Thèmes
- Litanie :
- Poésie en prose axées sur la musique des mots plus que sur la cohérence du texte
Textes :
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Cataclysme
par
Dr Vlad
L'éminent Dr. Vlad ne s'est pas foulé sur ce coup. Bon c'est vrai que personne n'a dit qu'il fallait que les articles dépassent deux paragraphes de trois lignes, donc c'est parfait. Du pur Vlad : sombre, sérieux, se la joue gothique, bref : bien. -
L'homme-mémoire
par
Lapinchien
Mini-article sérieux, étrange et quasi-poétique de LC, ça rappelle William Gibson et les autres prosélytes du cyberpunk, leurs délires sur l'homme-machine etc... A lire -
Extinction
par
nihil
Une sorte de mini-Bible du Néant version poésie en prose très calme et très obscure. Laissez-vous glisser. -
Le goût du rose
par
Petitclaxon
Poésie strange au programme pour Clax, qui verse de plus en plus dans ce type de textes obscurs, sans vraie cohérence mais agréables à lire. -
Dénouement
par
Arkanya
Arkanya a semble-t-il hésité à faire publier ce texte tordu, basiquement incohérent et très malsain, plongée dans un esprit totalement délirant. A lire. -
Hiroshima live
par
nihil
Un bout de texte sans forme, sans début ni fin, de type bible du néant -
Le spectacle est fini
par
Ocus
Un excellent article, glacial, récapitulatif de l'inutilité d'une vie, d'un deséspoir d'une machine organique en fin de course. Très proche par certains cotés de la Bible du Néant, avec une trame plus logique quand même, Ocus s'est carrément déchiré en sortant de sa production comique habituelle. Bravo. -
Compte à rebours
par
Petitclaxon
Un article à la Clax, à savoir pas très clair mais agréable à lire, laissant un arrière-gout de bizarre et de malsain dans la gorge, une fois lu. Par contre j'avoue que j'ai pas tout bien compris, si quelqu'un a une interprétation... -
L'autre coté
par
Aka
Bienvenue dans cet espèce de train fantôme où les images étranges se succèdent sans souci de cohérence particulier, mais vous mordent les tripes sans rémission. Pas de structure narrative, mais pas besoin. J'adore. -
Amiorta
par
Petitclaxon
Un nouveau petit tour dans le train fantôme des tas de questions sans réponses, mais ce coup-ci l'émotion passe très bien et on a mal avec le personnage. Syndrôme de Pénélope, mal d'amour et manque, des thèmes qui sont pas de mes favoris, mais là c'est bien foutu. -
Petit jeu macabre
par
Tulia
Un concentré de colère et de folie sans fil conducteur et sans souci de cohérence. On dirait le cri de la mouche enfermée sous un verre et qui donne de la tête inlassablement contre les parois. Flippant. -
(Dés)illusion
par
Arkanya
Arka s'amuse à faire monter le suspense en distillant les informations au compte-gouttes et en développant une atmosphère étrange et onirique. Finallement on passe outre notre envie de comprendre ce qu'il se passe vraiment et on se laisse glisser dans cette espèce de rêve morbide et glaçant. Excellent. -
Les anges mécaniques
par
Boiss
Boiss nous décoche une putain d'incantation obsessionnelle en milieu hospitalier, tordue et poétique comme une chanson de Thiéfaine. On se laisse porter par la musique rageuse des mots, fasciné, sans ennui devant un texte pourtant sans intrigue. Quelques faux pas à regretter, des changements de ton ou des petites pointes d'humour qui n'ont rien à faire ici, mais globalement, cette ode à l'agonie morphinique est magnifique et glaçante. -
Post-impact vertigo
par
Narak
Ca commence comme de la litanie typique, avec des bouts de phrases mélangées au mixer aléatoire. Plus loin un morceau d'intrigue commence à surnager dans bourbier. Le texte dur, ça cogne, y a quelques fioritures pour faire joli, c'est sympa. -
Samedi soir
par
Anthrax
La nouvelle auteuse, Anthrax, cultive l'incongru, le surréaliste et le fumeux. En l'occurrence, ça me laisse assez froid, mais tous les goûts sont dans la nature... Encore qui fume trop du Thiéfaine... -
Eclats de lupanars
par
Anthrax
Cette litanie maigrichonne laisse un bizarre arrière-gout de bien-pensance, mais surtout d'inachevé. Dans le tas y a environ une phrase qui retient nettement l'attention... Remarquez sur les cinq phrases que contient le texte, ça fait une moyenne correcte. -
La chambre noire
par
Anthrax
Anthrax sait faire autre chose que de la merde. D'habitude sa poésie en prose est totalement pourrie. Là faut reconnaitre que ça tape pas mal, les images sont pas toutes intéressantes, mais certaines passent bien et l'ensemble se lit très bien. -
Symphonie pharmaceutique
par
Einherjar
Le nouvel auteur de la Zone a l'air bien barré dans son monde. J'ai donc (comme d'habitude en ce moment) rien capté à cet article, mais j'en ai fort apprécié la tournure et le style, ce qui a pour effet immédiat de me faire paraître un peu moins con. Trop facile, nan ? -
Exils exténués
par
Anthrax
Ouais bah alors là va falloir m'expliquer. C'est bien beau de faire incompréhensible, ça fait intello ou artistique, mais c'est aussi très facile et là ça tourne à l'overdose de ce genre de trucs, sur la Zone. -
Sinistrose
par
Anthrax
On a toujours un peu de mal à suivre Anthrax dans ses raisonnements et ses textes dans leur progression, mais celui-là tient debout grace à son style ravagé et son ambiance de mélancolie apocalyptique. Y a pas mal de tournures qui font grincer des dents et y a un coté trop sautillant dans le rythme, mais les images passent pas mal et l'ambiance est désespérée à souhait. -
L’essoreuse
par
Anthrax
Voilà que la surpondeuse se prend pour Bernard Lavilliers, et comme pour Bernard Lavilliers, son texte est si agaçant que ça donne envie de lui péter la gueule. Enfin elle chante pas au moins Anthrax. -
Le poignard de mes rêves
par
Caligula
Notre pervers polymorphe de service est de retour et entend bien contester à Anthrax le titre de meilleur pondeur de bouses en série de la Zone. Un texte habité par la douleur et la stupidité, mené de main de castor jusqu'à une chute tellement tragique qu'elle en devient hilarante. -
A la pointe de l'écorchure
par
Anthrax
Comme d'hab je serais bien incapable d'explqiuer de quoi parle Anthrax dans ce mini-article, mais y a de la rage qui bouillonne, des images qui éclatent de partout, c'est assez court pour ne pas lasser. -
I like to vomit ou comment anéantir son système immunitaire
par
Deroxat
Le premier texte de Deroxat est une sorte de poème disjoncté et psychotique, sans structure. C'est du total Anthrax donc (puisque cette conne a réussi à s'approprier ce genre littéraire que j'appréciais auparavant), mais en version nettement plus sombre et agressive. Du coup ça déchire, j'aime bien. -
Chemical brother
par
Herpès
Après six mois de silence Herpès revient et se range gentiment dans l'actuelle mouvance 'poésie en prose obscure et si possible sans le moindre intérêt'. Ici l'écriture est particulièrement aléatoire et on en retire rien. -
On raconte...
par
Glaüx-le-Chouette
Ce texte est un OVNI. Je serai sans doute le seul à trouver que c'est un texte extraordinaire, la plupart n'y comprendront rien, ou le lâcheront en cours de route pour cause d'ennui ou de style pédant. Et c'est vrai, ce texte à cheval entre la poésie et la prose mérite ces critiques. Mais il y a un vent de folie sourde, de cruauté et d'horreur qui courre sur cette oeuvre malsaine, organique et puissante. Ca pourrait être le septième chant de Maldoror. -
La descente au paradis
par
Caligula
C'est frustrant parce que c'est texte est tout près d'être bon, à la limite d'être bien écrit, tout proche d'être intéressant, pas loin d'être intrigant. Et au final c'est quand même de la merde. Argh. -
La dame en noir
par
Anthrax
Cette litanie d'Anthrax, toujours dans son style caractéristique, est loin d'être désagréable, au contraire. On erre dans un univers flou, entre la prison abandonnée et la maison-close SM, les images sont marquantes et le style lourdaud mais potable. -
La faiseuse de magies
par
Glaüx-le-Chouette
Nos fidèles auteurs ont tenté de pallier à l'actuelle pénurie de mini-articles en postant les plus infâmes bouses qui trainaient dans les recoins de leur PC. Résultat, cette chose de Gloups-la-Chouette, une sorte de poème en prose exotique et incompréhensible, assez mauvais. -
God is a Gun
par
Deroxat
Le texte de Deroxat, prend un Christ moderne, belliqueux et tordu, comme personnage. Il se décline en deux parties assez distinctes, deux épisodes qu'on a du mal à relier l'un à l'autre. Sa force, c'est son ambiance très travaillée : sombre, mystique et intrigante. L'histoire lâche peu d'indices au lecteur avide de sens et on est assez déboussolé. Texte hétérogène mais agréable. -
La fuite
par
Iktpok
Voici un texte très étrange, une sorte de fable surréaliste et sans doute philosophique assez difficile à suivre de par sa bizarrerie. La plupart auront du mal et décrocheront rapidemment, d'autres seront fascinés et intrigués. Moi honnêtement j'ai rien entravé et ça m'a gonflé, mais je comprends ceux qui trouveraient de l'attrait dans l'étrangeté onirique de ce texte. -
L' émouvante histoire de l' imitateur aztèque
par
Saintshaka
Ce genre de textes, ça me passe complètement au dessus de la tête, alors que je suis le premier à en écrire et à en faire la promo. J'ai apprécié l'élégance des phrases, l'ambiance mystique et surréaliste de cette prière bizarroïde, mais vu que j'ai rien capté, ça m'a paru bien long. Sur l'instant c'est beau, sur la longueur ça saoûle. -
Puèrile jaune
par
Donatien
Ce genre de litanie à base de rimes et de jeux de mots, je faisais pareil quand j'avais treize ans et le résultat valait bien celui-ci. On ne peut nier que c'est bô, on dirait du MC Solaar (cerveau compris), la lecture est hypnotique et agréable, mais le procédé est facile, et le contenu, une sorte de bouillie sentimentale mâtinée de désespoir, ne rattrape rien. -
Ode
par
nihil, Nounourz, Womble
Ce texte expérimental est avant tout musical : jeux sur les rythmes, les structures, les sonorités. C'est de la poésie en prose hypnotique, dézinguée en chemin par quelques idées neuves tirées des musiques qu'on écoute. Il ne fonctionne hélas pas aussi bien qu'on aurait voulu, et on serait bien en peine de le décrire comme un bon ou un mauvais texte. C'est sans doute entre le pénible et l'intéressant. -
RNOFF
par
Moi
Sombre, mystique et torturée, cette litanie étrange a un charme incontestable, mais manque de punch et d'emphase. Et dès le début on sent qu'il y a une explication derrière tout ça, un sens caché, on le guette, on l'attend. Aussi pourri soit-il. -
Trajet d'une feuille morte
par
Prototype Nucléique
Proto a définitivement du talent, et définitivement de la gelée dans le cerveau. Des feuilles mortes, des pions de Monopoly, le hasard, des vomissements, de la transcendance, des billets : c'est une gigantesque partouze de n'importe quoi étrange et fascinant. Et incompréhensible surtout. -
Toxic city
par
Fredgev
La litanie est un exercice plus délicat qu'il n'y paraît, et beaucoup s'y cassent les dents. L'originalité de celle-ci c'est qu'elle ne cherche pas à créer une sensation de malaise à coups d'images malsaines aglomérées, ça fait plutôt dans l'anticipation avec un ton très mécanique, et une ambiance à la Orwell. C'est surtout très confus, encore plus qu'une litanie standard. -
La lipide et le dragon
par
Prototype Nucléique
Il est tout à fait possible que je sois trop con pour entraver quoi que ce soit à la prose de Prototype Nucléique. Mais même jugés comme de la poésie en prose privée de sens, ça reste fluide, étrange et hiératique. Totalement inaccesible mais assez puissant. On apprécierait des sous-titres quand même. -
La geôle
par
Mill
Putain, une fiction géométrique, voilà autre chose. M. Connard nous décrit un cube de manière tellement aride, que ça ne peut être que conceptuel, voire pire. Genre, le prisonnier est depuis si longtemps enfermé en ces murs que sa taule est devenu son seul univers. Si on est euclidien, ça passe. Sinon, ça vaut que dalle. -
Le gouffre
par
Osiris
D'après l'auteur, ce texte s'inspire des Chants de Maldoror et des textes de 222. De très bonnes influences, mais il faut parfois savoir s'éloigner de ses pairs et ancêtres. C'est dégoulinant de métaphores morbides, bien écrit mais un peu forcé, faute au Lautréamont-style. Par contre, on sent toute la (trop) bonne volonté de l'auteur, qui se veut zonard d'entrée de jeu, et ça c'est plutôt cool. Un bon texte qui fera grincer des dents les puristes mais se laissera apprécier par les autres. -
Loin de l’extase synchrone
par
Omega-17
Le comité officiel de démolition d'Omega va pas aimer. Moi non plus. J'ai beau aimer ses propagandes incompréhensibles et désabusées, celle-ci est vraiment trop lourde. Un gros patchwork de tout et n'importe quoi, indigeste au possible. Les phrases sont belles, mais passées au mixer et rapiécées ainsi, elles ne servent à rien. Assommant au possible. -
Première litanie
par
222
Après la fin des Dialogues, on s'interrogeait sur le devenir zonard de 222. Force est de constater que la garce a encore des ressources, puisqu'elle nous sert cette loghorrée sombre et puante bourrée de formules qui pètent à la gueule les unes après les autres. L'impression de lire quelque chose de très travaillé a parfois troublé ma lecture, mais globalement c'est une bonne claque. Très bon texte. -
Wish me luck
par
Balkis Boyle
Ce n'est pas nier les qualités évidentes du texte que de dire qu'elles sont bien noyées dans un gros tas de merde purulente. La poésie en prose je peux l'admettre quand elle évite les écueils du n'importe-quoi impressionniste. Et pourtant c'est sombre, et pourtant c'est étrange et malsain, et plein de passages sautent à la gueule. Ca mériterait un débarbouillage à la soude, histoire de diluer la guimauve. -
Peut-être
par
Chivas
On dirait un texte thérapeutique pondu par un adhérent des Poètes de Merde Anonymes. On sent que tout du long, l'auteur se retient de son mieux de faire des retour-lignes pifomètriques, ravale ses rimes, s'efforce de canaliser ses idées et d'éviter les débordements de lyrisme suintants. A la fin, il craque un peu son slip et vlan, lâcher de bouse. Ca nous fait quand même une litanie en semi-prose très correcte bien que nébuleuse. Les poètes de merde aussi ont droit à la réinsertion. -
Deuxième litanie
par
222
Cette seconde litanie est vraiment ennivrante, très étrange, avec des jeux de répétition hypnotiques. On capte rien du tout, c'est de la poésie en prose hardcore avec rien pour se raccrocher. A ce train-là ça aurait pu vite devenir pénible voire insupportable, mais le texte est court, juste assez pour balancer quelques beignes sans que l'impact soit dilué dans la longueur. -
Carlos
par
Lol47
Ceci est probablement de la poésie en prose. Vous voici prévenus. Personnellement je ne me prononcerais pas formellement, il est hors de question que je me penche plus avant sur ce tas de boue. -
Moi, Jean
par
Slashtaunt
Du psychopathologique ou assimilé, plutôt bien écrit, confus (donc réaliste, enfin j'imagine). Pas franchement d'intrigue à signaler, c'est une tranche de vie à propos d'un demeuré à l'agonie. Une espèce de litanie étrange et glauque. Même si y a pas d'images qui tapent en plein dans le bide, c'est plutôt agréable. -
Plainte au lointain
par
Winteria
Bon, de la poésie en prose. Au début on se dit que Winteria a viré hippie, puisqu'il décrit notre belle planète à des amis étrangers en vantant ses champs et océans. Heureusement, Winteria enchaîne sur la barbarie humaine et sur son complexe de supériorité destructeur. Du coup la sale impression du début se dissipe et on prend notre dose de sauvagerie lancinante et intense. Ca nous fait une moitié de bon texte donc. -
Dolce vita
par
Slashtaunt
Pas grand-chose à tirer de ce bourbier hormis quelques phrases qui pètent. C'est la pure poésie en prose, violente et sombre certes, mais avant tout baveuse. De la propagande peut-être valable, je sais pas, mais en tous cas affaiblie par une confusion totale. Faut capter qu'un texte incompréhensible n'est pas un bon texte. -
Elan
par
Anticoeur
Bon, c'est de la poésie en prose. Autant dire que c'est à la limite d'être rejeté, mais Anticoeur a l'air de bonne volonté et son texte, incompréhensible et chiant comme il se doit, a le mérite d'être court et d'évoquer quelques images pas trop nazes. C'est pas trop ça, mais ça passe. -
Baby(a)lone
par
Arkanya
J'ai une dent contre la poésie en prose et les litanies plaintives, mais je m'aperçois que c'est parce que y a que des connards qui en postent. Quand ça vient d'un vrai auteur, on se prend la différence dans les dents, en même temps qu'une belle claque. Vlan, frustration et douleur, vlan enfermement et incompréhension, vlan humiliation et rage noire. Tout dans la gueule. Paye ton tombereau de glapissements de femelle hystéro, mais putain, quelle classe. -
Débauche
par
Junk
Junk nous chie du sous-222 à base de putes et de came, du moins c'est ce qu'on croit discerner dans ce bourbier. Bon c'est une bonne idée, c'est le genre qu'on aime ici, la poésie en prose über-glauque, et c'est pas trop complexe comme style. Sauf qu'on a déjà lu tellement mieux dans ce créneau qu'on a du mal à pas grincer des dents. Ca transpire la bonne volonté, mais y a encore des efforts à faire. -
Pour A. A.
par
Cadarn
Cadarn, à l'époque, c'était un genre de boulet mongoloïde pas trop sérieux. Il s'est pris un sérieux coup de vieux, le nain. Voilà qu'il se met à grandiloquer à pleins tubes sur la viande, l'extinction et le pourrissement, avec (et c'est bien le plus étonnant) un certain talent. Ca manque un peu de clarté et c'est parfois maladroit, mais ça tape quand même. De la bonne propagande nihiliste, organique et brutale, bien cliché et bien appréciable. -
Journal, rouge
par
Paul Takahashi
Paul Takahashi s'est inspiré d'un album de Skin Area (Journal, Noir) pour ce texte basé uniquement sur des visions informes et des sensations dépourvues de cadre. Un genre d'exercice de style, où le lecteur navigue à vue, sans rien à quoi se raccrocher. Tout est mouvant, instable, on est perdus. Ceux qui accepteront l'absence de repères apprécieront, les autres zapperont. On rappele aux enfants qu'écouter de l'industriel sous LSD, c'est dangereux. -
O
par
Osiris
La poésie en prose cryptique est un art complexe. D'une part on se facilite la tâche en s'épargnant la structure et l'intrigue. D'autre part, on tombe vite dans le grand n'importe quoi incohérent. Et c'est cette impression de confusion qui domine ici, sans que ce soit rattrapé par la qualité des images suscitées. On sent des efforts pour rendre le truc inquiétant et lancinant. Mais on se casse surtout les dents sur des platitudes philosphiques et des métaphores pourraves. -
Destinée
par
Osiris
Bah voilà. C'est encore de la poésie en prose, mais cette fois c'est relativement nuancé, débarrassé des balourdises habituelles de ce gros naze d'Osiris. Est-ce par accident ? Peu importe. Je dis pas que j'aime, ça m'a paru assez facile. Mais en l'absence de considérations philosophiques merdiques, c'est tout à fait tolérable. Y a même des grmeaux émotionnels qui passent. -
Jeunesse lemmings
par
Margi
On est un peu en rade de bons textes en ce moment, alors je décide unilatéralement que j'aime bien celui-ci. Pour être honnête, j'ai pas tout capté. C'est de la propagande nihiliste bien embrouillée, mais sans les sermons adolescents qui tâchent. Avec plus de recul, plus de classe que la moyenne. -
inclusions
par
Erruer
Citons l'auteur en commentateur de son oeuvre : "C'est une histoire de ce qui rentre dans quelqu'un ou dans quelque chose." Sinon, aujourd'hui, j'ai lu que Houellebecq aimait bien Sarkozy. Il aime bien dire des choses ignobles, Houellebecq. -
Zapping suicide party
par
Lembaumeur
Putain, mais qu'est-ce qu'il se passe. C'est quoi cette chose ? Y a plein de mots partout qui copulent, on y comprend rien, ça part dans tous les sens. L'euphorie factice des pires émissions de téléshopping mixée avec la stupidité bêlante des séries allemandes et le vide intersidéral de la télé-réalité. Autant dire que j'ai détesté. Ou adoré, peut-être. Je sais plus, on s'en fout. En tous cas ça m'a donné envie de m'accoupler avec ma télé. -
Varius : les flaques de sperme
par
Das
Riche idée que de camoufler son texte porno sous des allures mystiques et antiques. Moi j'avais bien aimé le film Hot Cleopatra 4 dans le genre, avec plein de bonnes salopes huilées et de gladiateurs, tout ça. Sauf que là, c'est pas évident de bander correctement, avec les métaphores surempilées, gangrenées par une intention hermétique affichée. Pas évident de retrouver ses doubles chattes trempées dans ce bourbier. On chercherait à nous embrouiller que ça ne m'étonnerait pas. On dirait Alain Decaux suçant Hermès Trismegiste. -
Halb
par
Slashtaunt
Outch, jamais rien lu d'aussi lourd. C'est nauséeux, autant d'auto-érotisme dans l'écriture. S'il débarbouille son miroir de la salive qui le recouvre, Slashtaunt y verra surtout un branleur pompeux et complaisant qui tente d'imiter péniblement des modèles périmés. Celà dit, si l'on fait un effort d'indulgence pour cet immondice kitsch, on y découvrira quelques perles enfouies sous le purin. Car Slashtaunt a du talent, c'est vrai. Bien enfoui sous sa gueule de con. -
Indus martial n°2
par
Glaüx-le-Chouette
Ca faisait longtemps que personne n'avait osé proposer de la vraie poésie en prose, du genre qui joue sur les sonorités et les rythmes et nie toute intrigue ou psychologie. Ce coup-ci, c'est une réussite, à ceci près que c'est sans doute un peu trop long, on finit saoûlé. Sinon : rythme écrasant, répétitions obsessionnelles d'images meurtrières, ambiance cataclysmique. On suit, fasciné, le parcours d'une machine de guerre humaine qui ne sait plus qu'écraser, détruire, supprimer. Intense et fatigant. -
Je règne sur l'Ossuaire
par
Josh
Oh, de la necro-evil littérature avec des ossements, des damnés en soldes et de la pozézie en prose qui swingue, qu'on dirait des lyrics de black-metal. Et c'est même pas (trop) cliché. Ca a pas l'air de vouloir dire grand-chose, mais suffit de se laisser porter par le flow du MC grimé pour savourer ce moment de détente funèbre. Carrément trop long par contre, pour un texte qui raconte rien. Un texte bon à hurler au fond d'une forêt nocturne norvégienne. Et rajoutez-moi une louche de peinture N&B sur la gueule, bordel. -
Microcosme
par
nihil
nihil laisse s'échapper un fragment assez digeste de son Ventre, sous la forme d'un petit monologue de prêtre-chirurgien. Stylistiquement, on sait à quoi s'attendre, thématiquement, ça se renouvelle assez peu, mais la peur de l'individualité et l'existence d'une conscience chez ce rouage de la grande machine est plutôt bien transmise. Si on met de coté les citations des prédicateurs, on dirait, par moment, un Edgar Poe cancérologue. -
Infection
par
nihil
Du calme, du calme, du calme. -
L'accusateur
par
Mike Fallus
Ca faisait longtemps qu'on avait pas eu un texte involontairement drôle, et celui-ci est il faut le dire, assez distrayant. Du moins, suffisamment pour faire oublier que derrière tout ça, se cache une piètre tentative de l'auteur de faire dans le semi-Maldoror. La dernière phrase est tout à fait formidable. -
Dies irae (Émeute de métal remix)
par
Carc
L'Apocalypse selon Carc, rageuse et misanthrope. Il s'agit d'un travail de réécriture d'un texte de Koax-Koax, Émeute de métal, avec notamment rajout de thèmes chrétiens. On ne s'en plaindra pas, bien sûr. -
Feuersturm
par
Carc
Chant d'agonie d'une ville allemande après un bombardement allié. Ce résumé est sobre, le texte un peu moins, mais la sobriété ne mène à rien. -
M
par
Khalid EL Morabethi
Autant vous avertir : pour ma part, ce texte issu du slam est plus destiné à être performé sur une scène qu'à être publié sur la Zone, d'ailleurs pas très inspiré pour en écrire la description, j'en ai parlé à Dourak qui m'a convaincu cependant. "Ce n'est pas une raison pour refuser ce texte" , Me rétorque notre expert ès poésie puis il poursuit, comme à son habitude un peu taquin, "Et après tout, on vient de nommer admin un gars qui a commis 'Le prince au petit pois'" Et Dourak n'a pas tort, d'ailleurs il n'a jamais tort et je vous refuse ici le droit de détecter la moindre trace homéopathique d'ironie dans mes propos car Dourak, je ne le respecte pas, je lui voue un culte en cachette. Et Il poursuit de plus : "Je n'aime pas beaucoup, mais je ne vois pas non plus de raison objective de dire non, le texte est relativement sombre et un brin violent (mais tout poème adolescent gothico-tragique l'est un peu, certes). " J’acquiesce. Que celui qui n'a jamais péché dans ce domaine, la main dans le sac, peaufinant un petit sonnet hermétique par ci, une petite ballade crypto-obscurantiste par là, me jette la première chimère. Puis Dourak enchaîne en imitant Don Corleone : "On freine officiellement sur la poésie, mais on vient de publier un autre texte en vers libre d'un nouvel auteur, et je ne vois pas trop pourquoi l'un et pas l'autre, objectivement. Le problème, c'est le risque d'être submergé par ce genre de littérature que certains peuvent facilement produire au kilomètre." Le Godfather de la poésie, on ne peut pas faire autrement que de respecter son avis. Je me fais alors tout petit. J'ai pas envie qu'on retrouve, au petit matin, mon corps ayant fait grippé les rouages du pilon. D'ailleurs, mettre en péril les cadences de la glorieuse industrie du recyclage des invendus littéraires, c'est carrément contre mes convictions. Finir en smoothie au milieu de confettis de recueils de bouquins de politiciens en ce moment, très peu pour moi, merci. Dourak fronce alors les sourcils de ses doigts et écrit : "Bref, je dirais qu'on le publie mais avec une certaine prise de distance dans la description par rapport à la poésie." J'espère que la mission est accomplie. Stopper le pilon, ne serait-ce qu'une demie-journée en cette période de primaires électorales, c'est l'inondation assurée, une violation des accords de la COP21 : livres douteux vendus sous le manteau à chaque coin de rue, gros risque d’endoctrinement à la sortie des maternelles. Des feuillets de livres qu'on ne pourrait plus écouler, seraient glissés entre les pages de la bonne littérature qui se vend. Les consommateurs seraient complètement lobotomisés à la lecture, un peu plus qu'à l’accoutumé, j'entends. -
Muscle
par
Khalid EL Morabethi
Alors déjà, je tiens à dire que j'ai longuement hésité sur le thème à associer à ce texte (vous vous en tapez le coquillard mais je le dis quand même) : "Débile-absurde" pour le côté absurde de la chose, on parle quand même d'un *muscle* dans tout ce bordel, et aussi parce qu'il n'y avait pas de catégorie absurde. Grosse hésitation avec la catégorie "poème de merde" puisque l'auteur y va à gros coups d'pelle d'anaphores et de répétitions (je crois qu'on a compris qu'il s'agissait d'un effet de style). Après une première lecture difficile, j'ai tenté de mettre *le muscle* en voix (et oui, je prends mon boulot d'admin au sérieux bande de phoques) mais la juxtaposition de phrases sans queue ni tête empêche une bonne lecture. Quoi qu'il en soit, j'ai pompé sur LC pour approprier un thème plus adéquat à la chose. Par contre Khalid tu n'es pas G.G.R. Martin, faut arrêter avec game of thrones, la saison 7 c'est pas pour tout de suite. *ENJOY* -
ttb
par
Khalid EL Morabethi
KEM le surcryptant, alias Khalid EL Morabethi, notre homme à Oujda (excellente base de départ pour une future conquête zonarde de l'Algérie, riche en gaz et en fer, dont nous avons grand besoin, anémiques liquéfiés que nous sommes), nous livre un nouvel opus conceptuel et cryptopoétique (on ne nous la fait pas, enculé de poète) avec cette espèce de litanie obsessionnelle qui vous en dira peut-être long sur ce qu'il se passe dans la tête dans l'insecte dans le triangle dans le bidon dans l'illustration dans le texte dans le site dans la toile dans l'univers dans la chatte de la matrice. Moi, j'ai trouvé ça ttb et un peu nmpq cmb. Quant à la cryptorchidie, c'est une ectopie du testicule, mais ça n'a aucun rapport. -
@ Gould
par
Gabriel Singer Gould
Sorte de très courte litanie psychopathologique (et du coup je classe dans obscur / litanie ou dans obscur / psychopathologique, moi ? voyez les harassants dilemmes de l'admin dévoué et consciencieux...), ce texte est publié en espérant sans trop d'illusions qu'il sert d'introduction à un projet plus substantiel que ce qui, pour l'heure, n'est qu'un genre de note de blog poétique, et je récupère d'ailleurs l'illustration sur le compte tumbl de l'auteur, qui s'en plaindra s'il est mécontent et interactif. Clarinette. -
ttb remixé
par
HaiKulysse
Ce texte sonne comme un poème en prose qui succède au genre du XXème siècle, dans le genre on pourrait citer ce bon vieux Francis Ponge qui nous avait pondu un ppp sur l'huître ou le cageot. Ici, HaiKulysse a choisi pour thème une bonne giclée de sp...de sang, pardon. Quelques répétitions qui chantonnent comme une litanie et qui nous plongent dans l'univers psyché de l'auteur. Avec un cacheton et un épisode de Dexter, on pourrait même se croire pour un expert scientifique en analyse de sang. Bizarre qu'on y est pas vu un épisode menstruel gicler ici et là mais bon, on s'en contentera. -
ET PUIS JE FAIS UN MONSTRE POUR RIRE ET PUIS IL AVAIT MANGER TOUT LE MONDE ET PUIS
par
Khalid EL Morabethi
Ne me demandez pas pourquoi personne jusqu'ici n'avait remarqué que la tête de Brian May se compose en fait d'un emballage de surprise Kinder mais KEM, lui, ne s'est pas laissé avoir. Un grand artiste est d'abord et avant tout un grand observateur, d'après Chester Kayster Quester. Pour votre part, ne vous laissez pas abuser par la première phrase et n'allez surtout pas croire que ce texte cause d'électro-ménager, c'est un procédé purement houellebecquien. Et soyez assurés que la suite est purement morabethienne. Alors je vais publier ce texte. Alors je vais appuyer sur le bouton "Publier". Alors je vais utiliser mon index. Alors il va être en ligne. Alors vous allez cliquer sur le lien. Alors vous allez lire ce texte. Alors, heureux ? -
Ode laborieuse au travail
par
Lapinchien
LC se découvre poète et nous chante une ode au travail que je trouve sublime, on sent bien les enjeux de cette année 2020 : la bienveillance, l'engagement dans le travail, la motivation, la joie. Comme quoi, la réforme des retraites n'annonce pas que de la merde mais aussi de l'espoir. N'oubliez pas de passer à Leroy Merlin avant de rentrer chez vous, la corde sera préférable à la retraite. -
Aube Noire
par
nihil
Nihil revient, prosternez vous, tas de berniques. Ouvrez grand vos yeux et vos chakras, et lisez moi ça, en pleine conscience avec vos oeufs de yoni calés bien au chaud dans l’un ou l’autre orifice : c’est bel et bon comme un croissant même pas de la veille, comme un mot d’adieu laissé sur la table en formica du salon sur laquelle on aurait grimpé avant de se passer la corde au cou. En tous cas, c’est sérieux, y’a pas de fautes, et ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça, sur La Zone.