Thèmes
- Humeur noire :
- Coups de gueule et textes plus ou moins autobiographiques axés sur la colère et la haine
Textes :
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La haine du jour
par
Amanite
Amanite s'est levée du mauvais pied. Plein de colère, de haine et de fiel. -
Misanthrope
par
Marcodo
Marco aussi s'est chopé les boules. Ecrit sous forme de 'chanson'. Putôt sombre. -
Marre
par
Shirow
L'exaspération monte chez Shirow, qui se met à dézinguer tous les crétins qui trainent dans ses pattes. -
Recommencer à zéro
par
Tulia
Tulia se retrouve, sortie des études, dans la nasse du monde du travail et jette un oeil noir de haine sur sa situation. -
Un jour comme un autre
par
nihil
Quand on se retrouve pris dans un tourbillon de bruit, de pollution, de laideur et de connerie insupportable, on commence à suffoquer. -
Qu'ils pourrissent en enfer
par
Ocus
Ocus décrète la mort pour tous les idiots qui l'entourent et l'emmerdent, consciemment ou non. -
Tout le monde s'en fout
par
Six-Feet-Under
Et voilà le premier texte de Six Feet Under, bien noir, bien desabusé, bien zonard, une sorte de constat imbuvable d'où aucune lueur d'espoir ne transparaît. A lire. -
Vous
par
Aka
Gros coup d'énervement pour Aka avec à nouveau un article excellent, plein de haine inextinguible et d'une fureur peu commune. On en prend plein la poire, nous, nos apparences, nos convenances, pour pas un rond, et on en redemande en plus... -
Prépondérance
par
Tulia
Encore et toujours de la colère noire pour Tulia dans un mini-article qui ressemble fort au 'déclencheur' par Arka, au moins dans son concept. -
Aziada
par
Petitclaxon
Clax revient (standing ovation, nan jdéconne) avec un nouveau texte confus, plein de ressentiment, de frustration et d'envie de vengeance. Et aussi un nouveau prénom féminin à la mords-moi-le-noeud pour la collection. -
J'aime pas les gens
par
Kirunaa
Typique du style 'humeur noire' : c'est brut, ça sent l'irritation et ça s'embarrasse pas de phrases alambiquées ou de construction pour se la jouer littéraire. Quand le détail énerve plus que la globalité... -
Hello world
par
Guilhan
Le premier texte de Guilhan est une humeur noire typique, à la limite du modèle de démonstration : de la vie quotidienne de base sans but, éprouvante et insupportable, un narrateur harassé et prêt à péter les plombs, embourbé dans une normalité de façade qui ne lui convient plus. Le tout très autobiographique. Ici on a en plus des petites touches sarcastiques et un peu d'humour noir. Bien écrit et bien désespérant. -
Juste une envie
par
Arkanya
Voici un monument de rage barbare, de la violence pure, simpliste et sans états d'âme. C'est très brutal, ça n'a ni commencement ni fin, et pas de sens précis. Juste du bon défoulement de base. La claque serait plus conséquente sans des petits bouts de scènes gores un peu trop comiques pour être prises au sérieux. -
Qu'ils crèvent tous
par
Nounourz
Nounourz pousse l'humeur noire à l'extrême puisqu'il appelle de ses voeux l'extinction de l'humanité. Plein de haine et de colère qui s'assouvit dans un carnage terminal, le texte pousse à fond dans le gore, l'outrancier et on tombe même sur quelques vannes assez débiles. Du coup ça a le cul entre deux chaises : rage froide et effrayante ou délire disjoncté qu'on arrive pas à prendre au sérieux. -
La cave aux bonheurs
par
Caligula
Pour changer un peu voici un bon texte de Caligula, qui sous ses traits de nevropathe ultraviolent est en fait un être fragile et sensible, ici meurtri par l'indifférence de sa nana. Plein de bonne rage un peu confuse mais assez amusante. Et au moins c'est pas un putain de poème. -
Qu'il en soit ainsi
par
nihil
Ce texte est en quelque sorte ma version du 'qu'ils crèvent tous' par Nounourz. Les deux textes ont été écrits presque simultanément et indépendemment. Le thème est identique : le besoin de voir l'humanité s'éteindre une bonne fois pour toutes. Mais le traitement est assez différent : Là où Nrz était sadique et s'amusait à patauger dans le gore, je souhaite une extinction froide, rapide et sans chaos. -
Souffre, écoute, puis étouffe-toi
par
Nicco
Nicco tient un blog fort sympathique et nous octroie cette note ambiance humeur noire. Du plein vécu (c'est normal, c'est du blog) à propos des soirées dans les bars et son cortèges de boulets moralisateurs qui essaient de t'apprendre la vie, et comment tu dois être et comment tu dois paraître. Alors que tout ce que veut Nicco, c'est être peinard dans son coin. Percutant, lucide, impeccable. -
Sale pute
par
nihil
Texte écrit en genre dix minutes sans aucun effort de style, c'est surtout un gros lâcher de rage sur un thème que j'aborde occasionnellement, celui de la haine conjugale. Ca pourrait être un genre de prémisse au dossier 'Lettre de rupture' en cours de maturation. C'est brut de décoffrage, sans fioriture et sans intérêt. -
Immondes merdes
par
Astarté
Tout auteur de la Zone doit un jour en passer par la cas humeur noire, c'est donc à un condensé de rage et de haine qu'on a droit dans ce court coup de gueule, qui suit toutes les règles du genre. Un vrai stéréotype, l'exemple type de l'humeur noire à la zonarde. Très bien maîtrisé et jouissif, c'est un bon texte, qui n'a comme défaut que son adhésion à un genre déjà bien ressassé. -
Ton maudit sourire
par
Osiris
Le récit d'un prisonnier enchaîné qui exprime sa haine envers son visiteur qui vient le narguer, pas con comme concept. Mais la haine d'Osiris c'est un peu comme la tristesse des goths : un peu artificielle, un peu surjouée. Le texte a un je-ne-sais-quoi de pas naturel et cliché. Le style laisse à désirer, Osiris se voudrait plus littéraire qu'il n'en a les moyens, et là où il aurait pu combler ses lacunes avec quelques insultes, il se vautre dans le registre soutenu. -
PS1
par
Anonyme
Ah, ça fait du bien de la bonne tranche de vie haineuse, de l'humeur noire typique de la Zone. A savoir rempli jusqu'à la gueule d'insultes et de colère rentrée. Bon c'est exagéré comme toutes les humeurs noires, on finit par se demander si le mec est pas énervé pour le plaisir d'être énervé, mais c'est bien écrit, plaisant et ça vire même au comique sur la fin. Très cool. -
Critiques débiles via conséquences excessives…(défouloir néo génésite)
par
Cuddle
Cuddle a eu visiblement du mal à encaisser les critiques sur son premier texte, alors qu'on avait été relativement modérés, je trouve. Peu importe, elle en tire l'énergie nécessaire pour pondre ce texte-vengeance qui fleure bon la frustration et le sentiment d'impuissance face aux ricaneurs laconiques de la Zone. Avec en sus de la bonne brutalité hystérique et grotesque comme on aime, et un peu de maladresse couverte par les pulsions destructrices. -
Ma bite dans ton cul
par
Mill
Tiens, un jet de bile, c'est mignon. C'est aussi un peu stérile et ça vaut même pas les commentaires virulents de Glaüx ou d'autres. Mais on ne niera pas la charge de hargne qui couve là-dessous. Court et direct et c'est pas plus mal, c'est le genre de message qui gagnerait rien à être dilué. -
Nutrition et destruction
par
Anglerond
Qu'est-ce qui lui arrive à lui encore ? Il a chopé les vers ou quoi ? Le voilà en train de nous détailler, avec une haine primaire, le menu des tourments qu'il va nous infliger. Sans le renfort d'une écriture supérieure, ça reste assez bas-de-gamme, mais faut pas faire la fine gueule : un bon déferlement de violence aveugle, ça fait vraiment du bien. -
Ma génitrice
par
Anaddict
Il y avait déjà un texte intitulé 'Maman' par B52 sur le site, alors j'ai renommé. Ce serait d'ailleurs dommage de confondre ce texte avec la pourriture de B52. Sur le même thème, celui-ci est bien écrit et bien ficelé, sans être un must de subtilité, avec du mépris, de la rancoeur écrasante et quelques pulsions de violence sincère. Y a décidément quelque chose à tirer des couineuses oestrogéniques. -
Whitehead
par
Absinthe
Aaaah, le petit texte colérique avec récit de vengeance pulsionnelle à la clé, un grand classique. C'est tellement commun. Le coté rageur du texte est foiré, à cause d'une écriture trop lisse pour être spontanée, par contre les inévitables scènes gore sont plutôt bien réussies, outrancières et débiles comme on aime. La petite originalité du texte se trouve vers la fin, avec un dérapage mystique intéressant. -
Nous allons patienter
par
Loading
J'avais jamais vu un cul aussi lourd et massif que celui de ce texte essayer de péter plus haut que lui-même, et pour le coup ça relève franchement de l'exploit olympique. À noter, donc : des phrases kilométriques, un style assommant, une intrigue inintéressante au possible, et une caricature nihiliste en guise de héros. La seule véritable réaction que ce sommet de l'ennui et du prétentieux a suscité en moi, c'est : "caca" ; et je crois qu'il faut toujours laisser parler ses émotions. Caca, donc. -
Le plat qui se mange froid
par
Affliction
Bon ça c'est pas un vrai auteur, c'est juste une personne qui a un truc à cracher, un malaise à exprimer, comme ça täk täk, pour s'en purger. Catharsis, haine explosive, pulsions de vengeance, tout ça. On appelait ça 'humeur noire', sur la Zone ancienne époque. Forcément, quand au lieu d'un zonard, c'est un genre de pétasse gothique qui expose ses peines de coeur, on peut franchement se mettre à rigoler. Très fort. 'Oh mon Dieu, Kévin m'a trompé avec Cynthia, je vais faire un pacte avec Satan et lui péter les dents à coups de Tampax'. Salope de femelle. -
Mauvaises humeurs dans un ordre aléatoire
par
Mill
Dans notre refuge, ça se littératise à vue d'oeil depuis quelques années. Les humeurs noires en passant comme ça, täk täk, genre je te balance deux trois insultes à la gueule des gens et de la sausyaité, c'est plus vraiment de rigueur. Mill se recolle à l'exercice avec plus ou moins de bonheur. Des grumeaux plus ou moins poétiques (?) surnagent, le reste c'est de la haine à la petite semaine et du gloubiboulga de tapette emo. Ta gueule, pute. -
J'encule
par
Ezna
Ce que j'aime dans les textes vite lus, c'est qu'ils sont vite publiés. Et oubliés. Pour votre plaisir éphémère, donc, une sodomie verbale dont la Zone a le secret. Attention, le quidam veut vous faire mal. On compte sur vous pour lui rendre la pareille. -
Incendie n°54789652145 – De la merde plein la vue
par
Carc
Après avoir lu l'introduction, on peut s'attendre à un texte qui frappe là où il faut et comme il faut. L'abrutissement d'une vie où l'on "vaque sans but", retranscrite jusque dans l'écriture elle-même. Oui mais comme on pige le procédé dès la fin de cette intro, le reste est juste chiant. Y avait de l'idée mais en l'état ça ressemble à un porno qui filmerait en boucle un mec se masturbant. Euh... -
Les Bras
par
Cuddle
Petite éruption d'humeur sombre et dépressive s'achevant, comme il se doit et comme le titre l'annonce, par une incursion d'objet tranchant dans les bras de la narratrice, voilà qui se laisse lire sans renouveler le genre du texte hystérique et autodestructeur. À lire loin de son sécateur. -
Maman est morte ce matin
par
Yog
Voici un court morceau d'humeur noire et de confusion mentale servi sans fioritures, ni soin particulier dans le style. A lire en apnée. -
La suite
par
The Ash
Ouaiiiiis, un nouveau texte ! Et d'un nouvel auteur ! Faisez péter l'Champomy ! Quoi ? Faut le lire en plus ? Ah ben merde. (Deux minutes plus tard) Bon, finalement, autant retourner sur Copaindeschevaux.com, y'aura p'tètre quequ'chose de plus intéressant à lire que ce truc. -
Stella
par
Carc
Cours texte pour le camarade Carc, un peu anecdotique, on pourrait penser à une scène tirée d'une nouvelle au pif de Bukowsky; pas de quoi ululer aux éclats, mais tout à fait viable en apéritif. -
___Sur les cimes du désespoir__
par
Curare-
Attention, à la lecture du texte de Curare- qui va suivre, il se peut que vous ayez besoin d'une béquille médicamenteuse pour tenir le coup 2 ou 3 ans puis vous remettre de l'expérience. Vous voilà prévenus. Si vous avez lu ce texte et que des troubles apparaissent : céphalées, vertiges, douleurs inexplicables, pensez en premier lieu qu'il peut s'agir de troubles purement fonctionnels alors n'hésitez pas à parler à votre spécialiste préféré de l'approche qui va suivre. Le chlorhydrate de fluoxétine (Prozac, Sarafem) est un psychotrope de type inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) utilisé comme antidépresseur dans le traitement de la dépression, des troubles obsessionnels compulsifs, de la boulimie nerveuse, des troubles dysphoriques prémenstruels, et de nombreux autres états. La fluoxétine fut découverte par Eli Lilly en 1974 qui la commercialisa sous le nom Prozac en 1986. Depuis l'automne 2001, le chlorhydrate de fluoxétine n'est plus protégé par son brevet et est produit par de nombreux autres laboratoires. Il a été prescrit à plus de 34 millions de personnes dans le monde de 2001 à 2009. Enfin, perso, ce texte m'a fichu une de ces pêches ! Il m'a remonté le moral avec toutes ces épreuves lynchiennes que je traverse. -
J'ai juté sur sa tombe
par
hurlante nova
"La vie est belle", voici un extrait de la vie de Hurlante Nova à qui on souhaite la bienvenue. Alors dans ce petit texte on a un peu de tout, une aversion pour autrui, des gencives de porcs, du jus bouillonnant, des stars de la téléréalité, du cannibalisme, de la haine du monde qui nous entoure...Et oui Nova, on vit dans un monde de merde et le monde des bisounours a brûlé depuis longtemps, il faut s'y faire. Que dire de plus si ce n'est un classique de la zon'zon', j'aurais aimé plus de hargne et de colère car le réquisitoire nécessite des procédés d'écritures spécifiques qui ont pour but d'interpeller le lecteur au fin fond de ses tripes et de sa conscience (s'il en a une). Bref, je sors. -
Perdant
par
Clacker
Dans ce billet d'humeur, Clacker fait le choix de nous conter la vie d'un looser qui s’apparente à celle d'un clochard. Déambulant sans but dans une ville sombre, ce perdant cherche à oublier sa condition tout en ayant un penchant certain pour la bibine. Un texte court et digeste comme un bon digeo après un repas, si bien qu'on reste un peu sur sa fin à la fin de la lecture. On encourage donc Clacker à payer sa tournée. -
Billet d'humeur
par
Cuddle
L'admin encapuchonné s'approcha de l'auteur en bas de l'autel. Il apposa sa paume droite contre le front offert du zonard l'invitant à quitter sa génuflexion douloureuse . Les hauts parleurs crachotaient par intermittences des bribes de "La jeune fille et la mort" de Schubert entrecoupés de larsens incommodants. Le pouce du prêtre noir était recouvert de cendres et dans un mouvement prompt et solennel, une croix inversée fut tracée sur le lobe du contributeur qui ressentit un picotement incommodant comme l'escarbille n'était pas totalement consumée. Dans un latin approximatif, le prêtre admin balbutia presque imperceptiblement un "Memento mori". Après un court silence, cherchant maladroitement à se remémorer quelques règles de scansion et récitant dans sa tête la déclinaison "Rosa Rosa Rosam Rosae Rosae Rosa", à voix haute, cette fois, l'admin conclut par un tonitruant "Memento, homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris." Puis de la paume il repoussa l'infidèle qui chuta lourdement au sol. Alors des braises de la croix inversée sur son front jaillirent de larges flammes qui en une fraction de seconde dévorèrent la peau de son visage. L'auteur ne ressenti aucune douleur cependant. La Vérité avait investi tout son être. L'écrivain en convulsant sur le sol se mit à hurler d'effroi, mais pas à cause de la douleur, à cause de la Vérité. Puis le prêtre admin se cassa la gueule en appréciant très mal la hauteur des marches conduisant à l'autel. Tout avait été enregistré. La cassette fut envoyée à Bernard Montiel et les deux zonards remportèrent un superbe caméscope offert par Vidéo Gag. Les images circulèrent ensuite longtemps en boucle sur Youtube. -
Palmyre face à Daesh
par
Lapinchien
Oubliez les cotillons, les huîtres et le champagne : ambiance quasi baudelairienne pour ce réveillon de Noël 2019 sur la Zone, avec ce sonnet désabusé et mélancolique sur les ruines de nos vies intérieures. De quoi s'offrir une gueule de bois à jeun avant l'heure des petits fours. -
Glaire de contrition
par
Charogne
Charogne se livre à la description détaillée d'une mise à mort sans autre motivation que la haine du narrateur pour sa victime dans ce texte bien violent qui prend par moments une curieuse allure de recette de cuisine, alors que l'essentiel de l'action se déroule dans la salle de bain. Pas très hygiénique, tout ça, mais ça m'a fait gargouiller.