Thèmes
- Nouvelles noires :
- Textes complets de fiction sombre, avec une vraie intrigue
Textes :
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L'attente du trépas
par
Dr Vlad
Dans son style particulier, le Dr. Vlad rassemble quelques paragraphes sur la peste, la contagion et la maladie au Moyen-âge. Fiction sombre et plutôt calme. -
Anti chambre
par
Amanite
Le retour de la célèbre collection Harlequin sur la Zone ! Premier article de la nouvelle rubrique d'Amanite, violent, hypnotique, SM, violent. Aïeuh, j'ai mal à la queue. -
Trahison
par
Dr Vlad
Un article du Dr Vlad dans le plus pur style... Dr Vlad. Avec une belle chute aux enfers et une fin qui appelle inévitablement une suite ! -
Sarah
par
Arkanya
Une nouvelle qui vient s’ajouter à l’invasion nommée Arkanya, bon suspense, la pression monte bien, bonne chute, bref un article bien sous tous rapports, rien à dire. -
Showtime
par
Arkanya, nihil
Un projet commun à nihil et Arkanya, qui a pris beaucoup de temps et d'efforts, sous forme d'une longue nouvelle noire, complexe et desepérée. Certains passages trainent un peu en longueur, mais il est assez difficile de déterminer quels passages ont été écrits par qui, puisque c'était le but de cet article. A lire. -
Blanc, rouge, noir
par
Kirunaa
Un début à la Barbara Cartland, un milieu à la Amanite et une fin à la zonarde, bref en gros vaut mieux lire que la dernière moitié ! Enfin bon, c'est rigolo quoi, même si c'est peut-être pas sensé l'être. -
Mémoires de guerre
par
Aka, nihil
Une nouvelle écrite par Aka et nihil, c'est un texte qui nous tient à coeur et qui je pense vaut plutôt le déplacement. Bon mélange de styles sans avoir poussé les choses aussi loin que pour Showtime. Au niveau du genre, c'est une nouvelle brutale, sombre et inquiétante, dans le cadre de la guerre de 14-18, même si l'important n'est pas la bataille mais la psychologie du personnage. A lire. -
Destin
par
Tulia
Une petite nouvelle noire très bien gaulée et plutôt originale sur le concept. -
La mort blanche
par
Caer
Un texte étrange, qui rappelle beaucoup un Matrix sous acide, complètement pété et un peu psychédélique. Une espèce de récit pathologique et mystique assez excellent bien que pas toujours très clair, qui met en scène de superbes métaphores sur la contamination, la défense biologique, la maladie et la fragilité organique. Dommage que le style soit un peu bordélique, ça gache une partie du plaisir, pas trop heureusement. -
Innocence
par
Tulia
Tulia reste la meilleure pour les textes enfantins. Ce mini-article garde les qualités de style d'Assouvissement, même si l'histoire est bien moins intéressante. -
Silence
par
Herpès
Un mini-article sympathique sur l'enfermement dans la surdité. -
Abandonné
par
Darkside
Au programme du premier article de Darkside, une nouvelle calme et sombre, relations contre-nature, incompréhension de l'entourage vis-à-vis d'une relation, un peu de gore, un peu de psycho, bref du tout bon bien écrit, à apprécier autant au premier degré qu'au deuxième, ce qui est plutôt rare quand même. -
La fenêtre
par
Tulia
Une nouvelle très bien gaulée, avec une ambiance assez spéciale, calme, froide et bizarre, une insistance douloureuse sur des points de détail du quotidien qui fait de l'héroïne une vraie maniaque. Faut aimer mais moi j'aime. Comme pour assouvissement, oscar d'interprétation dramatique pour Tulia, qui interprête très bien un rôle de composition contrairement à la plupart de ses autres textes. Peut-être moins d'âme car moins 'vécu' que d'habitude, mais ça passe largement. -
Dernières vacances en Bretagne
par
Taliesin
Taliesin voulait envoyer son article écrit en breton (...), ce qui aurait probablement été follement drôle. Finalement c'est en français, et dans un sacré bon français qu'il nous livre ce texte bizarre prenant la Bretagne profonde comme cadre pour une histoire très chouette. J'aime beaucoup. -
Amnésie
par
Arkanya
Arkanya s'interroge sur les relations de l'esprit et du corps dans cette super bonne nouvelle parfaitement maîtrisée, froide et bizarre, vraiment bien écrite. Le suspense monte bien, la minutieuse description des interractions entre l'identité et l'organisme sert une histoire originale et efficace (ou l'inverse), et le style est moins académique que d'habitude en restant de très haut vol. Super bon texte. -
Le corbeau
par
Tulia
Une bonne nouvelle, bien écrite et structurée et plutôt originale dans la production de Tulia par certains points, même si évidemment ça reste bien noir et qu'on retrouve comme toujours une relation de couple conflictuelle. Reste quand même une interrogation majeure : l'intérêt de l'article, qui donne l'impression de ne pas avoir de vraie histoire, pas de chute et qui décrit sur la majeure partie du texte un contexte (le point de vue du corbeau) qui finallement ne sert à rien d'autre qu'à être joli sur le plan du style. -
Le cadavre de mon ennemi
par
Taliesin
Plus dure sera la chute. Taliesin prend un clochard comme personnage principal et raconte son histoire. On aurait aimé plus de détails sur la vie quotidienne du type, le peu qu'il y a est bien décrit et paraît réaliste. Ca aurait pu compenser l'histoire elle-même, qui n'est pas d'un intérêt fulgurant. C'est super bien écrit, mais les évenements ont tendance à se précipiter, on a pas trop le temps de bien digérer. Bref j'accroche pas trop (en plus c'est à peine zonard comme texte). -
Chroniques d'un assassin (volume un sur un)
par
Ocus
Le titre annonce un texte marrant, mais en fait c'est plutôt sérieux, si tant est que le vieux gore de série Z est sérieux, parce que c'est un élement de cette petite nouvelle sympa, qui casse rien mais passe le temps. C'est la période des fantasmes non-réalisés en ce moment. Careful with that axe Ocus -
Lente accélération de l'esprit
par
Maltchik
Quelques réflexions sur l'adéquation entre un artiste et le public de masse, le tout écrit sous la forme d'une nouvelle intelligente, bien écrite avec un style très particulier, pas super accessible mais original et assez frappant. Mais bon ça manque carrément de finition : sans même parler des fautes il y a ce foutu syndrôme qui veut qu'un texte doit être incompréhensible pour être bon et ça ça gâche pas mal la lecture. Du coup ça s'enfonce dans la confusion et on finit par décrocher. C'est con, ce texte est génial par certains cotés. -
La peur au ventre
par
Nagash
Putain j’ai l’impression de lire un remake de certains de mes textes. Malgré un début laborieux, Nagash lance un suspense intéressant, l'intrigue devient purement organique, laissant de coté toute considération annexe. C'est la viande elle-même qui est le véritable héros du texte et ça j'aime, bordel de merde. Y a des bons moments et des moments chiants, c'est assez confus au niveau du style, mais globalement ça tient largement la route et on prend sa dose de plaisir ça et là au cours du texte. -
Hoc est corpus meum
par
Arkanya
A l'origine, c'était un texte de la Saint-Con. Mais vu qu'il est relativement sérieux et ne traite pas du thème majeur de la Saint-Con (à savoir la connerie), moi et Arka avons décidé de ne pas le mettre en compétition avec les autres. On tient là une excellente nouvelle sombre et organique, à la fois touchante et violente, impeccablement écrite (une habitude chez Arka). Lorsque le corps est incapable de ressentir la souffrance, c'est l'esprit qui souffre. Superbe, à lire absolument. -
Lise
par
Arkanya
Ca ressemble à une humeur noire qui concernerait les repas de famille mais ça bascule peu à peu dans la fiction, avec pour narratrice une jeune fille qui supporte pas grand-chose de ce qui l'entoure, qui ressemble surement à pas mal d'entre nous. Une étude de foyer français typique, avec ses déchirures, ses faux-semblants, ses incompréhensions pénibles. Avec en bonus DVD le personnage intéressant d'une gamine assez fascinante. Très bien écrit, c'est pas une surprise, hélas ça me rappelle tellement de trucs vus ou lus que je n'ai pas apprécié le texte à sa valeur intrinsèque, qui est grande, perturbé par des sensations de déjà-vu. -
Guerre froide
par
Salinger
La peur du grand URSS nourrit ce texte dont le héros est un éxecuteur soviétique tout ce qu'il y a de plus froid et sanguinaire. Salinger en profite pour faire une visite guidée du pays, au point que l'intrigue ressemble vaguement à un vieux prétexte pour cette excursion touristique. A première vue tout ça fait très stéréotypé, c'est bien écrit mais un peu chiant car trop classique. Heureusement sur la fin ça commence un peu à rouler sur la jante, ça aide. -
Home sweet home
par
Herpès
C'est sur une note d'humour lamentable que débute ce chef d'oeuvre pourri. Un mec qui se traîne sous la pluie jusqu'à tomber sur un hôtel isolé, on peut pas faire plus classique, manquerait plus qu'il cherche un raccourci que jamais il ne trouvera... Mais comme d'hab Herpès fait dévier le truc grâce à son style agréable (bien que dépourvu de personnalité) et change ce début Hitchockien en espèce de conte gothique assez inutile à part quelques passages jouissifs. -
Dérapage
par
Herpès
Bon, pour Herpès, on commence à avoir l'impression de toujours lire la même chose. Sauf que c'est meilleur quand elle met un peu de second degré dans son écriture, ce qui est pas le cas ici. Le seul intérêt c'est une espèce d'invite à la réflexion sur l'art. Mais bon... -
Pensées d'une mante religieuse
par
Narak
Autant l'intrigue elle-même me laisse plutôt de marbre, autant j'ai bien aimé le début, où on sent une fatigue morale intense et une forme de résignation chez le personnage. L'atmosphère de la boite est bien rendue. Un bon petit texte, pas mal foutu mais pas trop original et sans rien d'extraordinaire. -
Malette
par
Vrine
Ce nouveau texte de Vrine, autant écrit avec les pieds que le précédent, est construit autour d'une histoire assez intrigante, c'est con qu'elle soit racontée de manière aussi télégraphique. Le héros, ancien déserteur de l'armée nazie, est grave héroïque, hollywoodien, spielbergien, bref puant d'élans humanistes et sentimentaux affligeants. Un texte bourré de bons sentiments frelatés et dégueulasse de conformisme. Quelques détails permettent sa parution sur la Zone, mais c'est très très limite. -
L’amour rend fou
par
Le Duc
Le Duc nous refait Carrie en version gore et (involontairement) stupide. On sent bien les efforts multiples pour faire de ce texte un truc qui tient la route, mais ça a tendance à aggraver le cas : les mots sont bien orthographiés mais pas à la bonne place, la réflexion sur l'ambiance et la psychologie est anéantie par une réalisation de chiottes, et le gore est même plus marrant tellement il pue le premier degré. Même le titre est digne de Johnny Hallyday. Va falloir abandonner toute ambition littéraire là, Duc. -
Coke
par
Vrine
Les étudiants sont des êtres pervers et décadents, je l'ai toujours dit. Vrine m'appuie avec ce texte sordide qui dérape délibérément et maladroitement dans la violence et le sexe. L'histoire est assez sympa, totalement improbable et rendue quasi-stupide par le manque de développement, mais sympa. Le style, ça s'arrange pas par contre, ça fout un peu mal au crâne quand même. Y a des très bons trucs, et aussi des très mauvais. -
Dernier train
par
Kirunaa
Ce texte traite d'un sujet complexe, déjà abordé sous tous les angles possibles, la déportation et les camps de concentration. Kirunaa ne prétend pas faire innovant sur le sujet, son texte est brutal, choquant, réaliste. On est bousculé, on comprend rien, on a peur avec la narratrice. Le style est très terre-à-terre, haché, ça finasse pas et ça fait pas dans l'artistique, mais c'est très efficace et ça remet les idées en place. A lire. -
INRI
par
Aka
Un texte érotique, moi en général ça me fait flipper. Mais là faut reconnaître que c'est bien écrit, ça tombe pas dans les poncifs habituels de la série Harlequin et c'est à tendance SM / tordu, donc ça passe bien. -
Coloc'
par
Bobby-Joe
Cette histoire de colocataires suicidaires est vraiment plaisante à tous points de vue, hormis la fin qui vire un peu au cartoonesque déjanté. Les personnages sont attachants, et le texte pas prise de tête. Trop d'innocence et de douceur pour mon goût personnel, mais c'est très logique pour ce texte. Bobby-Joe nous demande de noter que c'est en réalité un scénario, ce qui explique le coté strictement visuel du style. -
Petit matin
par
Kirunaa
Une espèce de petit récit bourbeux centré autour d'une scène de massacre. Le ton est plutôt doucereux et bizarroïde, on focalise sur la fascination morbide bien retranscrite du narrateur. -
L'élue
par
Aka
Cette scène érotique est plutôt du genre brûlante et bestiale que mignonne et prout-prout, et on ne s'en plaindra pas, évidemment. -
Fausse revanche
par
Ieyasu
Ieyasu s'essaie à la nouvelle déjantée avec un succès mitigé. Tous les éléments pour une bonne tranche de violence et de disjoncte sont réunis : un héros à coté de ses pompes et un peu mongolien, une vengeance improbable parsemée de scènes gore et quelques insultes. Mais c'est tellement mal écrit que le texte est insupportable et trop confus pour être valable. L'intrigue est incompréhensible. -
Al shahid
par
Lapinchien
Il fallait bien que les attentats islamistes finissent par servir de support à un texte. Lapinchien s'y colle avec une rare finesse, se plaçant dans la peau d'un kamikaze moins fanatique que ce qu'on pourrait croire. Evident prétexte pour quelques digressions sociales et religieuses, sans excès de jugements de valeurs lourdauds. C'est avant tout un putain de bon texte effrayant et jouissif. L'ambiance est mystique et prenante, l'intrigue bien gaulée. A lire. -
Le deuxième souffle
par
M. Con
Un mec décide de cesser de courir après la norme et de se laisser enfin la liberté d'assouvir ses pulsions. S'ensuit une longue séquence de torture détaillée et plutôt agréable pour le lecteur. Aucune surprise à noter, aucune originalité, mais ça tient la route, c'est confortable pour le zonard moyen, habitué à ces procédés mais qui sait les apprécier. Le style s'est affiné, même si ça manque encore un peu de punch, ça se laisse lire. -
Local à poubelles
par
Lahyenne
J'ignorais Lahyenne capable de pondre des textes structurés et sérieux et pourtant celui-ci l'est. C'est l'histoire de deux amis qui se retrouvent et se déchirent. C'est pas parfaitement écrit et pas forcément toujours adroit, mais l'intensité et l'émotion sont là, sans que ça tombe dans le grandiloquent ou le forcé. C'est pas mal du tout dans son genre. -
Le doigt de Dieu
par
Glaüx-le-Chouette
Cette nouvelle c'est un peu le single de la carrière zonarde de Glaüx, comme Arch-Nemesis est le mien. Il a écrit des choses plus profondes, plus novatrices, mais celui-ci est un texte à la fois bien foutu et très accessible pour le lecteur. La passion de Glaüx pour les artistes maudits est le moteur du texte, leur folie et leur panache y sont traités de fond en comble. Lisible, intéressant, prenant : c'est du tout bon. -
Childrens are very pures
par
Mad Meat
La jeune protégée de Glaüx y va de son texte pédophile, froid et inhumain comme il se doit. Y a pas grand-chose à dire, c'est du porno cru et révulsant, avec comme prévu une absence totale de morale ou de psychologie. On sent une vélléité de choquer pour choquer, une volonté d'aller un peu plus loin que les autres dans l'extrême. Ca sent la provoc gratos, ce qui dévalue sévèrement le prix de la viande. -
L'artiste
par
Invisible
Les artistes incompris s'empilent par bennes entières dans nos pages, et c'est encore le cas pour le narrateur de ce texte, dont la particularité est qu'il s'exprime par le terrorisme. Le style est impeccable, très froid même dans les descriptions les plus chaotiques et les plus gores, ce qui renforce le malaise. Inv n'en rajoute pas, le texte ne devient jamais chiant ou bassement sensationnaliste. Bon texte. -
547 morts, mais combien de larmes?
par
Sot-Viet
Une unique scène de massacre dans un village, qui perd son impact du fait qu'on ne sait à peu près rien du contexte. Du coup, ça fait un peu gratuit, et on ne retire pas grand-chose de cette mosaïque de scènes trop peu développées. Ca ce veut assez émotionnel, mais ça ne passe pas bien. Ca aurait peut-être été plus valable avec une vraie intrigue sérieuse. -
Section I - la nuit
par
Pansho
Pansho pensait rallonger ce premier (et dernier ?) épisode d'une énigmatique série. Mais étant sans nouvelles, je publie. Le texte est très étrange, l'atmosphère pesante et glauque, genre vieille série noire transbahutée dans le monde des rêves génétiquement modifiés. Le style colle impeccable, malheureusement le manque de repères et le fait que ce soit encore inachevé rend le truc peu compréhensible. -
Les malheurs d'Edgar (ou histoire d'une fosse septique)
par
Slicey
Quand on se tape une intro racontage de life ornée de smileys, surtout de la part d'un québecon, on se prépare instinctivement à arpenter un chemin glorieusement ouvert par notre dieu le Duc, le roi de la merde littéraire. Et en fait non, c'est un texte qui se veut glauque de manière bien trop ostensible et n'y parvient que peu, l'intrigue est pourrie et la chute débile, mais c'est pas innommable ni illisible. Dommage. -
Comme son ombre
par
Hokakyo
Hokakyo nous assène une superbe histoire de haine et d'amour pervers sans se départir de son flegme habituel. L'écriture est comme toujours parfaite, un peu dans le genre Obn en moins fantaisiste, la psychologie du personnage très travaillée et sans fausse note. Le manque d'action rend l'ensemble un peu monotone, mais il y a suffisamment de souffrance, de manipulation et d'intelligence morbide pour que chacun y trouve son compte. -
Piano bar
par
Sarine
Ce texte, c'est du Herpès tout craché, pour ceux qui connaissent un peu les anciens auteurs du site. Ecrit à l'arrache, mais avec une certaine volonté agressive, de la complaisance dans la violence gratuite et le gore, et un coté assez fun. Ca se réclame pas artistique (du moins j'espère pas), mais c'est pas prise de tête. Inutile et vaguement divertissant, c'est déjà pas mal. -
Essai pseudo-historique sur l'assaut d'une cité fortifiée, et de ce qui s'en suivit
par
Hag
Voici une nouvelle historique (ou héroïc-fantasy ?) martiale au style impersonnel et impeccable. On dirait une scène de bataille du seigneur des anneaux sans les héros : ici les seuls personnages sont des armées, des hordes de pillards ou de combattants, des troupeaux de civils martyrisés, torturés, dépecés. Tout ceci est gratuit et ne mène nulle part, mais ça se complait dans une violence guerrière particulièrement jouissive. -
La confrérie des fous
par
Mill
Parmi les nombreux textes dont nous a bombardé Mill, j'ai choisi de publier celui-ci en premier. Un texte assez mystérieux, qui pourrait passer pour une parodie pas drôle du mouvement gothique. Le narrateur observe de jeunes gens étranges et renfermés. C'est bien écrit bien qu'un poil trop léché, un peu précieux. En tous cas ça fonctionne, avec une certaine sensation de malaise ambiant. -
Anniversaire
par
B52
Oh, putain, ça commence comme un texte érotique de merde du Bar-Ric, ou genre le téléfilm du dimanche soir sur M6, avec plein de trucs langoureux et voluptueux de partout. L'enfer. Après, évidemment, ça tombe dans le glauque de manière maladroite. Tout va de traviole dans ce texte de série B, mal écrit, mal construit, sans ambiance, ça sent l'auteur débutant. -
Uwonkunda
par
Kwizera
J'aime bien l'écriture de ce texte : c'est jamais pesant, jamais prétentieux, mais les tournures sont agréables et originales. L'histoire par contre est un peu floue, on a du mal à piger le contexte et ça perturbe la lecture. C'est en temps de guerre, le narrateur est un genre de soudard paumé dans une expédition livrée à elle-même. Plutôt cool. -
La douleur est une information
par
Mill
Après les charabias mous du bide, Mill s'essaye au texte zonard. Pas dommage. L'intro est entraînante à souhait, à la fois glauque et amusante. C'est pas encore total brutal, mais y a au moins un peu de sang. Se faire torturer sous anesthésie générale, c'est vraiment perdre 80% du plaisir. L'indifférence induite est plutôt comique. Pas mal. -
Comme un goût d'inachevé
par
Arkanya
Fallait se douter qu'après un an et demi de silence, Arkanya ait des choses intéressantes à nous faire lire. En l'occurence une histoire de vengeance, plutôt brutale, bien agréable. Pas de temps mort et une écriture impeccable qui ne prend jamais le pas sur l'action. Arka est vraiment la meilleure pour raconter des histoires. Comme souvent avec les nouvelles d'Arka, le seul reproche à faire, c'est le coté lisse, mesuré, où même les dérapages restent calculés et précis. Ce qui est loin d'être rhédibitoire. -
Le goût des autres
par
MantaalF4ct0re
Du porno totalement glauque. C'est violent, crade, humiliant et ça ne tombe jamais dans le second degré. Avec un tel mélange on aurait pu s'attendre à un bon gros texte de bourrin, mais ce n'est pas le cas : ça reste intelligent et (presque) subtil tout du long, en évitant habilement le piège de la psycho de comptoir. Seul point négatif : le style passable, alors qu'on aurait aimé quelques phrases percutantes. -
D'une histoire ancienne...
par
Lussylver
Texte merdique, d'autant plus frustrant qu'il aurait bien pu donner quelque chose d'intéressant. Le narrateur nous fait redécouvrir l'histoire des Haschichins, cette ancienne secte d'assassins et remet leurs préceptes en application. Le texte refuse tout parti pris et tout manichéisme, c'est plutôt pas mal vu. Seulement c'est maladroit, très mal écrit, déséquilibré. Gâchis total. -
Jolie fille mais dangeureuse
par
Shell
Enorme. Ca faisait longtemps qu'on avait pas eu un vrai mauvais, un irrécupérable. Et enfin nous arrive Shell, qui joue dans la cour des grands aux cotés d'Aure, d'Arkai59 et même du grand Duc. Pitoyable, absurdement con, on ne peut que tomber d'admiration devant ce monument d'extravagante nullité. -
Bang show
par
Nephtlys
Si c'est supposé être drôle, c'est réussi. Nephtlys nous raconte sa banlieue en version extrême-glauque. Drogue, violence, SIDA, misère, enlèvements, maladie mentale, prostitution, tout y est comme dans un catalogue. On dirait un sketch. A chaque nouveau coup dur on a envie de faire la hola. Bizarrement j'ai pas l'impression que c'était l'effet recherché. -
Elle et moi
par
Arkanya
Arka s'est spécialisée depuis quelque temps dans des histoires où se mêlent sentiment, traumatismes de jeunesse et violence. Y a une grande homogénéité entre les textes, mais des fois ça passe bien, d'autres fois non. Ici, c'est réussi, la psychologie des deux héroïnes, deux amies d'enfance assez fusionnelles, est développée et tordue, le suspense est bien foutu, et ça se lit très bien. -
Tobby
par
Massime
Après une série de textes absurdement cons et jouissifs axés sur des litanies d'insultes, Massime s'essaye à quelque chose de plus sérieux. Autant les graves tares chromosomiques de l'auteur passaient inaperçues dans ses textes débiles, autant là ça pète à la gueule, et ça rend la lecture totalement dégueulasse. A noter, un style extraordinairement pourri. Exscellent texte de merde, on rigole bien. Aux dépends de l'auteur ce coup-ci. -
Clic... blam !
par
Dead Soul Fx
Je trouve à peu près rien à raconter sur ce texte lambda et plutôt faiblard, le portrait esquissé d'un homme qui cherche à se reprendre en mains après une soirée bien chargée. Plutôt bas de gamme mais pas assez pour en profiter vraiment. -
Les frigos de Babylone (part1)
par
Mano
Dans son premier épisode, Mano a eu tendance à faire dans le lyrisme à outrance, en mettant en scène des marginaux idéalisés et irréalistes, sensibles et utopistes. Ici, si le cadre est identique, le ton est autrement plus dur. Les descriptions de tapette on presque disparu. A la place, du gore, du cul non consenti, de la came, ça claque de partout. Un genre de conte de fées trash, dont la brutalité exacerbée est hélas atténuée par la lenteur de l'action. -
Les frigos de Babylone (part2)
par
Mano
Dans son premier épisode, Mano a eu tendance à faire dans le lyrisme à outrance, en mettant en scène des marginaux idéalisés et irréalistes, sensibles et utopistes. Ici, si le cadre est identique, le ton est autrement plus dur. Les descriptions de tapette on presque disparu. A la place, du gore, du cul non consenti, de la came, ça claque de partout. Un genre de conte de fées trash, dont la brutalité exacerbée est hélas atténuée par la lenteur de l'action. -
Métro
par
Kwizera, Aesahaettr
Alors comme ça on veut faire dans l'artistique, tas de pédales ? De l'écriture fignolée, tarabiscotée au point d'en devenir lourde. Une ambiance vaporeuse, vaguement mélancolique. Une intrigue diffuse à géométrie variable. J'invoquerai la subjectivité pour annoncer que je déteste parce que c'est un truc d'ambiance où il se passe à peu près rien, tout en recommandant la lecture à tout amateur de beaux objets bien travaillés. -
La condition humaine
par
Mentaltrash
Après un premier texte catastrophique, Mentaltrash nous propose quelque chose de plus sérieux, une fiction à base de serial-killer, de cul violent et d'insultes. C'est pas de la grande came : le style est quelconque, la psychologie du personnage est lamentable et irréaliste, et les détails intéressants sont tous zappés en cours de route. Résultat, un texte plein de bonnes intentions, mais franchement médiocre. -
Attraction obsessionnelle
par
Cuddle
La violence ne sauve pas tout. Ce texte ne manque pas de scènes brutales, de hargne et de sang, et pourtant on a du mal à rentrer dedans, alors qu'on est en général tolérants à ce niveau. L'histoire est mal gaulée, la psychologie des personnages pas très réaliste et le style ne ratrappe rien. Dommage parce qu'il y avait en germe un bon texte, mais au final c'est foiré. -
Devine qui vient dîner ce soir ?
par
M. Con
Ah la vie de couple et ses joies. Ci-git le récit d'un mari tyrannisé par sa femme, c'est caricatural au possible, la psychologie des personnages valant à peine celle des Teletubbies (mais c'est sans doute volontaire), et ça se traîne un peu le cul pour les besoins d'un faux suspense éventé. S'ensuit finalement la vengeance de la pauvre victime conjugale, avec un partage en vrille gore assez soigné et pas désagréable. -
J'irai toujours pisser derrière l'église
par
Lol47
Le style de Lol47, ça s'arrange pas. Et encore, là on comprend à peu près de quoi il est question : de viol, de meurtre et de vengeance. Bon, y a du progrès. On reste quand même perplexe face au traitement farfelu de l'histoire et au final on a l'impression d'avoir perdu son temps. A oublier, une fois de plus. -
Les pieds devant
par
Marquise de Sade
Tiens, une vraie nouvelle, avec une vraie intrigue, ça devient rare. Ca se passe dans une prison pour femmes, avec une détenue prête à tout pour s'en sortir qui s'acqquine avec un gêolier particulièrement pourri. Des conditions idéales pour peu que l'auteur sache mener sa barque. Et c'est une réussite. C'est bien construit, avec la bonne dose de sordide et assez de brutalité crade pour nous tenir en haleine. Excellent. -
Une histoire ordinaire
par
Aka
D'habitude, on reconnait les textes d'Aka au premier coup d'oeil, celui-ci laisse perplexe. Ca prend pour cadre les meurtres de Londres de 1888 et c'est particulièrement foiré. L'intrigue est survolée et les évenements juste mentionnés. Ca sent la fatigue ou l'envie de torcher rapidement un truc peu inspirant. Le style déconne à pleins tubes : Aka veut imiter une écriture qui ne lui est pas naturelle et se plante : les tournures sentent l'amateurisme et en plus elle a oublié de se relire. -
L'Enfer, nom de dieu !
par
Cuddle
Miam, du saintdoux. Bien huileux, bien gluant. De la bonne fiction psychopatho et gore, bien vulgos et cliché. Un mélange de Harlequin en bad trip et d'un Silent Hill de série Z avec décors en carton et masques en plastoc. C'est facile et racoleur comme un téléfilm de M6, mais fort agréable. Comme du saintdoux. On sait que c'est dégueu, mais on y prend plaisir. A condition de pas trop le prendre au sérieux. -
Le châtiment de Lecabel
par
Cuddle
On passe d'un début assez confus à un récit surchargé en détails inutiles et en descriptions ennuyeuses. Comme en plus c'est mal écrit, j'ai commencé à survoler en me rongeant les ongles des pieds. J'ai fini par comprendre que c'était l'histoire d'un condamné à mort, l'éxécution étant digne d'Indiana Jones et le temple maudit. L'autre truc que je retiens, c'est des tournures hasardeuses qui m'ont bien fait rigoler. Le reste, rien à secouer. -
Jusqu'à la lie
par
Contre-paix
Bizarrement gaulée, cette nouvelle. Tout le début est très classique dans sa forme, dans son style et dans son cul. Totalement plat et ennuyeux, avec un narrateur qui veut jouer les méchants, un faux prédateur sexuel en carton, jamais crédible. Et puis sur la fin, ça part complètement en vrille, confusion mentale à bloc. On comprend plus rien, mais d'un coup, c'est nettement moins générique et plus intéressant. -
Le messager
par
Zaroff
Bienvenue sur la Zone Light ! Avec Zaroff, on inaugure notre nouvelle section : les textes glauques pour enfants. Sa description d'un champ de bataille est aussi effrayante que le chateau du sorcier maléfique dans un Walt Disney. Bref, c'est pas mal, mais j'ai passé l'âge. -
Mr Denis
par
Mr Denis
Défoulez-vous, c'est un nouveau. -
Noir, impair et manque
par
Contre-paix
Un texte bien dans l'air du temps, puisqu'il parle du la nouvelle activité à la mode en ce moment : Le Poker. Oui parce que depuis peu, tout le monde joue au Poker. Moins les gens ont de pognon, plus ils s'efforcent d'en perdre stupidement, il faut croire. Bref, ce texte, bien que très court, possède une fin relativement innatendue et pourrait avoir de quoi susciter la réflexion chez le lecteur. Pourtant, il manque quelque chose pour que ça fonctionne. Un canard, peut-être. Oui, c'est ça. Ce texte manque de canard. -
Flamenco
par
Pitoum
J'ai souvent des réticences sur ces putains de drames de village, avec vieux cons alcooliques, secrets de famille et paysans en rut à l'appui. A chaque fois on se croirait dans du Marcel Pagnol. Manon des Sources c'était une femme-fontaine en plus, cette salope. Mais ce texte, qui réunit tous les ingrédients incriminés, est désarmant. C'est simple, bien écrit, ça n'en fait jamais trop. Y a pas grand-chose à redire. Trop sobre pour rester dans les mémoires peut-être. -
Tu es une pute
par
Konsstrukt
Ksstrkt remet le couvert avec l'inceste, l'un de ses thèmes favoris. Hourra, du pus hémorrhoïdaire, de la double sodomie forcée, de la fellation sur têtes tranchées ! Ah, en fait, non : K a lâché sa tronçonneuse rouillée et nous lacère au scalpel. C'est plus fin, plus précis que d'habitude. On est pas dans la guimauve pour autant, évidemment : c'est violent, sanglant et ça insise bien sur tous les détails glauques. Mais ça reste dans les bornes d'une crédibilité relative. Par ailleurs, le texte est bon : bien gaulé, maitrisé, désespérant au possible. -
la première fois que j'ai tué mon père
par
Konsstrukt
Un Ksrkt sans scène de sexe, sans retour à ligne ni phrases courtes, ça peut surprendre et ça nous donne ce drame familial. C'est raconté sous forme de souvenir et plutôt bien retranscrit. On est pas loin du fait divers banal mais quand Konss ne verse pas dans la surrenchère, y'a rien à dire, c'est un domaine où il est efficace. -
Copainsdavant.com
par
Dégueulis
Moi, les gens qui veulent me raconter leur enfance d'entrée de jeu, je m'en méfie. Bon, à la rigueur, si ça tourne à l'improviste au fukking murder karnaval, pourquoi pas. En version total premier degré, ça glisse moyen quand même. Comme si un texte de serial massacre pouvait être sérieux. Sans parler du style, qui zone entre le fade et le pénible, et une fin torchée à la pelle à tarte. Ca laisse l'impression d'un texte débile qui s'assume pas. Mongolian Pride, mon frère. -
Entre Corps et Tête
par
Cuddle
Ce texte, quoique banal dans la forme et le thème, aurait pu donner quelque chose de potable, si l'autiste-teur avait tenté de cacher la confusion mentale qui l'envahit. Au programme, du sexe, de la putréfaction, un final twist étonnant, un flash back très habillement amené, et des hallucinations wtf. Et tout ça en même temps. Ah, de la voilence aussi. Si avec ça c'est pas vendeur, on pourrait se poser des questions. Ou pas. -
Bref séjour dans l'antimatière [remix]
par
Mill
A la demande de Mill, qui semble avoir suivit les quelques commentaires sur la première version de ce texte, le voici donc reposté pour cause de retouche de dernière minute. Si la première version manquait d'étoffe, celle-ci rectifie un poil le tir en insistant sur le côté paranoïaque et halluciné du personnage. -
Chroniques d'un monde parfait - 3
par
Nico
C'en est fini des introductions (sans vraiment de rapport entre elles) de ces Chroniques d'un monde parfait. Ce texte semi-claustrophobe, et plutôt inquiétant, en est la dernière partie et sans doute la meilleure; l'atmosphère glauque et l'écriture toujours aussi soignée de Nico ne laissent présager que du bon pour la suite. -
L'absente
par
Abracadabrants
Après quelques textes foireux au possible, Abracadatruc semble avoir mit un peu plus de volonté dans celui-ci en proposant quelque chose d'un poil plus travaillé. N'en reste qu'au final une indigestion d'énumérations et une fin tout autant mal fichue. -
Extrait du roman "Le trop jeune général"
par
hurlante nova
J'aurais plutôt intégré ce texte dans une catégorie ayant plutôt pour thème roman noir. L'intrigue semble se dérouler durant la guerre mais il a été difficile pour mon pauvre petite cerveau de trouver une chronologie exacte et c'est ce qui m'a un peu perturbé dans ce texte. En effet, on oscille entre une situation qui pourrait très bien se dérouler au XXème (le début du texte m'a d'ailleurs fait penser aux Carnets de Justo Garcia) mais aussi aux XVII et XVIIIème siècles avec la colonisation. Quoi qu'il en soit, on se retrouve dans un univers sombre où les corps de l'armée rencontrent les civils. Dans un éclair de lucidité, je me rends compte que ce résumé est très chiant, donc si vous n'êtes pas contents je vous emmerde royalement. Bonne lecture. -
Les Nuits Rouges
par
Clacker
Il est fortement recommandé de lire cet excellentissime texte de Clacker. En ce moment à force de recevoir des bons textes on cherche de nouveaux qualificatifs afin de les différencier. Celui-ci est donc excellentissime. On se demande à lire la fin si ce n'était pas initialement un texte de Saint Con 2020 car avec quelques modifications il aurait tout à fait pu coller au cahier des charges. -
Histoire de famille : deux pour le prix d'un
par
Charogne
Peut-être que cette nouvelle vous rappellera quelque chose, puisqu'il s'agit de la suite directe du premier texte de Charogne sur la Zone. Et tenez vous bien, on la publie trois ans plus tard, jour pour jour. Voilà qui devrait faire bander les nombreux numérologues et adeptes de la gématrie qui nous lisent. Soyons honnêtes, cette histoire de famille n'est pas flamboyante d'originalité, mais elle a le mérite d'être bien racontée et les actions sont visuelles et gentiment trash. L'écriture en revanche rame et galère au travers de longues phrases peu maîtrisées, et on regrette le style plus efficace et sec du premier opus. Message complémentaire de l'auteur : "Après ça promis, je laisse de côté les armes et les morts, on va commencer à penser que je fais une fixation." C'est pourtant chouette, les flingues et les macchabées. -
Elephant Man Syndrome, le cas de Cass.
par
HaiKulysse
Quand il veut, quand il lâche ses ciseaux, HaiKulysse est capable de fulgurances. Heureusement, parce que se payer une intro de Bukowski, faut oser. Voici un texte qui tient bon la barre et sent les amours contrariées, mais folles, ô combien. Le deuxième chapitre nous retourne un peu la boule, avec ses nazis et ses rottweilers alors qu'on était partis peinards pour un remake de la Belle et la Bête, mais ça fonctionne, et on veut la suite.