La Zone
La Zone - Un peu de brute dans un monde de finesse
Publication de textes sombres, débiles, violents.
 
 

Tri sélectif : gildas L

Démarré par Mossieur_Yo, Octobre 28, 2008, 10:03:34

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Mossieur_Yo

La guerre contre les orques.

La guerre était engagée contre les orques. Les machines de guerre avaient été dérouillées de longue date. La guerre avait tout abîmé dans les chemins les bras et les jambes des enfants égorgés.  On s'était cachés sous les pans de mur ; il y avait la petite Anna qui avait perdue ses parent s et qui devait se rendre au médecin elle n'avait pas pu parce que sa maman était morte. Il y avait le petit Joachim qui avait chié dans son froque ? nous étions au prémisse de l'enfance de l'art. tout s'engourdissait l'un dans l'autre ; la petite maman avait ben de la peine à venir nous chercher alors que nous pleurions à l'attendre .c'était le début du souvenir dans les cités Hlm on attendait qu'elle vienne nous prendre. Mais les orques avaient envahi la cité. On se cachait dans les couloirs d'aération, dans les conduits sauvages, dans les trous des vers de terre.
Mais certains relevèrent la tête certains relevèrent le niveau. certains voulurent des armes et commencèrent à s'en servir. Nous répétions nos mouvements de bataille sur le toit des buildings ; ahian shodan ; itch ! ne ! san !chi !go nous comptions dix ou cinq en japonais et nous nous élancions sur les terres brûlées . avec des sabres des saî, des étoiles de ninja. C 'était le grand rêve de l'enfance épanouie et cruelle, le niveau de désintégration des molécules de l'innocence , le corps perdu au dessus des grandes plaines jonchées de cadavres l'enfance tyrannique.  Les grands cris des fantômes défait nous poursuivait encore alors que nous étions à la traque, à la traque de l'ennemi. Chasse du pouvoir à travers le buis.
Et puis sont arrivés les progrès techniques. Les orques on eu des machines , nous relevions la tête pour voir les avions décoller, nous avons eu des passeports pour des fêtes triviales , du grain à moudre et des patates à planter . nous nous sommes mis en tête de construire, d'alimenter de sel les édredons lisses du pouvoir, et de commencer par celle que l'on estima le plus digne ;c'était une fleur bleutée, un amour, une fleur bleue. Elle ne valait le coup de se battre que pour ces horizons édifiée, ces forteresses de Galapagos, ces saisons débiles. Nous recherchions son nom inscrit dans le ciel des nuits sans toit, des quatre cent coups, des quatre fois quatre, des essences. Nous recherchions le futur  corollé, le glaviot de fil lumineux, le caran d'ache de stylo pour rayer le nom des parfums capiteux de l'ici.
Ohé, goélands , vous qui nous indiquiez des certaines tauromachie, des croix de feu, des centaines de démons. Nous n'avions plus qu'à vous suivre et de ruer à la bataille, pour éterniser nos meilleurs moments de victoire à la hache ! au pinceau ! rayez moi de ce monde les orchidées , défaites la mort, triomphez des batailles de l'égo.
Depuis, les orques ont eu les chars, les coups de l'ennemi se sont fait sentir aussi dans le camp du progrès technique. Les chiennes ont eu leur vin, les coyotes ont eu leur manche, les salauds de chasseur de  tête ont commencé à inventer des machines, capables de tout ; les nazis. Ce furent les nazis.
Ils étaient capables dieu sait quoi d'inventer des lumières, des loupes pour concentrer le soleil dans le points le plus brumeux de l'existentialité des humains. Ils étaient  capables de faire brûler le plus vif de cette par t d'humanité. Nous évoluions sur des terrains vagues avec des chiennes à nos basques, courrouçant au cerveau le plein pouvoir des signes. La fatalité s'avançait vers nous avec le bruit des éperons il allait falloir le faire ce bruit de tintamarre et de fer  il allait falloir résister, et cela coûte que coûte, malgré tous les misérabilismes et le s vagues d'héroÏsme mal placé . on allait faire cette bataille, une fois de plus, même s'il était urgent de se dissiper, de dissiper ses brumes et les éclats d'obus des dommages collatéraux les restes de chair humaine d'un attentat dans la bande de gaza , les éclats d'obus des pluies de corde fine, les relents de la guerre et tout ce qu'il a de plus mal, refaire les parfums de frais es dans les banlieues du Canada, relancer la machine à laver, le programme du sèche linge dans la rue Chapet, aimer le conduit de gaz que l'on ne voit jamais, aimer les tentes pliées au fond du jardin, ne pas finir par la guerre mais contre une victoire da la force de l'oubli, trouver une femme qui soit à la hauteur assez, s'aimer contre les vents qui frappent à la porte, se déduire, s'esclaffer, s'entendre. s'entendre rire, s'entendre choyer. écouter le bruit de bébé qui dort.
Au pire des pires, nous allions voler une voiture pour la ramener au matin parce que la cause l'avait déterminée. Au delà, le jeu n'en valait plus la chandelle. Les vols apaisés ? les conduits de la fac réouverts, pour tous les gosses de banlieue. La chance égale, la carte scolaire aménagée pour servir au droit de tous. Les transports en commun gratuits, et des tickets pour l'Amérique en rêve.
Sonner du doigt un jour sur le bouton paix.
Les errances dans les plaines avec mon chien et moi.

Mossieur_Yo

J'ai l'impression de lire de l'anglais traduit par google.