Thèmes
- Disjoncte :
- Les textes agressifs, violents ou sombres sur le mode humoristique
Textes :
-
Urgences
par
nihil
Une espèce de dialogue bidon au coeur d'une salle d'opération, où un chirurgien et ses assistants s'acharnent sur un malde. Complètement débile, gore, inspié du dessinateur Edika, pour les connaisseurs. -
Tant de haine...
par
Steph West
Le seul article de Steph West, mais qui vaut vraiment le détour pour rigoler un coup aux dépens de la religion. A lire absolument. -
Bande-annonce
par
nihil
Une sorte de bande-annonce pour un film imaginaire, le best-of de mars, tous les dialogues sont tirés du forum. Une sorte de best-of du best-of. -
Dernières volontés
par
Scorbut
Excellent article où le Scorbut, psychotique et imbécile notoire, comprend de travers un article de Djinny, paru sur la Bottle, et décide de lancer la recette du compost humain. A lire absolumment. -
De maestrum pugilare
par
Lapinchien
Prise d'otages résolue dans une école maternelle. Notre reporter Lapinchien est sur place et reccueille les propos des principaux protagonistes du drame. A lire de toute urgence. -
VRP attacks
par
nihil, Tulia
Tulia et nihil signent à quatre mains un cartoon gore et speed, au style empreint de celui de ses deux auteurs au point qu'on a du mal à discerner qui a écrit quoi. Drôle et violent, il raconte les aventures de Tulia aux prises avec un représentant envahissant. -
Famille
par
Djinny
Un ange descent sur Terre pour énoncer les commandement qui régissent la sacro-sainte famille. Ca commence bien mais ça part rapidemment en couilles et du sourire amusé on passe à la franche rigolade. -
Monologue
par
Tulia
Ca c'est le typique humour zonard : débile, violent, axé sur un principe de maladie mentale et surtout complètement déjanté : bref, très marrant. -
Casting
par
Lapinchien
Excellent article, très marrant, un pur sketch à l'écrit. Lapinchien nous indique discrètement quelques nouvelles voies à suivre en matière de recrutement et de casting. A lire. -
Bien choisir sa mort
par
Ocus
Dans la lignée de son article de la Saint-Con où il nous expliquait comment bien choisir son con, Ocus nous explique ici comment bien choisir sa mort. Frais, léger, printanier, zonard. -
Le roti
par
Arkanya
Un petit délire bien drôle qui concerne la viande et le meurtre, un bel exercice de style de commérage et de conversation décousue réaliste, bref assez sympa tout ça. -
Grand Projet
par
nihil
Un mini-article plutôt débile et bien disjoncté qui aurait largement pu dégénérer en vrai article avec un ptit effort. -
Mongostrike
par
nihil
Débile, violent, grinçant et totalement offensant pour les handicapés mentaux, bref un bout d'humour zonard à la con. -
Empirisme
par
Kirunaa
La science amusante... Un petit dialogue méchant et con comme on les aime. -
Les pâtes de Tonton
par
Herpès
Franchement c'est ultra dégueulasse, mais on peut quand même pas s'empêcher de ricaner bêtement à tout ce quiest ultra dégueulasse non ? -
Un beau roman, une belle histoire
par
Arkanya
Et vlan, on rajoute encore un peu de violence gratos in your face dans ce monde de brutes. Ca détend putain, rien à dire. Typique d'Arka, à part que ça a l'air de s'inspirer d'un chanteur mort. -
Petite virée nocturne
par
Maltchik
Ce serait un peu comme les caricatures des quatre fantastiques qui partiraient en croisade contre les gens gentils et mignons, c'est violent, c'est débile, et c'est complètement illisible. Bienvenue sur la zone !!! -
Chasse patate
par
Herpès
Voilà une activité saine ! A apprendre absolument à tous les petits enfants. -
Ni pute ni soumise
par
Maltchik
Un super bon texte, vraiment. Le journal intime d'une pétasse de 14 ans typique, très bien imité (avec même les fautes d'orthographe), mais version caricaturale. Le réalisme et la caricature sont bien dosés, on rigole de bon coeur, on lit avec plaisir et on voit rien arriver. Et puis, ça commence à déraper... A lire absolument, j'adore. -
Défenestrons et immolons la pensée globale
par
Keyz
J'ai l'impression que Keyz aime bien s'en prendre à Dieu, ce pauvre vieux monsieur gâteux qui n'a rien demandé à personne. On tombe sur un texte à la Keyz, à savoir puissamment débile, complètement naze, à moitié absurde. Mais allez savoir pourquoi, moi ça me fait crever de rire. -
Nouveau plan assurance accident
par
Doom
Comme dit l'auteur : 'Comme c mon premier article je reste soft pour ne pas choquer nos amis mais si on veut on peut y mettre la derniere couv de VSD me montrant en compagnie de mon stock de birmanais tout frais, que je viens d'aller chercher pour repondre a la tres forte demande que nous affrontons en ce moment ( ui la vie de pdg est tres éreintente de nos jours ). Bon aller je retourne dans mon jacouzi, mes 5 putes m'attendent.' Un résumé significatif, donc. -
Petite mise au point
par
Aka
Aka met en scène une sorte de... fantasme qui nous a tous un jour traversé l'esprit. C'est une nouvelle tragédie familiale, comme c'est la mode en ce moment sur la Zone, mais ce coup-ci traité bien différemment : c'est speed, c'est violent, ça a un coté jouissif voire humoristique, c'est agréable, même si ça semble pas forcément voulu. C'est sympa, mais ça aurait gagné à être un poil plus long et plus creusé. -
La passion de Bernard
par
Vassago
Le premier article de Vassago est l'exposé de la vie minable de Bernard le gros boulet. On a l'impression de se retrouver sur la homepage de base de n'importe quel benêt puceau et gentiment maniaque, le genre qui foisonne sur le net. Le type en question décrit en détail ses petites passions de merde et son emploi du temps à la minute près. Rien de bien affolant quoi, c'est plutôt marrant. Mais petit à petit on sent monter comme un truc qui déconne... Excellent, vraiment excellent. Bienvenue sur la Zone. -
Hymne à l'amour
par
Joke Jester
C'est délire, c'est gratos, c'est bourrin et con et ça sert à rien. Vous voulez plus de louanges ou ça ira comme ça ? -
Parc d’attractions aléatoires inverses pour animaux domestiques
par
Joke Jester
C'est toujours aussi débile, mais ce coup-ci on capte vraiment pas la finalité du texte, et en plus j'ai pas eu le courage de corriger les fautes d'orthographe. Ceci dit c'est pas grave, ça passe cinq minutes. -
Crise de foi : Zonisse aigue
par
Vitriol
Ce texte revient à sa vraie place, sur la Zone. Vitriol, ce vieux de la vieille qui a déjà traîné vaguement sur le site il y longtemps, fait du pur Vitriol : super bien écrit, incisif et bien marrant, ceux qui connaissent le gars reconnaitront, sinon c'est à découvrir d'urgence. Vivement la suite. -
La vérité est ailleurs
par
Joke Jester
Dans la lignée de Lèproman et de Normalizer, voici le nouveau super-héros de la Zone, le Ravioli Masqué. Toujours aussi stupide et toujours aussi marrant. -
Trop bon
par
Bobby-Joe
Le RER c'est mal, ça détruit vraiment tous les mécanismes cognitifs, comme le démontre ce texte écrit dans ce moyen de transport. Marrant. -
Un grand moment de solitude
par
Salinger
Salinger se lâche peu à peu et fait dans le disjoncté assez marrant pour ce mini-article plutôt léger bien qu'hideusement gore. Détendant. C'est con, ça aurait tenu qu'à moi, les derniers passages auraient fait trois pages au lieu de trois lignes. -
Juste après
par
Herpès
Bon alors, le narrateur crève sur le billard, mais continue à voir au travers de ses yeux. Il vit en direct son autopsie et son enterrement. Un postulat simple et pas original pour une thune, mais qui donne naissance à un texte agréable, tranquillement gore et gentiment rentre-dedans. Ca pète pas plus haut que son cul et ça fait du bien. -
Urine, sexe et mécanique
par
Bobby-Joe
Ca commence comme un film d'entreprise pourri des années 80 accouplé avec un bouquin de Houellebecq, mais c'est en réalité une histoire profondément scabreuse (j'ai appris un nouveau mot moi, je suis content, je le ressors à toutes les sauces), avec dedans des bouts encore vivants de pornographie de quartier nauséeuse et cradingue. Ce texte est un modèle du genre, bien qu'on ne sache pas encore de quel genre. Sordide, stupide, gore, complètement inutile et totalement indispensable. -
Sauvons les cornichons
par
Joke Jester
Là je triche, Joke Jester n'est pas du tout revenue d'entre les morts, j'ai juste retrouvé ce mini-article d'elle que j'avais jamais posté. C'est aussi absurdement con et déjanté que ses autres textes, et toujours aussi marrant. -
Le fossoyeur
par
Anonyme
L'histoire de ce texte n'est pas claire, El Defoncer l'aurait reçu d'une amie qui elle-même l'aurait reçu de on ne sait qui... Mais le texte est zonard et n'est pas paru ailleurs sur le net, donc... En fait quand je dis zonard, c'est sans doute un texte qui pourrait concurrir pour la palme de texte le plus gerbant de tous les temps. Ca abîme un peu au passage l'histoire qui aurait pu être intéressante, mais c'est jouissif. En plus c'est franchement bien écrit, ce qui ne gâche rien. A lire. -
C.H.U.
par
Narak
Quand ils arrivent sur la Zone, les auteurs sont des gens aimables, réservés, intelligents, réfléchis. C'est dingue quand même, en quelques semaines ils se changent en vraies bêtes furieuses et débiles. A l'instar d'Aka, l'icône de la subtilité (!!) qui fait dans l'implosion de foetus à ses heures, Narak balance quelques vannes goresques thermonucléaires. Ceci dit, Narak à la base c'était déjà un con. Mettons que je n'ai rien dit. -
Queen Mum forever
par
Ours Brun
Ce texte a déjà quelques années. posté sur le site de Djinny à l'occasion de la mort de la Queen Mum anglaise, c'est un QCM déjanté avec un humour... euh.. l'humour d'Ours Brun quoi. Totalement inimitable et totalement zonard, ce texte devait bien un jour ou l'autre atterir sur le site. C'est déjanté, absurde, gore et ça fait du bien. -
La cérémonie noire
par
nihil, M. Yo
Le chauffeur de salle fou est de retour dans cet article sombre et satanique qui en fera trembler plus d'un. Sacrifices humains, légions noires, haine et volonté de conquêtes et de destructions sont les ingrédients de cette messe noire survoltée et apocalyptique dédiée toute entière au Seigneur Noir, l'âme du mal incarnée, l'ange déchu avide de meurtre et de forfaiture : François Bayrou himself. -
Sauvez-les tous
par
Ours Brun
Rien à branler du SIDA, de la famine, de la misère, les journaux télévisés nous enjoignent tous les jours de trouver des solutions pour parer à l'insoutenable drame des enfants qui se noient régulièrement dans des piscines privées. Notre spécialiste en noyade amusante se fend d'un article intéressant pour l'occasion. Du Ours Brun typique : extreme gore terror, cynique, scabreux et totalement inutile. Autant dire que j'adore ! -
Les gens
par
Ponch
Notre nouvel auteur se coule dans la peau de John Poncherello, le célèbre motard héros de la série gay des années 80 : Chips. Un trip moins confortable que prévu, puisque sous son apparence de boyfriend idéal se cache un être torturé et empli de colère et de ressentiment. C'est un peu comme si on apprenait que Casimir est en fait un junkie amateur de films pornos et de death-metal. -
C'est la fête
par
Anthrax
Anthrax continue de tordre l'esprit de la Zone de par son omniprésence. ici un texte de type 'pétage de plombs', qui tient son originalité de par son ton survolté et hystéro, plutôt que sombre et rageur comme c'est souvent le cas. -
Surpoids
par
nihil
Manque d'inspiration total pour cet article déjanté mais surtout profondément stupide, qui raconte l'histoire d'un homme d'une quarantaine d'années qui prend du bide. Pétage de plombs, insultes, débilité et agressions au programme, comme d'habitude quoi. Vite écrit, vite lu, vite oublié, mais c'est pas grave, ça cramera bien dix minutes de notre vie de merde. -
Passe-temps
par
Bobby-Joe
Un bon texte bien zonard : stupide, gore et totalement inutile, bref totalement indispensable. Y a pas d'intrigue, juste une nana qui se fait chier et qui s'occupe comme elle peut en se découpant le bras. C'est que de la description, mais ça se lit tout seul, c'est bien écrit. Faut être assez atteint pour pondre des trucs pareils (*prise de conscience après mille textes tous plus tarés les uns que les autres*). -
Tumeur
par
nihil
Le cancer et moi c'est décidément une grande histoire d'amour. J'en remets une couche avec l'histoire de ce type qui se découvre un gros bouton rouge le matin en se matant dans le miroir. Ca surfe sur la mode des textes gores et stupides, bref c'est plutôt réjouissant. -
Mens sana in corpore sano
par
Herpès
'Un homme sain dans un corps sain'. Tout le portrait de cet anesthésiste qui profite de sa profession pour buter des nouveau-nés donc. Herpès s'amuse à repousser toutes les limites du grand-guignol déjà franchies sur la Zone avec ce texte frais et printanier. Le ton est tout à fait sérieux mais on ne peut s'empêcher de rigoler de bon coeur. -
La chance de ma vie
par
Cadarn
Une tranche de gore gratuit, presque dépouillé d'intrigue, sans chute ni rien. C'est toujours bon à prendre, mais on se demande un peu où ça nous mène tout ça. -
Premier niveau
par
Abbé Pierre
Encore et toujours du gore de bas-étage, outrancier et dégueulasse. Rien de particulier à noter, ça se veut plus crade que la moyenne et c'est le seul intérêt, ce qui fait léger. -
La poisse
par
Lahyenne
Notre auteur comique pas drôle, Lahyenne, se trahit quelque peu, puisque ce texte est drôle (ça va, ça suit jusque là ?). On suit le parcours d'une tête de noeud typique, représentant en assurances, au volant de sa caisse de blaireau. Hargneux, survolté et déjanté, c'est le même principe que la famille Bôf, mais un cran au-dessus. -
Pogo crush
par
Lapinchien
Ou comment utiliser un thème imposé érotique prout-prout pour faire un vrai carnage littéraire, un monument de gore débile et gerbos. Ca se passe au cours d'un concert des Sex Pistols et ça raconte par le menu le pogo qui s'ensuit : tripes, bière, coups de latte et os brisés au programme. C'est de l'érotisme façon zone ou je m'y connait pas. -
Haine clownesque
par
Nobodiz
Les clowns ont une relation particulière avec les enfants et beaucoup se servent de ce support pour des textes à la sauce pétage de plombs. C'est le cas de celui-ci, nerveux, vulgaire et déjanté. Rien de bien affolant quand même. -
Possédées par le diable
par
Costes
Costes est un type plutôt sympa, sa notoriété ne semble pas lui monter trop à la tête et il nous offre de bonne grâce cette nouvelle. De la part de ce monstre sacré de l'ultraviolence et de l'excès dans l'art, c'est plutôt une surprise de tomber sur une petite comédie sans prétention, très amusante. Malgré la longueur ça se lit tout seul, c'est drôle et ça révolutionne rien, mais on passe un bon moment. -
Trézor Mc Grégor
par
Conatus
Je ne suis pas sur de bien comprendre : est-ce un texte, un brouillon, un synopsis pondu en trois minutes ? Le ton est bon, l'histoire sympathique, mais le tout est condensé en cinq lignes, ce qui est quand même ennuyeux. On dirait le scénar d'un comic strip de trois cases... Bof. -
Le docteur
par
Groumf
Le docteur de ce texte pratique la médecine artisanale et soigne des paumés qui évitent les institutions officielles. Bon prétexte pour des dérives débiles et sanguinolentes. Le style est digne d'un M. Goret sous acide, l'histoire est un genre de cartoon boursouflé et chaotique, perclus de vannes faciles. Mal écrit, inutile, c'est toutefois suffisamment entrainant et déjanté pour se laisser lire. -
Urgence de nuit, nuit d'urgence
par
Ange Verhell
Ange Verhell s'essaie à l'humour déjanté et survolté avec cette histoire de véto dérangé en pleine nuit pour aller s'occuper du chien d'une défunte. Torrents de calembours minables et digressions à tout va au programme. Les passages sérieux ne manquent pas d'intérêt, les passages humoristiques plutôt faiblards, et l'ensemble est d'une assomante longueur qui en rebutera plus d'un. La fin barrée rattrappe le coup. -
Fucking frenzy
par
nihil, Aka
J'arrivais pas à terminer ce texte tellement il était pourri. Alors je l'ai proposé à Glaüx, qui s'est enfui en hurlant. Heureusement Aka m'a secouru et a sauvé cette pauvre bouse du néant. Une histoire de vengeance emplie de haine douloureuse et débile. -
Zombie
par
Winteria
Les péripéties s'enchainent vite, un peu trop vite parfois, mais c'est pas grave, ça reste un tas de gags de série Z, on va pas faire la fine bouche. Le suspense étant éventé, on parle effectivement d'une parodie de film de zombies. Moi c'est pas un genre que j'adore, mais là ça passe bien, c'est suffisamment déjanté pour faire oublier les nombreux prédecesseurs dans ce genre surexploité. -
Cervical
par
Nico
Le thème et la préoccupation principale de ce court texte sont primordiaux : ma bite. La narrateuse cherche à tout prix à se taper un attardé mental, noble objectif s'il en est. Un peu trop court mais amusant, c'est du texte-apéro de qualité. -
D75
par
Invisible
Ce texte, ça rssemble à une blague de Toto. Tout y est raconté comme dans une blague : des phrases courtes, pas de descriptions, des accents imités. Mafieux de compétition contre bouseux consanguins, tous les élements sont réunis pour faire une putain de bonne blague. Sauf qu'il manque la chute, bordel. -
Marguerite
par
Abbé Pierre, Ariankh
Ce texte est pas des plus clairs, mais s'y mélangent avec bonheur l'humour absurde et déjanté de l'abbé Pierre et la déconne débile d'Ariankh. De l'action frénétique qu'on visualise à grand-peine, des gags agressifs en pagaille, on comprend pas grand-chose, mais ça a l'air marrant à première vue. Ce serait plus efficace en BD. -
Choc frontal
par
MantaalF4ct0re
Tiens donc, une bonne grosse daube stérile, on a presque que ça en ce moment, ça nous dépaysera pas. Ce texte pour chauffards relate une équipée sauvage et meurtrière en bagnole, ça pourrait être intéressant, mais le style semi-mongolien tue tout intérêt. L'écriture est digne d'une note de skyblog, orale et guillerette. Du coup c'est très vite pénible. -
Syndrôme d'Immuno-Débilité Acquise
par
Invisible, nihil
Infoutu de trouver une chute valable à ce texte, Invisible l'a dans un premier temps jeté dans la poubelle commune sur le forum, où je l'ai récupéré et recyclé. Notre héros est poursuivi par une gonzesse qui tient absolument à lui faire part de ses malheurs et il tente tout ce qu'il peut pour s'en défaire. Le résultat n'a rien d'extraordinaire, mais reste teigneux et marrant. Vive le SIDA et les sidéens. -
Daria
par
MantaalF4ct0re
Ce texte n'a aucun rapport avec l'auteuse inactive (et conne) de la Zone. Bonne nouvelle, ça n'a aussi aucun rapport avec les merdasses dont l'auteur est coutumier. C'est pas une merveille de classe internationale, mais c'est tout à fait réjouissant dans le genre du célèbre texte zonard 'la passion de Bernard'. Ici c'est une charmante petite ratte qui va avoir droit à l'affection déplacée du narrateur. C'est plus romantique et beaucoup moins gore que le chef-d'oeuvre de Vassago, mais tout autant pornographique. Recommandé. -
Tranche de vie apathique
par
Glaüx-le-Chouette
Glaüx nous raconte sa vie de cyberdépendant adepte de la procrastination. Pris dans une gluante apathie, il raconte le drame de notre vie à tous : un fauteuil, une tasse de café, un clavier pour faire F5 et un putain d'écran maléfique qui nous pompe l'âme. Mais comme Glaüx n'aime pas parler pour ne rien dire, il se résigne finalement à agir pour remplir son texte, et s'épluche les couilles avec un couteau pour s'occuper. Trop bien. -
Bob
par
Abbé Pierre
Un chouette texte complètement disjoncté, avec quelques traces de l'humour absurde cher à l'Abbé Pierre, mais qui ne gâchent rien. L'histoire d'une jeune fille et de son nounours, une peluche psychotique et déjantée. C'est drôle, bourrin, un vrai régal. -
Le chapiteau de la perception
par
Abbé Pierre
Seule contribution d'un projet à plusieurs qui n'aboutit jamais, ce texte aurait du passer à la poubelle, sa vraie place. Mais charognard comme je suis, j'allais pas laisser crever cet instantané hystérique. Le projet racontait comment une armée de clowns terroristes s'attaquaient aux enfants en leur filant des bonbons hallucinogènes. -
Çerb
par
Carc
Après avoir été pissotière, Carc se transforme en un mix de Patrick Bateman et de Jacky le jacky qui s'acharne sur sa victime à grands coups de bite et de majuscules. Le résultat est jouissif, car gorissime, mais au-delà du bon moment que nous procure la catharsis et de certaines phrases franchement comiques, ça ne renouvelle pas le genre. On s’en fout, c’est sans doute pas fait pour, et ça a un petit avant-goût de Saint-Con plutôt réjouissant. -
Ta langue dans ma bouche
par
nihil
Alors que la Zone croule sous les textes de toutes sortes, nihil pense bon de nous pondre des minis-articles. Allons bon, si ça c'est pas de l'abus de pouvoir de putain de tyran... Heureusement, c'est juste mini comme il faut, et le final twist est suffisamment déjanté pour nous faire oublier qu'on plie sous le joug d'un despote manipulateur. Vive la Zone, vive nihil, bêêê ! -
Je t’avais dit d’éviter les quais de Seine
par
Mill
Deux infirmiers, à peu près aussi abrutis l'un que l'autre, qui viennent de terminer leur service tombent sur un semi-cadavre de clochard qu'ils ont la flemme de prendre en charge. C'est un peu maniéré dans le style pour une histoire qui se veut plutôt déjantée, ça trainasse un peu aussi, et c'est pas super crédible. Mais au moins y a pas de prise de tête ou de prétention artistique à la con. -
Le sang des hommes
par
Dentifrice
D'après le message accompagnant ce texte, il semble que celui-ci ait été posté pour la semaine 'textes de merde', mais en retard... C'est vrai que le style est complètement infect, genre Oui-Oui atteint de trisomie 21, et l'intrigue inexistante... Mais si on est pas trop regardant, c'est plutôt marrant, un mélange d'épouvante série Z et de comique sauce gore. C'est quand même agaçant tellement c'est naze. -
Le kluB au gros chêne
par
Glaüx-le-Chouette
Sur un programme imposé par Lapinchien, le candidat Glaüx exécute l'une de ses figures favorites et nous livre, au final, non certes pas son chef d'oeuvre d'über-littérär qui se la pète, mais un vrai texte avec idée, récit, usage de la langue française, humour qui ne fait pas pitié, et ébauche de morale. Sans oublier, des glands. -
Introspection publicitaire
par
Massime
Normalement avec ce style pingouinesque, cette orthographe insupportable et ces vieilles tirades d'insultes dignes de la cour du collège, ça devrait nous donner un texte minable. Bah effectivement c'est un texte minable, mais c'est surtout fendard et disjoncté, et la jubilation insultoire est communicatif. On aurait aimé des insultes encore plus saignantes et moins infantiles. -
Les pratiques amoureuses chez les infirmes
par
Vilain
Tiens c'est marrant, je pensais qu'on avait écumé tous les sujets débiles de la terre pour nos articles rigolo-trash-nazes. On avait oublié celui-ci. L'erreur est réparée. C'est con que ce soit un nouveau, qui semble plutôt gentillet, qui se colle à la tâche, l'humour est très soft et manque cruellement de sang et de pus. C'est pas désagréable, mais on ne peut s'empêcher de dénombrer les vannes faciles oubliées en route. -
Bondage sanglant
par
Traffic
Un texte de Traffic, c'est toujours un bon plan pour se détendre dix minutes avant de retourner vaquer à nos occupations merdeuses. Bizarrement, c'est exactement la même histoire que le texte récent de Lussylver, 'une nuit mémorable'. Pas difficile de faire mieux, mais c'est quand même pas l'éclate, ça manque un peu de vannes et c'est trop court. Du gore décontracté, c'est plutôt cool, mais vite oublié. -
Go fuck yourselves with a fork
par
Rouage
Ceci est un post de forum non retouché. C'est donc court et stupide, par définition. Dans celui-ci, Rouage donnait la définition de la phrase 'go fuck yourselves with a fork' (vous aussi venez découvrir le forum de la Zone et ses débats passionnants). C'est disjoncté, brutal et mongoloïde : à la limite de la perfection. Même le fait que ce soit hors-contexte n'atténue rien. Güt. -
Et si la nature n’était pas communiste, bordel ?
par
Lapinchien
Ca fait du bien de lire du Lapinchien de temps en temps. Même un truc aussi anecdotique et peu abouti que celui-ci. C'est profondément idiot tout en étant pas trop con, ce qui est une performance, juste déjanté comme il faut. Mais ça aurait mérité de pousser le délire encore plus loin. -
Le compte est bon
par
Marquise de Sade
Tiens, c'est bon ça. On dirait on peu un texte de Saint-Con sans crémation, avec des fanatiques des Chiffres et des Lettres comme cibles. Rythmé, jouissif, cynique : une petite merveille. Bon, ça dépasse pas le stade du texte-défouloir, le truc qu'on lit pour se détendre, mais merde, on est là pourquoi sinon pour ça ? -
Synchronicité de comptoir
par
Mill
C'est quoi ce style de merde encore ? Depuis quand on raconte les origines de la troisième guerre mondiale en mode 'brèves de comptoir' maintenant ? Si Mill espère que son texte soit meilleur ou plus frappant en le faisant baver par un poivrot qui nous zappe tous les détails, c'est foiré. C'est con, parce que sans ça, y avait de quoi faire un texte marrant, grâce aux faits divers sordides ou sanglants qui s'enchainent en catastrophes. -
Anniversaire (MF mix)
par
MantaalF4ct0re
Mentalcastor réussit une bonne parodie d'un texte pourri. Avec un certain second degré appréciable : rien à battre de l'intrigue du moment qu'elle apporte son lot de scènes porno ou sanglantes. Tout est cliché, les héroïnes sont des bonnasses lesbiennes, nymphomanes et décervelées et on s'en fout complètement. Y a du sexe non-consenti, du cynisme, de la petite salope éclatée sur le bitume, on allait pas demander que ça soit intelligent en plus. -
Anecdote : des fusils et des blattes
par
EvG
C'est pas de l'anecdote ordinaire ça, ma bonne dame, puisque ça se passe en temps de guerre. Trois gamins désoeuvrés qui tombent sur un stock d'armes à feu et s'en servent. EvG s'en sort vraiment bien, nous chie un truc pas prise de tête, assez déjanté sans tomber dans les excès d'hémoglobine habituels sur la Zone. Ca a du bon parfois, la retenue. J'aurais jamais cru écrire ça un jour. Enculés. -
Reporter du dimanche / tempête dans un verre d’eau
par
Omega-17
Décidément, la sélection drastique des textes d'Omega (par les admins ou par lui-même) était une bonne idée. Celui-ci a l'inconvénient d'être long, mais sans temps mort, avec une intrigue qui tient debout et de l'humour un peu absurde et légèrement cynique à la pelle. Le héros est un vrai bras-cassé dans la tradition des personnages de la série n3rDz, hystérique, teigneux, stupide. Bref, c'est très comestible dans la catégorie humour léger. -
Le pompiste
par
Mano
C'est guilleret. Les mecs bourrés ont eux-aussi droit à l'ultraviolence. Exemple : ce pompiste complètement bourré en train d'essayer violer une meuf en bafouillant des conneries éthyliques. Perplexitude générale. -
Vrrrrrrrrrrr...
par
Mill
Qu'est-ce qu'il a Mill en ce moment, à gouailler comme un bistrotier ? Et que je te bouffe les mots, et que je t'apostrophe le lecteur comme si c'était un camarade de comptoir. Bref, ce con est bloqué au stade oral et ça rend son texte, déjà pas brillant, franchement rase-mottes. Ca se veut disjoncté, mais ça pète pas haut et même les scènes gore paraissent fades, racontées comme ça. -
La légende de Bubba Hopp, héros incontestable du Rock Zombie
par
Traffic
Ca a un petit coté South Park, dans le genre débile qui dérape à tout bout de champ dans le fantastique stupide et la SF de bazar. Du grand n'importe quoi peuplé de stars du showbiz, de prêtres exorcistes mexicains, de démons nains et de chiennasses sexuellement attractives. On se fend la gueule si on est pas trop regardants. -
Kevin le killer
par
Wold
Voilà ce que ça donne quand une fougère naine tente d'écrire un texte. Bon c'est un texte de fougère quoi : des bouts de phrases stupides reliées sans ponctuation, une volonté d'être agressif et d'être drôle qui tombe totalement à plat, un quarantième degré totalement foiré. Bref. Vive la lobotomie. -
Invasion à Great Falls
par
Traffic
C'est touours un peu la même chose avec Traffic et ses textes débiles. Comme d'hab, celui-ci est drôle, bien écrit, bla bla bla, bon rien à foutre. Y a du LSD et des vénusiens qui débarquent dans le Montana, c'est tout ce qu'il faut savoir. -
La bouffe
par
Sharivary
J'aime bien le sujet, la névrose alimentaire, et le fait que ce soit traité avec une certaine légèreté sautillante me dérange pas. En fait, ça donne même un coté gentiment disjoncté et absurde assez réjouissant à l'histoire de ce gros porc qui ingurgite compulsivement le contenu de son frigo. -
Slip
par
Fix
A lire ça, on croirait qu'écrire un bon texte, c'est facile. Pourtant ça doit pas être évident d'avoir un style naturel en esquivant les maladresses et les fautes de goût. En tous cas, dans le genre sobre, humour pépère sans prise de tête, j'ai rarement lu mieux. Les questions existentielles et les inquiétudes d'un assassin sur ses chiottes. Rien à redire. -
La courte nouvelle de Frank
par
Samforce
Péter les plombs, c'est très bien, mais on fait quoi une fois qu'on a pété les plombs ? Réponse de Samforce : on roule à contresens sur l'autoroute avec une bagnole volée en se faisant branler par une petite fille fraichement kidnappée. C'est sympa d'assurer le service après-vente des psychotiques et ça nous change des malades mentaux qui finissent invariablement par se coller un canon de gun entre les dents. Rafraîchissant. -
La revanche de Vanessa
par
Glop-glop
Bon alors ce texte tente d'établir un genre de record du monde de déviance sexuelle. Pédophilie, viol, inceste, scato, presque tout y passe. Du coup, vu qu'en plus c'est bien écrit, bah c'est assez fun. Anecdeotique également. Parce que ça sent tellement la volonté de choquer le chaland qu'au final ça perd tout intérêt. Divertissant, sans plus. Quelques vannes ou un peu d'agressivité ne nuirait pas. -
Handicap international
par
Zaroff
Bravo le jeu de mots en pin massif qui introduit le texte, on sent déjà qu'on a affaire à un champion. Et en fait, c'est bien. On sent que ça fait partie des textes que Zaroff a écrit après avoir découvert la Zone, par opposition à ses nouvelles indigestes. Bref c'est court, direct, marrant. Evidemment, en termes de valeur littéraire on surpasse à peine la blague Carambar version zonarde, mais ça mérite quand même le clic. -
L'exactitude des sondages
par
Marquise de Sade
Pour un truc écrit en moins d'une heure, ça tient carrément la route. Bon, le rapport avec le thème imposé 'je m'évade de mon corps' est franchement ténu, mais ça on s'en fout. Ca déconne à pleins tubes, c'est totalement con et agressif. C'est le registre comique que je préfère, avec un héros complètement stupide qui perd les pédales. Et en plus l'histoire est bien menée. Réjouissant. -
Reporter du dimanche / The Darfur Theory ( 1 / 713 )
par
Omega-17
J'avais vraiment bien aimé le premier 'reporter du dimanche', dans lequel une sorte de Tintin complètement débile, teigneux et arrogant partait à la recherche d'un sous-marin nucléaire. Malgré un début assez mou, dès que la catastrophe ambulante qui nous sert de héros décide de partir en mission humanitaire au Soudan, ça repart à fond la caisse. Connerie à tous les étages, manigances imbéciles et déambulations aléatoires. Un bonheur. -
Les bienfaits de la reproduction
par
mallaury
On a plus très souvent droit à de bons textes zonards et décomplexés, et comme par hasard, on doit celui-ci à une nouvelle auteuse, encore fraiche et rose. Pourtant y a toutes les ficelles des vieilles putes zonardes expérimentées : violence gratuite, caricature discrète, déjante à tous les étages et festival d'urine indoors. Et même des scènes gore pas totalement pitoyables. Moi ça me met en joie et m'oblige à ululer comme une otarie éventrée en levant les bras. Encore ! -
Les aventures de Thrash Boy - 3e volet
par
Mill
Mill a flairé l'engouement du lectorat pour le second épisode de Trash Boy (à juste titre), alors comme tous les bons commerçants, il en remet une couche pour fidéliser le client. La recette est simple : un super-zombie écharpe un commando de marines. De la série Z ornée de tripes répandues et rehaussée d'action comics-style. Sauf que là, non seulement ça avance pas d'un poil depuis l'épisode précédent, mais en plus Mill s'amuse à nous décrire le background de chaque soldat, dont on se fout éperdument, puisqu'ils ne sont là que pour servir de victimes. 'Epic fail', comme disait ma grand-mère. -
Sang, amour et hurlements
par
Le roi de la grimace
Bon. Donc ce texte est une fable légère avec des sortes de gnomes multicolores et des amis allemands qui se baladent dans la forêt. Très bien. Ensuite, je ne vous cache pas que ça dégénère en messe noire nécro-zoophile fantasmatique. Le tout avec un style guilleret totalement à coté de la plaque. Réjouissant, donc. Avec le défaut, quand même, de couvrir les scènes les plus crousti-choc d'un voile pudique, au lieu de les décrire plein cadre, comme le veut la tradition. Scandale ! -
Céphalée
par
Ceacy
Ah oui oui oui, les bruits de perceuses, les cris d'enfants en bas-âge et les aboiements incessants chez les voisins. Ca c'est un très bon motif pour péter les boulons et démolir son immeuble à la dynamite, ça m'étonne même que ce soit pas un ressort plus utilisé par les zonards. Forcément, l'humour décontracté (limite british) de Ceacy n'est pas vraiment à même de nous filer des frissons dans le cul. En fait son texte vire rapidemment au Benny Hill sous kétamine, avec situations improbables et vannes farfelues à la clé. Drôle. -
La fibre paternelle
par
Kist
Pas clair ce truc. Bon, je veux dire, on voit bien où l'auteur veut en venir : les enfants c'est de la chiotte, la reproduction c'est pour les veaux, tout ça. Mais dans le détail, ça bredouille grave. Le style bouffe à tous les rateliers et certaines phrases hybrident joyeusement Lautréamont et Carlos, je vous laisse imaginer le streumon. -
Reporter du dimanche / la vie est un long ricanement d’otarie
par
Omega-17
J'ai comme l'impression que Omega avait bien envie de réutiliser son personnage de journaliste teigneux, raciste et stupide. Mais il devait pas vraiment avoir d'idée précise en tête, parce qu'il se contente de déblatérer à vide, y a pas vraiment d'histoire, juste un tas de conneries grumeleuses. Bon c'est parfois drôle, Omega a du savoir-faire. Des pangolins, des napalmipèdes, Kiss Cool, des africains, du gros n'importe quoi. Mais surtout tout un tas de réflexions surnuméraires qui diluent le plaisir. -
La contradiction entre une société du paraitre et la logique inexorable du poil
par
Le roi de la grimace
Une tragédie grecque intense et prenante à base de poils, c'est un truc qui manquait encore, tiens. En plus d'être original, ce texte atteint un très haut degré d'imbecillité. De la rebellion, de la violence, de l'auto-mutilation, des questions existentielles. Et des poils, donc. Je salue l'abnégation de l'auteur. Je lui conseillerais bien d'aller rouler des pelles à des tyrannosaures, ça semble de même niveau dans l'absurde. -
Je ne suis pas nécrophile
par
Yog
Oh cool, une nouvelle tentative minable de battre le record d'ignominie et de perversion en un seul texte. Faudrait juste comprendre qu'on ne choque un lecteur que lorsque l'on maltraite un personnage doué d'une psychologie crédible, et pas des figurants en carton-pâte. Mais hormis ce détail, c'est croustillant et assez drôle, du bon gore débile à l'ancienne, sans le moindre intérêt mais amusant. Accompagné d'un peu de Grind genre Cephalic Carnage ou Haemorrhage, ça passe. -
Vengeance gasconne
par
Carottidle
On ne pouvait pas décemment publier ce texte pour la semaine 'textes de merde', pour lequel il était initialement conçu. Le style est indubitablement lourd du cul, au point qu'on a un peu de mal à suivre (surtout au début), mais hormis ça, c'est bonnard. Cette histoire de vétérinaire-poète furieux qui se venge de son village à coups de fourche, d'anesthésiques et de tirades en caps-lock est jouissive. On dirait du Glaüx atteint de la rage bubo-tétanique sous métamphétamines en train de hurler à la lune. Si c'est le plus merdique dont l'auteur est capable, j'attends la suite avec impatience. -
Bras mou
par
Yogg
Ca fait du bien, un peu de déjante décomplexée de temps en temps. Un mec atteint d'une espèce de gangrène extra-terrestre qui pète un peu les boulons et tente de se guérir à coups de hachoir. Basique et efficace. Là on touche au surréalisme, dans le genre. Le texte souffre pas mal de sa forme, c'est mal écrit et mal gaulé, encore qu'il y a une certaine puissance d'évocation dans le registre de la charpie. Rafraichissant. -
Un mariage de raison
par
Nicko
Le premier texte de Nicko avait laissé une impression mitigée. Celui-ci est mieux. Plus marrant, plus zonard. On reste dans le registre rural, mais l'histoire est plus simple et plus intéressante (quoique peu originale) : celle d'un paysan et de sa femme qui se déchirent. Faut quand même réussir à se frayer un chemin dans le style qui se veut soutenu mais n'est que lourd, entre les phrases à rallonge et le registre de langage mal adapté. C'est un peu le parcours du combattant. -
Lettres modernes
par
Glop-glop
Glop-Glop, c'est un peu toujours la même histoire : il raffole du pathétique local, du glauque de proximité en sauce argotique. Toujours le même genre d'histoire raconté toujours un peu de la même manière. Bon, c'est pas mal et tout, d'autant que là il rajoute une petite louchée de déjante (dans le style sexualité et handicap mental). C'est juste que des fois, les chômeurs et les paysans illettrés, ça gave. Je peux avoir des dragons mutants siouplait ? -
Ciseaux
par
Fix
Un texte sur un type tellement obsédé par les ciseaux qu'il monte sa petite entreprise : a priori OSEF monumental, à part si l'on se nomme Jean-Pierre Pernaut. Comme le dit le narrateur lui-même : 'une histoire sans intérêt, au fond ? Peut-être bien que oui…'. Comme on s'en doutait, ça part sympathiquement en bite par la suite. L'histoire est bien écrite, mais on aurait aimé (beaucoup) plus d'acidité et de prise de risque de la part de l'auteur. -
La faute a qui ?
par
Ton papa
Il suffit de peu de choses pour faire d'un bon texte un chef d'oeuvre. On peut dire la même chose des mauvais. Cette histoire d'un "fou" qui séquestre une jeune fille possède tous les ingrédients du worst-of : incohérences spatio-temporelles, dialogues percutants, descriptions surréalustres, psychologie de foire, orthographe et grammaire instables. Mais malgré ce potentiel, on reste aux portes de l'inoubliable. Allez, encore un petit effort, ce sera pour la prochaine, Papa. -
L'arrache-couche
par
Koax-Koax
Le couplet du "seul contre tous" on y a eu droit sous toutes ses coutures, ici. Sauf peut-être celle du nouveau-né. C'est maintenant chose faite, et on se demande si c'était si indispensable que ça ? Un bébé qui se fâche et qui nous menace de ses excréments, ça brasse autant de rage qu'une chanson de Balavoine. Au moins, y'a du CAPS LOCK... IL EST GENTIIIIIL. -
La rééduc sans peine
par
Yog
De la bonne tranche de vie basique qui tourne au polar débile, dans le ton souhaité. Sans trop de fioritures et incluant un petit ton désabusé de derrière les fagots, moi ça me va très bien. Avec en pièce centrale un superbe combat d'infirmes à se disloquer la mâchoire de rire, que même Mortal Kombat III soutiendrait pas la comparaison. C'est plutôt excellent dans le registre minable. -
Seul contre tous
par
Nounourg
Ca doit un concept : chaque péripétie du texte tient en une phrase. C'est tout à fait dégueulatoire, j'ai l'impression de bouquiner sur un marteau-piqueur. A part ça, c'est pourri, mais plus pour des raisons de style lamantinesque que d'intrigue, qui tient pas debout mais on s'en branle. Ce serait mieux en... euh, pièce de théatre ? Ah, et bravo pour l'usage (involontaire certes) du langage SMS dans le texte, je crois que c'est une première ça. -
Une schizophrénie nommée Bruce Willis
par
Koax-Koax
Un fan de MMORPG se retrouve confronté à la quête de sa vie : affronter le monde réel après que son PC soit tombé en carafe. Le syndrome du geek qui se prend la réalité en plein gueule, c'est plus très neuf, notamment depuis n3rDz (dont ce texte s'inspire), mais ça reste une mine inépuisable de gags. Ici, ça part dans tous les sens, ça vrille de partout, c'est débile à souhait, pas étoffé pour un sou. Brut. Beau. Con. -
Le grumeau sans farine
par
Yog
A part le fait qu'il a visiblement été tapé avec un clavier biélorusse, ce texte est sympa. En fait non, il est pas sympa. Non seulement il est biélorusse, mais il est chiant. On sent bien que ça monte et que ça va péter, mais en attendant que ça pète, on se fait chier. Bon, sur la fin, on s'amuse plus, mais on s'amuse toujours quand des gamins se font molester, c'est trop facile. -
Un déjeuner parfait
par
Yog
Ce texte, c'est en quelque sorte la rencontre entre un diner presque parfait et une Desperate Housewive en plein pétage de câble : ça part dans tout les sens et on a pas le temps de s'ennuyer entre deux lignes. C'est beau et surtout, complétement débile. A lire la tête dans un micro-onde. -
Une schyzophrénie nommée Bruce Willis, 2ème partie : Les vêles eup'.
par
Koax-Koax
Dans le premier épisode, le héros, un geek et roliste notoire, et notoirement con, se retrouvait accidentellement privé de son précieux PC; il se passait bien peu de choses au final. Ici, l'action commence à venir, et le héros se décide enfin à décoller son cul du canapé pour partir explorer le monde. Le rythme semble tout de même un peu s'essouffler. Un texte qui fait Gzzz. -
Dors mon fils
par
Yog
Quand Yog part dans des textes psychopathologiques et décomplexés du cul de ce genre, c'est généralement bon et on ne regrette pas sa lecture. Dans celui-ci, une mère doit faire face aux problèmes que lui rapporte son fils, un espèce de Konstruktt semi-autiste en devenir dont la principale occupation est le démembrement d'animaux domestiques. Texte certifié WWF. -
De l'usage détourné et meurtrier de certains objets, dont les clés d'accordage de chevilles de piano
par
Nico
Ce doit être la bonne période pour pulvériser du mioche et du bestiau. Après le dernier texte de Yog, voici celui de Nico dans un thème très similaire, qui nous fait entre autre découvrir une toute nouvelle utilité de la pompe à vélo. Drôle et complètement con, c'est un texte a lire près de son chat. -
Et au fond du Trou, mon trou.
par
Lourdes Phalanges
Lourdes Phalanges aime visiblement donner dans ce genre de texte court, débile , crade et violent, complètement gratuit et non exempt de facilité mais allant droit au but sans nous prendre la tête. Grâce lui en soit rendue, c'est plutôt rafraîchissant et primesautier. -
Les mains pleines
par
Lourdes Phalanges
Lourde Phalanges est un auteur à fort potentiel pour la Zone, un petit jeune qui a de l'avenir. J'ai adoré son dernier texte dont vous êtes le héro par sa drôlerie et sa clarté. Je serais cependant bien infoutu de vous dire s'il faut lire ce texte-ci ou pas, il est très psychotique, part dans tous les sens, c'est de l'anticipation en plus, (peut-être un courant littéraire NOISE émergeant dont TRACKS me révèlera un jour toutes les subtilités) enfin que des trucs bien mais LE PUTAIN DE PROBL7ME CE SONT LES CALEMBOURS DIGNES D4UN INVIT2 PERP2TUEL DE L4EMISSION DE MERDE 3LES GROSSES TËTES3 Oui, il y en a beaucoup trop dans ce qui aurait pu être une perle dans la description BennyBBennyHillesque d'une fichue réaction en chaîne aléatoire digne d'une compilation en TIME LAPSE des meilleurs moments de l'excellente émission nippone d'éveil à la SCHIZOPHR2NIE qu'est "Pythagoras Switch" Quand je ne comprends pas je dis que c'est poétique mais par pure charité chrétienne et parce que j'aime bien Lourdes Phalanges qui porte le même prénom que la fille de Madonna et un haut lieu du pèlerinage subaquatique français où des expériences sur les fauteuils roulants amphibie sont réalisés, je ne dirai pas que c'est poétique. J'ai d'ailleurs classé le texte dans la Catégorie "Débile-Disjoncte" -
Les 30 foireuses
par
Lapinchien
Texte publié pour tester que tout fonctionne bien. Il n'a pas un grand intérêt vu son coté complètement onirique déconnecté avec la réalité. Bien sûr c'est une fiction à prendre donc au second degré. Mon rêve le plus intime et secret dans la vie étant de faire un bisou à Madoff. -
S.F.-MAN
par
pascal dandois
Généralement on utilise l'anticipation pour caricaturer des dysfonctionnements sociétaux du présent. Ce n'est pas le cas ici. Pascal Dandois nous livre un univers de SF tel qu'on l'a beaucoup vu dans les années 70-80, mix de sexe, drogues, androïdes, délires inattendus. Quelque part entre plusieurs films de Kubrick et Gilliam en super condensé. C'est peut-être un hommage puisqu'on sait aujourd'hui que le futur ne ressemblera plus jamais à cela, qu'il sera médiocre et misérable. J'ai bien aimé lire ce texte cependant même si on a l'impression qu'il a été généré par de multiples contributeurs sur le programme permettant d'écrire des textes à plusieurs mains de HAG. Il y a des choses invraisemblables cependant : Une Marseille du TURFU sans kalachnikov, des vaisseaux interstellaires Costa croisières sans Shakira. La fin qui part en vrille comme dans "2001, odyssée de l'espace" ou "Interstellar" est clairement une parodie du genre avec une évidente volonté de dénoncer la facilité du procédé qui se veut intello alors que c'est juste du foutage de gueule. Un dernier point et non des moindres, c'est très rigolo à lire et paradoxalement très poétique et heureusement pas dans un croisement des genres indigeste du type "L'écume des jours" -
Récapitulatif des événements ayant mené à leur terme, irrévocable et définitif, les débats concernan
par
Mill
Mill vient porter secours à Lourdes Phalanges et Lapinchien, face au flood total de la Zone par HaiKulysse. On a l'impression d'être en train de vivre l'apocalypse, alors qu'en coulisses sur le dark web, Dourak tente de lever des fonds pour renouveler le nom de domaine et l'hébergement en ajoutant un lien Paypal au site. L'antéchrist est apparu et accomplit sa basse besogne de destruction massive, et l'antéchrist c'est HaiKulysse. C'est l'heure de vérité où les héros se révèlent et où les lâches se terrent. Mill fait partie des héros. Au péril de sa vie, il nous poste un texte zonard d'une sublime justesse, drôle, superbement écrit, regorgeant d'humour noir et de satire sociétale, subtilement planquée derrière un crescendo gore et absurde. Un texte dans la pure tradition old school zonarde qui vient nettoyer les écuries d'Augias, cette boue littéraire, qui avait encrassé le site suite à l'inondation. La prose de Mill karchérise la Zone telles les grandes eaux détournées par Hercule des fleuves Alphée et Pénée. (Dommage, il y a comme un potentiel de vanne sur ces deux noms de cours d'eau que je découvre sur Wikipédia et que je n'exploiterai pas afin d'éviter l'écueil de la digression outrancière dans un commentaire de texte trop long et hors sujet.) -
Le Salopeur des fêtes
par
pascal dandois
J'ai longtemps hésité à publier ce texte de Pascal Dandois car je le jugeais un peu gore, puis finalement j'ai juste attendu la trêve des confiseurs entre la galettes des rois et la saint valentin avant de le proposer sans censure. Il va de soit que la lecture de ce texte aurait salopé les fêtes à pas mal d'entre ceux qui n'ont pas encore la joie de connaître l'indigence qui progressivement s'installe dans tous les foyers. Au delà du "père noël est une ordure", au delà de "la grande bouffe" de Marco Ferreri, au delà des collages de sketches de Robert Altman ou de Tinto Brass, au delà de l'impolitiquement correct, au delà du sexisme, au delà du dégout, que reste-t-il du rituel festif et de la littérature ? Un terrain de jeu, un exutoire pour l'Auteur, parfois drôle, parfois répétitif. De la gratuité, beaucoup de gratuité. De l'obsessionnel ! Du compulsif ! Du trouble pour le lecteur. Où peut être tout simplement, est ce un exercice de guérison par la saturation de vulgarités et d'insultes que le thérapeute de Pascal Dandois, qui a manifestement encore beaucoup de taf, lui a conseillé pour enfin sortir de son syndrome de Gilles de la Tourette ? N'empêche, le plus insupportable, le plus dommageable pour le cerveau, ce sont les calembours. -
Lieu commun n°000: "politiquement correct"
par
pascal dandois
Attention vous trouverez les propos de ce texte de Pascal Dandois choquants mais ne vous y trompez pas, c'est une ruse de sioux : subtilement disséminés tout au long de ce qui pourrait être qualifié de manifeste homophobe, misogyne, anticlérical à la première lecture, se trouvent des calembours et autres jeux de mot qui si vous n'y prenez pas garde vous occasionneront de graves lésions neuronales. Non ce texte n'est pas le contrecoup de la journée de la femme et du hashtag #JamaisSansElles, tant il est vrai que sans elles on ne volerait pas bien loin #huhu, non ce n'est pas un plaidoyer anti LGBT, c'est un attentat terroriste littéraire à vannes pourries cluster bombes pouvant provoquer des pandémies d'arrêts vasculaires cérébraux, des ruptures d'anévrismes en chaîne. On se demande de fait si Pascal Dandois n'appartient pas à la section expérimentale de Daesh : le terrorisme par l'humour, petit terrorist-lab embryonnaire créé pour creuser le potentiel du cynisme et de l'ironie pour retourner l'arme de ce chien d'infidèle d'adversaire qui ose rire de tout, contre lui-même. Plus concrètement, de manière plus terre à terre, ce texte qui déchainera des polémiques mais pour de mauvaises raisons malgré mes mises en garde, est une réponse directe à Curare- et ses vives revendications féministes ALORS QUE BON SANG § LA ZONE EST UN SITE DE LITT2RATURE KOI § UNE SORTE D4ANTICHAMBRE DE SALON DE TH2 § ET QUE DE FAIT QU4ON LE VEUILLE OU NON DERRI7RE LA MAJORIT2 DE NOS PSEUDOS SE CACHENT DES FEMMES ET DES SHEMALES § Maintenant puisque tout le monde veut occulter la chose, puisque tout le monde ne comprend pas la Zone est Role Play, Flood et Troll Friendly, on va voir s'écharper Pascal Dandois et Curare-, le profil gauche et le profil droit d'une même tête pensante pourtant : Julie Andrews dans le film Victor Victoria de Blake Edwards. Julie Andrews, qui rappelons-le, a fait le film le plus subversif, le plus transgressif qui soit explorant les limites de la misogynie et des stéréotypes primaires LGBT : Mary Poppins. -
Le guide mortel des vivants partagés par l’incertitude… d’être.
par
Le Docteur Burz
Les chroniques du Docteur Burz s'inscrivent complètement dans le genre des litanies absurdes, brûlots mongoloïdes et polémiques disjonctées de la Zone des années 2001. Personnellement j'aime bien par nostalgie mais je vois déjà les bataillons de littéraires du site s'insurger de tels propos, monter des barricades, sonner le tocsin de la révolte. Ici, effectivement, on s'inscrit dans un pur egotrip solipsiste à faire rougir Alain Delon de honte. Trois thématiques sympathiques qui mériteraient probablement à elles seules un essai d'une centaine de pages ou une totale déconsidération sont torchées en un paragraphe chacune. C'est un peu frustrant mais cela s'inscrit probablement dans la logique du Docteur Burz qui voit en la Zone la possibilité d'un reader's digest personnel. Il est certain qu'on a le droit à un sneak peek de ses sujets de prédilection et que pour en savoir d'avantage sur l'encyclopedia universalis des dialogues de comptoir, l'oeuvre de toute une vie du Docteur, il vous faudra suivre les liens qu'il ne manquera pas de poster en commentaire et vous abonner à sa page Facebook. Donc cette fois, pèle-mêle, comment critiquer les monologues creux en parlant de la pluie et du beau temps, l'excellente question du reboot de la conquête spatiale soulevée par le Docteur Burz qui propose que l'humanité construise une base avancée sur et accessoirement dans son cul avant d'envisager de s'attaquer à Mars et Jupiter, puis en dessert une introspection utile sur le recyclage des morts dans nos sociétés post-modernes. Vivement la suite, il est vrai qu'on ne sait jamais trop de quoi parler dans les pubs. Cela pousse à manger des cacahuètes et enquiller les pintes en sombrant dans la vacuité absolue. Vivement une application pour smartphone qui piocherait un sujet de conversation passionnant au pif dans la base de donnée impressionnante que constitue frénétiquement le docteur. -
Champagne pour les ploucs 1.1
par
Mill
Voici enfin le grand retour tant attendu de Mill qui nous propose son premier sous-chapitre d'un roman en cours d'écriture en laissant un peu de coté les billets d'humeur. Et ça commence plutôt pas mal avec un bar fight complètement bourré qui nous plonge directement en plein cœur de l'action et d'une intrigue complètement WTF. Beaucoup d'humour dans les situations et les dialogues et ça ne manquera pas de vous remémorer les meilleurs films de Guy Ritchie, à l'époque de ses débuts, bien avant qu'il ne s'attaque au remakes des plus grands héros du patrimoine littéraire britannique, à savoir Sherlock Holmes, le roi Arthur et bientôt l'intégrale de l'oeuvre d'Agatha Christie en mode Tarantinesque et gouaille des tontons flingueurs. (hâte de découvrir la version de Miss Marple version Expandables, d'ailleurs) Donc, vous allez bien vous marrer à la lecture de cet extrait qui, espérons-le, aura des petits frères. -
Braqué (fin alternative)
par
Versus
Pour la Saint-Con 2016, Versus nous avait gratifié d'un texte efficace et sournois dans lequel un polar déviait de façon inattendue sur un final lovecraftien en diable, tout en nous promettant une fin alternative dans un futur "proche", disait-il. Manifestement, le temps est relatif pour certains auteurs. Cette fois, l'auteur reste à peu près dans les clous, toujours efficace, quoique sans doute un poil prévisible, convenons-en. Bon moment de lecture pour ceux qui ont oublié le texte d'origine, un poil redondant pour les autres. -
Patrick Sébastien reloaded
par
Zbooba
Quelque part entre les sardines, les serviettes qui tournent et le petit bonhomme en mousse, existe une chanson orpheline qui attend son interprète franchouillard et bedonnant pour niquer les oreilles à tous les pékins en vacances cet été, mais aussi lors des mariages et des bar mitzvahs à venir. Zbooba vous passe les yeux au stabilo boss jaune fluo en croisant les doigts pour entrer au top 50 des téléchargements illégaux. Plus fort en nombre de vues sur Youtube et en nombre d'adaptations et parodies que Despacito et gangnam style réunis... Non, je déconne, c'est de la daube en barre mais ça permet d'intercaler les textes de Mill. -
Champagne pour les ploucs 1.2
par
Mill
Il semblerait que Mill était sérieux lorsqu'il annonçait une sorte de feuilleton, de roman ou de je ne sais quoi d'un poil trop long à venir sur ce site de lecteurs dilettantes. Eh bien voilà, la suite de Champagne pour les ploucs. Il s'agit ici d'une simple discussion entre malfrats à l'ancienne. Les Tontons flingueurs ne sont pas loin, d'où l'illustration en exergue - la vie est bien faite quand même - avec moins de souplesse dans le style et toujours autant de clichés langagiers. Ca se lit, ça peut même se savourer et on souhaite surtout que l'intrigue se décide un jour à démarrer. -
Mon bureau !
par
HaiKulysse
Nous sommes toujours les cobayes du lobby OuLiPiste qui détourne depuis longtemps la Zone de sa mission. Ils nous piquent des seringues et nous gavent de médocs tout en se foutant de nos gueules à gorge déployée. Que font les assurances antiflood ? En a-t-on contracté une au moins ? Croisons les doigts et nos regards en lisant ce texte. -
WW3 ( dsl, c'est la v4, peu de modifs )
par
hurlante nova
C'est toujours un événement quand Hurlante Nova poste un texte sur la Zone. Aujourd'hui un déluge d'effets pyrotechniques et d'armes de destruction massive high tech. Non ce n'est pas la cérémonie d'ouverture de la Saint-Con 2018 mais bien d'un texte prophétique sur l'imminence de la 3ème guerre mondiale. Voici un avant goût de ce qui nous attend, quelque part entre mélange de Stand up et transcription d'un cours de Laurent Wauquiez en école de commerce. -
Extrait du roman Aimer sincèrement une femme en voulant l'enculer de temps en temps
par
hurlante nova
Wow... Soyons clair, je ne suis pas sûr d'avoir envie de lire tout le roman - qui semble être un travail en cours et dont Hurlante Nova nous propose ici deux extraits. L'histoire ne transparaît qu'à grand peine sous la puissance des images, la fluidité de l'écrit, le vocabulaire virevoltant, quoique volontiers grossier et rentre-dedans de l'ensemble. Ca part sur une discussion anxiogène par textos interposés et une cavalcade de péripéties aussi débiles que tragiques s'enchaîne sans respiration aucune selon une sorte de loi de Murphy qui serait devenue folle sous l'action d'un relent de haine, de ras-le-bol, de rage pas vraiment contenue. En exergue, le narrateur nous dit : "Tomber amoureux d'une Juive Orthodoxe punk, ça donne ça ! https://www.youtube.com/watch?v=tqQfX4j6Mi0" et nous propose ainsi d'écouter Embraceable You de Charlie Parker, version de 1947. Ca se lit bien mais j'aimerais qu'on m'explique. (ah oui, j'oubliais, l'auteur précise en commentaire que la vie est belle - ironie ?) -
Pompon le poney
par
Hag
Sublime texte zonard. Dommage que l'un des protagonistes ne soit pas pianiste ou champion du monde de toboggan. Message de l'auteur : Bla bla bla javascript désactivé, blablabla vous risquez de ne pas pouvoir profiter du site, blablabla mes couilles. Alors de un, d'où tu me vouvoies ? De deux, ton javascript, tu te le carres bien dans l'anus. Je veux pas avoir affaire à ce genre de saloperie. Parasite technophile. De trois, bonne soirée, néanmoins. DE QUATRE PUTAIN JE PEUX PAS POSTER DE TEXTE SANS ACTIVER LE JAVASCRIPT MEC? MËME SUR LA ZONE IL FAUT QUE CETTE MERDE VIENNE ME CASSER LES COUILLES. C4EST POUR 9A QUE DES PONEYS MEURENT. C4EST POUR 9A § -
Stupéfilsdepute !
par
CTRL X, Clacker
L'heure est grave. C'est la fin de la Saint Con 2020 et les deux Grands Inquisiteurs élus ont de grandes considérations à partager avec la plèbe. C'est au travers d'une grande interview menée par Léa Salamé qu'ils s'adressent à la foule. Comme ils le répètent de concert : "Cette expérience nous a fait nous découvrir une hygiène de vie sensiblement similaire." Attention public averti, ils sucent ,avalent et mastiquent. -
Ma première fois.
par
Un Dégueulis
C'est tout de suite plus agréable à lire quand Un Dégueulis n'est pas dans un style régressif. Ici c'est même très bien écrit. Reste le sujet qui n'est pas très intéressant même s'il est tout à fait zonard. On retrouve toutes les obsessions qui caractérisent l'auteur. La fin est carrément crade mais qu'attendre de plus d'Un Dégueulis. -
Sa Sainteté Partouzeuse
par
Un Dégueulis
Conséquence de quelque Grand Schisme oublié, alors que les catholiques fêtent Pâques ce week-end, c'est la Théophanie au Partouze Club et, si le lecteur attentif constatera de plus profondes divergences entre ces deux Églises, il lui faudra bien également reconnaître à ce texte quelques vertus jouissives. Attention, ça déchire les phocidés. On pourra éventuellement songer à se munir d'un parafoutre. -
La Rouge
par
HaiKulysse
Retour du fils prodigue (de Burroughs) sur la Zone. HaiKulysse s'est même fendu d'un résumé, des fois que les publicateurs aient des crampes aux doigts à force de jouer au bilboquet. Soyons grands princes et laissons-lui le micro : "Un mélange de La Ruche de Clacker, du film Inception, de la série d'Arte Anna (d'où la Rouge, la maladie qui décime les adultes), de notre actualité, de Las Vegas Parano de Thompson aussi, ce récit est à suivre. Il a été repris de nombreuses fois et l'expérience Oniris ne s'est pas montré concluante (mais ce n'est pas la même version) espérons que sur lazone.org il trouvera un meilleur sort..." Tiens donc. -
Alfred Hitchcock présente : Les Trois Jeunes Fouinards contre l'Infâme Docteur Cerumen !
par
Cerumen
Cerumen nous gratifie d'un épisode de Scooby doo avec les zonards pour protagonistes et bien entendu un twist final avec un monstre factice démasqué aux yeux de tous. -
Jean-Pierre le panda
par
ralouf
La zone adooooore accueillir de nouveaux auteurs. Surtout de ce calibre : des coquilles, de l'oral, un lexique ordurier, de la zoophilie consentante. Merveilleux. A lire absolument en se souvenant que le mouvement #MeToo n'a pas encore atteint le milieu zoologique. Il faut bien commencer quelque part, n'est-ce pas? -
Ils sont parmi nous
par
Gimini Khrouchtchev
Désespérant d'achever un texte de fiction qui, selon ses propres dires, s'allonge à mesure qu'il rédige, Mill a sollicité son vieux copain Gimini Khrouchtchev pour apaiser l'appétit démesuré de Clacker pour les textes d'imagination. Résultat, un récit à la première personne raconté par un branleur abonné aux pétards, témoin d'une attaque nocturne dans l'immeuble d'à côté. L'action reste confinée en périphérie, mais le ton est guilleret, l'humour premier degré et la fin amusante. A noter, peut-être, un hommage à Howard the Duck allez savoir.