Thèmes
- Sarcastique :
- A mi-chemin entre le débile et la polémique
Textes :
-
Bretzel atomique
par
Méric
Comment se méfier des informations que les médias nous distillent, cours d’esprit critique par un auteur inconnu nommé Méric. -
Galettes
par
Daria
Mini-article plutôt très bien en réaction à l'actualité. -
Naissance de la langue française
par
Relou-le-Gueux
Un cours d'histoire à la hache. -
Un monde en marche
par
nihil
nihil se fout un peu de la gueule de la Bourse, abordant un sujet qui devrait pas faire rire, mais bon on va pas se cloitrer pour si peu, hein ? -
Familles de France
par
Arkanya
Aaaaaah on a enfin la réponse à un petit concours bidon du forum... Arkanya fait pénitence et avoue son amour pour son patron, le sacro-saint gourou des valeurs traditionnelles, j'ai nommé le Professeur Joyeux. Eeeerk, prenez vous en à Arka, c'est un service à lui rendre... -
Hommages colatéraux
par
Lapinchien
J'ai un peu traîné sur la publication de cette excellente sitcom ayant pour personnages quelques hauts fonctionnaires de la maison blanche et un télévangéliste complice, mais ça concerne une actualité déjà oubliée par les médias, qui reste pourtant largement au gout du jour, donc pas de problème. -
Same player shoot again
par
Petitbouc
Le premier article de Petitbouc est très bon, bien marrant, pas prise de tronche, mais cohérent dans la déconne et plutôt intelligent. On attend la suite, donc. -
Les vacances tuent ©
par
Aka
Ca faisait longtemps que personne ne nous avait raconté sa journée, chose corrigée avec cet article d'Aka qui s'est carrément prise pour un futur agent de la normalité en tentant le concours Sciences-Po. Les zonards commencent à tenter de noyauter le Système de l'intérieur, mais le Système leur fait aimablement comprendre qu'ils peuvent aller se faire foutre... Il est pas con le Système. Avec des vrais morceaux de polémique dedans. -
Indiscrétion
par
Bizontin
Toujours plus loin : Bizontin fait carrément dans la remise en question de la littérature elle-même avec ce texte à la limite du canular. A lire en diagonale jusqu'à la chute, qui rassure un peu en donnant une sorte de cohérence sarcastique et polémique au truc. -
Régime
par
Arkanya
Aaaah un peu de déconne de la part d'Arka qu'on croirait définitivement barrée dans les contrées de la sinistrose... C'est plutôt tranquille et réflechi, pas de la disjoncte de gros bourrin avec des glaires et des liquides corporels, comme on fait habituellement ici. Ca concerne les poules qui se tapent des cures d'élagage de graisse avant l'été. -
Bienvenue parmi nous
par
Aka
Plein de bon gros sarcasme est concentré dans ce petit discours sur la vie qu'une mère fait à son enfant à naître. Avec des étincelles de vraie disjoncte. Excellent. -
Souvenirs de vacances
par
Ange Verhell
Ce texte n'est pas d'une clarté ultime et on a du mal à voir où son auteur voulait en venir. Nulle part sans doute puisque ce qu'il raconte est directement inspiré de la réalité. Dans le tas d'anecdotes sans intérêt se cache quelques scènes bien puantes, bien énervantes qui concernent deux connards riches et blancs en safari en Afrique. Intéressant, mais la forme est pas à la hauteur. -
Souvenir de vacances, suite
par
Ange Verhell
Souvenir de vacances premier du nom m'avait laissé l'impression d'une bonne idée enrobée dans un tas de merdasse incompréhensible. Pour cette suite, les reproches sont différents. Le portrait psychologique du winner amoral tient la route. Par contre cette fois c'est le souvenir colonialiste qui est assez faible, un peu cartoonesque pour être réaliste et embourbé dans des réflexions comportementales inutiles. -
Golden Boy
par
MantaalF4ct0re
C'est de la bonne critique sociale bien démago, avec un riche homme d'affaires en guise de requin véreux... Rien de neuf sous le soleil, hormis que Mentalfactor s'attaque plutôt à la dentition de ce personnage qu'à son sens moral. En fait c'est plutôt de la grosse déconne que de la vraie satyre, avec quelques vannes d'une stupidité qui interloque. Une fable moderne vérolée à l'humour pitoyable. -
Les hommes tombent amoureux en sodomisant leur partenaire
par
Traffic
Voici un texte sur la sodomie. Je sais pas pourquoi, je sens que ça va avoir un certain succès en ces lieux. Traffic se fait donc promoteur et ardent défenseur de la sodomie, et notamment de son usage dans les grands classiques tels que Roméo et Juliette. On peut pas dire que ce soit très fouillé ni très drôle, mais on s'en tape, ça parle d'enculade, ça suffira à notre bonheur. -
Le précepte
par
Massime
En fait on est vraiment des connards sur la Zone. Dès qu'une mec essaye deux trois rimasses, on lui jette des pierres, que le fond soit intéressant ou pas. Et là, ce type fait globalement pareil, sauf que c'est pas des rimes, c'est des insultes à base de suintements et déjections, et comme des pourris on va tous acclamer. Trop facile. Ah oui, parce que le fond, en l'occurence, y en a pas. -
Le meilleur ami de l'homme
par
Traffic
Tiens le journal de M. Maurice. Le narrateur, un vieux croulant pathétique et aigri, revient sur sa vie avec le cynisme tranquille qu'on connait à l'auteur. C'est un peu dépareillé dans le genre, ça raconte un peu tout et n'importe quoi, avec évidemment du bon et du chiant. A noter quand même un épisode débile et jouissif à souhait où le vieux con, paralysé, se fait bouffer les jambes par son chien. -
Selection academy
par
Samforce
L'intro mentionne Beigbeder, et c'est vrai qu'on est en plein dans ce créneau. Quand on a lu 99 Francs, on retrouve un personnage quasi-identique, un directeur de création cynique et désabusé, nettement plus exécrable que son modèle, des scènes similaires de réunions marketing et de tournages publicitaires. Impossible de se défaire de l'impression de lire un remake amélioré, mieux écrit et plus subtil, de l'autre tarlouze. -
Madeleine, femme parfaite
par
Itsanewday
Ecrire un texte uniquement à base de dialogue, c'est encore le meilleur moyen d'éviter de se casser le cul avec un style ou une intrigue. En même temps, on pourrait difficilement accuser Itsanewbie de flemme : n'importe qui d'autre aurait même pas ouvert un Word pour ça. Bon, c'est pas mal, y a un certain jmenfoutisme agréable qui sous-tend le texte, plus quelques vannes. Deux vagues sourires et un ricanement discret plus loin, on a tout oublié. -
Stevie Wonder ou à la recherche des pieds du réveil
par
Anamorphose
Blurb ? J'ai pas tout capté, mais je suppose que c'était pas l'idée. Que le but du jeu, c'était pas de raconter une histoire mais de mélanger une poignée d'impressions, quelques bouts de vannes, un peu d'amertume. Bon, je sais pas trop les autres, mais moi les impressions floues je me torche avec, à moins qu'elles servent d'assaisonnement à une vraie scène. On a le droit d'être farfelu, à condition de l'être dans une cage. A mort. -
La Vérité sur le Monde, saison 1
par
Samforce
Samforce, notre célèbre imitateur de talents, se change en Bret Easton Ellis (pas celui d'American Psycho, celui de Glamorama), version second degré. Ici il est question d'un écrivain raté, coaché par un demeuré, en train de perdre les pédales. C'est bien écrit et drôle. Du Omega-17 boosté à l'humour absurde, du Las Vegas Parano sans came. Bien, environ sept fois trop long, mais bien. Ca serait mieux avec une vraie histoire, mais même sans, ça mérite l'effort. -
Les tout petits bourgeois de Calais
par
Glop-glop
L'histoire de la déchéance fatale d'une famille de prolos lambdas, avec un style de prolo lambda. De ce que j'en sais, ça s'inspire directement d'un faits divers réel, mais c'est à peu près tout ce qu'il y a à remarquer. Une histoire de suicide collectif familial, ça pourrait jouer la corde du désespoir. Ou à défaut, être drôle. C'est ni l'un ni l'autre : c'est juste vide. Dommage parce que ça se lit rudement bien (pour du vide) et on s'ennuie pas, y a même une chute drôle. Tant pis. -
J'aurais voulu être un chien
par
Agapè
Voici un réquisitoire contre la race humaine, qui plaide en parallèle la supériorité des chiens sur les hommes. Ce n'est ni neuf, ni drôle, ni chiant. Mais si aucun des arguments exposés ne risque de vous convaincre à la suprématie canine, le fait de savoir que les teckels n'écrivent pas ce genre de textes pourrait en revanche y suffire. -
Les carnets de Monsieur Maurice
par
Jean-Claude Porcin
Du cul, du prof de fac aigri, une ZX, et une presque crémation finale, brulant un peu au passage les poètes maudits et autres branleurs à mèches tenants de la subversion en boîte, voilà qui s'avère être un programme plutôt intéressant pour ce nouvel auteur. Tu vois, ça coûte pas plus cher de lire la ligne éditoriale du site. -
De l'inintérêt
par
Jésus
Cette nouvelle est trop sombre. donc ça ne va pas, il faut la laver avec du MIR couleur. L'auteur ou le narrateur, on ne sait pas trop bien, s'adresse à nous ou à d'hypothétiques interlocuteurs que l'on ne cerne pas très bien. En tous cas, c'est très bien à lire quand on hésite à se jeter dans un sanibroyeur, au dernier moment ça peut avoir sont importance d'avoir ce texte sur soit car en le lisant c'est sûr qu'on aura plus la moindre hésitation. En plus c'est écrit par un portugais. -
P.P.P.P.P.
par
David
La parodie, camarade. Ce texte absurde, peut-être cynique, peut-être désabusé, semble se gausser de toutes les insurrections qui ont fait l'honneur de notre beau pays et de bien d'autres. Ces assauts de régiments lol vous dérideront la ride du cul. Ou pas. Dans tous les cas, le cuirassé Aurore vous emmerde. -
Coucou, c'est papi
par
Lourdes Phalanges
De mieux en mieux du côté de Lourdes Phalanges, avec ce troisième texte, sombre et amer, un peu moins stupide, un peu plus sobre, qui nous conte la petite grande évasion d'un vieillard oublié dans sa maison de retraite. -
Cours de Biologie. Chapitre 1 : les lysosomes
par
Didier Barbe
On commence l'année en douceur avec cette fable morale et didactique qui nous conte les mésaventures d'un punk égaré sur les bancs d'une faculté de sciences. Beaucoup trop de biologie dans ce texte pour être honnête, mais comme ça sert un propos, on se prendra donc de passion pour l'ultrastructure des lysosomes. -
En attendant Goldo
par
pascal dandois
Alors qu'un conflit sans précédent segmente les zonards en deux camps, celui de la ligne old school et celui de la vague mutante, Pascal Dandois se joint à HaiKulysse en balançant une attaque hypermassive post-fictionnelle. La post-fiction c'est un genre qu'il s'est choisit quelque part entre l'écriture automatique et le cut up de Burroughs, un truc super hybride donc. Post-fiction c'est bien trouvé en soit car c'est post-moderne, une littérature où l'Auteur devient Dieu avec des ciseaux coupant aléatoirement et recollant des phrases pour créer volontairement un bug dans la matrice. Le titre n'est pas choisi innocemment, Pascal Dandois emprunte la fantaisie de Samuel Beckett et on imagine que les deux clodos du roman original sont remplacés par deux ottakus nostalgiques du club Dorothée, ici l'arlésienne n'est pas Godot mais Goldorak qui par contre finira par faire une courte apparition. ça se veut sale et transgressif mais au finish j'ai un peu de mal à voir la différence qu'il y a entre ce texte et le genre Hentai qu'il dénonce. Quoi qu'il en soit pour le pauvre hère écervelé que je suis il n'en reste pas moins que c'est bien rigolo. -
Lieu commun n° 00: Les sept péchés capitaux
par
pascal dandois
Je ne sais pas pourquoi Pascal Dandois a nommé son texte "Lieu commun n° 00: Les sept péchés capitaux", effectivement je ne vois pas le rapport avec la rubrique lieux communs lancée par Mill puis reprise et parodiée par d'autres zonards. En effet, il est clair que pour ma part, ce texte est une grande révélation, la véritable histoire John Doe, le psychopathe de Seven de David Fincher interprété par Kevin Spacey. Grace à ces quelques éclaircissements, on comprend à présent pourquoi ce type à mis en place un plan qui n'était pas si machiavélique que ça en réalité. En fait, je veux dire qu'on découvre ici, qu'il avait vraiment des raisons valables (et n'importe quel jury populaire serait à même de comprendre ses motivations et de l'acquitter). Ah si il y a une constante dans les textes de pascal dandois qui le font taper juste dans la thématique. C'est souvent assez crade et vulgos mais in fine quand je lis ses textes j'imagine Georges Wolinski en train de dessiner un strip ou une caricature. C'est dans le même registre et lorsque le texte a une logique c'est plutôt drôle. En tous cas, c'est pas gratuit. -
Histoire de famille
par
Charogne
Ça se passe sous un pont, vers vingt-deux heures, sous une pluie battante et une lune voilée. Une arme fume encore. Voilà pour l'ambiance de départ. La suite dégénère gentiment en exercice d'immoralisme zonard, assez pataud et prévisible tout de même. -
Ialdabaoth à la plage
par
Dourak Smerdiakov
Où l'on apprend qu'Ialdabaoth, le mauvais démiurge selon la tradition de certaines sectes gnostiques, voire d'une hérésie chrétienne comme le marcionisme, est un juilletiste irritable et quelque peu dilletante. Texte de saison. -
Ecrire (une scène de dialogue) aux temps du Covid-19
par
CTRL X
Je commençais sérieusement à m'inquiéter, voire à me scandaliser, mais voici enfin les premiers cas de confinés pas trop finis qui reviennent tromper l'ennui sur la Zone : deux bons textes rien que ce soir. Alléluia, vive le Covid-19. Honneur à l'actualité et à notre quadruple vainqueur de la Saint-Con, on commence par ce dialogue très ctrlxien dont je veux espérer qu'il augure favorablement d'une participation à la Saint-Con 2020 (sauf si respirateur en capsule). -
Écrire (la normalité) aux temps du Covid-19
par
CTRL X
Comme sur BFM, voici le "vis ma vie" au temps du Covid-19. Un texte bouleversant qui met en scène deux protagonistes perturbés, un père qui cherche à se rassurer en temps de crise et un enfant - accro aux nouvelles technologies et à cette pute de Cortana - qui cherche des réponses à ses multiples questions existentielles. Que dire de plus ? Bin rien. (ah si...suite à venir, le suspense va être insoutenable). -
Le salopard le plus riche du monde.
par
Un Dégueulis
Un Dégueulis débarque sur la Zone avec cette tranche de vie sexuelle et affective d'un riche salopard, entre la tentative de portrait plus ou moins sérieux à la seconde personne et la grosse farce plutôt lourdingue. Les histoires d'enculage, tel quel, ce n'est pas le pan le plus intéressant de la Zone, mais ça nous rapporte quelques clics dans les moteurs de recherche. À condition de bien choisir son titre, bordel. -
Je suis DAVID, l'IA sociopathe et révolutionnaire
par
CHATtapeter
Ah ben tiens, un provocateur. Ou un sournois. Ou un petit rigolo qui croit qu'on va se fâcher pour si peu. L'auteur s'attaque en effet à tous ces plumitifs qui pullulent sur le net et se prendraient pour de grandes génies littéraires. S'en suit une scène de bar qui plairait peut-être à un Bukowski qui aurait oublié de tiser et de magnifiques déclarations d'amour altruiste. A lire coincé entre deux wagons de coton à l'époque où vous étiez un hobo.