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- Tout ce qui ne rentre pas dans les autres catégories
Textes :
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Le déclencheur
par
Arkanya
Belle claque dans la gueule. Ca faisait longtemps que j'avais pas lu un texte aussi sombre, plein de haine larvée et de rage froide. A lire absolumment. -
#4
par
Vassago
C'est vraiment short, y a quasiment rien à se mettre sous la dent. Le peu qu'il y a vaut le coup, les images sont marquantes et ça tape bien. Vassago nous promet la suite pour dans un an. Quel connard. -
VO
par
Anthrax
C'est zonard c'est sur, c'est bien écrit c'est clair... Après on a un peu de mal à voir où tout ça nous mène. Bizarroïde, mais pas forcément dans le bon sens. -
La faim justifie les moyens
par
Lahyenne
Lahyenne s'essaie au texte sérieux. Le ton est laconique et lent, la scène un peu iréelle, comme sortie d'un rêve, c'est loin d'être désagréable. On se demande bien un peu où ça nous mène, hélas la chute est un foirage total. Un peu inutile, comme texte. -
Mon trou
par
Glaüx-le-Chouette
Il est fatigant ce Glaüx quand il s'y met. Voici un nouveau poème en prose parabolique à double rétropropulsion inverse, qui décrit quelque chose sans vouloir dire quoi. Non ce coup-ci, après sa bite et sa main ce n'est pas de son genou, de son oeil ni même de son sphincter qu'il s'agit, mais il parait qu'il faut pas le dire. On a qu'à jouer au schmilblick, en commentaires. -
Deuxième dialogue schizophrénique
par
Johnny
Ce texte bizarroïde a concourru pour le thème érotique des JO de la Connerie 2005, mais c'est bien plus qu'un simple texte de cul. Trop confus pour prendre sa pleine mesure, il est quand même suffisamment étrange et bien écrit pour taper plutôt bien. -
Le trou
par
Nobodiz
Les textes enfantins, c'est bien quand c'est Arkanya qui les fait. Là c'est Nobodiz et c'est assez pourri. Le gamin est une sorte de mongolien d'une stupidité sans nom, on y croit pas une seconde. Le final twist est en assez bon état général, mais le reste est à jeter. -
Car Dieu nous aime
par
P-E
PE nous fait parvenir son devoir d'expression écrite, genre un peu comme si on était des putains de profs de français de merde. Son texte est une sorte de puzzle dont les pièces sont trop sombres pour être assemblées facilement. Résultat : j'ai rien calé. Sans doute pas mauvais en soi, mais gagnerait à être plus direct. 4/20 DTC. -
Le cocktail
par
Nobodiz
Le personnage du clown triste ou hargneux, c'est pas ce qui se fait de plus original. D'ailleurs même parmi les quelques textes de Nobodiz on y a déjà eu droit. Mais faut reconnaître que là c'est traité correctement. Texte à demi-farfelu, à demi-désabusé, mais toujours bien maitrisé et pas chiant. -
Administration
par
Narak
L'histoire d'un professeur perturbé qui fréquente une école visiblement abandonnée et en ruines. On passe l'ensemble du texte à se demander ce qu'il se passe au juste : c'est pas une qualité, l'attente empêche d'apprécier la lecture à sa juste valeur. Mais comme il n'y a pas d'explication, même à la fin, il faut bien se résoudre à savourer le texte pour ce qu'il est : déjanté, incongru et sans le moindre sens donc. Texte à double tranchant. -
La gitane
par
Ange Verhell
Ca commence par un portrait tellement mièvre qu'il devrait figurer dans un Harlequin. Ensuite on enchaîne sur un rapport épidémiologique sur le cancer du au tabac, c'est déjà beaucoup plus intéressant. Sauf qu'on comprend pas du tout la transition entre les deux passages en question. Texte mal foutu, pas passionnant, ponctué d'humour super naze, ça vaut pas vraiment les cinq minutes qu'on y consacre. -
Voix
par
Nico
Un texte sur le néant, sous forme de dialogue. Sans faire de figures de style spectaculaires, Nico arrive à retranscrire une ambiance pesante étrange. Une voix pour le doute et la peur, une voix pour la fatigue résignée et la détermination. C'est un peu abstrait et ça aurait pu être encore plus désespéré, mais y a un vrai relent de mort et de fatalité. -
Amantes
par
Ange Verhell
Ayant censuré le dernier texte pas du tout zonard d'Ange, et comme je suis un faible, je décide de laisser passer celui-ci, avec une certaine réticence. Mais soyons clair, hormis une phrase finale un poil ambigue, ce n'est que miel et guimauve de merde. heureusement c'est très court. -
Clip
par
Serge D
Konsstrukt peut aller se rhabiller, il a trové son maître en la personne de Serge, qui fait encore plus minimaliste, encore moins stylisé et encore plus inutile. De la pure lobotomie littéraire. Heureusement que c'est court. -
Ce que ne feraient pas ces enfoirés de journalistes infiltrés pour avoir une interview de moi
par
Lapinchien
Ce texte pourrait fort bien être autobiographique. Il s'agit d'un rapport de plainte déposée par un usager du tram de Montpellier à propos du vol de sa console portable. Voilà qui ne va pas arranger la phobie des transports en commun de Lapinchien. Pas grand-chose à ajouter sur ce texte qui équivaut à une note de blog. -
Les connes
par
Invisible
Ce texte a été pêché dans la poubelle, donc il ne faut pas s'attendre à grand-chose en termes de qualité, même son auteur le renie. Et pourtant c'est pas dégueu : c'est bien écrit, féroce et ça pose un contrepoint théorique intéressant à la théorie de la Saint-Con : peut-on tuer les cons juste parce qu'ils sont cons ? -
Cedric 18 ans
par
Sot-Viet
Ouais, bon dans le minimaliste on a rarement fait pire. Circulez, y a rien à lire. -
Coexistences
par
Winteria
On dirait du Lapinchien en moins vertigineux. Le même attrait pour le mystère scientifique, sauf que là on a pas droit aux théories fumeuses. Alors qu'avec Lapinchien on entre de plain-pied dans le grand inconnu métaphysique, avec Winteria on ne fait que l'aborder, le voir de loin, sans trop être impliqué. Un genre de survol. Dommage, c'est très bien écrit et très agréable. -
Spirale
par
Lussylver
Tool est un groupe qui inspire beaucoup de zonards. Après mon texte Arch-Nemesis et Message Subliminal de Tyler D, c'est Lussylver qui se laisse influencer par ce groupe de rock sombre. Un bon gros texte de camé de merde, avec hallucinations copiées directement sur les clips du groupe en question et même inclusion des paroles du titre Lateralus. Rien de bien valable pour les fans de Tool qui n'y verront qu'un repompage abusif. Les autres, faut voir. -
Une histoire de poliorcétique, et de ce qui s'en suivit
par
Hag
Hag revient aux sources et nous offre ce qui ressemble fort à une variation de son premier texte. Là encore il est question de l'assaut d'une ville par une armée conquérante. Ici on fait plus dans le détail, comme si on avait zoomé sur un couple en particulier, un jeune guerrier et la fille du gouverneur de la cité. Y a beaucoup moins de sang et de fureur que dans l'autre texte, celui-ci est plutôt calme et souffre de la comparaison. -
Vive les soldes
par
B52
B52 nous largue en pleine tronche une déflagration onirique de violence quotidienne. Ce pamphlet anti-capitaliste lève enfin le voile sur le vol organisé à la caisse de nos supermarchés. D'un point de vue stylistique, on comprend rapidement que l'auteur s'essaye à fusionner les genres ticket de caisse et blague carambar. -
Vieux con
par
B52
L'avantage avec B52, c'est qu'elle nous fait jamais chier très longtemps. Hop, dix lignes et c'est torché. Bon, vous l'aurez compris au champ lexical de ce début de résumé : c'est de la merde. C'est agressif et teigneux, avec même un passage (enfin une phrase quoi) assez sombre. Mais c'est pas trop suffisant hélas. -
Les flammes dansent.... et s'éteignent
par
Slashtaunt
Je ne sais pas si l'histoire d'Hérostratos, ce miséreux qui incendia le temple d'Artémis, est vraie ou fictive, à la limite ça change pas grand-chose. Le texte est cool, sombre et bien écrit. Il manque un peu d'insistance sur les scènes marquantes, qui sont comme esquivées au profit de l'introspection du vandale en question, mais l'ensemble est valable. -
L'effet papillon
par
God
Bon l'effet papillon, l'enchainement incessant des causes et des conséquences, c'est du classique pour se torcher une intrigue à peu de frais. C'est presque ce qui a remplacé la bonne vieille fatalité des tragédies grecques. Tout ça pour dire que se servir de l'effet papillon comme fondation pour une histoire, ça peut passer, mais se contenter de déblatérer sur le concept, ça n'a vraiment aucun intérêt. -
Un conte sur l'ombre et sur le feu
par
Hag
Hag a découvert le LSD ou l'hindouisme, je sais pas encore. C'est ce que je me suis dit en lisant l'intro. Après ça part sur une gentille histoire psychopatho, doucement onirique, péniblement chiante. On attend longuement que ça dégénère, heureusement Hag a de l'expérience en matière de batailles sanglantes, de démembrements et de saccages meurtriers, ça rattrape un peu. Pas beaucoup. Ca nous fait un tiers de bonheur pour deux d'ennui. Mon conseil : zappez sans vergogne tout le début. -
Décharné
par
Slashtaunt
Je sais pas, mais j'ai l'impression d'avoir lu cent fois déjà les tourments des poilus de la grande guerre et leur argot pourri. C'est toujours pareil avec ces pauvres anti-héros plongés dans un enfer de feu et de froid... En cours de route le texte zappe très vite et aborde trois sujets en même temps, ça déboussole un peu. Et puis le style à base de points de suspension est assez irritant. -
Surf à Babylone (part1)
par
Mano
Parait que ce texte a été publié en 98 chez Fleuve Noir, dans une collection qui s'est cassé la gueule depuis. Ca se tient, c'est très bien écrit, mais hélas dans un style hautement gluant et particulièrement pénible à encaisser. C'est l'histoire de trois marginaux reclus dans une zone industrielle en friches qui tournent des pornos et se droguent en attendant la fin du monde. Texte valable mais particulièrement long et lourd du cul. -
Surf à Babylone (part2)
par
Mano
Parait que ce texte a été publié en 98 chez Fleuve Noir, dans une collection qui s'est cassé la gueule depuis. Ca se tient, c'est très bien écrit, mais hélas dans un style hautement gluant et particulièrement pénible à encaisser. C'est l'histoire de trois marginaux reclus dans une zone industrielle en friches qui tournent des pornos et se droguent en attendant la fin du monde. Texte valable mais particulièrement long et lourd du cul. -
Zestoscopie
par
Slashtaunt
Slashtruc avait de hautes ambitions pour ce texte, donner au lecteur des pulsions de violence envers la grosse moche ci-jointe. Ca marche pas. Certes la meuf est écoeurante, certes l'immondice organique est palpable sous les atours fastueux, certes on sent une tension larvée dans la description. Mais ça ne suffit pas. -
Sur la route
par
Le Duc
Un nouveau texte du Duc est toujours un évenement. Sauf que depuis le dernier coup, ce con a a appris à parler français. Enfin presque. Les tournures sont toujours maladroites, les métaphores absurdes (d'autant qu'ici il s'amuse à filer la comparaison entre la vie et une route jusqu'au comble de la stupidité). Mais il manque cette espèce de suprême confusion mentale qui rendait ses anciens textes légendaires. Le Duc est devenu un auteur lambda. Dommage. -
Djaub
par
Slashtaunt
Ce texte est un remake de l'histoire biblique de Job, un bon chrétien frappé de mille malheurs pour éprouver sa foi. Se mesurer à un texte de référence comme celui-ci est dangereux. La version de Slashtaunt est faible : l'écriture est neutre et sans rien de bien intéressant, les péripéties survolées et la morale de l'histoire manque singulièrement de finesse, le dernier passage se vautrant dans la philosphie de comptoir. -
La défensive
par
Pitoum
Nom de Dieu, que c'est décevant. Durant les trois premiers quarts du texte, j'étais persuadé d'avoir affaire à une contribution pour la Saint-Con. Le con est là, bien gras et bien pesant, tout à fait irritant. L'inquisiteur est bien agacé, le ton plaisant. Et pourtant. Pourtant on a là un texte sérieux, terminé par une chute sinistre qui casse complètement la jubilation naissante. -
L'usufruit du néant
par
Prototype Nucléique
wtf -
Comment tuer le père ?
par
Bloodymary
Encore une chialeuse qui mérite des claques. Pourtant, loin de se morfondre, celle-ci s'interroge sur le meilleur moyen de buter son géniteur, saine activité s'il en est. C'est tout bien rempli de haine viscérale, de violence sexuelle et tout le bordel habituel. Pour ça pas de problème. Mais je sais pas, c'est mal torché, pas convaincant. Sans être ignoble, ça reste rase-mottes. -
Mortier qui file comme ta vie
par
Tab
Tab, c'est un genre de champion du monde de l'incompétence littéraire, un super-mongolien gavé aux farines animales. Après un premier texte 'introspectif' (pour peu qu'une éponge puisse s'introspecter), il diversifie son arsenal et s'attaque sans pitié à la fiction. Ce récit guerrier est d'une rare imbécillité, mais ça on s'en fout. C'est le style, admirablement pourri, qui vaut le détour. Avec une fin hallucinante à mi-chemin entre Lara Fabian et Rocky IV. -
Retour
par
Slashtaunt
Je n'ai pas d'avis sur ce texte. Je l'ai lu sans qu'il me procure le moindre sentiment. Slashtaunt décrit assez froidement une sorte d'épidémie d'un nouveau genre, pas de personnages ni d'intrigue. De la poésie en prose sur un ton de faits divers. C'est joliment écrit, mais sans émotion, et le résultat est là : on le survole sans y penser. Peut-être que c'est bien, peut-être que c'est naze. Et peut-être qu'on s'en fout un peu. -
Je ne suis pas vénal
par
Mill
Bon, c'est pas mal, malgré les légères dérives argotiques auxquelles je me ferai jamais. Un peu anecdotique, en fait, mais pas pénible. Un mec prépare soigneusement un casse de banque, explique son plan, ses motivations. Et puis c'est fini. Où qu'il est le hold-up à proprement parler ? Euh... Dans notre cul. -
Je ne suis pas pédé mais j’aime bien me faire...
par
Tonton Serge
Han la pute. Tonton Serge réutilise un titre qui a fait ses preuves en matière de rabattage de boulets, tout ça pour tenter de se poser en sexologue de pacotille. En l'occurrence, son narrateur, hétéro, se fait enculer par un moustachu croisé dans un bar. C'est bien écrit mais c'est un peu flou, un peu rapide. Bref, vous l'avez compris, on hélas a pas affaire à un didacticiel sur le sexe anal, mais à une fiction sérieuse. -
Quatorze
par
Prototype Nucléique
Faut toujours être un peu concentré pour encaisser du Prototype Nucléique, surtout à jeun. Là c'est quand même plus clair que ses autres textes, avec une intrigue un peu vaporeuse mais bien présente. Genre mystique et un peu prise de tronche, mais à forte teneur en ambiance fumeuse. C'est limite de l'art, cette connerie. -
L'oubli
par
Winteria
« De la musique avant toute chose », disait Verlaine, qui n’avait rien d’un couillon, en plus d’être chauve. Le texte de Winteria laisse d’abord cette impression, dès les premières lignes : ça chante. Au-delà, on quitte Verlaine pour arriver dans une espèce de monde étrange et angoissant pour le personnage, avec probablement des réactions diverses de la part des lecteurs ; soit ça semblera fin et excellent d’acuité, soit ça fera franchement rigoler, un peu comme un sketch des Inconnus sur le cinéma suédois du XXe. Les Inconnus, qui sont des trous de balle, malgré leurs 30% de chauves. -
Trip
par
CC
Il m'a fallu y revenir plusieurs fois tant la forme est hideuse. Soucieux de nous faire partager son trip en temps réel, l'auteur a délibérément ignoré la ponctuation, insérant même de manière ludique de petits qcm, hop choisis ta névrose. Profonde perplexité et rien-à-branlage. Et les inhalations d'un bon tube de colle ne parviennent pas à rendre le personnage plus sympathique. Dommage, j'ai préféré la chute à la descente. -
La danse éternelle
par
Nathan Esmer
Y a hypothétiquement une certaine patte dans cette description romantique et symboliste d'un champ de bataille. Comme un genre de style qui cherche à émerger, avant de se noyer complètement. Toutes les phrases écrasées ensemble et sans le moindre rythme, on dirait de la grosse bouillie avec rien qui surnage. J'ai même pas pu aller jusqu'au bout, tellement c'est relou. Sur le reste, les histoires sans intrigue ni personnages, ça me passionne pas. -
Genèse (1/??)
par
Heretik
Un accouchement et les premières heures d'une vie vus par les yeux du foetus. Bon, c'est pourrave comme concept, mais un zonard aguerri pourrait probablement en faire quelque chose (s'il avait que ça à branler de ses onze doigts). Sauf que là c'est un gnou qui est à la barre, et son texte se crashe dans une mare de boue, de style insipide et de rebondissements prévisibles. Comme d'hab, on a probablement affaire à un ado désoeuvré persuadé qu'on a du temps à perdre à le lire. Au moins celui-là ne nous raconte pas ses états d'âme et évite les débordements lyriques, c'est déjà ça. -
Dormez bien, bande de crétins
par
Phys. Ing.
Bienvenue dans le catalogue Printemps-Eté 2009 des abrutis. Vous y trouverez un large choix de gens ordinaires, avec descriptif de leurs petits travers. L'accumulation abusive de portraits condensés donne rapidement la nausée, d'autant que dans ce texte de vingt ou trente lignes, je suis pas sur d'avoir vu le moindre point. Faut se l'enquiller. Surtout quand on s'aperçoit que comme dans tout bon catalogue, y a pas la moindre chute pour donner du sens à cette tartine. Révolte ! -
Fête du slip
par
F.
Je suis pas sur de tout bien capter. Est-ce que ce texte, avec ses danseurs qui pataugent et baisent dans le pus et la merde, relève du fantasme, de la fable, de l'absurde le plus complet ? Je suis pas bien sûr. Peut-être qu'on s'en fout, peut-être que la vision est amusante. Peut-être que c'est l'équivalent du sarariman excédé qui descend ses collègues et son boss au shotgun. En attendant il manque un truc. Et puis c'est trop poli, tout ça, trop nuancé. On ressent autant de dégoût et de rage rentrée que dans un tutorial de tricot en apnée (je cède cette métaphore au plus offrant). -
La relative tranquillité du bucheron
par
Trompette
Bizarre pseudo, bizarre titre, bizarre texte. On est bien barrés, tiens. Un héros bûcheron, avec une psychologie de Winnie l'ourson sous meth, incapable de fixer sa pensée plus de trois secondes. C'est absurde sans être drôle, la confusion mentale est palpable, et ces caractéristiques qui définiraient la bouse du siècle, font de ce texte un OVNI qu'on apprécie pour son étrangeté. Je suis pas sur que ça raconte vraiment quelque chose, mais je crois qu'on s'en fout, c'est bien. -
Day with another song
par
Krome
Y a encore du boulot hein. Je veux dire : les mots sont bien orthographiés mais on dirait qu'ils sont pas placés dans le bon sens. Les phrases semblent correctes, mais on dirait qu'il en manque une sur deux. On comprend à peu près rien. On pourrait mettre ça sur le compte de la poésie en prose, mais ce serait un peu facile. On pourrait aussi admettre que c'est une immersion dans un cerveau empli de confusion. Oui, on pourrait. Mais on préfère accuser l'auteur d'incompétence. Rentre chez ta mère, loser. -
Tribulations d'un vieux con (1)
par
Ezna
Encore une histoire de misanthrope à la petite semaine, et aux actes petits bras. Avec en bonus un champ lexical aléatoire, une narration lourde et qui tortille du cul. L'intrigue, sans être fantastique, a un certain potentiel qui aurait pu rendre la chose passable; là c'est juste chiant, presque autant que de regarder un caillou s'éroder. -
Les réflexions statiques
par
Lapinchien
Pour résumer, c'est l'histoire d'un homme légume, qui, prisonnier de son corps inerte, réfléchit comme un disque rayé, au point que ça en devient flippant. La narration est axée sur la dissociation dedans/dehors (n'y voyez aucune perversion) et ça se lit bien, malgré la longueur. Quelques lourdeurs, et la fin semble bâclée, mais ça reste très correct, et parfois incongru, un peu comme une pomme de terre qui chanterait des cantiques. -
Trois
par
nihil
Texte sans prétention où un mec lambda semble manquer de courage pour le grand saut. La narration est fluide et flirte parfois avec les clichés du genre, sans que ça soit trop flagrant. Légère frustration tout de même, on s'attend à quelque chose qui ne vient pas, comme de prendre une biture dans un bar roumain sans avoir d'emmerdes. Disons que ça aurait pu finir de manière banale et sympathique si nihil n'avait pas le besoin de donner une dimension mystico-pute à frange à tous ses textes, l'enfoiré. -
La Favorite du Soleil
par
Azilyss van Dock
Voilà un texte magmatique tout en points d'exclamations et de suspension, d'une écriture assez typiquement hystérique et féminine. Chacun jugera si l'horreur y suinte mais, quoi qu'il s'y passe, ça se passe visiblement autour du bas ventre et des muqueuses, régions suintantes et dégoulinantes s'il en est, voire dégorgantes, parfois. -
Chroniques d'un monde parfait - 2
par
Nico
La deuxième et avant-dernière partie de l'introduction à "Chronique d'un monde parfait", qui tout comme la première partie, est très réussie, bien que plus sérieuse, et pour ne rien gâcher, à un côté mystique assez plaisant. Du tout bon. -
Odyssée
par
Clacker
Un assemblage incohérent de visions hallucinées, de confusion mentale, et de réflexions métaphysiques : une recette qui a déjà fait ses preuves et qui fonctionne dans la plupart des cas, et ici, la sauce prend sans jamais retomber. Bonne pioche. -
Cycle premier : Lire les vieilles pierres
par
Putsch
Annoncé par son auteur comme étant un travail personnel, ce texte, de par sa mise en forme peut rebuter; sûr que ça ne plaira pas forcément à tout le monde. Du reste, la lecture n'est pas désagréable, il s'en dégage même par moment comme une ambiance étrange et froide. -
Émancipation
par
Dragver
A la lecture de ce texte, on a comme l'impression de se retrouver en plein GTA, ou dans un mauvais film de John Woo. Peu importe car au final, ce texte ne mène à rien, et on finit par se demander si ce n'est pas tout simplement un extrait d'un texte plus long. -
Syrte
par
Kolokoltchiki
Ce cours texte s'appuie sur le thème du soldat/guerrier agonisant et qui ne sait plus trop où il se trouve, sentant sa fin venir. Ce pourrait tout aussi bien s'appeler "une aprèm' à la plage de Pleumeur-Bodou", pour peu que vous changiez le personnage en Hollandais à short, à bob Heineken et à sandales-chaussettes. -
Volumes
par
Koax-Koax
Autant le dire, je suis mitigé sur mon propre texte (et ouais, je me publie pendant que des textes en attente prennent la poussière depuis dix ans, ta gueule, on t'as dit); d'une part, j'ai pas voulu en faire trop, de l'autre, il me parait prétentieux sur la forme, et envers les influences qui lui sont analogues - et loin d'être cachées. Mais si vous remplacez le personnage de cette histoire par Jean-Pierre Chevènement, ou un quelconque autre animal terrestre à tendance hermaphrodite, alors ça devrait passer cmbdtc un jour de messe. -
Brouillons d'histoires
par
Mill
De mieux en mieux. Mill nous avoue manquer de temps pour écrire et jouer les admins. Ah bravo. Le petit malin croit s'en tirer en proposant un listing de résumés, synopsis, brouillons, rayez les mentions inutiles. On peut voir la chose de deux façons : une entourloupe bien tournée pour certains, un aveu d'impuissance pour d'autres. En fait, non, il y a un troisième point de vue : en quelques traits de crayons, l'auteur esquisse des portes ouvertes qu'il refuse d'enfoncer, laissant peut-être le soin à d'autres de se coltiner le sale boulot. Autant d'invites au voyage qui blablabla. On est pas chez Télérama, bigre ! -
Nadir
par
HaiKulysse
HaiKulysse, j'en suis à présent certain, est un bot. Pas n'importe lequel cependant : Ses algorithmes vicieux résultent de l'incroyable mélange du code assembleur de Maman, l'ordinateur de bord du Nostromo et de HAL9000, l'ordinateur de bord du vaisseau dont j'ai oublié le nom dans 2001 l’Odyssée de l'espace. HaiKulysse, notre bot, a pour objectif d'écrire des textes aléatoires à partir de tout ce qu'il ingurgite et en particulier les derniers textes de la Zone. Ici on reconnaîtra Laurel de martin, et une mystérieuse histoire de fantômes hantant les boîtes d'allumettes. L'existence d'un auteur algorithmique ayant le potentiel de vendre plus de bestsellers que Levy et Musso réunis est véritablement problématique. La question se posera bientôt. Faut-il débrancher la machine avant qu'elle ne génère avant des génies humain, l'intégralité de la bibliothèque universelle ultime ? Faut-il fusionner les cerveaux de Gavalda et Pancol pour contrecarrer le plan récursif et itératif d'un sombre professeur fou dans sa cave dont jamais nous ne connaîtrons l'identité ? -
Demande à la poussière. Premier chapitre
par
HaiKulysse
Haiku vampirise, hacke et se répand dans sa dernière lecture, Demande à la poussière, roman de vous savez qui - c'est sur la liste de course de tout apprenti-écriveur à la crinière rebelle et à la boutanche facile. Il délaisse ici son costume de troll pour quelque chose de plus… fractal. C'est le mot qui me vient tout de suite. Il faut se laisser fondre comme un doliprane dans cet univers instable, aux règles mouvantes comme les murs d'une prison-cloaque à ciel ouvert d'une station lunaire laissée aux bons soins d'un étrange pirate. -
Histoire du chien jaune
par
LePouilleux
Le présent texte ne parle ni de porte-avion, ni du célèbre jeu de cartes. Non, Le Pouilleux nous fait le coup de la fausse feuille volante tirée d’un faux manuscrit, évidemment très ancien, rédigé par un faux auteur mais entreposé dans une vraie bibliothèque (ouf!). Le style est propre, bien mené, malgré quelques lourdeurs intrinsèquement liées à l’emploi de l’imparfait. Un témoignage rapporté, qui mêle sang et os comme vrai et faux, et qui appellent donc vos interprétations, culturés lecteurs. Personnellement, j’y ai vu une allégorie du Veau D’or mais façon Batman Origins ou la genèse trouble de la véritable sauce tomate italienne. Ou encore, si j’en crois la cyclologie, une synthèse cosmique de la chute de Rome, du Grand Soir et de Mai-68. Mais j’imagine me fourvoyer, et j’espère que l’auteur se fera un plaisir d’expliquer le pourquoi du comment de la chose, pour ne point laisser nos âmes dans la tourmente. -
Les Oiseaux d'Érymanthe
par
Cuddle
Un peu de fraîcheur en pleine canicule avec ce texte de Cuddle qui nous emmène nous esbaudir dans les eaux du lac d'Érymanthe, entre utopie mythologie, fable écolo et hommage à Hitchcock . Bon, les eaux sont troubles. -
La genèse de la fosse noire. Deuxième partie.
par
HaiKulysse
Ci-gît le cadavre de toute narratologie future, violenté à coup de clés USB 3.0 par les crocodiles de la fosse noire Croix-Roussienne,. La Zone se dégage de toute responsabilité en cas de cancer des neurones ou des poumons contracté à la lecture de ce texte de HaiKulysse, ainsi d'ailleurs que de tous ses autres textes, passés, présents, à venir et à vapeur. Message complémentaire de l'auteur : "Bonjour à tous, après les quatre maroccos, voici un texte cut-up. Texte écrit en écoutant en boucle Davodka - Matrice : https://www.youtube.com/watch?v=GMnUnWztTXQ " -
Pas trop vite, le métal est très froid.
par
PhScar
Si vous trouviez la participation de St-Con de PhScar mystérieuse, laissez moi vous dire que vous n'étiez pas au bout de vos surprises. Voici un texte bizarre, exclusivement conçu d'un dialogue entre deux personnages anonymes qui causent paysagisme, autopsie, philosophie et ta maman. Alors oui, c'est pas mal torché, on y sent comme une morale qui plane tout du long, sans comprendre jamais clairement de quoi il s'agit. L'auteur est bien entendu invité à venir s'exprimer sur son immonde progéniture dans les commentaires. J'ai pensé un instant au poème Bluebird de Bukowski, j'y ai trouvé une sorte de connivence, mais mon cerveau n'est plus ce qu'il était. -
Assomptions
par
Castor tillon
Récit d'un massacre, brutal, impitoyable. C'est sans concession, sobre et sans fioritures. On fera donc pareil pour la présentation. -
La genèse de la Fosse Noire. Troisième chapitre.
par
HaiKulysse
Suite des aventures d'Alice dans la fosse noire. Vous pouvez le vérifier avec la fonction RECHERCHER du site, en tapant fosse à chercher dans le titre, il existe bel et bien deux autres épisodes à cette histoire. Le premier posté pour la Saint-Con 2017 était le plus lisible et c'est pratiquement le seul texte d'HaiKulysse qui ne vrillait pas en Cut-Up hideux, où on découvrait un personnage travaillant dans une petite boîte et qui gérait sans trop s'en soucier les aiguillages du métropolitain. Le texte est devenu crescendo burroughsien avec l'apparition d'hommes-hérissons pataugeant dans la fosse noire et en voici espérons-le le paroxysme. -
Notre C.E. présente de nombreux avantages
par
La Cause
La Cause débarque et nous menace d'éventuellement faire une suite à ce premier texte si on le fait trop chier. On rentre direct dans le feu de l'action sans rien capter, on fait référence à des personnages et des entreprises qu'on ne nous a pas présentés, y a des bouts de dialogue qui s'enculent dans des bouts de narration, on comprend rien, enfin en gros il faut être de bonne humeur pour lire ça. On est payés le combientième du mois, en tant que lecteur, ici ? Après, bon, les tenants et les aboutissants d'extirpent de ce merdier, et ça passe. Body-horror bizarroïde à la Cogip. -
L' épée de Damoclès de ma main sur ta gueule
par
pascal dandois
Ponchour. Je suis fortement alcoolisé et je n'ai pas lu ce texte. Mon conseil : faîtes de même. Santé !