Thèmes
- 2012 :
- La Saint-Con fête ses dix ans ! Hossana ! Vainqueur : M. Yo
Textes :
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« Si j’étais un homme »
par
Cuddle
Commençons la Saint-Con 2012 sur des bases solides : du démembrement à la scie, de la pétoire et de la lame bien affûtée que Rambo ne renierai pas, de l'organe qui fuse et un peu de cuisine, les ingrédients sont bien là; on pourra toutefois regretter que la crémation finale manque de panache, ça reste cela dit une bonne entrée pour attaquer cette Saint-Con comme il se doit. COME ON BABY LIGHT MY FAYEURE§ -
Repeindre son crâne de l'intérieur
par
Anton Karmazoe
Attention, on tiens là un challenger sérieux de ce cru 2012; dès le premier paragraphe, on sent tout de suite que ça va chauffer sévère. Les personnages sont pathétiques à souhait, le décor est grisâtre, on pourrait s'attendre logiquement à un texte tout à fait sombre; rien de tout cela : l'écriture est classieuse et un humour assez fin fait surface tout du long. Efficace. -
MON NOM EST GUY HAMBURGER ET JE MANGE DES CHIPS
par
Copypasta
On peut tout à fait avoir de la gelée de fraise dans le cerveau et participer à la Saint-Con : la preuve est là. On pourrait se demander si l'auteur n'a pas confondu Saint-Con et semaine textes de merde, n'empêche que parfois j'ai ri et un peu bavé aussi. -
Merde, quoi.
par
Hag
Un bien beau déluge de poilades que voilà, et il était temps, bordel. On passe de tout un tas d'aventures palpitantes et absurdes dans lesquelles on assiste au suicide courageux d'une pauvre table basse à un voyage dans l'antre du mal Nordique de sinistre renommée. C'est complètement con, et dès lors, complètement jouissif. -
L'Autre
par
Carc
Texte rageur et sombre de la part de Carc, toujours efficace dans ce genre de production, un peu à l'image de son texte de l'année dernière. Il propose ici un morceau presque "d'anti-Saint-Con", se mettant à la place de la victime; si le côté festif de la Saint-Con n'est pas de mise, il faut tout de même se pencher sur ce texte pour ce qu'il est, soit un bon gros condensé de haine, à prendre comme tel, donc. -
Jour de fête
par
Koax-Koax
Comme le titre de ce texte le rappelle, la Saint Con est avant tout une fête. Voici donc une plongée dans un monde où l'amusement populaire d'avril est davantage de brûler un con que de lui coller un poisson dans le dos. A saines valeurs, texte sain. Le choix du con est imparable et fédérateur, la lecture facile. On regrettera cependant des enchaînements de scènes abracadabrantesques, la nonchalance agréable du début de texte dérivant peu à peu en flemme assumée. -
Un jour singulier
par
Lapinchien
Lapinchien est un dangereux individu, c'est connu de tout le monde, ici. Et d'autant plus dangereux quand vient la Saint-Con. Comme d'hab' dans ses textes, y'a de l'idée à profusion et de bons gros passages débiles à la blockbuster sous acide; celui-là n'y échappe pas, et on parcourt du coin paumé en dézinguant du redneck à la gloire de l'anti-social-web pour finir sur une partie de Pacman géante dans une prison de haute sécurité. On trouve donc à boire et à manger dans ce texte, même si c'est pas tellement conseillé d'essayer de faire passer l'écran de son PC dans son estomac (attendez au moins la fin des festivités). On vous aura prévenu. -
Burn 4 Me, Biatch.
par
M. Yo
Les Grands Anciens de La Zone se réveillent pour la Saint-Con 2012. Du moins un, signe des temps et de l'Apocalypse annoncée. C'est M.Yo, donc, qui se trouve une cible de choix à travers la Bête Immonde féministe. -
Les enchanteurs II
par
Kwizera
Ce texte est la suite de celui de l'an dernier qui avait globalement reçu un bon accueil. On pourra ici trouver David Pujadas, un enchanteur Brésilien, du bébé congelé, et une crémation de fin plutôt bien amenée, entre autres choses; pas de doute, Kwizera se place là en concurrent redoutable de cette Saint-Con qui s'achève. -
La quête
par
Dourak Smerdiakov
Après avoir tiré le suspens en longueur, non sans ridicule et non sans coquetterie, voici la contribution du tenant du titre pour cette Saint-Con 2012. Le ton est parodique et le style laborieux et inégal. Il y a de l'idée mais l'exécution du contrat laisse à désirer.