Thèmes
- Triste :
- Les textes sombres, calmes et tristes
Textes :
-
Juste un cri de silence
par
Djinny
Article atypique sur la Zone, calme, sombre, triste et presque mélancolique sur le basculement d'une vie qui tient à peu de choses. -
Lettre à un ami
par
Aka
Aka décide de squatter un créneau bizarrement peu utilisé sur la Zone : l'article sombre, calme et triste. Un texte-constat déprimant et un poil flippant qui s'applique à à peu près tout le monde. A lire. -
Une vie bien menée
par
Calim
C'est le genre sombre et triste qui tient le haut du pavé en ce moment sur la Zone, grace à Aka, Daria ou Calim. Celle-ci nous envoie ce texte qui concerne l'influence des autres, notamment. -
Envol en douceur
par
Arkanya
Encore un mini-article assez glaçant, qui parle sur un ton très léger mais très fin de la mort, de la matraitance et autres sujets plutôt délicat. Assez drôle mais assez frappant. A lire. -
Miroir
par
Herpès
Draz se met à ressembler à Clax avec cette minuscule introspection noire et assez froide. -
Pénitence
par
Aka
Aka continue à nous en mettre plein la gueule avec son style efficace et implacable, remettant en cause les conventions du bonheur et sa recherche dans l'isolement et la fuite. A lire. -
La fin
par
Kirunaa
Tableau d'une mort en milieu médical, un texte calme, une interprétation comme une autre dans laquelle l'agonisant est spectateur de sa propre fin. -
Illusion
par
Cepu
Article totalement atypique dans la production de Cepu puisqu'à la fois pas drôle et pas autobiographique. On reconnait quand même nettement le style, mais cette fois mis au service d'un texte onirique, calme et bizarre, qui rappelle un peu le Petit Prince (celui de Saint-Ex, pas celui de la Zone...). Le thème est celui de la guerre et c'est plutôt bien gaulé. Chapeau. -
Déprédation
par
Tulia
Les derniers textes de Tulia en date sont plutôt calmes. Celui-là commence de manière paradisiaque, ça fait peur à la limite, et puis peu à peu l'ambiance se dégrade agréablement, la rébellion et le dégout reviennent en douceur, bien que tout reste dans un ton bien tranquille. Ca manque peut-être un peu de rage, mais c'est plutôt pas mal tout ça, ça se lit bien. -
Nostalgie
par
Kirunaa
Kirunaa réussit le tour de force de tisser une sensation de tristesse infinie à partir d'images pourtant plutôt positives. Une variation sensible sur le thème de la mélancolie nostalgique. Une merveille. -
Le tunnel
par
Kirunaa
Un texte sombre, calme et onirique qui ne vaut que si on le lit juste avant l'article 'hors du tunnel'. -
Hors du tunnel
par
Kirunaa
A lire après le mini-article 'le tunnel'. Le couplage entre ces deux textes est intelligent et donne un intérêt particulier à ces articles qui hélas en sont à peu près dépourvus si on les lit individuellement. -
A toi
par
Salinger
Salinger relate un souvenir comme s’il s’agissait d’un rêve. Un texte à base d’impressions flottantes et vaporeuses, de touches de couleurs et de flou, et… euh… ouais bon c’est plutôt mollasson, mais y a un coté vraiment triste que j’aime bien. -
Envie d'elle
par
X
Histoire d'amour obsessionnel bien écrite, bien noire. Ce texte a tout pour lui, mais il est sûrement trop 'propre', trop conventionnel. -
Mon père
par
Darkside
Bon alors comment je fais pour résumer ça moi ? Alors comme d'hab ça commence mal pour cette lettre, avec de magnifiques souvenirs et l'exaltation d'une complicité perdue entre un père et un fils... Bla bla bla, bref un tas de trucs chiants, avant que ça parte tranquillement en vrille. Bien conçu et bien écrit, particulièrement intelligent et sobre, ce texte n'aurait définitivement rien à foutre sur la Zone s'il n'était également particulièrement glauque. Un super bon texte, à lire. -
Anonymat
par
Tabasco
Le premier texte de Tabasco est une petite réflexion très courte sur la guerre. Le ton est calme et désabusé, avec une pointe d'ironie sinistre. Simple et efficace. -
Trou de mémoire
par
Aka
C'est Aka qui a initié le texte calme et triste sur la Zone a une époque où la violence était le mot d'ordre. Elle a été très suivie, mais elle reste la meilleure sur le créneau. Preuve en est ce texte, dont le personnage est sous le choc d'un deuil récent, et qui dépeint bien la détresse et la désorientation. Le début est un peu confus mais ça se fluidifie rapidement pour devenir poignant. On ressent directement les émotions de l'héroïne, et c'était le but du texte. A lire. -
Le clown est mort ce soir
par
Anthrax
Un bon texte sur la déchéance, d'une grande tristesse. Le style reste parasité d'images surréalistes et d'expressions confuses comme les affectionne Anthrax, mais hormis ça, c'est tout bon. -
Le conte est bon
par
Anthrax
L'histoire d'un type qui veut se foutre en l'air mais qui est incapable de surmonter son instinct de survie. Ca pisse pas très haut et le ton est un peu trop aimable pour que ça produise le moindre effet sur le lecteur, mais l'idée était bonne. -
Fantasmes
par
Aka
De l'amerture en barre pour ce petit texte désabusé et triste, qui fait un premier bilan sur une vie déjà bien trop conforme pour être passionnante, qui liste toutes les occasions manquées et les nouvelles expériences déjà hors de portée. Vingt-trois ans, le début du troisième âge. -
Rencontre
par
Arkanya
Ce texte, c'est le nihilisme au quotidien. L'ennui, l'insensibilité. Celui que l'on ressent tous plus ou moins confusément tous les jours et qui nous pousse parfois sur la Zone à balancer des gros textes outranciers. Mais la simplicité paye aussi, et l'histoire est touchante, triste. Sa force et ce qui le distingue de tous les autres textes 'dépressifs' c'est la sobriété. L'histoire elle-même qui démarre après, est moins intéressante. -
De passage
par
Aka
Un texte sur le viol, sobre et sans débordements de sensationnalisme. C'est sensible et novateur, ce n'est pas un acte uniquement destructeur qui est mis en scène, il se crée une sorte de relation intime entre la victime et le violeur. Bien vu. -
Cycle de vie
par
Nev
Notre nouvelle auteuse fait dans le modéré et la subtilité un peu floue : l'histoire de cette petite poupée posée sur une étagère renvoie à coups de double-sens à la vie tristounette d'une paumée. C'est pas mauvais mais c'est gentillet. -
Gerbe moins le quart, moins vingt
par
Glaüx-le-Chouette
Glaüx fait son Didier Barbelivien dépressif. Une histoire de rupute, de lamentation et d'auto-dépréciation. C'est sympa mais trop travaillé pour paraitre spontané, trop littéraire pour être poignant. -
Le der des ders
par
M. Con
M. Con nous fait tourner ses articles les plus sombres, qui se trouvent être également ses plus abstraits. Celui-ci est un gros tas de métaphores et d'impressions fugaces agglutinées. On pige bien qu'on parle d'un type en train de crever et qu'on le présente comme simple rouage d'une machinerie gigantesque, mais l'ensemble du texte est trop flou et manque d'impact. -
Mort joyeuse
par
Nobodiz
Ce mélange de style serein, presque enfantin, et de visions sanglantes a déjà fait ses preuves sur la Zone, mais ça n'empêche pas ce texte d'être agréable. Un peu court mais assez subtil, c'est pas dégueulasse. -
Testament
par
Aethra
Ce texte c'est le texte dépressif par excellence. Cette complainte endeuillée, très bien écrite, condense bien les pensées mélancoliques et souffreteuses de ceux qui broient du noir. Pour les autres, c'est surtout très larmoyant et assez traînant. -
Raviolis, peinture blanche et chips
par
Winteria
J'ai beaucoup de mal avec ce genre d'impressionisme littéraire, qui juxtapose de bouts de phrases confuses pour retranscrir une atmosphère. Mais une fois qu'on a trouvé le fil conducteur dans ce fumier de poésie en prose merdique, on s'accroche mieux. Non pas que ce soit passionnant (en gros un mec qui essaie de se suicider), mais ça tient à peu près debout. Mais c'est lent, c'est vaporeux, c'est gnan-gnan. -
Promenade au milieu des songes
par
Nounourz
Nounourz qui fait dans la finesse et la douceur, voilà qui est surprenant, mais il faut se rendre à l'évidence : cet article est calme et triste. Bien écrit, il fonctionne assez mal : il serait surement plus poignant avec plus de développement. -
Apprécier jusqu'à la petite mort
par
M. Yo
Perte de conscience et de dignité, découverte d'une certaine forme d'autisme dans une relation, réflexion sur l'addiction, y a bien des moyens positifs de lire ce qui reste finalement qu'une connerie d'histoire sentimentale à la con. L'écriture est sobre, l'ambiance crépusculaire et le sujet fort rebattu et fort chiant. Sentiments mitigés donc. -
Estampe
par
Kwizera
C'est la saison des auteurs qui écrivent comme ma grand-mère : c'est bô, c'est poétique, mais y a pas grand-chose dans le froc. Enfin j'exagère, y a quand même une sorte de solitude noire, une mélancolie empoisonnée qui s'écoule de ce texte, et bien que ce soit un poil confus c'est appréciable. Manque que quelques meurtres au hachoir quoi. -
L'instant même où je savourais une cuillerée de sundae...
par
Titox
Putain ce que ça peut être gonflant ces retour-lignes aléatoires qui sont supposer transformer un texte vaguement sentimental et un peu pervers en chef d'oeuvre moderne. De la littérature prétentieuse, qui en plus n'hésite que peu à se vautrer dans l'absurde et n'apporte rien, mais rien rien, au lecteur. Mauvaise pioche. -
Comment sympathiser avec un vautour en lui jetant des corn-flakes
par
Omega-17
La pensée d'Omega, qu'on suit dans son séjour aléatoire en Belgique, est toujours aussi tortueuse. Et le ton désabusé et ironique de ce connard fait toujours merveille. Monsieur se la pète, fait mumuse avec l'absurde pour en foutre plein la vue à tout le monde, fait des ronds-de-jambe agaçants, mais il a les moyens de ses ambitions. Rien à tirer de ce texte, comme d'hab, sinon une sensation de gâchis probablement volontaire. -
Ces petits riens...
par
Putsch
Un peu léger, c'est mon jugement final sur ce texte. Un peu léger en taille surtout, mais aussi un peu léger sur la psychologie, vite torchée, sur les détails glauques, oubliés en route. Ca aurait pu être nettement plus rentre-dedans, là y a comme un genre de retenue (voire de mièvrerie) antizonarde qui prédomine. Du sang, putain, du sang... -
Ascension progressive et définitive
par
Cuddle
Bon alors, la narrateuse est dépressive. Des fois que ça puisse éventuellement excuser le ton geignard et auto-centré de cette tranche de vie. Et les épanchements sur les thèmes du rejet, de la souffrance et du paradis, goth-style. Que du classique quoi. C'est lisible et pas désagréable, avec de bons passages, mais nos spécialistes zonards de l'éxagération et du grand-guignol ont déjà pondu tellement plus intense que c'est difficile d'apprécier. -
Dard
par
Anglerond
Bon ça, c'est spécial. Tout en étant très cohérent, clair et compréhensible, on capte pas du tout où l'auteur veut en venir. En tous cas ça baigne dans une atmosphère vaporeuse, délicate et assez sombre, c'est loin d'être désagréable, mais voilà : je vois pas l'intérêt. -
Ma chienne
par
Absinthe
Personnifier la souffrance et en faire la compagne fidèle du narrateur, c'est pas méga-goth ça madame ? Du coup on ne cesse de ricaner tout du long en imaginant l'auteur avec la coupe de Robert Smith et l'oeil maquillé de noir. Pourtant c'est pas mal écrit et pas désagréable, loin de là, Y a même quelques instants de disjoncte un peu brutale. C'est juste que dans l'ensemble c'est un truc délicat et mélancolique, bref un texte de tarlouze. -
L'ancien combattant
par
Sharivary
Personnage neutre, style neutre, histoire neutre. Dur de distinguer quoi que ce soit à retenir dans ces conditions. En fait le seul truc qui m'a fait lever un sourcil, c'est une certaine forme d'appitoiement larvaire, par endroits, sur ce personnage en bout de course et tué par la monotonie et le jmenfoutisme. Le reste est volontairement plat et morose, et en ce sens, ça fonctionne. -
Demain matin encore...
par
M. Yo
Le lobby des addicts de la Zone refait des siennes. Ca faisait un moment qu'on avait pas vanté les vertus de la défonce, alors M. Yo se charge de nous rappeler les bienfaits de l'alcool. Et pas ses bienfaits sociaux ou festifs. Plutôt sa capacité à muter la réalité pénible et médiocre en pays des merveilles. Ca a l'air plutôt bienheureux comme texte, mais rapidemment, une amertume sous-jacente vient l'empoisonner, et on se met à grincer des dents... -
Vêtu de noir
par
EvG
Je tiens à dire que je réprouve officiellement l'usage de poésie dans un texte en prose. Les vers (copié-collés chez Musset, erf) qui trouent ce texte sont classe en eux-mêmes, mais le principe dévalue sérieusement le texte d'Evg, qui ne méritait pas ça. L'histoire manque de continuité mais l'écriture est agréable, genre classicisme sobre et élégant. C'est pas du 100% pur skaï non plus, ça sent un peu l'imitation scolaire, mais ça fait presque illusion. J'aurais vraiment aimé sans l'emprunt éhonté au Grand Ancien. -
R.I.P moi. A ton viol
par
Alamata
Cette merdouille psychologisante est à peine digne des lyrics de Calogero. Le viol, ici, c'est au bulldozer, et le cerveau on s'en fout. Ou alors, qu'il crie "vengeance", ou "connard d'enculé de merde", ou "jante aluminium". Je sais pas, moi. -
La cour
par
Chacal
En ces périodes estivales où l'on a tout le loisir de mater les bonnasses ou les tanks à la fenêtre, certains ascètes restent soucieux de nous rappeler les vraies valeurs de la vie. Ainsi Chacal, qui prend sur lui de décrire rien moins qu'une cour intérieure. C'est un genre d'exercice d'écriture, qui s'efforce de planter un décor, une ambiance de faubourg et d'ennui dégueulasses - mais qui s'efforce dur, hein : sur tout un texte. Hélas, la seule chose sale, c'est cette grosse partouze de poncifs. Le style est largement comestible, mais ça suinte pas, c'est mou du gland, on se fait chier. Ça mène nulle part, forcément ; mais même dans le genre, c'est pas original pour une thune. Raté. -
Soleil Scabreux
par
HaiKulysse
"You're writing fucking break-up poetry." (Hot Tub Time Machine, 2010) -
Vide de sens
par
Cerumen
Court texte légèrement hors-saison narrant la fin d'une histoire d'amour à sens unique. C'est sobre, désabusé, et paradoxalement non vide de sens.