais il aimait bien passer ses doigts dans mes cheveux ça oui même quand il est revenu ça lui faisait du bien je crois si j'allais lui rendre visite fantôme quoique il est peut être un peu tard c'est plein de spectre jeunes irrespectueux dehors à cette heure je ne me sens pas en sécurité ah pauvre Lucien ça me fait de la peine de te savoir là bas tout seul mais quoi il faut bien vivre ce serait oups pipi ne pas respecter le bon Dieu que de se laisser oh que ces water ne sont pas pratiques aller ah ça fait du bien c'est vrai la vie humaine faut la respecter la vie animale aussi d'ailleurs pas comme ces chauffards j'en connaissais un d'ailleurs comme ça qui se vantait de ses records de vitesse mais c'était quoi son nom à lui déjà ah cela m'échappe tant pis ne pas s'accorder décidément j'en oublie des choses en ce moment mais bon j'oublie pas que contraster que quoi déjà ah oui Edmond ta pâtée j'ai encore failli t'oublier mon matou tiens mes pilules pendant que j'y pense quelle heure est-il tiens les aurais-je déjà prises mais non l'infirmière a du se tromper voilà il parait que ça me rendra mieux enfin j'ai pas l'impression d'aller mal juste mes jambes qui dans l'architecture musulmane comment appelle t'on le petit grillage de moucharabieh enfin tout le monde sait ça inutile d'applaudir ah si j'étais un peu plus jeune je leur montrerais moi mais enfin mes jambes ne sont plus ce qu'elles étaient mes pilules est ce que j'ai pris mes pilules oh mes jambes je vais me rasseoir tiens où en étais je Colette ma brave Colette tu oublies tout là

[400asa]

MAIS C4EST QUE C3EST BIEN 9A

[Das]

C'est si bon de s'infliger une lecture interrompue. Voici une fantastique incitation au masochisme qui nous interroge avec justesse (et quelques années de retard) : Grass mérite-t-il le prix Nobel qu'on lui attribua naguère? S'ouvrent alors des perspectives de réflexions qui pourraient susciter un intérêt démentiel auprès de la communauté littéraire toute entière. Mais voilà qu'à peine avons nous esquissé quelques arguments que Colette et son génie nous entrainent vers d'autres immenses champs de spéculation qui nous échappent tout en nous englobant.

Et à travers cet alléluia à la pensée Colette nous dit : "Oui toi, l'humain, entre dans l'espérance".

Alors, ensemble, main dans la main, portons nos regards au delà de ces champs, et tous, suivons jusqu'à l'arrivée du règne de l'homme une guide imprégnée du savoir divin, pour peu qu'elle retrouve la mémoire d'ici là, et que le temps le permette.


Jöly, donc.

[MantaalF4ct0re]

Je ne trouve pas ça merdouilleux du tout, au contraire! C'est assez bien senti , le style colle au fond  (cmb) et au personnage.

[Soeur Emmanuelle]

Merde. Échec critique. Pour la prochaine, je relance les dés, retrouve un sky que j'avais écrit à treize ans et rajoute des fautes d'orthographe, promis.