[ndnihil : un truc reçu aujourd'hui par un dénommé Anticoeur, qui mérite un topic de forum, mais pas une publication...]
Les nihilistes m'ont toujours bien fait rire – sauf Schopenhauer, qui lui m'a bien fait chier. Il faut croire que c'est à la mode d'être nihiliste : rien de plus cool que d'évoquer son vomi comme la huitième merveille du monde ; rien de plus cool que de baiser tous les samedis soirs et d'en pondre un nombre interminable de pages faussement dégoûtées.
Prenez Houllebecq. Il est amusant, ce type. Faut dire qu'il fait de son mieux pour être « de son temps ». Mais ça ne vole pas très haut, soyons francs. D'accord, c'est chiant d'être un cadre médiocre, d'avoir des amis médiocres et de ne rien branler de sa petite vie médiocre. D'accord, c'est pas bien la société de consommation. Mais dans ce cas, par pitié, qu'on arrête de se rouler avec délectation dans sa fange... D'ailleurs Michel n'est pas si con : ses romans, c'est le contraire exact de ce qu'il y a dedans – ça marche grâce à la société de consommation, ça transforme la médiocrité du quotidien en succès littéraire, et ça lui permet de baiser plus d'une fois par semaine.
Comme quoi, le faible nietzschéen est partout. Français, encore un effort pour être nihilistes... évidemment, c'est moins facile de changer ce qui nous colle au sphincter en or que l'inverse. Alors, réflexion faite, je vais retourner à mon Schopenhauer : c'est très chiant, Le monde comme volonté et comme représentation, mais on n'a pas encore fait mieux.
"c'est moins facile de changer ce qui nous colle au sphincter en or que l'inverse"
se faire faire un sphincter plaqué or chez Midas les pros du pot ?
Super, une réflexion. Oh, c'est joli.
Citation de: Aesahaettr le Octobre 16, 2007, 22:52:24
Super, une réflexion. Oh, c'est joli.
Où ça ? JE VEUX VOIR
C'est fou tous ces gens qui ont des avis sur des trucs
Ah, on me fait signe que cette émission de débat touche à sa fin, merci à tous d'être restés constructifs.
J'ai construit un petit tas de bave sur les touches g, h et b de mon clavier, pour ma part.