Thèmes
- Phénomènes de société :
- Détournements et parodies de phénomènes de société
Textes :
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Délit de sale gueule
par
M. Goret
M. Goret s'en prend à quelques uns de ces fantômes sans intérêt qui hantent quelques mois le show-business, sec royant déjà à l'abri de la chute fatale qui entoure tout phénomène de mode. M. Goret aide ces pantins pitoyables à périmer plus vite encore. -
Stratégie de la St-Con 2
par
nihil
Régulièrement énervé par les phénomènes médiatiques envahissants, nihil s'en prend ici à la Coupe du Monde de foot, qui commence dans les prochains jours, et nous donne des conseils sur le meilleur moyen d'y survivre si on aime pas le foot. A lire. -
Réduction du temps de travail
par
Scorbut
Scorbut fait des maths avec la Bible et en sort des conclusions plutôt intéressantes ! -
Cybermendiants
par
Daria
Daria trace son sillon de mini-articles à propos de l'actualité, ça concerne cette fois la cybercharité. -
Courrier des lecteurs
par
Daria
Et bah voilà que Daria se met à répondre au courrier des lectrices de Top Santé Magazine, maintenant. Sauf qu'elle le fait sur la Zone. Elle a pas tout capté cette gonzesse. -
La chaleur c'est mal
par
Ocus
Ocus s'intéresse à un marché porteur, les vieux, qui malgré un revers pénible cet été sont quand même en train de gagner le match de la démographie française depuis quelques années. L'Auteur (avec un grand A) nous sensibilise aussi sur un drame qui devrait tous nous toucher : celui de Franck Mickael. -
Marre de la drogue
par
Erreur
Erreur a écrit ce texte dans un but préventif, mais on est bien loin des campagnes de pub bien-pensantes du ministère de la santé. C'est un catalogue succint des différents psychotropes du marché, avec leurs effets vus de l'intérieur. Ca se veut pas intelligent, ni sérieux ou précis, et pourtant ça s'approche sans doute plus près de la réalité de la drogue que pas mal d'études scientifiques à la con. -
Le petit manuel pratique de l'aspirant au suicide : l'hypothermie
par
Ventoline
C'est la mode des didacticiels amusants en ce moment. Aujourd'hui c'est Vento qui s'y colle et nous explique comment se foutre en l'air en se gelant les couilles. Amusant et intéressant. Attention, tenter de reproduire certaines scènes peut nuire à la santé. -
Mamie Ginette fait son marché
par
Lemon A
Mamie Ginette fait son marché dans un Teknival pour s'acheter comprimés et substances illicites. Rien que l'idée de départ vaut le déplacement. Au début on capte rien, submergé de jargon technoïde et psychotrope, puis on se cale tranquillos dans le texte et on se laisse divertir sans se poser de questions. Bonne ambiance, un vrai carnaval hallucinogène, un bon sketch psycho-addictif. Bien trop long pour tenir complètement en haleine toutefois. -
Définition encyclopédique du rebelle dans le monde merveilleux du métal
par
Dellamorte
Dellamorte est une anthropologue de la culture metal. Elle nous présente ainsi deux types de rebelles métalleux : le mâle et la femelle, avec un soin d'entomologiste. C'est du bon foutage de gueule amical des spécimens les plus stupides que connait notre civilisation : les ados. C'est pas à hurler de rire, mais y a quelques gags qui surnagent et la caricature est assez juste. -
Le cyberpénis pour les nuls
par
Bobopoint
Ca c'est carrément excellent. Même si se foutre de la gueule des pauvres nerdz sexuellement démunis qui cherchent à niquer via le web (et accessoirement des gothopoufs), c'est surexploité, Bobopoint en rajoute une couche dans l'agressivité et la hargne. On sait déjà tout ce qu'il y a à savoir sur les chatteurs, on apprend vraiment rien, mais cette parodie est tout sauf bon enfant, et n'en est que meilleure. -
Les ouvertures faciles
par
Barda-µ
Bardatruc annonce directement la couleur et positionne son texte dans la catégorie textes de merde. En effet le concept est là, puisqu'il s'insurge violemment, avec une détresse imbécile contre les ouvertures faciles qui gangrènent nos paquets alimentaires. Mais c'est presque trop stupide pour être merdique. Comestible. -
A table
par
Sirius
Ce dépliant publicitaire vante les mérites du cannibalisme, saine pratique s'il en est. Quelques vannes imbécile en cours de route pervertissent un peu le coté (faussement) sérieux de cette vision enthousiaste de l'anthropophagie à l'échelle planétaire. Un peu hétérogène, donc. Texte pas prise de tête, ça s'avale comme un nouveau-né sauce vinaigrette, quoi. -
Rencontre du 3ème age
par
M. Yo
Yo se met lui-même en scène quand il sera vieux, ce qui résulte logiquement en un texte d'anticipation (c'est de plus en plus facile d'écrire des résumés ici). Yo qui fait de la science-fiction ? Oui mais c'est la SF qui s'adapte à Yo et pas l'inverse. C'est donc avant tout un texte comique, mais pas aussi imbécile que la moyenne des textes débiles de ce site. Amusant et pas prise de tête : chouette lecture. -
Dialectique des orifices. Pisser et péter, fondements de la vraie morale
par
Ange Verhell
Ange se croit visiblement à Jean-Marie-Bigardland et axe son texte sur l'urine et les flatulences. Il nous explique en gros pourquoi quand on se réveille on a envie de péter, avec quelques détails scientifiques. Si au passage, on avait droit à quelques vannes de bon aloi, on se réjouirait, mais là y a que dalle à se mettre sous la dent, à part de l'ennui. N'est pas Rabelais qui veut. -
Le grand sot
par
Lapinchien
Ce portrait de businessman est sautillant à souhait, ça fleure bon la confusion mentale et l'optimisme imbécile. On retrouve un peu le boucher de Blogule Rouge en version cadre dynamique et nettement plus mongolien que son alter-ego. Amusant, pas con et un peu long, y a une morale, donc Dourak devrait bien aimer. -
L'inventeur de l'année
par
Lapinchien
Une petite réflexion axée sur la laïcité, sous forme de dialogue. L'idée de fond est pas très fouillée, du coup le texte ne cherche pas à renouveler le genre, et ça c'est plutôt bien. Restent les répliques et les inventions des personnages, plutôt marrantes. Ça n'atteint pas les sommets de l'humour Lapinchiennesque, mais on passe un bon moment. -
L'équipe, le RER, les rêves
par
Kok
Le mec avec un pseudo de merde nous parle des étranges coutumes d'une peuplade d'abrutis primitifs : les humains. Aujourd'hui le foot. Ce documentaire animalier est à l'image du sport qu'il décrit : chiant, long, et abrutissant. -
Ca ne vole pas haut
par
Omega-17
Verbieux. Je sais pas si ce mot existe, mais je trouve qu'il colle à la prose d'Omega. Ca bavasse pour ne rien dire tout du long, c'est un défaut majeur. C'est con parce qu'en soit ce didacticiel de kleptomanie est intéressant (oui après avoir éliminé 80% des textes d'Omega il reste quelques trucs potables au fond du panier), et y a de l'humour. C'est vraiment sympa, quand on arrive à passer le mur de mots. -
Ses seins valent en teint l’ambre du ciel
par
LCBeat
Malgré le titre merdique, ce truc est comestible. Rien d'extraordinaire, mais c'est de la petite anecdote de Saint-Valentin racontée sur le mode cynique, mettant en balance systématique l'hypocrisie du romantisme affiché avec les sous-entendus sexuels. C'est pas mal écrit, ça passe. -
Tutoriel pour désespérés - comment faire un feu de camp
par
Carc
Carc suit la voie ouverte par Mill, Ventoline ou Nounourz et nous pond un didacticiel à la con. Mon Dieu, que les jeunes sont des cibles faciles. Ici c'est le jeune de sous-espèce 'teufeur' qui s'en prend plein ses sales dreads. Feu de camp, musique et traque à la femelle au programme. Carc, paternaliste en diable, lui explique la vie. Niveau rigolade, ça vaut pas l'Education Nationale, mais c'est acide, méprisant à souhait, et ça flambe bien. -
Yoga-bitch
par
Zaroff
Ce matin quand je m'as levé, j'ai ouvert les volets. Et croyez-le ou pas, mais y'avait un... Dehors, la. Le truc subrepticement mais pas trop. Et ça m'a fait penser à la zone. Et c'est beau. Alors que ce texte, c'est l'inverse, ça me rappelle ma vie sexuelle, et c'est pas joli-joli. Enfin, ma vie sexuelle, pas le texte. Parce que le texte encore ça passe. Enfin j'me comprend. KIKOULOL c'est M. Yo, j'adore ce texte parce que ya le mot "nibards" dedans. -
C'était mieux avant
par
nihil
Lapinchien nous avait proposé une idée pour une rubrique, qui comme beaucoup d'autres a fini à la flotte. Elle concernait un trio de branques hostiles au progrès scientifique. Ce texte devait faire partie de l'introduction. Du coup il vaut à peu près rien en tant que tel, mais merde, j'ai pas bossé pour rien. Quelques vannes pour rassasier le chaland, sinon RAS. -
Marlène
par
Traffic
Je pensais que Traffic n'était pas humain. Lui qui nous poste des dizaines de textes de bonne facture, avec une régularité de métronome, sans jamais participer à la Kömmunauté. Un genre de bot russe qui raconte sa vie au lieu de spammer des url porno. Quelle ne fut pas ma surprise de le voir participer au thème imposé 'je m'évade de mon corps', avec un texte pondu en une heure sous la contrainte. Le résultat est tout à fait traffiquien : drôle, cynique, lisible. Bouffable quoi. Il aurait juste fallu enclencher le correcteur orthographique. -
Rouillé
par
Glop-glop
Glop s'y connaît bien en vieux beaufs, peut-être qu'il a des gênes ? En tous cas, se faire larguer à cinquante balais, c'est dur, faut se remettre en question, maîtriser de nouveaux outils : Meetic, clubs techno, nouvelles tendances sexuelles, tout ça. Un vrai bordel pour un vieux con marié depuis vingt-cinq ans. Bref, on ricane bien et on visualise plein cadre ce pauvre type en train de gratter son front gras devant son écran envahi de 'lol'. Aujourd'hui donc, 'Gérard contre le sado-masochisme'. Enorme. -
Acid-man
par
Josh
Comme le précise l'auteur lui-même, c'est très long pour un texte qui raconte rien, mais pourtant ça mérite. Le narrateur, complètement bourré puis défondé au LSD, accompagne son frère à une convention de comics aux Etats-Unis. Personnages hauts en couleurs décrits à grands jets de bile, cosplay aux lardons et péripéties improbables. Franchement marrant, parfois jouissif genre saint-connesque, et en plus c'est pas mal écrit, même si sur ce genre de textes on s'en fout un peu. -
Sauvez les loutres !
par
Traffic
OK, amenez le comptoir, sortez le distributeur de cahouettes, faites venir les pochtrons : Traffic s'apprête à prendre la parole. Maurice est déjà en train de pouffer. Ta gueule, Maurice, laisse-le raconter ses conneries. Ah tiens, ça parle de loutres. Bon. Hey, mais c'est même pas spécialement drôle, son truc. Il est bourré ou quoi ? C'est quoi cette histoire à la con ? En plus il bégaye. Maurice, raconte-nous donc plutôt une blague de Toto. -
Il lime
par
Yog
Trailer : la vie parfois réserve des surprises : Toboggan le charpentier est besogneux à l'ouvrage mais sa tâche est rude et routinière : "et il lime et il lime et je m’emmerde". Shampouine, sa chère et tendre, a une passion pour les félins. Une de ses protègées souffre d'un mal très rare : "ma chatte s’assèche, il le voit pas". En désespoir de cause, Toboggan tente le tout pour le tout et décide d'hydrater l'animal en utilisant une grande bassine pleine de flotte : "c’est le cas de le dire vu qu’il tente la sodo". Tout est bien qui finit bien puisque Toboggan trouve un hobby artistique, le maquillage, pour rompre avec la monotonie de son quotidien : "il me dessine une moustache". C'est très bien. -
Fin de soirée
par
Stanislas Touselait
Aujourd'hui, je suis gentil et mignon, alors je me contenterai d'indiquer que je ne vois pas du tout l'intérêt de ce truc. La politique par l'alcool ? Oui, pourquoi pas, on a déjà vu des thèmes plus stupides sur la Zone (pas difficile). Mais là, traité comme ça, ce sera non. -
Traduction mâle => humain
par
nihil
BONSÔÂR. Ceci n'est pas un texte de 2002 discrètement recyclé. Pourtant y a tous les ingrédients des débuts de la Zone : sujet digne de Femme Actuelle, humour consensuel saupoudré de quelques insultes pour faire joli, écrit en vingt minutes. Désolé. -
Âtman
par
Clacker
Sympathie for the devil en version lettrée. ça fait super style de dire ça comme ça. On croirait à un commentaire dans Tracks. Que peut un rigolo contre tant de talent ? Génial. ça m'a vrillé la langue jusqu'au trou de balle. Je vais annuler le lavement. Je vais me retrancher sur la personne que je devine écrire ce genre de texte. Un auteur publié surement, pas mal censuré, lissé parce que sa tambouille n'est pas commestible pour le commun des mortels. Un aigri qui trouve en la Zone, un terrain de jeu pour se défouler et montrer la vraie taille de sa queue ou de ses trompes de falopes (ne soyons pas mysogine par omission) Peut être est il hermaphrodite ? (c'est une hypothèse probable) Peut être à t il dansé la tektonik un soir de buverie ? Il ne boit que du Whisky, Diable. C'est un égotique qui se respecte, un qui chie à la gueule de tous ces écrivaillons du dimanche que nous sommes. il a probablement une haleine de poney club, sinon nous ne serions plus en RIGOLOCRATURE. N'empeche c'est juste peut être un gothique de merde qu'a toute la collec de Twillight en Blue Ray. Ah ouais son texte... Il le surpasse. Rien à battre. -
Chaussons sablés
par
Carottidle_2
Ce truc c'est du Bertolt Brecht sous LSD. Je ne sais pas trop si l'auteur est utopiste cyclabe en utilisant les outils rigolos du cynisme débile ou bien s'il dénonce les utopistes de ski en utilisant les outils rigolos du cynisme débile. Quoi qu'il en soit c'est bien trop poétique et ça c'est carrément assumé et du coup ça ne peut pas être rigolo parceque les gens en lisant ce texte ben ils vont se poser plein de questions : Est ce qu'on se fout de ma gueule alors que j'ai rien fait ? Est ce qu'on se fout de la gueule des autres qui le méritent par contre ? Est ce que l'auteur se fout de sa propre gueule ? A-t-il eu un accident vasculaire cérébral pendant l'écriture et dans ce cas faut il appeler un huissier pour homologuer son exploit littéraire ? -
La rumeur - Partie 1 L'ange
par
Le Duc
Le Duc produit cette année le GRAND FEUILLETON DE L'ETE de LA ZONE. A lire sur la plage bien entendu, sinon à quoi ça servirait d'avoir des smartphones ou des tablettes à la plage.(Quoique si on a pas de raquette, une tablette peut très bien faire office de substitut pour jouer au jokari) ça s'adresse au midinettes, n'y allons pas par quatres chemins. Elles y trouverons les grandes ficelles du genres : de grand beau mâles ténébreux occupant des postes très important mais ayant assez de temps à consacrer à de longs monologues romantiques pendant de longs mois alors qu'on le sait très bien des hommes de ce type se tringlent au moins 2 nanas dans la même soirée, l'une faisant souvent office de capote. Vous trouverez aussi de beaux Ranchs sans bétail à par peut être les acteurs nourris par des scénaris traissés au foin. Le premier épisode de la série s'attarde donc sur la boucherie Halal pour mieux faire resurgir toute cette philosophie du quotidien insoupçonnée cachée dans les tréfonds des liens familiaux zygotes. -
Tristes Tropiques sur OS X.
par
HaiKulysse
Etre, ou ne pas être troll littérature, c'est là la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante de Jumbo, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte comme ici Katia ?. Mourir... dormir, rien de plus comme Angela passagère spatiotemporelle d'une époque à jamais révolue ;... et dire que par ce sommeil de simple lecteurs nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles des personnages et des narrateurs qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit souhaiter avec ferveur aux multiples auteurs malveillants de ce texte. Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver, crever tout simplement puis qu'on leur chie dans la bouche ! Oui, là est l'embarras, là est la question, là est l'hypothèse de l'insupportable foutage de gueule de 4 ou six mains sournoises qui méritent un arrêt cardiaque séant . Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie si ce n'est celle de Pepper Pig se faisant sodomiser par un éleveur breton ? -
VIVE L’AMOUR !
par
pascal dandois
Pascal Dandois nous entraine dans un univers bennyhillesque d'anticipation. étrangement le mélange est assez surprenant et agréable à la lecture. Le texte est purement conceptuel : imaginons qu'il n'y ait plus que des hommes sur Terre et qu'ils doivent se battre à mort dans l'espoir de se reproduire avec la dernière femme. Des groupes complètement improbables et grotesques se forment momentanément et se confrontent les uns aux autres pour finir dans des luttes intestines. Au finish, on a une sorte d'allégorie : les hommes sont des spermatozoïdes qui cherchent à féconder la dernière femme, l'ovule. On attend vivement la version jeux video MMORPG tant les hordes, les castes, les technologies et les armes sont hétéroclites et anachroniques. Il serait probablement impossible d'équilibrer les forces pour que ça devienne jouable. Faire partie du clan des femmes serait être condamné à une mort rapide et effroyable en tout début de partie. -
Gérer le deuil des People...
par
Versus
Versus nous est apparu sur le site à la faveur de la Saint-Con avec une fiction sous forme de polar à conclusion lovecraftienne. Rien de tel ici avec un mini-article un rien poli traitant du phénomène, appelé à s'amplifier dans les années à venir, de pathos surmédiatisé à l'occasion de décès forcément impromptus mais tout de même attendus, hein, je dis ça je dis rien, la mort est un couperet fatal qui nous pend au nez, des grandes stars du baby-boom qui bercèrent notre jeunesse. A lire vite et sans loucher. -
Lettre à un acteur lambda
par
Mill
"Mini-billet d'humeur à la manière de Versus, en 2500 signes. Texte publié dans le Psikopat de ce mois-ci, par ailleurs, un spécial Cannes.", nous annonce Mill. Personnellement, j'ai juste rajouté en illustration, la montée des marches, de Xavier Dolan (comme vous l'aurez sans nul doute tous reconnu sur le tapis rouge derrière le crépitement des flashs des paparazzis). Je trouve que ça collait bien avec avec la thématique. Encore de grandes empoignades en perspective dans les commentaires de texte sur la prépondérance que prennent les coups de gueule et les formats courts sur le site de la Zone. Ce à quoi je n'aurai qu'une chose à rétorquer : Les mini-articles ont de tout temps existé sur ce site, vous n'avez qu'à poster de longues nouvelles si vous le désirez pour contrebalancer. -
La France bouge, elle voit rouge la la la...
par
LePouilleux
LePouilleux tape dans la #turfu proche fiction (aux éditions OKLM 2017) avec ce scénario très plausible d'une nouvelle révolution française menée par un messie qu'on attendait plus. (Je soupçonne que cet homme providentiel moustachu soit en réalité Dourak Smerdiakov sortant enfin de l'anonymat. Mais chut ! Ne grillons pas sa couverture.) Cette histoire parallèle au multivers de Jack et la Nuit Debout est plutôt drôle et tragique, un peu comme si on avait bifurqué pour suivre Rémy Buisine au moment où Jack le laisse en plan place de la République. D'ailleurs ce serait une initiative marrante si les zonards pouvaient raconter les pérégrinations d'autres personnages croisés dans la nouvelle collective comme une sorte d'univers étendu de la licence. -
Une dent contre toi
par
CTRL X
Quand on publie un texte de CTRL X , on sait que c'est de la qualité, qu'on a à faire à un vrai écrivain dans l'âme, au delà même du cadre zonard. Excellentissime sujet, le réduire au harcèlement moral au travail serait absurde. La manière de le traiter avec humour et détachement alors que c'est un fait de société dramatique, de plus en plus rependu avec la crise et qui détruit de nombreuses vies, à l'effet d'un shoot de gaz hilarant sur un accidenté de la route en train d'agoniser. Vivement la suite donc. -
Les fesses de la faim
par
MASAVI
Comme vu précédemment, l'été sur la Zone, sera érotique ou ne sera pas. Ici, MASAVI, nouvel auteur et sa sublime première contribution, tape dans la surenchère. On se croirait dans un film de boules sur M6 de la grande époque, une de ces productions cheap qui à l'époque de Youporn ne valent plus un copek. Heureusement, le cadre est un subtil prétexte parodique pour attirer le chaland à se poser des questions géopolitiques et géostratégiques fondamentales. Attention, ne pas prendre ce texte à la légère : derrière la moindre raie se cache une ONG, derrière le moindre poil pubien, un plaidoyer pour un monde plus équitable. Un texte à lire dans sa tête avec la voix de Richard Bohringer dans la pub Malongo au risque de se choper une demi-molle impromptue. -
Avec le pass « étron-bonheur » fais de ta merde une vie meilleure.
par
Le Docteur Burz
Le Docteur Burz est un nouvel auteur sur le site de la Zone. Vous vous demandez si c'est de la troll litt ou de la troll philosophie ? Perso, je pense que c'est du troll développement personnel. Par contre, vous dire la différence entre le troll développement personnel et le développement personnel classique, je ne saurai vous dire. J'ajouterai que c'est du troll développement personnel de comptoir avec une cohérence du discours qui tient la route uniquement si on échoue à l'épreuve de l'éthylotest. En signature, l'auteur le concède lui-même : "Le Docteur hésite à poser une bouse derrière le panneau…" En message complémentaire, il ajoute de surcroît : "D'habitude j'agrémente d'une image/photo pour fignoler l'humeur (le © est en lien avec l'image), mais là j'ai pas cette possibilité... si vous acceptez mon texte vous me direz si je peux la mettre ensuite..." Ben, ouais, Docteur, tu peux la mettre où tu veux (pas sur la Zone mais partout ailleurs si tu veux) Cependant, je ne vais pas venir te la tenir. -
Black insects
par
HaiKulysse
Librement inspiré du Noël magique de Stankson selon HaiKulysse, personnellement je n'y vois que quelques références aux tunnels, aux chemins de fer, aux gamins livrés à eux mêmes... Bref, ce texte n'est pas un spin off du spin off de Marvin se déroulant dans l'univers des Bêtes de poisse mais s'inscrit plutôt dans la tradition zonarde du palimpseste. ça ne lui enlève en rien de la valeur au contraire. Autre époque, autres lieux, probablement un monde parallèle. Ici la tranche de vie d'un gars qui avait composé innocemment un morceau grunge dans son garage avec ses potes alors qu'il était adolescent et qui voit son titre devenir un tube d'abord récupéré par les médias pour l'argent puis que les fans par nostalgie se réapproprient avant d'être détourné par des mouvements politiques à des fins populistes. C'est un des textes que je préfère d'HaiKulysse, probablement parce que le plus concret, parce que le plus bassement terre à terre, parce que le moins poétique, parce que le moins OuLiPiste, parce que le moins onirique, parce que le moins cut up de Burroughs. Pourvu qu'il y en ait d'autres dans le genre. -
Discussion de comptoir
par
Cuddle
Après l'heroic et l'oniric fantasy, Cuddle reste dans la littérature de genre en postant un brûlot politique. Voici plusieurs jours qu'elle ne tient plus en place et qu'elle réclame une Saint-Con anticipée cette année. A priori, elle a dégoté son champion, Donald Trump, et souhaite absolument être la première au monde à le cramer. Elle devra cependant prendre son mal en patience car la date de la Saint Con est inscrite dans la constitution de la Zone et n'est pas négociable : c'est même le premier amendement. En attendant, voici que Cuddle s'improvise polémiste en carton, synthétisant en quelques lignes la plupart des lieux communs qu'on voit défiler en boucle sur les réseaux sociaux. hashtag facepalm. hashtag unfollow. Je ne marche pas dans ses combines trollesques probablement destinées à émoustiller Muscadet et Dourak Smerdiakov, les Zemmour & Naulleau de la Zone qui s'adonneront ici même, espérons le, croisons les doigts, à un interminable débat, une joute ponctuée de prises de positions acrobatiques toutes droit tirées du best of du kamasutra (on en a eut dernièrement un petit aperçu sous un de mes sonnets pourris). Franchement il n'y a qu'à lire le titre pour comprendre que Cuddle tape dans l'absurde, à moins qu'elle n'ait mis en scène un couple de démocrates américains ayant fêté un peu trop tôt la victoire annoncée d'Hillary Clinton et qui se réveille avec la gueule de bois. -
HYPERLORD
par
pascal dandois
pascal dandois, c'est le quota Cotorep de la Zone. Il bave mais on l'aime bien quand même car quand il fait des notes de service ou débloque la photocopieuse, il s'applique. Dans Hyperlord, vous trouverez un Robot-Noir, des lettres de feu et des calembours. Stylistiquement, c'est balisé, comme un épisode de Magnum. On s'y sent bien, comme dans Camille, ta cousine à gros seins. Il y est question de racisme; un sujet grave, vu sous l'angle technologique. A l'instar de la série Westworld, la machine n'est plus un simple outil sans âme. Elle possède une conscience : d'elle-même, des autres, du monde qui l'entoure. Le texte de pascal est précurseur et sera très certainement redécouvert et partagé sur les réseaux dans quelques années, quand les hate-crime et les émeutes anti-robots auront éclatés. Pascal s'engage, pascal progresse, ouvre la voie, la voie vers une Zone leader d'opinion, un cyber-organisme qui engloutit tous les sujet jusqu'à la sublimation. Un peu comme Camille, ta cousine à gros seins. -
Jésus VS Michel
par
Jon Ho
Un texte anticlérical au sens large dans la veine Charlie Hebdo qui casse du catho un peu gratuitement sans même réussir à m'arracher un petit sourire. Faut dire que maintenant je vais à l'église tous les dimanches alors je sais très bien qu'il faut tendre l'autre joue et ne pas s'en offusquer. Cela dit j'ai déjà lu des textes qui cassaient du catho (lique et dique), plus inspirés. Par exemple, les programmes électoraux de Fillon et Poisson qui prennent Jésus en otage à droite. ça c'est super marrant. La plupart des hordes richissimes et égoïstes, foulant les déshérités ici bas constitueront tôt ou tard le principal combustible de la Géhenne. Voilà pourquoi c'est marrant car ironique. Oui, quand je vais à l'église, étrangement, quand les curetons et les ouailles qui défilent citent Jésus, ils tiennent des propos plus proches de ceux de Ché Guevara que des tracts de la manif pour tous. La gauche catholique à la décence de ne pas créer de parti politique, de parfaitement respecter les principes de la laïcité et de ne pas tendre à ce que d'autres confessions suivent ce très mauvais exemple. Oui, ce que je viens de dire est chiant mais paradoxalement, bien plus drôle que ce texte. -
Terra Nova
par
Cuddle
Cuddle nous donne une leçon de morale écologiste en utilisant le genre SF comme prétexte un peu bidon pour faire des projections bisounoursiennes et nous faire des éjac facial de guimauve et bons sentiments dégueulasses sans même avoir pris le soin de mettre des warnings. Ce n'est pas que je sois un climato-sceptique, mais je ne pense pas, puisqu'ils se démultiplient en ce moment, en commençant par Trump aux USA, que ce soit une bonne idée que d'écrire des manifestes militants à colorier cousus de fils blanc avec des idées éculées que même le scénariste de Captain Planet en serait mort de rire, parce que ça dessert plus la cause qu'autre chose. D'ailleurs j'ai fait lire la nouvelle à un pote Ewok de Endor et à une amie Na'vi de Pandora. Le premier s'est flingué et la seconde a fait un AVC. NON MAIS EVA JOLY SORS DES DOIGTS DE CUDDLE DE SUITE JE TE PRIE § Autant je suis fan de ma consœur admin dans le genre Fantasy autant je trouve son entrée en matière dans le genre SF un peu à l'ouest. Il y a cependant une seule idée sous exploitée que j'ai trouvée excellente, celle d'une guerre subatomique, c'est à dire une bataille entre des nanobots ayant une échelle inférieure à celle de l'atome. Je croise les doigts cependant pour que Cuddle n'ait pas voulu en fait parler de guerre nucléaire. -
Marly Gomont
par
HaiKulysse
C'est alors que les cellules souches USB furent implantées dans la matière grise d'HaiKulysse. Des retrovirii les ciblèrent pour attaquer les noyaux de ces cellules eucaryotes de synthèse. L'approche épigénétique expérimentale était hasardeuse mais tout se déroula inexplicablement comme convenu et les cellules souches 2.0 se spécialisèrent et mutèrent en neurones nanobotiques. Une improbable réaction en chaîne de mitose exponentielle se mit en place. Elle dura quelques secondes et bientôt HaiKulysse sous anesthésie générale se mit à faire des bulles à la commissure de ses lèvres. La greffe avait bien pris. Il n'y avait pas eu rejet. Instantanément une réminiscence inattendue vint à la conscience éthérée de l'auteur. Il s'agissait du premier clip du chanteur Kamini en 2006 qui fit l'objet d'un film en 2016. HaiKulysse ouvrit les yeux. Les effets du propofol s'étaient dissipés. Il était dans la salle de réveil de la clinique expérimentale de la Zone. Un rire démoniaque résonna dans le cyber-espace. Il semblait émaner de la fibre optique proche de la faille océanique de l'Atlantique. -
Lettre assassine aux élèves anti-gros
par
Mélandrie Delacroix
Comment dire...J'ai un peu l'impression qu'un enfant de 7 ans nous a envoyé cette lettre. Voici donc les complaintes d'un gros qui en veut à ses petits camarades. Alors bon, ici on est sur la Zone donc les "mdr" ou les "sale p***"* n'ont pas lieu d'être, ici c'est open bar donc on a pas peur de le dire : SALE PUTE §§ SALE PUTE §§ SALE PUTE §§ SALE PUTE §§ Voilà. Sinon pas grand chose à en tirer, un peu simple, pas assez haineux...voir un peu chiantoss'. -
Bossa Nova
par
Clacker
Je m’apprêtais à publier cet excellent texte de Clacker lorsque soudain j'eus l'idée débile de chercher une image d'illustration qui colle bien avec le début du texte pour pas trop spoiler pour la suite. Et là, ce fut le drame. Je tapais innocemment "MILF bar" dans Google image et mes yeux chastes furent choqués par le contenu horrible et indélébile sur mes rétines que le moteur de recherche m'offrit en réponse. Depuis sur gmail j'ai des pubs bizarres et des messieurs en noir me suivent dans la rue pour me distribuer des prospectus d'endroits louches. Excellente lecture quoi qu'il vous en coûte. -
Le Bonheur d'être Nu
par
Clacker
"Qui es-tu vraiment, France Guillain ?" est la grave question que ce texte pose d'entrée de jeu et sache, ô lecteur improbable, que si tu te hasardais à répondre que France Guillain est l'auteur du "Bonheur d'être Nu", ouvrage certainement magistral sur le naturisme, et bien tu ne prouverais ainsi que ton incompréhension total de la raison d'être de l'adverbe. Les cheminements exotiques qu'emprunte Clacker pour atteindre à sa conclusion au féminisme contestable se perdent quelque peu dans les vapeurs de cigarette électronique et les brumes de l'alcool. -
MANUEL A L'USAGE DU PARFAIT ALCOOLIQUE (partie trois)
par
Clacker
Voici une petite liste de choses à faire pour survivre en ces temps de guerre et de confinement extrême. Des astuces pour passer le temps, de la parano, de l'alcool, de la friture mais aussi un petit quizz à réaliser (qu'on aurait d'ailleurs bien aimé faire à la plage en se faisant griller le cul mais bon...). On se contentera de cette bonne vieille météo de merde et de la psychose générale. Un texte pas du tout anxiogène, à lire avec BFM en fond et un café serré. -
Tranche de vie faisandée
par
Clacker
Clacker, au travers d'une tranche de vie (imaginaire ou pas peu importe) fait l'apologie du recueil de nouvelles y voyant le futur de la littérature. Il n’argumente pas trop mais prend pour exemple CTRL X publié dans le genre. Où l'on découvre que les Grands Inquisiteurs de l'Ordre de Saint Con peuvent se sucer les uns les autres et tant mieux s'il y a les transcriptions des ébats amoureux tant qu'ils sont bien écrits. C'est le cas ici. On attend la réaction de CTRL X qui se fait renifler le fion. -
La Famille Morales
par
Fosard
Portrait à la truelle d'une famille tyrannisée par un gros con stéréotypé. Apparemment, ce texte est supposé être un bras d'honneur à des « pédoracistes » incestueux précédemment fréquentés par l'auteur sur un autre site. On va faire confiance. Au final, un texte correctement écrit mais qui laisse sur l'impression d'une blague de Jean-Marie Bigard en version longue. -
SOS amitié
par
Clacker
Quand le Finistérien Jean-Pascal commet l'erreur d'appeler SOS Amitié au lieu d'aller prendre un bain avec son sèche-cheveux, c'est l'Eurélien Aurélien qui décroche. Ce texte nous rappelle comme les rôles sont mal distribués dans la comédie humaine et nous explique pourquoi les IA finiront même par se charger de l'assistance psychologique.