Thèmes
- 2010 :
- Barbecue-time pour fêter la nouvelle décennie. Vainqueur : Lapinchien
Textes :
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Hercule et Anonie
par
Nicko
Plus le temps passe, plus j'aime les textes courts, Saint-Con ou pas. Faut dire qu'être obligé taper ce genre de logorrhée stupide par tonneaux de dix pages, faut en vouloir. Et hop, une intro à rallonge rien que pour justifier le prénom du narrateur. Mais ferme ta gueule. Après ça, des tartines de prétention collante et fort peu crématoire, émaillées de maladresses mongoloïdes. Bla bla bla. Pas de quoi faire bander un soldat du feu. -
Trois cochons gras
par
Mill
Mill cède à la tentation de la fable animalière, mais bon on est pas au niveau de nuance d'un Orwell. Visiblement, si ses personnages sont des porcs, ses lecteurs sont des pigeons à qui il faut tout expliquer, sinon ils risqueraient de rater la métaphore. S'ensuit une parabole contemporaine lourdingue, un genre de caricature imbécile pourrie de gauchisme bas du front. Ca vole pas haut. -
Boolean rhapsody
par
Lapinchien
Encore un texte d'anticipation pour Lapinchien, qui nous trouve là une cible parfaite en ce la qu'elle est tristement contemporaine. Sur l'écriture rien de neuf, c'est du LC tout craché, il faut sortir le dictionnaire tous les trois mots, le vocabulaire technique étant ultra présent. Deux bémols cependant, c'est trop long, trop sérieux, et la crémation est anecdotique. Classe, mais pas très jouissif, tout ça. DU SANG BORDEL§ -
Non texte
par
Lahyenne
Plus ça va plus c'est dur de différencier la Saint-Con et la semaine textes de merde. Layenne insiste d'ailleurs visiblement pour entretenir la confusion dans ce microtexte qui pue la flemme à plein nez. Il en profite pour planter une petite épingle à nourrice dans le cul d'un célèbre auteur de best-sellers dont les amis nous ont nui récemment. -
Les enchanteurs
par
Kwizera
Fort d'une intro percutante, Kwizera se lance dans un texte de Saint-Con sautillant, frais, inventif. C'est de l'humour léger, genre sans bulldozers et sans enfants éventrés, mais ça passe bien. Tarlouze de merde quand même, tiens. C'est du Bénabar-like, avec des petites vannes tendres et des moments de nostalgie. Honteux, mais c'est bien gaulé, alors on se laisse bercer. De l'humour à savourer avec un chat sur les genoux quoi. -
S'allumer le feu
par
Koax-Koax
Koax prend un peu de liberté sur les règles de la Saint-Con, puisque le narrateur de son texte est une victime en puissance, plutôt qu'un bourreau. Hormis ce détail, c'est assez réussi, cartoonesque et zonard. Evidemment, passer en revue une vie entière en moins d'une page, c'est un peu tendax. Ca manque franchement de détails, mais sinon, bon esprit. -
Sans titre
par
Invisible
Jason, Brandon et Steven. Il a suffit à l'auteur d'indiquer les noms de ses personnages pour qu'on se pourlèche les babines d'avance. Le texte joue principalement sur les vannes auteur - narrateur - personnage, Nounourz-style, avec une certaine désinvolture. Ca vire vite au n'importe quoi absurde et on sent bien que c'est le texte qui mène son auteur et pas l'inverse. Niveau spectacle c'est pas ça : ça manque d'explosions thermo-nucléaires. -
Ivresses
par
Putsch
Cette année, c'est Putsch qui se dévoue pour proposer le texte sérieux de rigueur. Celui-ci propose une sorte d'inquisiteur pourvu de super-pouvoirs, avec du chatiment qui pleut en langues de flammes sur les impies, voyez le genre ? Ca manque de souffle prophétique, tout ça, mais ça se rattrappe aux branches grâce à un dérapage psychotrük et un usage avisé du caps-lock qui, on le sait, est à même de sauver nombre de textes. -
Et puis c'est tout
par
Dourak Smerdiakov
Ce texte de St Con pue l'alcool et l'écriture automatique à plein nez, et au final, ça donne un texte en deux phrases débile et monobloc DTCS, où on apprend surtout que sans Raoul, on ne serait pas grand chose. De quoi se taper la tête contre un mur, youpi. ON DIT TOUS MERCI 0 DOURAK§ -
Si tu rentres ici ne t'attends à nul clémence, car je suis Osgar de Brugh Na Boinne
par
Hag
Hag continue à se prendre pour un clone d'Edika et nous martèle la tronche d'humour absurde, qui oscille entre le pénible et l'hilarant. Pour le pénible, y a toutes ces références à des objets et concepts imaginaires, plus les trilles de rimes en vrac au milieu du truc, ça pète les couilles en moins de deux. Heureusement, de nombreux éléments viennent relever le niveau, dans l'ordre : du sexe, de la violence épique, encore du sexe et des effets spéciaux. Ah, il sait y faire, quand même.