Thèmes
- 2008 :
- Une nouvelle brassée de cons bien frais jetés au four. Vainqueur : Winteria.
Textes :
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Haïkon
par
Counifle
On va commencer en douceur par cette petite merde de rien du tout, qui n'a rien d'un haïku contrairement à ce que son titre suppose. Y a un con (transparent), une crémation (à peine esquissée) donc c'est un texte de Saint-Con. A part ça, le mec s'est pas foulé. -
Mégalo-académie
par
Advienne-que-pourra
Bon. Le con de ce texte, c'est un producteur de musique de merde pour radio FM et de soupe mainstream type Star Ac. Bonne idée. Mais le doute plane : le vrai con, ce serait pas plutôt le consommateur bovin et ? En lui-même, le texte c'est du Beigbeder-like qui a copulé avec Running Man, franchement anecdotique et mal écrit... C'est con parce que y avait une excellente idée de départ, qui méritait un meilleur traitement. -
Abonnez-vous
par
Lemon A
Après une introduction un peu inutile au sujet du journal le 'Courier International', Lemon A met son plan à éxécution. Même si on manque un peu de détails sur le con et ce qui le carctérise, la crémation a le mérite d'être originale et assez jouissive. C'est gratuit et violent, donc idéal, manquerait que quelques grosses vannes bien abruties pour nous faire glapir de joie. -
Lucie
par
Johnny
On dirait que c'est pas l'année des gros gags qui tâchent. Encore un texte franchement sérieux, une vraie nouvelle bien construite et bien écrite, qui se place dans le cadre de la Saint-Con presque par inadvertance. Parce qu'avant d'être le récit d'une crémation, c'est surtout le portrait psychologique subtil d'un taré, une tranche de vie angoissante. C'est très bien, mais c'est pas très festif tout ça. -
Mauvaise excuse
par
Lahyenne
Cette ordure de Lahyenne est prêt à tout pour ne pas écrire de texte de Saint-Con, même lorsqu'il écrit un texte de Saint-Con. Ce texte explique pour quelle raison (foireuse) l'auteur n'a pas pu écrire son texte. C'est pas de sa faute, c'est son PC qui a crâmé. Bien sûr. Vannes débiles, racontage de life, humeur de chien et mauvaise volonté au programme. Et un texte qui vire peu à peu au sérieux, avec une fin étonnamment tragique. Gné ? -
Par le feu
par
Nico
Outch, ça casse l'ambiance. Texte non seulement sérieux, mais sombre et sulfureux. Ca s'inspire des légendes arthuriennes, avec chevaliers, reine à délivrer, quête initiatique et tout le bordel. Intéressant, mais inutile de s'attendre à ricaner ou glapir de joie devant une bonne crémation jouissive. Le contrat est respecté mais on est bien loin de l'esprit de la Saint-Con. D'autre part, des faiblesses dans l'écriture (un style médiéval franchement mal maitrisé), laissent entendre que l'auteur est pas encore au niveau pour chier ce genre de texte. -
Zemmour, secte & bûcher
par
Aesahaettr, Kwizera
C'est très étrange. Y a pas de doute, c'est déjanté à souhait, violent et totalement débile, et si ce n'est que la connerie de la cible est peu justifiée, ce serait un parfait texte de Saint-Con. Sauf qu'on comprend pas tout. Private-jokes ? Allusions à des évenements dont je n'ai pas eu vent ? Aucune idée, mais je suis frustré. -
Ejaculation au Jack Daniels
par
Strange
Ah putain ! De la haine ovarienne d'orfèvre ! Une Saint-Con sans pute revancharde n'étant pas une Saint-Con AOC, Strange accomplit son devoir de dépositaire de la colère menstruelle et nous assène un monologue glacial à la fois brutal et taillé au millimètre, le tout décliné dans un style impeccable. On retrouve le manque de fluidité sporadique inhérent au genre, et on peut déplorer la sobriété de la crémation, mais globalement le conseil de classe vous encourage à poursuivre dans cette voie, pute. -
Le lapin mort
par
Cuddle
La première chose qui frappe, c'est que ce texte a l'air déjanté, mais qu'il est si mal fichu qu'au final ça passera pour franchement mongolien. Ecriture bancale, psychologie niaise, racontage de life insupportable. Cuddle crâme son ami imaginaire, un lapin mort, et au lieu de nous bombarder de vannes débiles et de déjante, nous la joue psycho de bazar et sentimentalisme pataud. Quelle conne. -
Involution
par
nihil
Quand nihil manque d'inspiration, il écrit des histoires d'inversion temporelle en spirale arrière dans le vortex des couloirs du temps et ma bite dans vos culs salopes. Logique. L'idée, pas si conne au final, est servie par un style très visuel plutôt impeccable, mais parvenu à la fin, on se dit que ça n'aurait pas pu s'étendre plus longuement. Pas dégueu. -
Haro sur le Mill
par
Mill
Mill s'essaie à l'humour de connivence, en oubliant qu'on n'est pas une putain de confrérie gay hippie. En résulte cette chose pas drôle pour une thune, mélange de références à la Zone et d'humour à la Hot Shots, qui n'a de saint-connard que la crémation finale. Deux-trois trucs peuvent éventuellement prêter à sourire, puisqu'on est tous des gens de bonne volonté, mais honnêtement le texte est chiant. Bôf suprême. Heureusement c'est court. -
La Saint-con de Quelqu'un d'autre...
par
Quelqu un
Dans la série des bouffons autocentrés, qui profitent de la Saint-Con pour poursuivre la polémique sur leur cas et faire parler d'eux, voici Quelqu'un. Texte symptômatique : private-jokes au sujet de la Zone et un auteur qui est le héros de son propre texte et parle de lui à la troisième personne. Bref c'est la protestation d'un ego malmené qui plaide sa cause et veut attirer l'attention par tous les moyens. Avec ici en bonus la confusion mentale qui caractérise son auteur. -
Cohn est un con
par
Aka
Ca sent la précipitation : des péripéties qui se bousculent et un style défaillant pour une histoire qui méritait plus de soin. Y a une intrigue (inspirée de faits réels), des vannes, de la stupidité saint-connesque jouissive, tous les bons ingrédients... Mais le tout est compacté à l'arrache. Bref, un bon texte laissé en friches. -
Qu'est-ce que la Saint Con ?
par
Claudia Pepita
C'est cette mini-pute trisomique qui veut nous apprendre ce que c'est que la Saint-Con ? C'est une blague ? En plus elle fait de notre bonne fête populaire un genre de rite tribal opposant deux clans improbables. Scnadaleuse et fantaisiste réécriture de l'Histoire, niant toutes ses règles et ses coutûmes. Ca pourrait passer s'il y avait eu quelques gags (ou au moins un peu d'humour) mais là on dirait un genre de parodie inutile et pas drôle d'un National Geographic pourrave. -
Du feu de Dieu
par
Lapinchien
Ca fait du bien, un vrai texte de Lapinchien, et encore plus un vrai texte de Saint-Con. On se passerait bien du style argotique que Lapinchien emploie depuis quelque temps, et qui handicape sérieusement la lecture. Hormis ça, c'est la grande foire à la crémation, avec personnage vengeur et semi-niqué de la tronche et cons bariolés à la clé. Et une pincée d'astrophysique pour faire bonne mesure. -
Mr. Cabronne
par
Le Duc
Le Duc a jugé nécessaire de truffer son texte de liens vers des vidéoclips de pop punk pourris et dance machine de mes burnes, qui n'ont strictement aucun rapport avec le texte lui-même. Bon. Si on fait abstraction de ce parasitage, on a un texte Ducal comique, à savoir pourri, mais pas aussi impressionnant dans la pourritude que ses textes sérieux. On se satisfera de l'inorthographe orgasmique et des quelques instants d'intense stupidité involontaire, mais ça reste un texte de merde moyen. -
Têtes brûlées
par
Kolokoltchiki
Bah merde alors. Pendant que les grands anciens de la Zone en bavent pour pondre des textes peu inspirés, un inconnu au pseudo imprononçable vient leur en remontrer. Le texte est sautillant et teigneux, proche des contributions traditionnelles, à base de plan machiavélique et de viande crâmée dans la joie et l'allégresse. Un texte de Saint-Con bien basique, pas parfait ni drôlissime, mais frais et amusant. -
Lettre à Antoine-Raphaël
par
Nev
Bon, l'auteuse l'avoue elle-même : elle a écrit ça en dix minutes. Ca méritait pas de prendre plus de temps. En quelques lignes, on a droit à quelques couinements de femelle hystérique réjouissants et une crémation sommaire. C'est un texte de Saint-Con Light, petit, mignon et discret. Top tendance. -
Le temps nous manque
par
Ocsa
Oula. Cette chose commence par ébaucher une idylle lesbienne et dresse une guerre civile en toile de fond. Et puis ça dévie complètement pour finir en trip gore gratuit et irréaliste, on sait pas trop comment ni pourquoi. Le con n'est même pas con (juste lesbienne) et la crémation est inexistante. On peut parler de bilan contrasté pour le fond, je crois. Mais la forme ! C'est fantastique, grandiose, un magnifique assemblage de clichés caricaturaux, d'orthographe bâtarde et de formulations approximatives. De la vraie merde de concours, le Duc n'a qu'à bien se tenir. -
L'attaque des gnomes
par
Dourak Smerdiakov
Quand Dourak se sort la prose du cul, on a généralement droit à un texte qui fleure bon la cambrousse, le chien mouillé et les chipolatas qui grillent doucement sur le capot de la 205. C'est le cas ici. On retrouve avec émotion Lucien Bodart et Raoul on the road again, on sait pas trop où. Le texte, très bien écrit, prend son temps pour se mettre en place, et converge doucement vers une crémation de qualité ; du terroir, pour ainsi dire. C'est draüwle. -
La légende du pays de Ceth
par
Hag
Le narrateur, étudiant rêveur, visite en songe le pays imaginaire de Ceth, avec son folklore médiéval-fantastique. C'est mignon tout plein, mais on se fait grave chier, je préfère encore le Guide du Routard de la Roumanie édition 1978. L'écriture est raffinée et BORDEL O% SONT LES CONS ET LES FLAMMES ?§ Quand ça démarre enfin, on dort déjà depuis longtemps. -
Le Christ de Combourg
par
Winteria
Alors ça, ça déchire. Avec pour base un héros des temps modernes qui décide de crâmer Chateaubriand en utilisant une machine à remonter le temps, on pouvait craindre le pire. Et en effet, le pire arrive : narrateur complètement débile et hystérique, plan machiavélique d'une affolante stupidité, péripéties loufoques et violentes, humour zonard à tous les étages. L'archétype du texte de Saint-Con réussi. Totale éclate. -
Rencontres
par
Carc
C'est fun ce truc. Je sais pas si c'est de la maladresse ou si c'est fait exprès, mais j'ai trouvé très drôle cette histoire de viol qui tourne à la baston. Personnages caricaturaux, répliques de merde et violence cartoonesque au programme. Moi j'adore, on dirait un dessin animé comique. Pas de volonté de choquer ou de taper au bide, juste un sain divertissement à base de cutters et de coups de poings. -
Réponse à Paul
par
Glaüx-le-Chouette
Grèce antique et insultes, on est bien dans un texte de Glaüx. Un texte fondamentalement obscur et sérieux, très bien écrit. Trop bien écrit, on est écrasé par l'érudition plus grosse et plus dure que la mienne, et le potentiel jouissif est étouffé par le raffinement. Le con est là, la combustion, insidieuse, s'étale sur tout le texte ; manque l'esprit, la déconne et la détente intellectuelle du cul. -
Les égarés
par
Kwizera, Aesahaettr
C'est le second texte de Saint-Con de nos deux duettistes manchots, qui passe donc en hors-concours. La confusion générale, qu'on retrouve dans tous leurs textes, est toujours de mise. On retrouve plus ses petits. Couplée au manque d'action et au style indolent, ça nous fait un beau charabia inutile et illisible. Passez votre chemin. -
Ministrable ?
par
Quelqu un
Oh tiens une tranche de vie. Le narrateur nous y raconte donc ses histoires amoureuses d'un inintérêt a peu près absolu et conclut d'une crémation brillante de discrétion, le tout enrobé dans un style épouvantable formé de morceaux de phrases collés les uns à la suite des autres. Histoire d'achever le texte, l'auteur y a ajouté quelques réflexions incongrues, probablement échappées du bistrot le plus proche. Nul. -
Récap Saint-Con 2008
par
Zone Inc.
Les résultats de la Saint-Con de cette année, la désignation du Grand Inquisiteur et les liens vers tous les textes publiés. Ce texte clotûre les festivités de la Saint-Con cuvée 2008.