Vlà tout un tas de poèmes qu'on m'a envoyé par mail, c'est pas forcément ignoble, mais c'est pas zonard, alors forum :
Bonjour
Je suis un africain qui aimerait contribuer par d'humbles petits poèmes
Merci d'avance
TEXTE
Il est des jours...
Il est des jours où on laisse la lampe éteinte,
On écrit avec une encre d'ardoise sur une page de nuit, et les mots craquent comme des cailloux.
Il est des jours où l'on trébuche sur un souvenir
Et voilà qu'on dévale les couleurs de l'arc-en-ciel pour aller s'affaler dans le noir tête la première, un noir solide et anguleux.
On a beau brûler des fagots de secondes pour y voir plus clair on se blesse quand même sur des tessons de ciel.
Il est des jours qui n'apportent avec eux aucune rémission.
Des jours comme la peau blanche des mourants,
Des jours lestés de remords à l'odeur fade.
Des jours sans issue, plombés par l'attente vaine,
Des jours sans visage,
Jours d'absence en dehors de toute chronologie,
Jours que rien ne sauve, ni personne, ni un hier, ni un demain, ni une lumière, ni une prière.
Seulement une épaisseur qui traverse la chair dans laquelle le peu de pureté qui nous reste s'enlise.
Une épaisseur qui étouffe toute flamme.
Les heures s'effondrent les unes sur les autres avec un bruit sourd.
Désastre anonyme des heures impossibles à secourir.
Effritement de vie,
Décomposition du temps sur des silences inutiles,
Et les mailles du temps qui se défont une à une.....
TEXTE
LE POEME
Le poème est un chant pur,
Il est dit sans effet et sans effort
Accordé à la voix et au souffle
Il laisse passer
Sans rien exiger.
Il est comme une pièce d'or
Que l'on ignorait pouvoir trouver dans une ornière
Il s'adresse au cosmos
Et à chaque fibre d'un autre humain
Un poème ne bavarde pas
Et ne superpose des images
Comme on empile des livres sur une table
TEXTE
Et je t'attends......
Je brise mes réveils agonisants
Dans mes aurores grises
Et jette mes pendules au rictus du chagrin
J'arrache toutes les feuilles
De mes calendriers lunaires
Je suspends le temps
Au vol de mon espérance
Aux courses effrénées de mes désirs,
Aux secondes de mes matins en lambeaux
Aux minutes de mes aubes tourmentées
Aux heures de mes nuits incandescentes...
Et je t'attends...
Je fige l'horloge de ma mémoire lascive
J'immobilise les aiguilles du cadran des regards
J'arrête sur mes illusions tremblantes
Le sablier des rêves troués et fuyants...
Et maintenant je fixe le ciel
Pour y saisir ta fuite dans les étoiles
Tes fugitives apparitions dans l'arc en ciel
Alors je deviens intemporelle
Pour me mouvoir dans ton monde infini
Peuplé de tes doutes, de tes silences
Et peut-être de tes espoirs...
TEXTE
Lettre de Bagdad...
Je t'écris
De Bagdad ou d'ailleurs
Avec des pétales de dignité violée
Au rouge torturé
Je t'envoie des mots capturés
Souillés d'oubli et de honte
Des mots fusillés
Avant d'être prononcés...
Je t'envoie des bruits de coups sanglants
Des voix sourdes de despotes grimaçants
Des hurlements de femmes et d'hommes
Arrachés avec violence
Au linceul de l'innocence...
Je t'envoie des rires de bourreaux
Des regards éteints
Quand les cris ne sont plus que des plaintes
Quand la souffrance suinte
Sur les murs de béton...
Je t'envoie mille sévices
Milles supplices
Mille tourments
Infligés sans un remords
Jusqu'aux portes de la mort.
Du fond de ma silhouette masquée
Presque désincarnée
A force d'être dénudée
Déchirée, tant de fois humiliée...
Je t'envoie mes peurs en tremblant
Toutes ces traces sur ma peau
Mégots écrasés
Je t'envoie mes ongles arrachés
Aux murs de ton silence
Aux parois de ton indifférence
Et mes yeux aveuglés comme crevés
A force de vouloir te réveiller
Toi, Toi
Toi à qui j'écris
Avec les lambeaux de mon âme,
Je joins les photos infâmes
Aux pétales violés de mon cœur
Toi qui vis si loin de Bagdad
....ou d'ailleurs
TEXTE
Rêves en ruines
Ma vie engloutie au tréfond d'un fleuve
A ma mort je signe
Cruel monde
A tué tout l'or- mes chimères
Entre ciel et moi
Si tu veux vivre je t'attendrai là-bas
Sous un arbre
Planté au coeur de la terre
Pour nous accueillir
Texte
CONFIDENCES TACTILES
Des mains
Agiles
Fragiles
Posent sur mon cœur d'argile
Détresse
Caresse
Tendresse
Des mains
Heureuses
Boudeuses
Cherchent dans mon âme creuse
L'effroi
L'émoi
La foi
Des mains
Expertes
Offertes
Découvrent mes plaies anciennes
Rebelles
Cruelles
Mortelles
Des mains
Muettes
Discrètes
Exorcisent ma douleur
Vivante
Violente
Démente
Des mains
Câlines
Dessinent
Une aube enceinte d'espoir
Fugace
Tenace
Vorace
Des mains
D'amour
D'un jour
M'ont sauvé du naufrage
Texte
Des mots en l'air
La parole du matin
Se reconnaît à ce qu'elle n'a pas d'ombre,
Elle s'avance, nue,
Dans l'éclat éblouissant de la lumière,
C'est une parole qui brûle la langue
Et consume l'âme.
TEXTE
Rejoindre un cœur par la parole
Est un voyage impossible,
Une vraie folie,
parce que les mots tombent,
Ils nous échappent
Et se brisent
Aussi facilement qu'un souvenir,
Texte
Depuis toujours j'ai été condamnée à rêver
Les mots tombaient comme un verre qui se brise.
Et les bords coupant des mots blessaient tous mes rires, tous mes élans.
La moindre joie se tranchait ma gorge sur les morceaux coupant des mots tombés, des mots brisés.
Dès qu'on marche, on apprend à passer de place en place, dans la plus grande transparence
A déposer de temps à autre sa misère sur le sol.
On jette des cubes ou des osselets,
On ouvre un livre cent fois ouvert,
On apprend à user chaque chose, chaque instant, chaque saison, on apprend l'attente vaine.
Ainsi les nuages défilent, se font, se défont,
Au gré des vagues grises de l'ennui,
Se déversent au creux des jours sans fin, où le silence règne en maître absolu.
Voici pourquoi depuis toujours j'ai été condamnée à rêver.
A rêvasser, même.
J'ai collé ma face d'enfance sur la vitre du monde et la buée de mon souffle à envahi mon horizon.
Comme un brouillard entre le monde et moi.
Un brouillard sur lequel mon index dessinait des formes absurdes, des signes cabalistiques,
Qui me permettaient de glisser, sans trop d'encombre, sous la surface âpre et rugueuse des heures.
Texte
La grâce
Je cherche un instant de paix.
Mais je me noie dans la lenteur orgueilleuse des océans.
Les grands édifices de l'espérance, drapés dans leurs manteaux solennels, sont à l'agonie,
Brûlent sur l'autel pétrifié de nos cœurs.
Rien ne tient, même la chair humide des corps enlianés n'adoucit plus ni l'absence, ni le désordre des mots.
Ni le bien, ni le mal qui ronge. Ni l'oubli.
Seule reste la grâce, qu'on confond souvent avec la lumière.
La grâce pour marcher sur le fil des mots avec une ombrelle rouge.
Pour se couper la langue et boire son sang après chaque mensonge,
Pour écrire dans la neige pour l'éternité,
Pour tracer dans le sable le visage de l'amoureux, ou celui de Dieu,
Pour devenir le corps joyeux du papillon jouant dans les corolles transparentes du vent.
La grâce pour avoir le cœur percé qui laisse s'écouler nos offrandes.
Pour ne rien garder.
Texte
Dans la maison des songes
A l'heure
Où la nuit s'empare de ses yeux
l'enfant regarde nu le ciel
la maison des songes
Se recroqueville
Et pleure
À chaque fois qu'un cri
Surgit
Et retourne dans sa chambre grise
Où il meurt
Privée d'air
Et de brise
TEXTE
L'attente
Les yeux fermés
vivre dans l'épaisseur du vide
là où ralentissent les heures
flux d'eau vive
Se poser sur un pont aérien
là où gravitent les anges
Marcher vers ce paradis
jamais en perte
qui m'attend derrière la frontière de ce jour
Djamel MAZOUZ
(Algérie) le 09 juin 2007
Pas possible! LE Djamel Mazouz?
Blagues à part, y a des trucs pas mal là-dedans, même si on reste dans le registre - relativement typique - d'une écriture un peu sentencieuse, qui se veut pleine de sagesse. Vous me direz, t'as besoin de parler, connard, et vous aurez raison, mais ce n'est pas une raison pour me tutoyer, manants que vous êtes. Les passages que je préfère sont ceux où l'auteur refuse les rimes. a partir du moment où il s'échine à en trouver quelques unes, je trouve ça surfait. Pour le reste, on sent une implication totale derrière ces mots. Pas mal du tou, Msieur Mazouz.
Confidences tactiles c'est horrible, mais vraiment.
Sinon le reste je n'ai fait que survoler.
Y a quelque temps, j'avais refusé les héritiers de Kahun, une série de quatre textes de Tyler D de bonne facture, mais pas zonards. Tyler a réclamé une seconde fois leur publication récemment. J'ai fait lire ça à mon esclave Winteria, qui a confirmé le verdict, tout en signalant que c'est quand même de la bonne came.
Voici les liens vers les quatre textes postés sur le forum pour ceux qui veulent les lire :
1 (http://zone.apinc.org/forum/index.php?board=10;action=display;threadid=923;start=msg15662#msg15662)
2 (http://zone.apinc.org/forum/index.php?board=10;action=display;threadid=968;start=msg16480#msg16480)
3 (http://zone.apinc.org/forum/index.php?board=10;action=display;threadid=992;start=msg16873#msg16873)
4 (http://zone.apinc.org/forum/index.php?board=10;action=display;threadid=1122;start=msg20048#msg20048)
Petitun : t'es sûr que c'est strictement la même version ? (si tu me dis de relire pour vérifier, je te fais un quarantième trou au cul).
Petideux : dans ma grande mansuétude, j'estime que les liens mériteraient de figurer en home.
Fais donc si le coeur t'en dit.
Ahahah, de mieux en mieux :
Marseille la Belle
Posté le 06/07/2007
par Mon Olympe
IP : 84.101.32.101
e-mail : ac@caramail.com
Un ptit clash à l'intention de nos adversères pitoyables de la ligue 1:
Un ptit clash à l'intention de nos adversères pitoyables de la ligue 1:
A Marseille une légende est en train de s'écrire
Celle du renouveau, celle que vous etes en train de lire
Pape Diouf va nous monter une équipe de ouf
Anigo va recruter des joueurs de haut-niveau
RLD a enfin décidé de lâcher les sous
Et tout le peuple marseillais est sans dessus dessous
Il était temps que ce gros richard balance le blé
Même si Kashkar avait un plus gros chéquier
Maintenant les plus grands veulent signer chez nous
Giuly, Thuram, Van der vaart, Ziani
Trezeguet, Yaya Touré, Yoahn Pelé, Cissé
Pas de doute notre club mythique fout encore la t.r.i.q.u.e.
Et à tous les lacheurs, qu'ils aillent se barrer ailleurs
Comme Ribéry ce t.r.a.i.t.r.e élevé par les n.a.z.i.s. du FC Metz
Si des phocéens le croise un jour il lui ferons les f.e.s.s.e.s
Bientôt notre OM au niveau des plus grands
Barça, Chelsea, Manchester, Milan
N'ont qu'à bien se tenir
Car le pire les attend
L'Europe en ligne de mire
La finale de la C1 c'est pour dans pas longtemps
Une ou deux saisons pour revoir l'OM sur le toit du monde
Avec Nasri aux commande, le minot futur ballon d'or
Marseille est grande et autour d'elle sème la m.o.r.t
Notre fière armée détruira tout sur son passage
Les équipes de b.a.l.l.e.t.r.i.n.g.u.e.s de la Ligue 1 ne lui ferons pas barrage
Un seul club en France est digne d'être Champion de France
C'est le club aimé par toute la France
Les autres clubs, les autres supporters,
C'est des f.i.an.t.e.s, c'est de la deu-mer
On c.r.è.v.e.r.a tous les lyonnais et leur club de r.a.c.l.u.r.e.s
car Marseille la Belle est de r.a.c.e et de sang pur
Quante au Girondins c'est des gros c.h.i.e.n.s
chez eux jamais on verra du beau jeu
Sainte-Etienne sera toujours derrière nous
Pour nous lécher l'hognon à genou
Lille et Lens vulgaires clubs de cassosses
Ont compris depuis longtemps qui étais le boss
Leurs supporters à la c.o.n. pointent tous à l'ANPE
Y feraient mieux de trouver un boulot au lieu de jouer les p.o.i.v.r.e.a.u.x
Toulouse c'est la loose,
Depuis qu'AzF a exploser les violets se sente plus p.i.s.s.e.r
Mais c'est nous qu'on va leur exploser la fiole
A ce club minable de t.a.f.f.i.o.l.l.e.s
Quante aux petits beurres bretons de chez Rennes
Ils on peur pour leur f.i.o.n., normal on va les kèn
PSG j'en parle même pas ça me fait trop délire
Dans notre championnat c'est les pire
Et dans l'Europe entière ils fons rire
La légende est de nouveau en marche
Tout ceux qui ne serons pas avec nous
Irons bruler en enfer sous les coups
De notre équipe du feu de Dieu
Droit au but, qui dit mieux?
Passé et présent se rejoignent
Et conjuguent notre futur en une valeur sûr
Celle de revoir l'OM dominer à jamais
et pour l'éternité le football français
Car nous sommes le peuple élu et vous l'avez dans le c.u.l.
A l'aise j'te b.a.i.s.e, représente le 13.
Message complémentaire : Merci de laissez veau comm'
Le nouveau tube de l'été!
Cette... chose a pondu une autre oeuvre, hymne véritable à la tolérance et au respect.:
Citation
Un ptit clash à l'intention de nos adversaires pitoyables de la ligue 1 :
Cissé c'est le meilleur attaquant d'Europe,
Tous les buts qu'y met c'est du propre,
qui peut conteste on te teste,
alors la ramène pas gars,
ou Marseille va te noyer comme une abeille,
dans un pot de confiture ou écrasé par une voiture,
OM à jamais dans nos coeurs,
En France comme ailleurs,
Tous les autres ils ont peur,
On va ramener la ligue des champions,
A l'aise on va attirer l'attention,
Sur la canebière,
Et fêter ça avec de la bière,
Car marseille c'est le plus grand club de tous les temps,
Si t'es pas d'accord on t'attend,
Avec des barres de fer on va te défoncer,
Et fourrer ta darronne avec nos trépieds.
L'europe tremble déjà de voir débouler
Notre fière armée et conquire les victoires
Partout dans les tribunes où on va s'asseoir,
OL, Lens, Lille, Bordeaux, PSG, Sainté,
Gadjo arrête ton char,
Tout ça c'est des équipes de clochards,
Et de cassosses comme leurs supporters périmés.
Représente le 13 mec, spéciale kasse-dédi à tous les fiers marseillais.
Nous sommes le peuple élu et vous l'avez dans le c.u.l.
Ce taré écume les sites de sports, copiant collant ses textes et insultant copieusement tout ceux qui ne lui lèchent pas les couilles.
Le monde est fantastique.
Le retour de notre poétesse maudite Aure; directement dans les textes rejetés. Cause du rejet : on l'encule.
Haiku
Posté le 06/07/2007
par Aure
L'étang dégivré
Il lui faudra bien couler
Le vieux rat crevé
Dommage, j'aimais bien.
J'ai déjà écris un texte sur la ville de Bagdad.
Deux textes rejetés. Motif : Foutage de gueule et couche pleine/Fake /des gens qui s'ennuient.
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41Wa0z5MONL._SS36_.jpg) Mélandrie Delacroix : Programme électoral 8
Pas moyen d'y couper, la navrance étant de mise depuis bien trop longtemps, je me vois dans l'obligation de sortir de l'ombre. Oui, c'est bien moi, le chef d'état que vous attendiez. Le Messie républicain que tous espèrent.
Je pourrais me passer de vous proposer un programme et me contenter de la confiance aveugle que vous portez à ma jolie petite gueule, mais ayant été correctement élevée par un papa, dont le papa, selon la légende, aurait été un fidèle proche de Blaus Karbie mais en moins stupide, puisque lui, ne s'est pas fait choppé et donc, pour terminer cette phrase de déjà cinq lignes, j'ai décidé de vous expliquer quand même la structure principale étayant mon futur quinquennat.
Il faut de l'ordre, de la discipline pour réussir à vivre ensemble. Surtout quand on est obligé de côtoyer des mangeurs de hot-dogs. Certes, la mixité est de rigueur dans un monde en brassage culturel depuis quelques décennies. Bien sûr, les mangeurs de hot-dogs ont le droit de se mouvoir comme les autres. Ils ont le droit de vivre, comme chacun d'entre nous. Ils ont le droit de respirer le même air que nous, le droit de coucher avec les gens comme nous (veuillez m'excuser, je m'absente quelques minutes pour vomir). Bref, nous devons apprendre à vivre ensemble, pour cela, nous devons nous respecter.
C'est pourquoi, j'estime qu'il faut créer un cadre, inexistant jusqu'alors, permettant la cohérence d'une cohabitation dans le respect de tous. Et le respect commence déjà par faire comme les autres. Aussi, je vais remplacer le pain à hot-dog classique à la texture plastique par de la bonne baguette bien de chez-nous ! La saucisse, cet alliage de matière à l'aspect comestible mais aux origines plus que douteuses, par de la saucisse bien de chez-nous et pour la moutarde, on ne change rien (sauf si elle n'est pas de chez nous).
Ainsi, nous aurons, toutes et tous, le sentiment d'appartenir à une seule et même Patrie ! De là, de cet esprit commun découlera l'attitude de tout à chacun, convergeante vers une similarité permettant un seul et unique comportement social ! Par ce fait, plus de désaccord ! Plus de problème économique !
Voilà, en résumé, ce que je vous promets pour les cinq années à venir ! Mais vous avez tout à fait le droit de ne pas en tenir compte et de voter uniquement , pour ma jolie petite gueule.
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41Wa0z5MONL._SS36_.jpg) Méthylène : LE GRAND VOYAGE
On a beau posséder le Babyliss Bluethooth dernier cri, avoir mis des cales sous les pieds du petit, friser la mort sur la banquette arrière pendant que le gamin conduit c'est, comment dire... Il s'en est fallu d'un cheveu que ça réussisse !
Je frise la mort à chaque virage. La manœuvre se révèle mal aisée car, à chaque coup de volant, le fer glisse et lui arrache des tifs. Ou bien c'est la mèche qui se dérobe, et la camarde n'en a plus beaucoup sur le crâne. Il me faut procéder avec précaution car si je brûle ses derniers cheveux, adieu l'indéfrisable ! - et je la connais, la garce : elle me guette. Si je la frôle de trop près à son goût, piquée au vif, la mort me frappe.
Je frise la mort, donc, pendant que mon gamin conduit. Le moins petit des deux. Il pique un peu du nez à cause du sirop codéiné mais le plus jeune a les jambes trop courtes pour atteindre les pédales. Celui-là, je l'ai installé à la place du mort. Quant à elle, assise près de moi sur la banquette arrière, elle se laisse friser sans maudire.
Je frise la mort à la dernière mode. Elle est si belle (d'une beauté tragique, forcément) que mon petit chauffeur ne peut s'empêcher de la voir en face dans le rétroviseur. Il ne regarde pas la route, ni les panneaux et son petit frère ne sait pas lire.
Très vite, je le constate : nous sommes perdus.
Occupé à me regarder glisser dans les rouleaux de la séduisante camarde une épingle à cheveux, le gosse n'a pas vu celle que formait la route, devant lui - moment d'inattention funeste - et soudain, nous fûmes... nous fûmes. C'est alors qu'avant de passer, nous avons poussé, ensemble, un ultime hurlement.
Femme au volant, mort au tournant, dit-on.
Mais enfant au volant, belle mort, et même... mort au dernier cri !
(Message complémentaire : Oui, je sais, c'est un peu tiré par les cheveux.)
(https://media2.giphy.com/media/Wds8J0sb4fnKo/200.webp#1)
j'ai déjà publié de pire bouses sur ce site, souvent c'étaient mes propres textes. Ils collaient encore moins à la ligne éditoriale du site. Cela dit chaque admin publicateur publie un texte ou le refuse en son âme et conscience sans avoir à se justifier.
Après concertation, les admins ont décidé de recycler ces deux foutages de gueule. Quand on trolle, on s'applique.
Poètroll pas drôle et pas dans la ligne du parti :
Mon premier poème
Le 05/06/2017
par Axel Perhirin
Je t'ai croisé à un coin de rue
le regard un peu perdu
Moi qui attendait souvent regardant le ciel
Tu es venue tel un ange descendue du ciel
Je t'ai regardé et tout à coup mon cœur s'est embrasé
Toi qui n'accompagnait que des pauvres cinglés
j'étais la pour te protégé
le cœur serré, tu m'as rejeté parmis des amours oublié
Toi qui voulait gagné as tu compris tout ce que j'avais traversé
Depuis ce temps je pense à celui que tu ne peux cesser de penser
celui qui t'as apprivoisé et qui t'as laissé parmis les âmes déchaînés
Tu auras tout pris de mon cœur et tu m'as laissé que la froideur
et la noirceur tel un détraqueur
Maintenant je m'en vais telle une hirondelle traversant le ciel
#TDM de base cependant totalement HS dev personnel
[Saint-Con 2019] Noël à la Saint Con
Le 20/05/2018
par pascal dandois
Kevin Mongolo, 12 ans et demi en avait marre des cadeaux qu'il trouvait « de merde » que lui amène chaque année le père Noël. Ce soir-là ( je vous raconte cet espèce de conte bien qu'il soit en quelque sorte hors saison et que je ne sais même pas, d'ailleurs, si je suis encore dans les dates de la Saint Con, ce dont je doute, mais l'inspiration ça vient comme ça peut, on fera ce qu'on veut de ce pauvre texte, peut-être un épilogue à la Saint Con, à moins qu'on le garde pour l'année prochaine de toute façon c'est pas grave, j'aurais pas gagner), la nuit du 24 au 25 décembre, il avait décidé, pour se venger de papa-Noël, malgré la température agréable (avec le réchauffement climatique vous savez bien qu'il n'y a plus de saisons), d'allumer la cheminée justement pour que le vieux barbu se crame le cul, et ainsi lui donner une bonne leçon (car ça le faisait vraiment chier les livres avec plein d'écriture dessus qu'il recevait à Noël, il avait jamais que ça) Kevin en rigolait d'avance en imaginant l'homme en rouge avec le feu au derrière. Mais cet abruti de Kevin Mongolo était, comme son nom l'indique, bien incapable d'allumer un feu proprement, il a lâché le papier journal et les allumettes allumés en se brulant les doigts, et hop ! voila que ça fout le feu au tapis puis à son falzar, sa chemise ses cheveux etc. le voilà, en feu, qui court, en gueulant et en foutant le feu à toute la baraque, toute sa famille, toute la ville, à tout l'univers... que c'est con !
la polémique n'est pas loin
Oui, parce que ça nous faisait deux participants pour la Saint-Con 2019 avec celle de HK déjà publiée. Là, virtuellement, HaiKulysse est Grand Inquisiteur avec un texte naze.
En même temps faut avouer que c'était de la grosse merde ce truc
Titre : Tous les jours
Auteur : Connard
Date de soumission : 1er mai 2021
Motifs du rejet : hormis les deux premières phrases, indubitablement pertinentes, ce texte est putain d'imbitable, mal écrit, bourré de fautes, et les petits relents nazillons, n'en déplaise à Esther, dictent obligeamment à cette bouse la voie à suivre : direction la benne à ordures.
CitationLa saint con est une invention prodigieuse, c'est la plus grande idée de l'époque. Le crasseux que je suis n'est pas à la hauteur. Mais ce texte volé et copié d'une machine restée anonyme et dont le propriétaire est peut-être mort vousconviendra sans doute; S'il en est autrement c'est que vous savez pas lire ou que vous êtes le plus grand génie de tout le monde entier et qu'il faut que vous nous guidiez, pauvres pêcheurs summum ec perditur.
On me demandait un texte sur un con, ou plutôt pour brûler un con. En d'autres mots du papier, mais le papier de mes cahiers étant blanchi et tracé de lignes d'encre, bien que venant du bois cela me posait un problème d'ordre écologique. Et le logo certifiant l'origine de forêts durablement gérées, le même que celui sur le papier toilette, ne suffisait pas à me rassurer sur le bon comportement à adopter dans cette situation.
Enfin il m'était clairement demandé un texte, je ne pouvais pas simplement balancer quelques feuilles en guise d'allume-feu et laisser au hasard des allés, venus et des passants de se débrouiller avec pour bûcher et griller un con. Bien que n'importe qui aurait fait l'affaire, il y a mathématiquement une telle proportion de merde putréfiante et cousin germain par nature de cette espèce ; le con à l'état sociétale est endémique, et à prendre au hasard quelqu'un on peut être sûr que : s'il n'est con c'est un enculé, et qu'est ce qu'un enculé dans une ville de con ? Un trou à merde. Car en effet le seul outil capable de changer la fonction du cul, pour un temps, ne fait pas partie de l'arsenal des cons. Donc l'enculé, cousin germinal du con, en est si proche à tout points de vue qu'en les croisant on peut être aisément sûr d'obtenir une espèce viable et reproductible.
Pourquoi faire me direz-vous ? Un autodafé à l'huile de con, cela évitera le problème des forêts, et pour ce qui est de la merde, la sagesse mongole nous apprend que celle du troupeau alimentera le foyer de la yourte au plus froid des hivers steppiques. Cela fera donc bien l'affaire pour cramer un quoi-que-qui-qu-qu'-q-q-qu- Con !
Peut-être faudra-t-il la faire sécher ?
Soudain m'apparut que le texte demandé serait envoyé par fibre optique et décryptage informatique. C'était donc peine perdue, je ne maîtrisais pas les centrales à charbon chinois chargés par leur combustion et fission de refroidir les données cérébrales générées de par le monde. Était-ce donc en pointant l'idiot du doigt que je pourrai le brûler? Sur un tas de travailleurs bridés.
La nature miraculeusement m'enseigne que par un matériel non combustible tel que l'électronique je puis atteindre aux sources du feu sur terre dont le centre névralgique s'est récemment déplacé de Dashau à Datong en Asie centrale non loin du Xinjiang et de ses bons Ouïgours qui parait-il jouent au ping-pong avec leurs dents en attendant de devenir chinois, et cela m'arrangeait !
Car il me manquait déjà un bouton à mon manteau et je me rationnais aussi dans l'utilisation du savon, n'ayant presque plus aucun ancêtre à mettre au feu pour en extraire la graisse nécessaire, mais passons sur les explications d'ordre scientifique ; j'étais au moins sûr avec ce charbon de Datong que lorsque la fumée m'arriverait aux narines, il ne se trouverait plus personne pour savoir quelle en était l'origine.
Voilà un problème de résolu pensais-je bienheureux, mais l'on sonna. C'était sans doute le livreur de justeat. D'instinct je jetais un œil sur mon téléphone pour voir l'heure qu'il était, et si je pouvais me faire rembourser. C'est alors que l'oracle braqué sur ma rétine me notifia quelque chose :
« Le président impose le couvre-feu à partir de 19heure. »
L'ennuie c'est qu'il était dix-neuf heure passé. La sonnette sonna encore, « Ah ça ! » dis-je tout haut. J'étais habitué depuis quelques temps à ce que les applications de mon téléphone m'appellent président, et observent mes décrets avec obligeance et admiration, ça ne me choquait donc pas que la porte du poulailler soit close à la nuit tombée. « C'est le livreur ! » cria dehors, et il s'agaçait sur la sonnette. « Ah ça ! » répétais-je avec emportement.
J'allais pour ouvrir, la porte donnait sur celle de la cuisine, ma belle cuisine nickelle, passée à la javel, aux couteaux aiguisés aimantés sur le mur. J'ouvris, le malappris avait un masque ! Il ne parlait même pas français, sale race ! Je ne me fit pas prier, j'empoignais le sac en carton d'une main, l'homme au collet de l'autre, les entraînant dans la cuisine et sur le sol, je me saisis dans la bagarre du couteau à égorger les porcs, et savez-vous ce qu'il me dit ? « Allah Wakbar » ou quelque chose du genre, ça sonnait entre le pakistanais et l'africain non lettré, c'était indéfinissable, enfin il priait dieu quoi, ou sa mère. « Un terroriste en plus ! » triomphai-je.Et Shlack ! Shlasse ! Shize ! De la merde rouge giclait partout sur les carreaux blancs. Les couteaux parlent une langue germanique, leur acier clair comme les yeux bleus d'Esther aux nattes blondes, et l'opale rosée de ses joues.
Sur ce je retournais satisfait à mon bureau, content d'avoir trouvé la matière première au brûlât d'un sale con, sans dépenser ni rogner sur le budget carbone de la terre. J'avais certes le bois, mais il me fallait l'homme.
La saint-con n'était pas une mince affaire, l'oracle me l'avait sommé, en plus de quoi il y mêlait sa sainteté ; au commencement était le verbe pensais-je presque désœuvré et pourtant solennel. Faudrait-il que l'encens de ce sacrifice atteigne au divin. Il fallait donc que le con soit bon, du moins que cela sente. La femme sent, bon. Mais c'était hors de question, car le con n'en a pas.Et puis de plus par suite d'un épisode métalogique exceptionnel toutes les femmes de cette ville avaient perdu leur enveloppe charnelle ce qui acheva tout à fait de barrer cette piste odorable, car en fait sans odeur.
& sans viande pas de sacrifice.
Las, j'appuyai mon menton à la paume de la main dans la pose délicieuse du penseur de Rodin, mirant dans le miroir, & me délectant de, mon athénienne charpente.
« Robin ! Mais bien sûr ! » exultai-je, c'était un des hommes les plus cons qu'il m'ait été permit de connaître, un idiot parmi les idiots, brillant ! Il sentait le cochon de lait, franchement qui n'aime pas ça ? Et c'était un de mes meilleurs amis, aisé donc de le faire monter de gré sur le bûcher.
Le con n'y verrait que du feu.
Dois-je vous décrire l'âme de ce garçon ? Il vivait dans le tronc mort d'un arbre, probablement un chêne, mais peut-être un sapin. Avec sa mère, une photo de sa demi-sœur encaillée se déplaçait sur les murs, ils dînaient à table posée sur le corps, cadavre de son beau-père à qui ils parlaient parfois, à qui ils donnaient un peu de leur assiette. Et quoi ? Me direz-vous, cela fait-il un con ? Non, naturellement.
Il copulait avec sa mère. Oh !?
Sur la table du mort. Ah ! Mais c'est horrible! Mais encore, cela ne fait pas un con.
Parfois il racontait à son beau-père ce qu'elle et lui faisaient, à peine ressortit d'elle et avec le même naturel que s'il parlait d'une omelette ou du temps qu'il fait. C'est un fou ! Mais ça ne fait toujours pas un con.
Une fois il m'a dit qu'il couchait dans le lit de sa sœur et alors que je lui fit remarquer qu'ils en auraient des enfants, il s'outra et gueula que j'étais dégueulasse. Vraiment ?
Oui, en fait il ne sait pas ce qu'il fait, ses yeux sont clos. Tu dis ?
Il est encore aveugle, pourtant déjà adulte. Ah ! C'est un con ! Oui comme je vous le dis.
Brûle-le !
Certainement.
Saisi de vigueur je m'élançai dans le couloir, une odeur de riz au poulet m'arrêta, c'était le corps du feu qui puait déjà sur le carrelage. Combien de temps avait passé ? Pour que l'œuvre soit complète, je me devais de brûler l'homme sur ce bois là. Dans mon emportement je rompais à la hâte les articulations à la force de mes bras, j'espérais ainsi emporter un paquet de cinq ou six bouts, mais la chaire résistait, enfin à l'aide de mon beau couteau j'ai sectionné les tendons, les nerfs, que sais-je d'autre, toutes ces petites choses qui résistent et que n'importe quel manuel de boucherie vous expliquerai dans le détail. C'est dans un grand sac Lidl que j'emportais mon bois des Indes. Comme c'était un peu lourd je l'ai mis dans le premier caddie que j'ai trouvé, c'est plein de roms par chez moi, c'est donc aussi plein de caddies. Savez-vous ce que c'est qu'un caddie ? Le nom de la marque est étrange, ça vient pas de chez nous, mais en soit : c'est une grille sur quatre roues.
C'est donc au volant de ma Cadillac que j'emmenai mon tas de bûches à développement local et durable dans le bois, non loin du lac, à la souche de mon con à flamber.
Mais il n'était pas là ce fils de pute.
Soudain je me réalisai être en plein Nantes avec un tas de mort sur les bras, et à l'heure du couvre-feu. Je me senti un peu mal.
Un clochard s'approcha, me demander du feu. J'en avais pas et j'en cherchai, mais il me regarda comme si je mentais. Au lieu de s'en aller il me fixa avec ces yeux profonds comme ont les vieux à l'état sauvage. Alors en un éclair je compris ce que c'était. J'ouvris grand mon sac et le vidais avec cérémonie sur le trottoir, préparant là un bûcher pour les siècles à venir. Le vieux n'en fût pas surpris, il m'aida à porter et agencer tout cela au mieux. Et tout était parfaitement bien mis, il ne nous manquait plus qu'un briquet « Et le con ! » éclatais-je soudain un sanglot dans la voix.
D'où venait cette faiblesse, suis-je une fiotte ? D'un coup de poing j'étalais le type sur le tas de membres. Empoignant une jambe ou un bras mort, je le fracassai contre sa tête, continuant ainsi jusqu'à ce que ce ne fût que de la bouillie. Pas besoin de démembrer celui-ci, je jetais simplement son gras sur le tas déjà là, et ça faisait bien, une pointe de couleur blanche c'était, presque jolie.
Heureusement qu'il n'y a personne pensais-je bien tranquille.
Je m'assied sur les morts, encore une fois dans la pause du penseur, résolument j'attendais mon con suprême et admirable. Il ne vint jamais, le jour par contre, et avec ça les gens, puis la police. Ils m'ont menotté, ils m'emmènent. Que vont-ils faire, me pendre ? On ne tue plus les gens aujourd'hui, peut-être m'enfermer, oui c'est ça on enferme aujourd'hui.
« Monsieur ? » « Monsieur ! » - Hein ? Eu, Oouui !? « Vous pensez vraiment ce que vous dites ? »
- Eh bien, oui.
« Vraiment vraiment ?! Ça s'est passé comme ça ? »
- Ah oui, bien sûr.
Elle se tourna vers un gros homme en blanc, ou peut-être bleu pâle « Emmenez-le »
Ça n'était pas l'habit d'un bourreau qui abat. - Où m'emmène-t-on ?
« À l'asile » entendis-je, mais elle ne s'adressait pas directement à moi, elle parlait à son associé, apprenti, quoiquecesoit jenesaisqui, et continua :
« On l'a trouvé assis sur un tas d'ordure en plein carrefour à midi et buvant une bouteille vide, abruti de soleil ; tu as vu comme ça tape cet été ? Il parlait tout haut tout seul apparemment et ne voulait descendre sans que quelqu'un ne le remplace. » « Qui ? » « Saint-con »
« Pourquoi l'arrêter ? Y'en a des tonnes comme lui. » «
« C'est vrai, mais il bloquait le passage avec son tas d'ordures. » « Tu penses ? » « Sûrement »
« Et les poubelles ? » « Les éboueurs s'en chargent. »
J'entendis pas la fin, mais avant de tourner au bout du couloir je gueulai comme un dingue :
- Vous dites qu'on m'a trouvé, mais qui m'a trouvé ? Je vous demande : Qui !?
Et puis c'est tout, le garçon en blanc m'a donné à d'autres gens en blanc qui m'ont assis et donné de la purée avec des tranquillisants puis je me suis calé confortablement devant la télé, qui diffusait une énième retransmission de l'histoire de Saint Antoine de Padoue.
C'est entre deux pubs pour des gâteaux bios et des voitures électriques.
Apparemment chez « Lu » et depuis plus d'un siècle : on prend soin de la terre et des agriculteurs, nos céréales sont cultivés en France et acheminés par camions roulant au bio-gaz jusqu'à l'usine de transformation. Chez « Lu », on prend soin de nos enfants et de notre avenir.
- Mais c'est qui « On » ? Putin !
J'ai dit ça à voix haute, mon voisin de table qui se battait avec son jeu de pilules a tenté d'émettre une hypothèse, du moins d'entamer un dialogue :
« Qu'Qu,Qu'...Quq;q : Quoi ? » - C'est qui : On ?
« Qu 'Qu,Qu'qu... Qui ?! » -Bordel ! Mais t'es complètement con !
« Que,que'que;qu ;..qque : Con ! Oui c'est ça, que des cons, dis moi quand est-ce que tu vas t'en rendre compte mon pauvre ami. » dit-il enfin d'un ton limpide et linéaire.
Sur ce une femme de blanc vêtue et à la bouche toute rouge entra, me poussa l'air de rien jusqu'à ce que je veuille bien la baiser avec ma bite métalogique parfaitement adaptée à la forme évasée de sa croupe, s'en retourna ma semence au fond d'elle.
Je m'adressai à mon nouvel ami : - T'as vu ça ?
« Qu'qu-qu_Qu,..Qu'q' Quoi ? »
Putin cette fois-ci c'en est trop, je vais me le faire celui-là, il a bien la gueule d'un saint, complètement niais, complètement con ! J'avais qu'un briquet en poche mais vu l'état du légume ça devait suffire. J'allume donc la flamme sous son pif, une bonne minute avant qu'il se mette à geindre, je lui ai foutu son tee-shirt bien au fond de la gorge, ça faisait comme le chiffon d'un cocktail Molotov, ça a bien prit. À partir de là les cheveux, le visage, tout s'est mit à fondre, on l'entendait encore caqueter sous le mélange visqueux de dents, de langue, et de tissu poly-éthy'que qu ? Et puis merde ! Que c'est rien que du pétrole de toute façon. Habillez-vous autrement si vous voulez pas cramer bande de bâtards !
Un petit attroupement s'était formé autour du feu de Bengale déjà méconnaissable si bien que ma seule faute lorsque l'autorité se présenta fût d'avoir foutu le feu et le dawa dans toute la cantine. Et puisque j'étais fou, on dirait que c'est sinon normal des choses qui arrivent.
On m'a remit dans la chambre et maintenant celle qui m'amène mon plateau me fait les poches, faudrait pas brûler tout le quartier.
J'en suis à trois, sans compter ceux qui s'immolent à la force du verbe.
Joyeuse Saint-Con à Tous.
~ Ô saint Antoine, le plus gentil des saints, ton amour de Dieu et de ses créatures t'a valu, sur cette terre, des pouvoirs miraculeux. Je t'implore d'intercéder en ma faveur. Murmure ma demande aux oreilles du doux Enfant-Jésus, qui aimait se blottir dans tes bras...(exprimez votre demande) Ô saint Antoine, saint des miracles, dont le cœur était rempli de compassion humaine, je t'en prie, exauce ma prière et je te serai reconnaissant pour toujours.
Amen ~
CitationMessage complémentaire de l'auteur : nnananananananananèèèèreeeee lalalalalal
Je me demande si Connard et Théo sont de la même famille.
un petit texte in englitch
Le 31/05/2021
par Jizii
Commentaire : si on publiait ça, je ne verrais aucune raison objective de refuser les contributions des bots. Foutage de gueule ? Drogue ?
CitationVoici un résumé de ma lif lisez bien avec attention vous pouvez y découvrir la vérité ou des banalitéx des mensonges et des mirages hihihi bonne soirée à tous ou belle maitnée à bientôt j'espère on se revoit dans l'au-delà je vais jouer du violion en enfer merci bonsouère pute))
partying portraying blood
so I wasn't looking for fape
but you bundle yourself special for a chip
i wantthe cook rape me for you
sheets on my bloody shoulders
pure
punknet
nlankess kot
you should know let go
feezy us
abordin me
sualidy salvality
i've said uh
town novelish
true bleend
this wolrd's northeless nothingness culture torture
samish the pussy
now i gotta deal
a bazuk rup
when I'm snow
skin i can't for mask mind
neederland
in my bad dam den
i can't fuss my fu madx
matix
toute pense bonne
a bang rude
line invalid
my derm
j'en aura pas d'besoin
killin black for
i gettin bored
catchin for lease
monsters all the time
bad things in my mind
come back in everynacht
i don,t wanna see you restin on my napkin
bad thinks
stink in my hand
mind
land
hard
luz in my mind
grettin me strong
i see is won't
monsterize mad
shake in my mierda
i don,t wanna sake de mindsters
den cinkin
voicin
what i told
taught
prassing blog globe
so I wasn't lookin for no have
star aesthetic
wizzin cough
i think too much
mais c'est boi çca tabarnak
hostel bleeds
pouvez-vous aller chier nouys
blades
wiiz
no one in the gamer
made u
this honestich
drugstop
gucci rest
here i am revealed manoked
peteux doesn't look like rimer à rien
nastiest
seventryfour
seventyfour
tapeur
pussecret
goodbye luke skywerner
are u revealable
now
maybe
a
motel
tu m'fais des brofist ses oeils
tas les bras qui t'allongent
drawing
drwaing
perdre dans le sassy je M,astine
pointe à callicoumbayay
I'm coming home
she call me big nanny
roujalav
je reparle à Valdy
pourquoi
si tu meurs
je veux pas que tu meurs
je vais être
unhippie
portez-vous bien
y m fait très vite
vaporizer
essuyer
rincer
queb table
tout cela n'est qu'une vulgaire mise en scène la réponse est tellement pourrie chaîne sympa top secret des emplois on fait partie des JT
rire des rares personnes le texts une sur deux pilules toxiques moment survivrait comment décorer il est assez évident pout moi a tape chez cette cultive
des casiers Jul
çca fait partie zic casser de notre dé wtf grippe ouf of merde oh merde oh tiens 6eme sens qui espèere des clopes heu aucun Bob il va s'suicider? quelle table right there you visit Yellowknife bip dope Bug youtube peu traditionnel derrièere un buro mouvementer tu penses aux trucs cool que tu vas faire au gamin déjàPhilippe É;licoptèere avec cheveux longs le partipant
Brice de Nice qui picore des miettes dans sa mains sur la route Chopping Dance
L,antidote est dans les glaçcon un homme a Été retroubé morts
À aucun moment
le propriétaire a cbien dire rien la vériter
en échjo jpeux dire un truc l'analyse allez saisi fast nous pas ta dégoûtée un serial killer oils ont pomme le tueur en deux mais aussitôt décidé décèede Jay pour remasteriser BiG notoriy
le tueur a empoisonné lame
[******* nom propre édité ******]
Cette citation de Sade décrit assez bien ce que je pense de ce texte :
"de ma vie je n'avais vu un tel étron, il remplissait à lui tout seul un très profond saladier, notre homme s'en empare, se couche avec lui sur le bord du lit, me présenta son cul, tout merdeux, et m'ordonna de le lui branler fortement pendant qu'il va faire subitement repasser dans ses entrailles, ce qu'il vient de dégorger"
Je suis hôtesse d'accueil si je veux,
Gopnik de mes deux,
J'avais mis un tailleur, des bas et du rouge à lèvres,
Si t'continue j'me fous en grèvre.
J'deviens chèvre.
Merdevre.
c'était peut être un TDM ?
Un TDM TTBM.
Ah, j'ai complètement zappé cette possibilité, en effet. Reste que si les bots décident de participer aux semaines TDM également, on n'aura rien à leur objecter.
ça se réclame de la poésie, c'est donc même un pieds bot.
(jeu de mots à usage unique, et c'est pas dommage)
Tu étais déjà à -4 points pute avant celle-là ?
Citation de: Dourak Smerdiakov le Juin 01, 2021, 18:53:11
Ah, j'ai complètement zappé cette possibilité, en effet. Reste que si les bots décident de participer aux semaines TDM également, on n'aura rien à leur objecter.
La Zone prise d'assaut par les bots, c'est très N3DRZ, ça.
Début édit par Dourak Smerdiakov : oh, un sonnet. Fin édit.
J'ai eu les yeux qui saignaient à chaque ver : rimes bancales, images simplistes et purement ordurières, rythme au mieux aléatoire, mais plus généralement inexistant.
faudra organiser le festival des trolls un de ces jours
CitationTexte reçu le 15/09/24
Hum, il me semblait que ce poème de merde datait de 2022.
Ouais, on a laissé trainer des moutons sous la commode, je ne sais plus trop pour quelle raison. Des auteurs qui ne répondaient pas à leur adresse mail, ou un truc comme ça.
Pourquoi on a jamais foutu leurs textes à la benne, ça c'est une autre question, dont la réponse pourrait être d'ordre médical.
C'est une des personnes qui ont posté un premier texte sur la Zone au mauvais moment, quand le système de connexion du site est tombé en rade et que j'ai mis des mois à réparer.
De Jean-Guy Maillet, Chomsquiche. Texte reçu le 12/04/2024
« Il faut affamer les non-vaccinés »
Le linguiste fourré aux petits lardons
Aura été bien mal armé
Quand le Covid fut venu
Lui titiller les poils du cu
Pas grave Noam
Ni âme ni armes
No ham
Dans ta quiche
Certains coupent leur dope
Toi tu coupes ta quiche
À l'aspartam
Je ne sais pas si c'est légitime de ma part, surtout après avoir constaté l'edit de Dourak un peu plus haut, mais je ne vois pas en quoi ce texte aurait sa place sur le site. De même pour celui-qio suit, toujours de Jean-Guy Maillet : Grand-mère disquette (reçu également le 12/04/2024)
C'est un poème sur ma grand-mère
« Staupe la viaulence
Sinon j'encule ta grand-mère »
Eh bien vas-y cher ami
Je t'en prie grand bien te fasse
À la quéquette
Elle est belle ta quette
À la disquette
Poilue
Car ma grand-mère est vieille
Sèche dégueulasse pétainiste
Aigrie et elle pue de la tête
Je pense d'ailleurs qu'elle ne va pas tarder
À décéder
Du cul
De l'anus quoi
Précisons que l'auteur menace d'envoyer d'autres poèmes. Ce ne serait pas le retour de Pascal Dandois ?
Surtout, n'hésitez pas à me reprendre si j'abuse en jetant ces textes à la poubelle.
De Von Karfax, texte reçu le 16/09/2022
> demanda Chochana.
> dit le Casablancais, et il jura en arabe parce qu'il s'était brûlé les ongles avec son mégot noir.
Trois paires de mains tremblantes jonglant entre cigarettes et tasses de café, et trois gueules fiévreuses encore envapées, empapaoutées de morgue, froncées par les excès.
Le soleil était gris, la réalité piquetée de moucherons blancs synonymes d'une dangereuse baisse de tension dans nos organismes, les visages des passants gondolaient, flous comme du bruit, perdus dans la longue focale de mes binocles.
Nous étions surveillés avec une agressivité palpable par les sinistres mirages de la grande ville, ou seulement par les miradors déglingués de mon amour propre.
La truffe rose de Chochana s'agitait en tous sens, ses gigantesques pupilles happées par des visions connues d'elle seule.
Salem se contentait de se cramer les griffes d'un air sombre.
Notre histoire commune était une mauvaise blague dont la chute ne venait jamais.
C'est une juive, un arabe et un basque à lunettes.
Ils passent soixante-douze heures ensemble dans une chambre de bonne parisienne, gobent des cachetons, avalent des litrons de vinasse, dessinent sur les murs. Ils se pelotent, partagent leurs germes et leurs clopes, s'explosent les tympans sur de l'électro débilitante.
Un buvard d'acide passe d'une langue à une autre, une bouteille éclate au sol sans que personne n'y touche, des pigeons comme des dragons s'envolent, les murs se recouvrent de vigne grimpante écarlate, le velux passe un film de Chaplin, et dehors la pluie recouvre la ville d'une pélicule d'encre noire de calmar.
Et c'est tout.
demandai-je.
Elle nous montra sa paume, couverte de sang.
> ordonna-t-elle.
>
>
Le Casablancais s'exécuta avec mauvaise grâce. Les animaux, ce n'était pas son truc.
Puis Chochana se tourna vers moi.
>.
> protestai-je.
Elle me prit la main et nous remontâmes la rue de Belleville à grandes enjambées. Les gens tiraient la gueule, jetaient des oeillades agressives dans tous les coins, ou bien fixaient le trottoir en marchant d'un pas nerveux. C'était la gravité de la grande ville qui les comprimaient de l'intérieur, qui les constipaient jusqu'à l'occlusion.
Elle nous tue, la ville, à petits coups d'entropie.
Et parfois elle nous rappelle brusquement notre condition de mortels.
Nous sonnâmes chez Kader, mais personne ne répondit. La porte restait entrouverte, et seul le silence s'en échappait.
L'appartement était vide.
Nous appelâmes, en vain.
L'odeur nous terrifia.
Finalement, je trouvai Madame Kader dans la salle de bain.
Il y a deux choses que je ne souhaite à personne de connaître en pleine descente d'acide : une visite impromptue de ses parents, et la découverte d'un cadavre en putréfaction.
Madame Kader avait le corps recouvert de cloques rompues d'où s'écoulait un liquide trouble et visqueux, et d'ulcérations profondes assaillies d'essaims d'insectes frénétiques ; enceinte de la mort, son ventre enflé avait doublé de volume, et sa peau autrefois caramel était marquée de zébrures psychédéliques jaunes et violettes.
La mâchoire pendait, démantibulée, et la langue noire et gonflée rappelait une grasse anguille figée dans la boue.
Sa culotte de grand-mère n'avait pas pu retenir les fuides corporels, qui avaient fui de l'anus en boudins sombres, visibles en transparence sous le vêtement.
Chochana vomit, pendant que je restais stupéfait par le spectacle vivant de l'autolyse à l'oeuvre.
Du Hurlante Nova Origin, texte reçu le 03/07/2024
america go legislative
tout comprendre a qui sait comprendre
Les Origines au XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, le mouvement des Lumières se penche avec une grande curiosité sur les origines de divers aspects de la civilisation humaine. Jean-Jacques Rousseau, par exemple, explore les origines du langage et de la musique, tandis que Giambattista Vico s'intéresse aux origines des nations. Montesquieu et Locke, pour leur part, se concentrent sur les origines des institutions politiques, et Rousseau approfondit la notion de contrat social. De même, les origines des religions sont examinées par des penseurs tels que Pierre Bayle. Ces interrogations sur les origines, inspirées par une soif de compréhension profonde, caractérisent la période des Lumières.
L'émergence du Positivisme au XIXe siècle
Le XIXe siècle, marqué par le positivisme et le scientisme, rejette en grande partie ces questionnements sur les origines, les jugeant absurdes et primitives. Le positivisme, prôné par Auguste Comte, privilégie les sciences positives et les faits empiriques, écartant les spéculations métaphysiques. Les questions sur l'origine du langage, qui fascinaient des penseurs comme Rousseau, Herder, Hamann et Kant, sont désormais considérées comme irrationnelles et inaccessibles.
La Fiction du Contrat
Le contrat social, un concept central analysé par Hobbes et Rousseau, est également relégué au rang de fiction. Dans cette optique, la préhistoire est perçue comme une période de chaos et de nuit, sans intérêt face à la lumière des sciences positives et au progrès technologique. Les sociétés, désormais en marche vers l'avenir, préfèrent se concentrer sur les accomplissements futurs plutôt que sur les origines brumeuses du passé.
La Téléologie et la Science des Fins
Au XIXe siècle, la perspective devient résolument téléologique. La science des fins, ou téléologie, vise le perfectionnement et le déploiement total des ressources matérielles et humaines, comme en témoigne le marxisme. Même dans des domaines où cette téléologie est négative, comme la thermodynamique de Carnot et Clausius, l'intérêt se porte sur la finalité et non sur l'origine. Ces scientifiques prévoient l'extinction inéluctable de l'univers, mais leur préoccupation demeure la finalité.
La Tension entre Origines et Aboutissement
Cette focalisation sur l'aboutissement marque un changement profond dans la sensibilité et le psychisme des sociétés industrielles. L'horizon des préoccupations se déplace de l'origine vers le futur. Même les régressions vers la barbarie, telles que les deux guerres mondiales et les génocides, n'inversent pas cette tendance. La société continue de privilégier une marche horizontale vers l'avenir, malgré les horreurs du passé.
En conclusion, la transition du XVIIIe au XIXe siècle illustre un déplacement radical de la pensée, des origines vers les fins, marquant ainsi une évolution profonde dans la manière dont les sociétés perçoivent et interprètent leur propre développement.
### Les Conséquences du Refus de l'Héritage Intellectuel
L'abandon des méthodes et de l'héritage intellectuel du XVIIIe siècle a eu des conséquences profondes et souvent tragiques au cours du XXe siècle et au-delà. Ce rejet a donné naissance à des mouvements extrêmes et contradictoires, dont l'extrême droite raciste et réactionnaire ainsi que des coalitions politiques ambiguës.
### L'Extrême Droite et le Racisme
La perte de méthode et le refus de l'héritage intellectuel ont alimenté l'émergence de l'extrême droite raciste. Cette idéologie, rouillée dans ses principes et dangereusement simpliste, se nourrit du rejet de la complexité et de l'héritage des Lumières. Hannah Arendt, dans *Les Origines du Totalitarisme*, observe : « Le nationalisme tribal et le racisme ont une affinité avec les idéologies totalitaires, qui exploitent la peur et l'insécurité des masses. » Cette situation rappelle les avertissements de Montesquieu dans *L'Esprit des Lois* : « Le despotisme est une institution corrompue qui naît de la ruine des principes de liberté et de justice. »
### Le Front Populaire et les Contradictions de la Gauche
En parallèle, la gauche, autrefois porteuse des idéaux des Lumières, est elle aussi tombée dans des contradictions profondes. Le Front Populaire, par exemple, a accepté l'OTAN et ses 4 500 000 morts, montrant une ambiguïté inquiétante. Antonio Gramsci, dans ses *Cahiers de prison*, écrit : « Les partis de gauche peuvent être absorbés par l'hégémonie culturelle de la bourgeoisie, perdant ainsi leur essence révolutionnaire. » L'impérialisme des États-Unis, souvent soutenu tacitement ou explicitement par les démocrates, s'accompagne de la négation des génocides contemporains, comme celui de Gaza, plongeant la gauche dans une obscénité morale.
### La Bien-Pensance Morbide des Électeurs de Gauche
Les électeurs de gauche se retrouvent ainsi dans une position schizophrénique. Ils luttent contre le racisme interne tout en restant aveugles et sourds aux crimes commis par leurs propres dirigeants. Michel Foucault, dans *Surveiller et punir*, évoque cette dualité : « Les mécanismes de pouvoir ne se contentent pas de réprimer ; ils produisent également des comportements et des discours qui justifient et légitiment l'oppression. » Cette bien-pensance morbide masque une perte de l'essence même des idéaux progressistes. En se focalisant sur des luttes superficielles, ils négligent les oppressions systémiques et les violences perpétrées au nom de la démocratie.
### La Perte de l'Essence des Idéaux Progressistes
En abandonnant les questions fondamentales des origines et des fins, la société contemporaine perd son essence. Les idéaux des Lumières, centrés sur la raison, l'humanisme et la quête de vérité, sont sacrifiés sur l'autel du pragmatisme politique et de l'opportunisme. La recherche de l'aboutissement, sans ancrage dans les origines et les méthodes critiques, laisse place à un vide moral et intellectuel. Simone Weil, dans *L'Enracinement*, souligne : « Seul un retour aux valeurs fondamentales et aux traditions critiques peut enrayer l'aliénation moderne et redonner un sens à l'existence collective. »
### Comparaison Littéraire entre les Époques
La littérature comparée entre les époques révèle également cette évolution. Alors que Voltaire et Rousseau interrogeaient les fondements de la société et des institutions, des auteurs contemporains comme George Orwell et Aldous Huxley explorent les dystopies où la déconnexion des origines mène à des sociétés totalitaires. Orwell, dans *1984*, montre : « Celui qui contrôle le passé contrôle le futur ; celui qui contrôle le présent contrôle le passé. » Cela illustre comment la perte de mémoire historique et l'effacement des origines peuvent aboutir à une manipulation totale de la réalité.
La déconnexion des héritages intellectuels du passé a conduit à des dérives extrêmes et à des contradictions insoutenables. Que ce soit par le biais de l'extrême droite raciste ou de la gauche hypocrite, la société contemporaine montre des signes alarmants de désorientation morale. Pour retrouver leur essence, les courants politiques doivent renouer avec les méthodes et les idéaux des Lumières, réaffirmant ainsi un engagement sincère envers la justice, la vérité et l'humanisme. Comme le rappelle Albert Camus dans *L'Homme révolté*, « La révolte authentique est celle qui cherche à préserver la dignité humaine face à l'absurde et à l'injustice. »
Conclusion
François Hollande, avec son intervention en Syrie, a causé la mort de 300 000 civils, soit six fois plus que le nombre de victimes dans la bande de Gaza. Ce chiffre alarmant démontre un fascisme omniprésent parmi toutes les parties belligérantes. Les démocrates, qui vendent des poèmes et cachent des meurtres, se posent la question absurde de savoir s'il y avait des bébés terroristes syriens, tant leur rhétorique propagandiste est nécessaire pour accepter l'inacceptable. Politiques et électeurs se confondent dans une même puanteur d'abandon moral et de complicité crasseuse.
Yannick Jadot, conscient qu'il allait perdre les présidentielles, a été instrumentalisé par les médias militarisés pour promouvoir sa guerre insensée contre les Russes, se soumettant totalement aux fabricants d'armes américains et à l'impérialisme vorace des États-Unis. Il savait que son action conduirait à la défaite de Mélenchon, à la qualification de Le Pen pour le second tour et à l'élection de Macron. Tout était clair dans sa stratégie destructrice de la gauche, et pourtant, aujourd'hui, sans honte, il clame qu'il fait barrage au Front National et ne déteste pas trop Mélenchon. Quelle hypocrisie! Lui, qui en tant qu'écologiste prétend sauver les eucalyptus et les koalas, pourrait aussi sauver les vies des Ukrainiens, des Russes, des Palestiniens et des Israéliens en éliminant les bombes des usines d'armes américaines de son programme vert.
Quant à Raphaël Glucksmann, qui taxe tout le monde d'antisémitisme à la manière de Pascal Praud et voit des agents russes ou chinois partout, qu'il nous explique en quoi son "G.I. Joe Biden", grotesque et violent comme Rambo, n'est pas lui-même un "génocidaire" en envoyant 266 avions cargo et 20 navires débordant de bombes pour raser Gaza, dans le but de monopoliser le gaz offshore. La guerre contre la Russie a augmenté le prix de ce gaz, tout comme l'explosion de Nord Stream 2 et celle du port de Beyrouth, qui pourtant passait un contrat de 200 milliards avec la Chine pour ce gaz. Gluckmann est de gauche chez Hanouna et Morandini, mais chez Wikileak et Julian Assange, nous lui rappelons que son maccartisme de big brother et oncle sam sont combattus non pas par le FSB ou l'oeil de Pékin, mais par Bernie Sanders et Noam Chomsky, des Juifs Américains de Gauche : Anti impérialistes !
Les chiffres de la guerre à Gaza sont effarants : depuis le 7 octobre 2023, 92 511 blessés, 16 012 enfants tués, 10 538 femmes tuées, 500 personnels médicaux tués, 153 journalistes tués, 74 personnels d'urgence tués, et 1 018 attaques de colons. Ces nombres ne tiennent pas compte de ceux encore piégés sous les décombres des bâtiments détruits, estimés à plus de dix mille.
Les noms derrière les chiffres sont poignants : 74 enfants nommés Bilal et 105 enfants nommés Sham ont été tués. Ces pertes humaines incalculables témoignent d'une tragédie que ni Glucksmann ni les autres politiciens complices ne veulent reconnaître pleinement. Ils sous-qualifient le génocide pour masquer leur participation à ces horreurs.
Pour conclure, le rejet de l'héritage intellectuel des Lumières et la perte des idéaux progressistes ont conduit à une dérive morale collective. Les crimes de guerre, les génocides et l'impérialisme sont acceptés sous couvert de rhétorique propagandiste. La gauche, dans son aveuglement, se rend complice de ces atrocités, perdant ainsi son essence et son humanité. Pour retrouver une véritable moralité, il est impératif de renouer avec les valeurs fondamentales de justice, de vérité et d'humanisme.
Les USA ont totalement dominé la droite avec Sarkozy, puis la gauche sous contrôle avec hollande. Sur le cadavre de cet éventail politique Macron le banquier Kinder surprise a saccagé l'article 1 de la constitution, transformant le social en martial. Et a présent que la politique Française est morte les USA place dans l'hémicycle de l'assemblée Nationale leur modèle avec des républicains Français racistes et grossiers comme Trump et Bush, des Démocrates français meurtriers comme Obama qui bombarde 50 000 fois en deux ans (plus que Bush) et le terrible Génocide Joe et une vraie gauche social Française (la LFI) isolée et acculée comme Bernie Sanders aux USA. Car en effet les démocrates tuent ailleurs mais aussi sont experts en crime fratricide ! Espérons pour les 4 500 000 morts tués par l'OTAN que notre lutte contre tout les fascismes soit réelle, car ces innocents sont de mémoire bénis.
"Le bonheur ne se trouve ni dans l'ignorance ni dans l'indifférence, mais dans la conscience de ce qu'est la vie." - Simone de Beauvoir, La Force des choses