Thèmes

Semaine 'textes de merde' 02 :

Les pires textes jamais publiés sur un site littéraire. Les auteurs les moins talentueux et les plus cons jamais lus. Qui sera le pire auteur de la Zone ?

Textes :

• Looser : la loose dans le canapé     par   Nounourz
  C’est un texte de merde involontaire, c'est-à-dire qu’il n’a pas été spécialement conçu pour être merdique. On sent quand même qu’il n’a pas été non plus conçu pour être spécialement un chef d’œuvre, loin de là, ce qui est dommage : il est préférable que l’auteur ait mis toute sa verve, toute son ambition dans son texte. Le texte est mou, sans intérêt, mais il est beaucoup trop court pour être ennuyeux et suffisamment bien écrit pour être illisible.
• Chat va pas     par   Aka
  Sous ce titre particulièrement merdique se cache un texte volontairement très stupide. Mais Aka n’a pas pu s’empêcher d’y placer suffisamment d’agressivité et de déjante pour que ce soit un texte très mauvais. Les vannes les plus imbéciles sont celles qui font le plus rire et même sans le moindre effort de style, c’est trop bien écrit.
• Manon     par   Anthrax
  Anthrax c’est désormais une référence dans le texte de merde, elle est très qualifiée. Elle choisit judicieusement le texte de chanson pour porter ses ambitions de faire un texte vraiment pourri. Elle réussit à rendre sa chanson plate, molle, sans relief. Oh mais j’oubliais : tout ceci était totalement involontaire de sa part. Encore un avantage, donc.
• Les aventures de Jacques Chirac     par   Puyo
  Puyo, l'illustrateur vedette de lapin.org débarque sur la Zone avec cette sombre merde illisible. Manque de talent ? Stupidité innée ? Non, c'est juste qu'il met toutes les chances de son coté pour le concours de la semaine 'textes de merde'. Voici donc les aventures politico-mongoliennes de notre chef de l'état aux prises avec ses adversaires de gauche et de l'UDF. On se croirait dans 'Oui-oui', c'est totalement insupportable.
• Petit conte apocalyptique     par   nihil
  Présenter un texte d’adolescence, c’est un peu un coup bas, mais le résultat reste probant. Ca se veut de la poésie en prose un peu floue, garantie ultime pour obtenir une bonne daube. Ca croule sous les adjectifs qualificatifs qui en font un texte outrancier, ampoulé et fatigant au plus haut point. Notons l’incongruité de la présence d’un ourson blanc comme personnage d’un texte qui se voudrait sérieux.
• La bouse du bourré     par   Cadarn
  Ecrire bourré c'est dangereux pour la santé mentale. Moi j'ai essayé une fois, j'ai failli avoir un anévrisme le lendemain en me relisant. Bizarrement Cadarn tient pas mal l'alcool et on comprend bien tout ce qu'il dit, en plus c'est à peine plus merdique que ses autres textes...
• Dreamcatcher     par   Le Duc
  Accrochez-vous à vos bretelles. Notre poulain, notre champion, notre héros gavé aux stéroïdes déboule dans l'arène de la semaine 'textes de merde'. Et une nouvelle fois il s'impose comme le Seul, l'Unique. Conjugaison aléatoire, clichés batards, stupidité au premier degré, confusion mentale, repompage qui touche à la parodie involontaire. Le Duc met toutes les chances de son coté. Attention chef d'oeuvre de la merde.
• Et alors?     par   Caligula
  Caligula essaie visiblement de réconcilier la poésie classique avec la culture de la rue, oubliant consciencieusement qu’une génération de rappeurs est passée avant lui et a réussi ce dont il est incapable ici : créer une nouvelle forme de rythme et d’expression. Du coup ce texte, hormis le fait qu’il ne soit pas très bien écrit ni très intéressant, passe surtout pour un résidu de fausse-couche craché par un Hibernatus qui zappé les 20 dernières années.
• Interpretation lapinocanienne du début de la Bible     par   Lapinchien
  Aucune chance pour ce texte, qui malgré le fait qu’il accumule sciemment les roucasseries reste drôle, très lisible et totalement parodique. La lourdeur de l’humour ne compte pas vraiment : sur la Zone plus l’humour est pourri plus on l’apprécie. Lapinchien a surtout trouvé là un moyen de publier un texte qui aurait fait un peu pâle figure auprès du reste de sa production.