Thèmes
- Fantastique :
- Nouvelles fantastiques, mettant en scène l'étrange et le surnaturel
Textes :
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Boule de cristal
par
Amanite
Un article plutôt atypique sur la Zone, une sorte de fiction fantastique assez sombre, presque une petite nouvelle. -
Litanie
par
Djinny
Un texte étrange, qui fait figure d'OVNI sur le site, mais très bien écrit et qui garde sa place ici par son étrangeté et son style proche du fantastique classique transposé dans le Japon médieval mythique. -
La marchande de rêves
par
Amanite
Encore une étrange nouvelle à l'actif d'Amanite, surprenante et qui laisse une étrange sensation de doute sur la fin. -
Assouvissement
par
Tulia
Ca faisait des lustres qu'un texte ne m'avait pas foutu un telle claque dans la gueule, celui-là est excellent, une fiction super bien conçue et écrite, pleine d'une douceur étrange et triste, au suspense dosé au poil près. Superbe coup d'essai de Tulia dans un style totalement différent de ce à quoi elle nous avait habitué et qui démontre son grand talent pour la littérature. A lire absolument et à relire régulièrement. -
La bataille sanglante
par
Arwen
Voici ce que dit Arwen de son propre article : 'Un texte d'inspiration medieval fantastique, mais dont le thème reste a mon avis tres actuel. Amateur de vivisection, d'organes a l'air libre et de millions d'ectolitres de sangs welcome at home ^^'. -
Damnation
par
Kirunaa
Un article sombre, noir et froid, au style sacrément bien maîtrisé. Excellent texte qui laisse comme une amertume malsaine sur le palais. -
Coma
par
Arkanya
Arka fait dans le gothique avec une histoire qui met pas mal de temps à s'éclaircir (rappelant un peu les textes de Clax et aussi un peu le 'poids du silence' d'Aka au début). On finit quand même par comprendre de quoi il s'agit mais du coup ça mérie une deuxième lecture pour remettre le début en perspective. Au final un bon texte, assez poétique, bizarre et inquiétant. -
L'ennemi
par
Lapinchien
Un homme dans une oubliette se souvient et ressasse son passé. Il cherche à connaître celui qui l'a enfermé là. Basé sur le postulat 'et si la révolution de 1789 avait échoué', cette fiction physiologique et politique rappelle un peu Bernard Werber dans l'implication de la science dans le récit. On grimace un peu devant l'entêtement de LC a vouloir lancer plein de pistes en même temps et on peut supposer qu'une partie du texte est hérmetique aux non-scientifiques, ça en reste pas moins fascinant, notamment par la définition qui est faite de l'amour et de la haine, et leur similitude. -
Egarement
par
Tulia
Tulia laisse un peu tomber la colère pour un texte calme et sombre, presque reposant, peut-être un peu dans la veine d'Assouvissement par certains points, impeccablement écrit et maîtrisé. C'est court mais bon. -
Présent de mariage
par
Kirunaa
Je me suis cru dans une sorte de remake de Dracula version nécrophile, mais c'est pas vraiment ça. C'est gothique, romantique (au premier sens du terme), doux et sombre, mais par contre après deux lectures j'ai toujours pas vraiment compris le fin mot de l'histoire, mais bon je suis pas un exemple. -
Reveil
par
Herpès
Au début j'ai cru que Herpès parlait de son gode, mais en fait non. C'est mignon tout plein, un peu érotique, poétique et tout, en gros c'est limite chiant. -
L'oeuvre de Satan
par
Salinger
Ca commence par un bon vieux chagrin d'amour, version morbide et sombre bien sûr... On s’apprête à se faire grave chier, mais surprise, le texte s'attaque en cours de route à quelque chose de nettement plus costaud, plus noir et plus sale. Ca monte bien en puissance et faut avouer que du coup ça perturbe un peu, ça c’est le meilleur compliment que j’ais en stock. Je suis pas sur que ce soit du goût de tout le monde mais moi ça m’a plu. -
La dalle noire
par
Herpès
Comme souvent Herpès fait dans l'érotisme décalé. Ici ça se veut sombre et gothique, mais c'est trop lapidaire (mot compte quintuple) et trop cliché pour qu'on prenne ça vraiment au sérieux. Un texte très agréable comme Herpès sait les pondre, mais pas plus perturbant que ça. -
Le mauvais grain
par
Dourak Smerdiakov
Dourak avait la flemme d'achever son histoire, alors il a laissé en l'état et ajouté une conclusion assez pourrie et qui colle pas trop au texte. C'est con, parce que l'ensemble du texte lance une intrigue excellente, mystique et sombre, on dirait un classique de la littérature fantastique. En plus c'est super bien écrit. Vraiment trop dommage que ça s'arrête en plein milieu quoi. -
Strychnine requiem
par
nihil
Un texte sans grande prétention qui se veut sombre et distant, une espèce de conte pour enfants en version obscur et tourmenté. Ca reste une réflexion sur certains de mes thèmes habituels, la marginalité, l'intégration dans le troupeau, l'exclusion. C'est une fable cruelle genre chant de Maldoror. Mais c'est assez décousu et ça manque de finition. L'espèce de douceur dans le sinistre en fait un texte plutôt original dans ma production habituelle. -
Médiums 1/3
par
Lapinchien
C'est l'histoire d'une sorte de médium, qui au lieu de relayer les pensées des morts, relaie celles des fous et des autistes... Je regrette juste que cette géniale idée ne soit pas plus exploitée dans ce premier épisode. Y a évidemment quelques pulsions astrophysiques de ci de là, c'est du Lapinchien quand même, mais globalement ça reste non seulement accessible, mais passionnant et bien écrit. Le deux arrive bientôt... -
Les six filles de Burtinsfort
par
Bobby-Joe
Bobby-Joe reloaded fait dans le vrai pur fantastique avec cette petite messe noire franchement bien décrite, mais quand même globalement assez kitshos. Bonne ambiance bien glauque quand même. -
Médiums 2/3
par
Lapinchien
Les aventures d'un médium de nouvelle génération qui revient d'un voyage étrange dans l'esprit d'un comateux... Cet épisode ne s'embarasse pas de réflexion, l'intrigue elle-même n'avance pas vraiment, on se concentre sur l'action qui passe du dérangeant au gore le plus grotesque. On a du mal à suivre le fil, noyé dans le flot de détails minutieux. Episode de transition sans grand intérêt par lui-même, mais suffisamment tordu pour être appréciable. -
Médiums 3/3
par
Lapinchien
Comme toujours chez Lapinchien, la puissance d'un esprit peux l'amener à découvrir une Vérité ultime ou le pousser dans la folie. Certains passages du début sont très complexes mais l'ensemble se fluidifie peu à peu et s'entrecoupe de scènes purement jouissives. On suit un dialogue interne survolté, distancié de toute forme d'action pour contrebalancer l'épisode deux. Episode sombre, rageur et malsain, zonard au plus haut point. -
Nous
par
nihil
Des enfants aveugles perdus dans une prison labyrinthique. Un texte étrange qui accumule les passages sombres et plutôt calme. Il est livré tel quel, totalement dépourvu d'explications et même de sens caché, ce qui en fait un texte insupportable si on entre pas dans le délire. -
Malédiction
par
Nev
Un texte de genre fantastique qui s'assume complètement et ne se planque pas derrière un prétexte psychopatho, mine de rien c'est plutôt rare sur la Zone. Ca part d'une idée sympa et c'est pas mal écrit, par contre l'ensemble manque de clarté et aurait gagné à être plus développé. -
L'ombre dans l'herbe rouge
par
Nobodiz
Nobodiz, nous conte l'histoire d'une ombre qui cherche à se détacher de son maître. Ca oscille entre la grosse farce et une sorte de conte de fées pour adultes, plein de symbolisme. Du coup on ne sait si on doit trouver ça ridicule ou intéressant. -
Rapport d'analyse
par
Ariankh
Un médecin prend en charge un prisonnier et étudie son comportement. Ce texte regroupe ses notes, hélas très peu détaillées. On a l'impression que Ariankh a simplement effleuré une bonne idée, sans la développer suffisamment. Du coup on rentre assez mal dans l'histoire, pourtant intéressante et bien menée. -
Les hommes de fer I
par
Imax
Ce texte rappelera quelque chose à ceux qui ont vu le film 'Aguirre ou la colère de Dieu'. L'histoire est à peu près identique, celle d'une expedition de conquistadores perdus dans la jungle sud-américaine. L'analyse de la folie jusqu'au-boutiste et du désespoir de ces hommes livrés à eux-mêmes est grisante. Le style, bien que conventionnel, est impeccable, la lecture est excellente. -
Promesses
par
Nico
Ca commence par une sorte de conte de fées légèrement barré, modèle Tim Burton croisé avec Elephant Man, mais plutôt rase-mottes, en fait y a même rien qui relève vraiment le niveau. On s'attend au moins à une chute un peu sinistre, mais c'est peine perdue. -
Les hommes de fer II
par
Imax
Malgré quelques errements, l'écriture d'Imax reste agréable, oppressante, tortueuse. Le héros, prêtre d'une expédition de conquistadores livrés à eux-mêmes, pénètre dans un édifice étrange et malgré les reminiscences d'Indiana Jones qui viennent nous pourir la lecture, le suspense est intense et l'atmosphère mystérieuse au possible. Dommage, la fin est plutôt psychédélique et confuse, au lieu de rester brutalement réaliste. -
Nemesis
par
Ariankh
Histoire inachevée d'un homme raffiné durement marqué par le sort, qui ressucite sa fille par un pacte avec le diable. Les détails et développements sont zappés, les tournures maladroites et peu recherchées, ne reste qu'un squelette de texte sans ses muscles. Cette fable gothique avait un potentiel certain, tué dans l'oeuf par des scènes grotesques, une ambiance terne et une réalisation foireuse. -
They shall be punished
par
Mill
Tout commence par une longue description plutôt ennuyeuse et confuse, dont on se serait bien passé, dressant le portrait d'un employé aigri, revanchard. L'histoire met du temps à se lancer, et une fois qu'on rentre dedans, elle s'arrête beaucoup trop vite. Ca donne l'impression que l'auteur n'a pas été au bout de son délire et que le texte est inachevé. Complètement déséquilibré entre une mise en bouche trop longue et une chute trop abrupte. -
A contretemps
par
Mill
Mill, niveau style, ça s'arrange pas. C'est toujours aussi maniéré, aussi conforme avec des bonnes expressions de merde, ça se pourlèche les phrases au point d'en être agaçant. L'histoire est plus intéressante et bien menée, bien que supra-classique. C'est du fantastique à base de prémonition et de libre-arbitre, c'est la base mais ça marche. Sauf que finalement, les personnages sans substance et le style impersonnel niquent un peu tout. -
L'opération II - la roue tourne
par
Lemon A
Après son excellent texte 'l'opération', injustement passé inaperçu, Lemon A remet le couvert avec une suite qui ressemble plutôt à un bonus DVD. C'est un zapping de différentes scènes, certaines impliquant des personnages du texte précédent. Et on a sombré dans le fantastique et des histoires d'après-vie, en lieu et place de polar brutal. C'est toujours bien écrit, mais l'alternance répétée entre les trois personnages est agaçante. -
Le syndrome de Morphe - 1 - Aux portes du Jardin d'Eden
par
Cuddle
Il y a des textes, comme ça, dont on n'arrive pas à retirer quoi que ce soit, qui glissent sur le lecteur et ne laissent aucune impression particulière. C'est l'effet que ça m'a fait ici. D'un côté, en tant que premier épisode d'une série, le texte cherche à aborder un univers et une ambiance, mais sans trop savoir comment s'y prendre, un peu comme un manchot qui voudrait ouvrir la porte du frigo, en moins drôle quand même : on n'a aucun repère, c'est complètement obscur, on tatônne, on se fait chier, mais on aimerait bien piger. D'un aure côté, on sent bien que le texte est gavé de poncifs et qu'il ne mène nulle part, même pas vers sa suite. Bref, c'est une espèce de non-texte, un trou béant dans l'espace et le temps, un piège galactique. Osef, en un mot. -
L'opération III
par
Lemon A
Un naïf prétendant à la scientologie investi d'une mission divine. Un jesus charretier, des anges affublés de noms de manoeuvres portugais, une bonnasse pour remettre le monde en ordre. Le tout (déjà abusif) à grand renfort remplissage bourratif pour combler le manque d'inspiration. Il vous faudra survivre aux ignobles manquements orthographiques et à la teneur soporifique du récit, avant de tenter de comprendre certains mots novateurs et expérimentaux plus ou moins discrètement éparpillés dans le texte. Autant dire que le programme télé pendant votre pause biologique vous divertirait autant. Lui, au moins, contient des images. -
Le syndrome de Morphe - 2 -
par
Cuddle
Ca commence un peu comme un épisode de South Park, par des insultes. Sauf qu'ici Kyle est une pute revancharde qui finit par sucer Cartman, qui se fait aspirer par un mur (?). Et c'est lui qui va visiter l'enfer, alors que normalement ça devrait être Kenny. Je suis pas sur d'avoir tout capté. En tous cas, la vision de l'enfer est mieux dans South Park, là ça manque de Saddam Hussein. Heureusement, j'ai trouvé une illustration gothique pour détourner l'attention. -
Hot
par
Lemon A
Un sur-geek qui gagne sa vie en prostituant des putes virtuelles, une employée de McDo rien-à-foutriste, des super-pouvoirs improbables, une histoire d'amour à la con dans une cave, des néo-nazis et Will Smith. Ca fait beaucoup d'éléments hétéroclites pour un texte qui cherche pas spécialement la déconne. Pourtant, à la manière d'un Palahniuk, Lemon A arrive à mixer tout ce bordel sans trop de dommages. C'est fluide et très bien, mais ça laisse une impression d'intrigue aléatoire un peu à double tranchant. -
e - milie
par
Crash
Wééééé un texte de super héros, ça faisait longtemps ! Ah, c'est pas une parodie ? Une gentille amnésique contre des méchants, autant de suspens qu'un sapin de Noël, des mains bioniques kinder surprise et quelques jeux de mots foireux. Super nul. -
Délire
par
Kartoffel
Style fluide et agréable, sans fausse note particulière, intrigue bien dosée et pas ennuyeuse : ce texte à des arguments à faire valoir. C'est du Stephen King bien imité, centré sur la relation entre un père dépressif et son fils quasi-autiste, avec l'irrationnel qui prend peu à peu le pas sur la réalité. Du fantastique pour midinettes quoi. C'est pas original, pas très funky, mais je crois que je préfère ça à un texte über-zonard écrit par un débile sans talent. -
L'immaculée conception
par
Clacker
Clacker nous livre un second texte assez curieux, fantastico-mystico-psychopatho-humoristique. On semble hésiter entre la franche parodie et une véritable histoire fantastique. Intriguant. -
Chroniques d'un monde parfait - 1
par
Nico
De la SF avec des robots à scies, des pistolasers, des plaines et des rochers, des sacrifices... c'est prometteur. Malheureusement, Nico nous prévient, il s'agit là de planter le décor. Une fois qu'il le sera suffisamment profond, on espère une suite (plus) rythmée, avec un scénario et qui soit aussi agréable. Et du pop-corn. -
Le Miroir de Minas .1.
par
Cuddle
Cuddle échappe à son habitude et nous livre un texte non-bâclé, bien que quelques défauts viennent troubler la lecture de ci de là. Sans être le texte de l'année sur La Zone et sans proposer quelque chose d'ultra-original, l'ambiance et les personnages de ce dernier se posent bien et l'on en vient à se demander quelle sera la suite, si celle-ci est prévue toutefois. -
Ce soir
par
Alice H
Alice H, nouvelle autrice, nous propose un texte d'humeur sombre et revancharde prônant la défaite des gentils et soufflant l'esprit de révolte sur les cadavres de la Zone et de la conjugaison. Dans le genre pacte satanique, pas de quoi faire de l'ombre à Rutebeuf, Goethe ou Jean-François Copé, néanmoins. -
Quand le loup se lève...
par
Akka
Un loup-garou misanthrope s'attaque à un brave fermier amoureux de ses vaches. Le fantastique est un genre aussi difficile que tentant, et on ne peut que le constater une fois de plus avec ce texte qui tente de nous faire frémir avec pas mal de maladresse et ne parvient hélas qu'à nous ennuyer, voire à nous faire ricaner par moments. -
Fragments de l'œuvre d'Egon Willerbann.
par
Mill
Sorte de démonstration par l'absurde, au travers de l'analyse de divers textes ésotériques très hermétiques se référant à des personnes, êtres ou objets imaginaires ou légendaires. On a l'impression que Mill avait prévu d'écrire ce texte pour la dernière semaine #TDM dont le thème était l'Homo Selficus, quand en intro et conclusion son narrateur affirme "L’homme n’avance pas. Il se mire.". cela dit même s'il traite du narcissisme et l'égotisme humain, l'auteur a bien fait de ne pas la poster dans le contexte de cet appel à contributions car sa nouvelle est loin d'être un #TDM. émerge ici toute la folie fétichiste des alchimistes, astrologues et numérologues, des sociétés secrètes à la con qui pullulent en réseaux d'influence de fils de pute toujours à notre époque. Mais je m'égare, je commence à contempler mon sublime malheur, au lieu d'avancer. Ce texte est beau par ses descriptions et son écriture ciselée, l'exercice de digression dans la folie, celle que suit le narrateur, emporté dans celle de l'imaginaire Monsieur Willerbann, lui même emporté dans celle des mythes et légendes. Et le lecteur subjugué par le style, les styles même (œuvres d'un admirable faussaire de l'Histoire), se perd dans ce miroir de sa propre folie. -
Le Navigateur
par
HaiKulysse
Haikulysse se lance dans un nouveau récit d'anticipation à épisodes et nous gratifie d'un premier volet, quelque part entre Matrix et Cloud Atlas, et ce ne sont pas les nombreux bugs orthographiques qui illustrent l'imperfection de la réalité sous forme de glitchs perceptibles à profusion et qui s'incrustent en impression rétinienne subliminale, qui joueront en défaveur de cet univers prometteur. En effet, les fautes font écho au déjà-vu matricien, viennent et reviennent impacter les nerfs optiques et insidieusement hacker ton cerveau par un formidable cheval de Troie crypté dans ton inconscient cortexoïdal du fait du flux et du reflux, du sac et du ressac d'une déferlante d'omissions de la pluralité, de fautes d'accord et autres joyeusetés, même si probablement le chat noir indiquait une modification de la matrice alors qu'ici les glitchs orthographiques indiquent plutôt une absence de modification du premier jet du fait d'une absence de relecture. HaiKulysse n'est pas à blâmer car il nous montre une nouvelle facette de sa personnalité d'écrivain tel Hugo Weaving grimé de mille façons différentes dans Cloud Atlas et Priscilla folle du désert. Vivement la seconde partie qu'on se reprenne une belle tartine de tronche de Bescherelle. Voulu, ou non, ça fait du bien. -
Le hussard informatique sur le toit !
par
HaiKulysse
"L'expression les Hussards désigne un courant littéraire français qui, dans les années 1950 et 60, s'opposa aux existentialistes et à la figure de l'intellectuel engagé qu'incarnait Jean-Paul Sartre. Le roman de Roger Nimier Le Hussard bleu a donné son nom au mouvement. Si le mouvement apparaissait comme assez hétéroclite, les Hussards se distinguaient notamment par leur opposition à Sartre et leur antigaullisme de droite. L'écrivain François Dufay leur reconnaissait surtout « l'amour du style ; un style bref, cinglant, ductile », un anticonformisme rafraîchissant, le refus des modes, le goût des causes perdues." Jean Jacques Wikipédia. Suite et fin donc de la nouvelle en deux parties, le Navigateur, de HaiKulysse qui comme souvent nous plonge dans la stylistique pure au détriment assumé si ce n'est du fond mais d'une trame logique mais après tout HaiKulysse ne vise jamais notre raison mais chirurgicalement cet anévrisme prometteur caché dans nos tronches et qui ne demande qu'à rompre en accident vasculaire cérébral. Et c'est plutôt réussi, avec ces dommages collatéraux neuronaux irréversibles, eux aussi prémédités. -
L’Homme Long.
par
Jean-Claude Goiri
Superbe texte d'anticipation de Jean-Claude Goiri qui décidément excelle dans bien des genres. Avec le même regard d'enfant posé sur une société au passif absurde lourd, il décrit notre avenir se construire de plus en plus avec des œillères vers des utopies débiles auxquelles la connerie collective seule aspire. Individuellement chacun de nous sait bien que ce vers quoi on tend est de la folie furieuse. Un verrou normatif, une peur de sembler original en tenant des propos singuliers, nous pousse comme les populations de dictatures à garder le cap dicté par la connerie collective et reprendre même avec zèle et désespoir les discours qui nous mènent tous dans le mur. D'ailleurs depuis le temps qu'on nous annonçait qu'on allait tous dans le mur, maintenant on y est, sur Facebook. Probablement la raison est liée au fait que la connerie collective supère, écrase, étouffe l'intelligence collective qui depuis l'origine de la civilisation se roule en boule quelque part. Heureusement très discrètement de temps à autres, cette dernière a quelques fulgurances qui font s'effondrer en quelques jours des centaines d'années de construction d'échafaudages bancals vers ces utopies crétines. Ici, Goiri parle certes d'objets connectés, de mesure de la performance en temps réel, d'algorithmes prédictifs qui court-circuitent notre libre arbitre, mais ce n'est qu'un prétexte pour fustiger les fondamentaux des relations humaines construites, quelques soient les époques et les technologies de communication, dans l'imposture du paraître et du faire-valoir. Truc rigolo : si on remplace "machine" dans ce texte par "conjoint", ça vous donne un second texte qui est tout aussi valable. -
CAUCHEMARÉCAGES
par
pascal dandois
Pascal Dandois nous entraîne sur les traces d'un Howard Phillips Lovecraft dont les initiales H.P. prendraient enfin tout leur sens. Collision d'univers oniriques fantasmés et cauchemardesques, créatures en pagaille à faire s'en retourner les Pokémons dans le cerveau tordu du nippon qui à eu l'outrecuidance de kawaiiser les bestiaires lovecraftiens. On retrouve ici des Pokémons Dantesques, Gigerisés plutôt, avec des tas d'orifices et d'excroissances humaines qu'il serait inconvenant de détailler dans le descriptif du texte. On n'est pas très loin d'entrer dans un film d'animation Hentaï pour boucler la boucle avec mon hors sujet japonais. Alors, ami lecteur, te plairait-il de t'endormir auprès de Pascal Dandois, une nuit sur son épaule ? Ou aurais-tu la crainte, justifiée par l'agitation que provoquent ses sommeils troublés, de te réveiller la tronche toute tuméfiée et avec l'étrange impression d'avoir perdu une forme de virginité qu'il te serait à jamais impossible de réellement identifier ? Pour en avoir le cœur net, vivement qu'on parte tous camper au Burning Man avec les réducs du CE de la Zone ! -
fin de vie de gilles chabert
par
monsanto carnage
Bienvenue à ce nouvel auteur sur la Zone, tout du moins sous ce pseudonyme, puisqu'il y a longtemps que Monsanto Carnage est inscrit sur le groupe du site. Son premier texte est donc une nouvelle d'anticipation se déroulant dans une dystopie sombre où des expériences scientifiques sont réalisées sur des cobayes aliénés afin d'en faire des piles électriques. On suit ici la vie rebelle d'une soi-disant malade mentale exploitée dont on a l'impression plutôt qu'elle est devenue malade mentale du fait de son exploitation, ce qui en ferait un personnage ordinaire dans nos sociétés modernes. Il y avait probablement un moyen de caser des vannes à base de claquer un câble, fondre un fusible, péter les plombs dans ce descriptif de texte mais ce serait tellement de mauvais goût. Rappelons que la technique des électrochocs est toujours en pratique, certains psychiatres la prescrivent contre la dépression sévère. Un tel personnage pourrait rendre la monnaie de leur pièce à ces charlatans qui n'hésitent pas à bricoler des courts jus dans ses neurones. -
Steve, je suis ton père
par
HaiKulysse
En commentaire aux admins, HaiKulysse indique : Très libre adaptation des textes de nihil et de Lapinchien et il parle du texte "Les marcheurs" de nihil http://www.lazone.org/articles/668.html et de mon remix récent parodiant le programme du mouvement "En Marche !" d'Emmanuel Macron http://www.lazone.org/articles/2872.html Cependant je ne capte pas toute la subtilité et les liens qu'HaiKulysse fait avec ces deux textes. Nos connexions dendritiques ne doivent pas suivre la même logique de construction biologique. Tant mieux pour la biodiversité. Quoi qu'il en soit, hier j'ai bombardé au napalm le texte de nihil dans mon remix pourri et aujourd'hui HaiKulysse vient avec son tracteur, laboure ce qu'il en reste en balançant des quantités monstrueuses de RoundUp de Monsanto. C'est assez agréable à lire mais frustrant parce que je ne vois vraiment pas de qui il parle. Du coup, j'ai décidé d'imaginer qui pouvait être dans les rangs de cette armée de fourbes trolls nous assiégeant. J'ai conclu qu'il s'agissait de Monti, Draghi et Barroso, l'emprise de Goldman Sachs sur l'Europe, car telle est mon bon vouloir d'admin. J'ai fait une illustration idoine. Un feu d'artifices dans vos tronches, donc ! Joyeux 14 juillet à tous et rendez-vous au bal des pompiers. -
Les stoïques de Flax
par
Muscadet
Muscadet revient pour une nouvelle aventure dans son univers d'héroïc fantasy errant de Pouif à Flax à dos de sanglier. Comme le précise l'auteur, c'est un Stand-alone de la Flambée de Flax (Saint Con 2015) que j'avais particulièrement appréciée par son humour et la volonté de parodie des storyverses de George R. R. Martin et J.R.R. Tolkien. Autant vous dire que ce volet est plus sérieux me remémore d'interminables campagnes sur plusieurs années de Warhammer . C'est clairement pas le même délire cependant il y a tout de même une super carac que possède Muscadet et qui fait que la sauce prend et nous tient en haleine, c'est son style littéraire impeccable 80+1D100/5 à chaque paragraphe. ça ferait un super MEUPORG d'ailleurs Peter Jackson veut racheter les droit d'adaptation cinématographique si Guillermo Del Toro coréalise tout le bousin. -
Le Logiciel
par
HaiKulysse
Courte nouvelle d'anticipation d'HaiKulysse s'en prenant vivement aux déferlements de haine et lynchages qui constituent à présent le moteur principal de Twitter. Un savant fou dans son garage va mettre au point une sorte de bot viral qui va s'attaquer à l'épine dorsale de ce système nerveux collectif malade. A grandes doses de prion alphanumérique, il va provoquer sa dégénérescence en créant une cyber maladie céphalospongiforme. Certes ce n'est pas tout à fait cela car je ne suis pas un spoiler et la méthode trouvée est assez originale et mériterait pour le bien des générations futures qu'elle soit mise en application. Dommage que le texte soit aussi court qu'un tweet. -
Le passage
par
Cuddle
Cuddle propose ce texte suite aux nombreuses interventions d'auteurs sur la Zone invitant les lecteurs à écouter une musique particulière pendant la lecture de leurs textes. (pourquoi pas éteindre la lumière et foutre le feu à sa baraque tant qu'on y est ?) L'approche de Cuddle est en cela originale puisqu'au lieu de proposer une expérience de lecture "augmentée", d'inviter le lectorat à un artifice particulier pour apprécier au mieux ce qui est raconté, elle concède humblement une source d'inspiration ayant contribué fortement au processus créatif. Bon, elle va même au delà puisqu'elle ajoute : "Cet extrait de texte m'était venu en tête suite à l'écoute de cette chanson de LP, Muddy Water : https://www.youtube.com/watch?v=Ss8t7a8n0U4 La musique me mettait un peu en transe, j'y voyais une sorte de cérémonie hindou, avec de l'eau qui prenait subitement vie qui m’entraînait au fond de l'eau, fin bon je spécifie que j'avais rien picolé et rien fumé à ce moment là." Autant vous dire que les voies de l'inspiration sont impénétrables et les Muses taquines : Personnellement, j'ai trouvé la musique insupportable, et je ne vois aucun rapport avec ce texte d'Oniric Fantasy vraiment excellent dans son genre. Le trip quasi chamanique de Cuddle m'a bien fait marrer aussi. Je n'ai pas la moindre idée de comment une voix de crécelle sur une rythmique imbitable peut la mettre dans de tels états, lui inspirer un aussi bel univers narratif et la route puissamment originale qu'elle nous convie à y emprunter. -
Chance
par
Cuddle
Cuddle nous poste un texte de Saint-Con avec un peu d'avance (ou de retard) Bon sang mais elle est super inspirée en ce moment. Après ses différentes contributions d'Heroïc et Oniric Fantasy, voici qu'elle s'attaque carrément à Stephen King sur son propre terrain. Ici l'intrigante aventure d'un gamin ayant développé des dons de pyrokinésie : dans son roman de 1980 Firestarter, Stephen King, utilise ce mot pour décrire la capacité de Charlie McGee à créer et contrôler le feu. Le personnage principal de Cuddle est cependant plus proche de Carrie. On notera cependant l'absence regrettable d'un bucket challenge au sang de porc dans l'intrigue. L'auteur ajoute : "En fait, je me demande si je ne suis pas en train de m'assagir avec le temps. En fait je me demande même si on en n'a pas rien à foutre de ce texte." Mais non, Cuddle, il est très bien ton texte, et tu ne t'assagis pas, tu vieillis, tu t'éloignes des arc-en-ciel et licornes et tant mieux. Quoi qu'il en soit, on sort de la lecture avec l'agréable impression d'avoir maté un bon vieil épisode dans la série des freaks de X-Files. -
Le seul et l'eunuque
par
Lourdes Phalanges
Malgré un jeu de mot à la Castor Tillon dans le titre, le texte qui suit n'a rien de burlesque et est plutôt une petite pépite sortie tout droit de l'imaginaire de Lourdes Phalanges. Alors au début, j'avoue, simple d'esprit que je suis, que j'avais du mal à m’immerger dans l'histoire mais un clic, une image et une relecture plus tard voilà que la lumière suprême s'est abattue sur moi ! La Masse, sorte de créature divine, a faim et son appétit est gargantuesque, attention de ne pas traîner dans les parages... -
SALE ENFER
par
pascal dandois
Je crois qu'il y a bien longtemps que je n'avais pas lu un texte aussi mal foutu. On est toujours dans la catégorie Dandois avec les thèmes récurrents de l'auteur. Si on y regarde bien, le récit nous rappelle la série des "hyper-héros" à la sauce zombie cette fois. Du second degré peu travaillé qui nous laisse un peu de marbre, avec des interpellations directes au lecteur dans lequel l'auteur se confond avec le personnage...Bref, on vous conseille plutôt de mater la dernière saison de Walking Dead ou encore Bienvenue à Zombieland manière de se taper une bonne barre parce que ce texte là, il vous donne juste envie de pleurer. -
En psychiatrie
par
HaiKulysse
HaiKulysse a remporté la grande bataille visant à cutupiser la Zone à la gloire de Burroughs. Les zonards se sont volatilisés, le site désert est en cendres et le Tératauteur danse nu du sommet de sa colline en scandant sa prose aléatoire en signe de chant de victoire. Voici le premier des trois textes célébrant la défaite de la coalition zonarde. Lorsque vous le lirez vous allez vous prendre sans nul doute 3 ou 4 points de folie. Ce n'est pas bien grave, il contient un psychiatre embedded. La littérature underground est bien faite in fine. Fin d'un cycle, le programme passe en mode essorage des consciences. -
Remix
par
HaiKulysse
Disons-le d'emblée, il flotte dans ce court texte une ambiance particulière dans laquelle on hume volontiers un soupçon de réalisme magique - l'hommage à Borges y est pour beaucoup mais pas que - et de belles explorations dans une réalité qui ressemble à la nôtre mais dans une version froide et intangible. Oui, oui, je sais, ça sonne un peu téléphoné, comme présentation. Lisez, ça ira plus vite et ce sera toujours mieux que de traîner sur les réseaux sociaux, bande de larves. -
Ce cher Charles Baudelaire !
par
HaiKulysse
En pleine levée de fonds, HaiKulysse met des billes dans le capital de la Zone et obtient une minorité de blocage. Voici son programme pour l'avenir du site exprimé à l'aide d'un rétroprojecteur rouillé. -
Matrices
par
HaiKulysse
L'inspecteur Colombo contemplait avec morgue les hommes-rats. Leurs petits yeux sans expressivité le fixaient en retour. Ce face-à-face lui rappelant sa femme, dont la matrice hautement sécurisée ne tolérait plus sa clé USB 3.0, il sortit sa flasque et s'arrosa la glotte de bourbon du Kentucky. Puis il sourit : ses synapses appréciaient le traitement. Au diable, cette garce ! annonça-t-il aux muridés impavides. Et vous, je vais vous faire tourner dans vos petites roues, enculés de surmulots ! -
La guerre de l’opium. Premier chapitre.
par
HaiKulysse
Un épisode de star wars peu connu se déroulant entre le 3 et le 4. Disney nous balance déjà une armée d'avocats. -
L'Kanak
par
Cuddle
Où l'on apprend que L'Kanak n'a rien à voir avec la Nouvelle-Calédonie, et que les Dieux aussi ont des querelles domestiques. On a affaire à un joli passé simple, et un épisode cosmogonique comme Cuddle sait les faire. D'ailleurs, autrice, tu te manifesteras si ton texte fait partie d'une série précédemment citée, moi je ne sais pas du tout, je suis stagiaire et je fais les cafés. -
Le cynisme de la noirceur
par
HaiKulysse
Message complémentaire d'HaiKulysse : Texte remanié pour l'élite. Phrase intrigante qu'on ne sait pas trop comment prendre. S'agit-il de l'élite de notre nation même si probablement elle ne lit pas la Zone ? S'agit-il de Blackrock ? Au fait vous avez peur ou pas de Blackrock ? S'agit-il d'une élite de zonards ? Et dans ce cas je ne comprends pas parce que les zonards ne lisent pas les textes de la Zone, même pas les leurs. S'agit-il du site Elite Rencontre ? L'auteur devra s'expliquer dans les commentaires. -
Natanaël
par
Cuddle
Cuddle nous a concocté une nouvelle d'heroic fantasy comme elle en a le secret. Il s'agit d'une bataille épique entre une armée d'anges et de créatures hideuses (dit comme ça, on pourrait croire que je parle des Anges de la téléréalité mais non). Cuddle d'ailleurs qui se lance dans l'écriture d'une série de romans dans le même genre sous l’appellation d'Absolution. Plus de news à ce sujet sur Facebook. On sait déjà que le premier tome se nomme "La loi du Talion" et pour sûr que ce sera du lourd puisque Cuddle excelle dans cet exercice de style. Notons aussi le choix judicieux de pseudonyme de l'auteur qui n'est autre que Miranda Potter et ça sent le gros coût marketing. Qu'elle ne s'étonne pas si J.K.Rowling lui cherche des noises avec ses armées d'avocats gobelins. -
Légendes urbaines
par
HaiKulysse, iThaque
Une histoire avec un début, un milieu, une fin, le tout lié par une cohérence tellement acceptable que j'en suis perplexe. HaiKulysse aurait-il abandonné Burroughs sur le bord de la route et fait rédiger cette nouvelle à base de légende urbaine par sa petite nièce ? (ce qui n'excuse pas la braguette restée ouverte la moitié du texte, propre à choquer nos plus jeunes et innocents lecteurs) Pour le message complémentaire de l'auteur, voir son commentaire sur son précédent texte "À la gloire des éventreurs" -
Demain les Rats
par
HaiKulysse
Si, comme moi, vous avez toujours éprouvé une fascination sans bornes pour la Petite Souris, ce joli conte sauce égoûts devrait vous ravir les papilles à défaut de vous élever intellectuellement. Ça grouille un peu, vaguement, vers nulle part mais avec entrain. Nos fidèles lecteurs les plus exigeants auraient peut-être souhaité un début et une fin, mais pour une fois qu'on a un milieu, déjà, on ne va pas ergoter. -
Demain les rats. Deuxième chapitre.
par
HaiKulysse
HaiKulysse nous avait livré un texte étrange il y a déjà quelque temps. Un récit sombre relatant une invasion de rats, la constitution d'un groupe de dératiseurs patentés, le tout plongé dans un univers inspiré de la réalité décrite dans "Fight Club", ouvrage dont nous recommandons la lecture, et film que l'on ne se lasse pas de revoir. Cette suite nous donne à voir des images baroques et pousse un cran plus loin l'interpénétration de l'oeuvre sus-citée. On se laisse porter par la prose riche en détails, parfois trop riche, toujours bien balancée aux entournures. Il y a ici de belles choses, et aussi un peu de sordide, du sombre et du timbré. Un autre objet littéraire tout à fait singulier signé HaiKulysse.