Thèmes
- Introspection :
- Textes où l'auteur se pose des questions sur lui-même, sur sa vie
Textes :
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C'est foutu
par
nihil
Article très court, initialement paru sur le site de M. Yo, destiné avant tout à planter l'esprit du site du coté obscur (c'est un des tous premiers articles de la Zone). -
Fantômes
par
Djinny
Djinny sépare de plus en plus son activité Zone et son activité Bottle, ce qui fait qu'on voit de moins en moins souvent ici des chroniques de l'ennui, mais plus souvent des textes étranges comme celui-ci, qui a en plus la qualité d'être lugubre, déroutant et plutôt bien écrit. -
Crevasses
par
Petitclaxon
Clax montre qu'elle a des ressources, qu'elle peut écrire bien et sérieusement, sans trop de fautes, des bons textes comme celui-ci, volontairement peu clair et intrigant, assez sombre, proche de la poésie en prose. -
Il est 10h39
par
Petitclaxon
J'ai du mal à me faire une opinion sur ce texte sombre et assez frappant (si j'ose dire) de Clax notre pondeuse surdopée. Je dirais : bonne trame d'histoire, mais c'est trop le bordel, on capte que dalle. Enfin c'est rattrappé par l'idée directrice du texte disons. -
Si tu ne peux pas comprendre
par
Petitclaxon
Toujours la même veine poétique et obscure pour Clax avec ce texte relativement semblable à quelques autres mini-articles récents -
Expiration
par
Djinny
Voilà que Djinny s'inspire du style de Clax et de la propagande de la Zone pour ce mini-article noir qui concerne un sujet qui nous touche tous : le manque d'inspiration. -
Remerciements pour une histoire de rien
par
Aka
Retour sur la Zone d'Aka avec un texte qu'elle seule pouvait écrire, dans la droite lignée de la 'lettre à un ami'. Aka m'a prévenu que le texte n'était pas forcément dans le ton de la Zone, mais j'y vois quand même un coté amer et plutôt triste qui me plaît, donc... -
Vol de nuit
par
Herpès
Un article sérieux pour Draz, qui mélange peur du noir, cauchemar, remords et tout un tas d'autres obsessions banales. Un texte sombre, plutôt calme, qui sent un peu le vécu. -
Kintala
par
Petitclaxon
Clax est décidée à tracer son sillon bien profond et à ne plus bouger d'un pouce du style qu'elle s'est créée. On continue donc dans le même trip, toujours aussi noir et émotionnel et toujours aussi peu explicite. -
Bilan
par
Dr Vlad
Vlad revient sur la Zone et utilise son inimitable style pour définitivement miner le moral de tout lecteur qui s'aventurerait dans ce texte au rythme littéraire proche de la poésie en prose. Bien noir et bien déprimant. A lire. -
Enfance
par
Herpès
Draz s'est dépassée en se mettant dans la peau d'une jeune fille tourmentée, abordant un thème à la Clax avec un style qui dénote de ses progrès impressionnants. Une fiction sombre et malsaine qui vaut le détour. -
Vésanie
par
Tulia
Une vague de haine et de violence direct dans nos gueules sur fond d'apocalypse et de vengeance malsaine. Un pétage de plomb dans les règles de l'art. -
Déraison
par
Tulia
Tulia enfonce le clou avec un monologue intérieur qui s'enferme dans la folie. Euh... tous ses textes de destruction là, vous croyez pas qu'elle est sérieuse ? -
Vision onirique
par
Tulia
Toujours aussi sombre, toujours de bonne qualité, même si je reconnais des trucs que j'ai déjà écrits, toujours de l'introspection violente, perte de repères, bla bla bla, comme d'habitude quoi. Ca a beau se passer dans le cadre d'un rêve, ça raconte la même chose que tous les autres textes de Tulia. -
Qui est-ce ?
par
Strange
Nouvelle auteuse, Strange nous éblouit avec un ramassis philosophique super bien écrit mais qui sent la confusion mentale à plein nez. Encore une qui cherche à nous embrouiller à mon avis. Un article qui fait mal dans le dedans de la tête quand on le lit. Mon conseil : ne pas le lire mais le commenter abondemment pour faire semblant qu'on a tout compris. -
Immo pectore
par
Aka
Retour à l'introspection sombre pour Aka, ce qui reste sans doute le domaîne qu'elle maîtrise le mieux. Là c'est dans la lignée de l'humeur noire 9, et ça concerne la famille. J'aime bien. -
Dernière lettre
par
Aka
Les accents profondément tristes mais calmes de la lettre à un ami sont de retour dans cette lettre de suicide d'une douceur infinie, mais de cette douceur morbide que confère la résignation la plus basse. Les vérités sont assénées sans violence, mais on en revient toujours à un constat froid et désabusé qui exclut l'espoir. Tout ce qu'on aime en gros. -
Ce que je voulais te dire
par
Aka
Nouvelle tranche de vie intimiste, avec cette violence rentrée, cette douleur sourde et larvée, ce calme dans la haine qui sont les caractéristiques des bons textes d'Aka. -
L'envol
par
Tyler D
Tiens, un bon coup de dégout de la part de Tyler, qui s'en prend à l'humanité dans sa globalité, notamment à son refus effrené et imbécile de la mort. C'est plus amer que colérique, et plus philosophioque que rentre-dedans. -
Journal d'un rat aigri
par
Anthrax
Je sais pas si certains d'entre vous lisent encore les textes d'Anthrax. Si c'est le cas, vous pouvez arrêter. -
Culpabilité
par
Kirunaa
Le remords et la confusion mentale rongent ce texte dans la grande tradition de l'introspection douloureuse. On comprends que dalle à ce qu'il se passe, mais l'empathie est totale, on ressent complètement la souffrance de la narrateuse. -
Jeu de miroir
par
Abbé Pierre
Le texte s'intéresse à un personnage à un instant T et par quelques descriptions parvient à le poser comme un type nerveux et au bout du rouleau. C'est une sorte d'introspection fugitive, centrée sur un instant de vie. Pas désagréable, poétique et confus, mais ça avance à que dalle. -
Zoo
par
MantaalF4ct0re
Mentalfactor nous raconte l'histoire d'un mec qui a du mal à se traîner hors du lit et qui enchaine les réflexions semi-dépressives. Comme il est plutôt prolixe et que la pensée est trainante et pesante, on se fait vite chier. C'est pourtant pas mal, très neurasthénique, désespérant, incertain. Mais rien à faire, notre instinct de consommateur zappeur prend le relais : trop long, trop lent. -
En manque
par
Lahyenne
Bon OK, de la propagande nihiliste, c'est pas ce qu'on fait de plus neuf. On s'apprête à se taper tous les poncifs du genre, emphase, slogans, rage froide et résignation. En fait c'est nettement plus subtil que ça, c'est un constat certes laconique et sans appel, mais nuancé et presque émouvant de détresse. L'écriture est à l'avenant. Bon texte. -
L'ombre
par
Saoc
Le premier texte de Saoc pourrait bien être un monologue de comptoir dans un film écrit par Jean-Claude Van Damme : une vieille psychologie à deux francs énoncée par un héros qui croit s'élever au-dessus de la masse, jusqu'au jour où gnagnagna. La lecture est d'autant plus chiante que le texte est bourré de fautes qui foutent le sens des phrases en l'air, et énervent le lecteur au point de le faire parler d'un belge karatéka. -
Mégalo
par
Chivas
Introspection nymphomane sur fond de vie ratée. Voilà. Ça résume bien le texte, je trouve. Chivas sait se servir d'une plume, y'a rien à dire, mais le style sert une psychologie archi-vue, un peu gnan-gnan par endroits, le tout sur son lit de quotidien lancinant. Par contre, si le texte peut plaire (ça m'a parfois fait penser à Aka, en bien), la fin le tue inévitablement. J'attends la suite. -
Retour au syndrome d'Icare
par
Mill
Oh putain ce que c'est assomant. Bordel de merde, ces pédés qui cherchent à isoler des scènes de beauté fugace (ou je ne sais quelle autre sensation pour larves) de quelques traits de leur plume poétique de pute, je les encule à coups d'extincteur. Et que ça remue le fion, et que ça lève le petit doigt, et que ça se touche le zizi délicatement. Raah, mais raah ! -
Lettre
par
Ekel
Ekel est une schizophrène qui s'ignore, et qui écrit à une table basse. À part ça, le texte renifle l'introspection adolescente rédigée sur fond de "Nothing else matters", et est parsemé d'exclamations grandiloquentes tu vois quoi qu'il faut pas se laisser aller face à l'adversité du monde des gens et tout. C'est pas non plus super bien écrit. Ça rend le texte assez pénible, tout ça, et je vois rien pour rattraper le tout. À part la table basse. Mais bienvenue, hein, tu suces t'avales ? -
Whatever (1,2, 3,4)
par
Lapinchien
En mai, LC s'est livré à un exercice littéraire intéressant. Ses notes de réflexion et introspection sont directement conditionnées par les commentaires des lecteurs sur la note précédente. Y a donc un jeu de manipulation complexe, un travail de sape sado-maso qui s'instaure entre l'auteur et le lecteur. Des instants de génie pur et pas mal de trucs chiants. Et pour nous des fantasmes d'un truc grandiose qui aurait pu naitre de ce concept paranoïaque quasi-nourzien. -
Décadence...
par
Dead Soul Fx
Et bien voilà une bonne merdasse bien tiède ! Ca fait plaisir de temps à autres, une bonne tranche de stupidité geignarde et lémurienne. Dans le genre introspection suicidaire, on a déjà vu pire, mais pas souvent ! -
Viol
par
Sharivary
En haut y a l'eau claire, en bas la vase. Là on est en plein dans la sous-couche sédimentaire de la littérature, bien bourbeuse. Un mélange approximatif de vers pénibles et de prose confuse pour un résultat assez infâme. De l'introspection, du dégoût, de la rage, le tout soigneusement emballé dans de la merde. -
Intrusion en trois temps
par
Strange, M. Yo
Le style de Strange se dessine de texte en texte, à peine adouci par celui de son coach personnel, M. Yo. Les mots sont durs, l'écriture hautaine et le tout baigne dans une confusion émotionnelle volontaire mais perturbante. Cette triple scène de baise, de plus en plus sordide est loin d'être torride, elle donne à lire la tourmente, l'asservissement et la domination. De la hard-introspection, brutale et tendue CMB. -
Début de la fin
par
Sirène
Sirène est jeune, c'est son premier texte, et elle réclame l'indulgence. Ca commence mal. Le texte, c'est du vrai gros charabia, tout rempli d'introspection stupide et d'erreurs de vocabulaire, avec un style de langouste. Du grand n'importe-quoi. Prenez un texte de chanson emo-goth au choix, mixez-le avec la recette du steak tartare, traduisez-le en moldave et lisez un mot sur quatre en commençant par la fin, et vous aurez une impression similaire. J'espère avoir été assez indulgent. -
Testament
par
Osiris
"Merde dégoulinante de clichés", l'ôôôteurrh le note lui-même, et c'est somme toute tout ce qu'on peut dire de cette absence de texte. Quand on est jeune, on est con, et quand on est con, on est con, ça doit pouvoir servir de moralité au texte, qui est une sorte de lettre d'adieu de type merdique, avec des mouvements de manche et du pus d'acné dedans. Resterait à répondre à la question qui tous nous occupe et persécute, surtout devant une telle merde : mais POURQUOI putain ? -
J'en salive...
par
Clacker
Voici les pensées intimes d'un des chiens de Pavlov. Non. Voici les considérations métaphysique d'un crétin baveux enchaînés au fond d'un asile pour y subir de mystérieuses expériences. Non. Voici une peinture métaphorique de l'assuétude à la zone. Non. Voici la lourde bave et l'océan des glaires. Non. Voici un texte aux obscures clartés miroitantes dans les flaques de salive. Pourquoi pas. -
Les bruits inertes
par
Zalgor
"Je n’ai rien à transmettre, absolument rien." Ou pourquoi se creuser à chercher un résumé lorsque celui-ci est contenu dans le texte en lui-même. Pour l'effort, nous dirons qu'il s'agit ici de pensées aléatoires désassemblées et tournant autour du vide. Oui, c'est bien ça. -
Capharnaüm
par
Carc
Dans la catégorie des textes sombres, introspectifs et bien souvent, ultra-caricaturaux ou banals qui trainent de temps à autre ici, parfois, on a droit à l'exception, et c'est le cas avec ce texte-ci, bien rageur et qui frappe juste, ne laissant aucune alternative au lecteur. -
La forêt
par
Carc
Carc s'offre une balade en forêt. Qu'on se rassure : pas d'elfes, pas d'écureuils, pas de chasse aux champignons. Plutôt le récit d'un cauchemar fantasmallégorique pleins de craquements d'os et de charognes féminines. Sans le moindre doute, un texte initiatique et édifiant à destination de la jeunesse. -
JUNK
par
Camille VIDE
Tiens, du sang neuf... Camille VIDE débarque sur la Zzzzone et nous livre un premier texte marqué par l'enthousiasme et la volonté de bien faire, comme il nous est dit en une préface qui n'oublie pas de prendre la rhétorique classique à l'envers puis à l'endroit. Le texte, court, narre un épisode de débauche, avec du sexe et de la drogue, non sans se compromettre avec la poésie. La conclusion renoue brièvement avec la morale et ouvre un débat sur les convenances. On a dit du sang neuf, on n'a pas dit du sang frais. -
L'élémental du cloaque
par
Hémoglobine Carbone
Hémoglobine Carbone aime bien le noir, l'écarlate et l'oxymoron, ainsi qu'on le constate dès les premiers mots. Bien qu'il en fasse des tonnes au point qu'on soupçonne le troll par moments, ça tient curieusement la route à d'autres endroits. On dirait l'enfant monstrueux de Jeanne Mas et Hubert-Félix Thiéfaine (bourré). Ces trois textes, postés séparément, sont réunis en vertu de leur unité de ton et de ce qu'on n'est pas là pour se faire flooder par les petits nouveaux. Message complémentaire de l'auteur : "Moi aussi j'ai la rage.... et suis bien débile aussi." Pourquoi "moi aussi" ? -
Mort d'amour
par
Pascal Pratz
Encore une contribution tardive pour notre grand concours 'Innomable' de textes sans substantifs, qui devient décidément un grand succès de foule post mortem. Cette contribution s'en sort plutôt bien, avec ces considérations philosophiques cohérentes et désabusées. Attention tout de même, ça parle d'amour. -
J'irai dormir chez les Zonards. Ou Les Cendres Hardcore d'Angela !
par
HaiKulysse
Haikulysse revient avec son intrigante manière de traiter les news, un journal télévisé dont Madame Soleil serait le présentateur. Après tout, il y a bien les prévisions météo alors il est vrai qu'il serait plus utile au consommateur d'actualité de connaître ce qu'il va se passer demain et non, ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Revisitant sans cesse sa méthode de cut up et d'insertions et de lissages jusqu'à obtenir un texte onirico prophétique, Haikulysse décrit ici les aventures d'une mystérieuse Angela découvrant dans un improbable futur des écrits et vestiges de la Zone. Aussi ne pensant pas qu'il s'agisse d'Arkanya (dont le retour ferait le plus grand bien au site, cela dit) je me suis rabattu sur la deuxième Angela que je connaisse, Angela Merkel. Oppressante comme à l'accoutumé, la nouvelle d'Haikulysse parlera à chacun de vous comme s'il s'agissait de votre horoscope. Bien entendu, ce texte ne s'adresse à personne en particulier, tout comme le rêve est juste le reliquat de la réorganisation des informations qui sédimente en nos consciences. Et passant donc en mode Saïan, il affirma : "Angela mwen ké fend' tchou aw pendan papaw pa la, Angela." -
L'alpha et le mystique
par
Muscadet
Muscadet nous livre un nouveau shoot de fast philosophie. étrangement je commence à capter sa combine qui ne réside pas tant sur le fond mais sur la forme. Bien sûr superbement écrit et maîtrisé, on sent poindre cependant une astuce qui rend l'ossature de sa démonstration assez similaire à celle de son antépénultième texte. Il y a eu les déprimés et ceux qui en ont les symptômes, cette fois-ci on à le droit aux mystiques et aux matérialistes (me semble-t-il) ici carrément désignés par omégas et alphas. Les loups d'une meute dans un schéma de la domination ? Probablement pas mais il n'en reste pas moins qu'émergent des antagonismes et une binarité dans l'analyse qui sont super agaçants quand on se place d'un point de vue purement philosophique. Effectivement ça sonne faux, comme la ternarité de la rythmique d'un discours politique sauf qu'ici c'est pire puisque dual, clivant et surtout dans le domaine de la sociologie. Ce pattern est fallacieux. Ce pattern est réducteur. Certes je ne sais pas trop de quoi il s'agit, encore une histoire de postures et d'impostures, mais pourquoi essayer de capter le fond quand la forme vous semble déjà construite pour l'endoctrinement ? Bon maintenant il est temps que je lise le texte. étrangement, j'en redemande encore. -
La jeune fille et la meute
par
Jacques Cauda
Suite à un de mes nouveaux spams sur Facebook, Jacques Cauda, éminent réalisateur de documentaires, peintre et écrivain (je tiens ici à remercier Wikipedia, l'ami sans qui je commettrais d'énormes bourdes diplomatiques par mon inculture générale notoire) décide de poster le texte que vous trouverez ci-dessous sur la Zone en l'accompagnant de bises. Ce qui suit est un copier/coller de ce que me raconte mon ami Wikipedia : "Jacques Cauda poursuit également une activité d'écrivain. Dans Vox Imago, roman à plusieurs voix, il met en œuvre sa théorie de l'écriture polymorphe. Le style doit être au service du sens, la forme être l'effet du fond. Théorie qu'il illustre par ailleurs dans plusieurs de ses nouvelles, au style toujours différent selon le sujet qu'elles traitent. Mais son grand livre, Comilédie, reste inédit. Il est à rapprocher des écrits des fous littéraires selon la classification établie par André Blavier. Structuré comme un solo d'Albert Ayler, Comilédie est écrit à la manière d'un nouage du langage sur lui-même tournant dans une structure en spirale. C'est un OVNI." Le décor protocolaire est planté. Mon cerveau à la lecture de ce court poème en prose sans ponctuation, tout autant. La documentation m'a laissé présager l'attaque d'un vortex. Puis je me suis dis, ce mec qui fait des bisous, doit, d'une manière ou d'une autre, écrire comme il peint. Wikipedia, mon ami, m'a appris que Jacques Cauda a carrément inventé un courant pictural, le mouvement surfiguratif. Je me suis dit que comprendre l’intention derrière le mouvement me permettrait d'avoir un prisme pour appréhender ce texte. L'auteur décrypte sa peinture : "il faut prendre pour objet des sensations dont la source n'est plus le réel mais sa représentation rétinienne." Ok. Je vais faire ça alors. J'ai essayé de gratter les aplats pastels mais l'hermétisme est resté là, profond, pas juste en surface : le texte qui s'imprime sur mes rétines est un amas de mots sans ponctuation, sans majuscule, des paragraphes faisant référence à une certaine timeline. J'ai alors fait mouliner ma caboche. Connaissant la ligne éditoriale de ce site, la jeune fille dont il est question dans ce texte ne peut être que le texte lui-même. Quant à la meute, ce sont les zonards, qui vont se déchaîner dans les commentaires. Reste la mystérieuse phrase en introduction. Est-ce une invitation de l'auteur à déchirer le texte par tous ses orifices ? On va avoir du taf car il est poreux. -
On va tous claquer
par
Prototype Nucléique
Après 8 ans d'absence, Prototype Nucléique fait son retour sur la Zone. Espérons toutefois que le narrateur de ce texte n'en soit pas son auteur, sinon cette résurrection inespérée serait synonyme de chant du cygne. Quoi qu'il en soit, en théorie on n'est pas là pour raconter sa vie dans les contributions (la Zone c'est pas Twitter) donc on va considérer que ce qui est dit ici est purement fictif afin de le décrire sans concession en passant d'une bienveillance de bienséance à un traitement équitable avec tous ceux qui postent des textes sur la Zone . Parsemé de fautes (gros drive-by à la Kalash de rafales de "s" à la seconde personne de l'impératif présent des verbes du premier groupe) , ce texte est simplement imbitable. Succession improbable et combo fatal d'évidences, phrases toutes faites, tautologies, truismes et lapalissades. La posture et les révélations sont surfaites. Le narrateur se présente en dissident ultime de la survie alors qu'il est à peine le grand messie de la banalité. Je voulais aussi caser le mot "superfétatoire", faites-en ce que vous voulez. Ici l'impression d'avoir comme interlocuteur, un gros poupon qui boude qui ne manquera pas de vous donner envie de lui foutre une torgnole et de le consigner au coin dans sa chambre de soins palliatifs. -
ZAPPAGE-ZONE
par
pascal dandois
Pascal Dandois passe en mode super saiyan et déclenche toute la furie qui l'habite sur le pauvre lecteur de passage. Rappelons que la Zone n'est ni un site d'OuLiPistes, ni un site de slam, ni un site de poésie. Ceci rappelé, ce texte kilométrique qui semble ne pas du tout avoir été conçu pour être lu a-t-il sa place sur ce site ? Probablement pas si Pascal Dandois débarquait tout juste et postait ici son premier texte. Ce n'est pas le cas. Ce texte nous permet de mieux cerner toute la dangerosité de l'individu en question lorsqu'il part complètement en vrille. Non ce texte n'a pas été écrit pour être lu. Je l'ai fait. J'en ressort avec de nombreuses séquelles neuronales. Franchement j'ai l'impression d'avoir fait du motocross avec mes yeux sur un terrain boueux littéraire qui se révèle être si on prend du recul, les circonvolutions de la cervelle de Dandois. Ce texte n'est pas fait pour être lu, l'auteur l'écrit pour se soulager. Faire une sorte de flush sur des dizaines de bonnes idées d'intrigues de science fiction sous-exploitées qui l'habitent, sacrifiées pour être évacuées, noyées au milieu d'un océan de calembours sans queue ni tête qui semblent être issus de l'explosion d'une usine à emballages de Carambar et de déclinaison à l'infini de poésie en vers à deux balles avec de faux relents de cet insupportable jeu de gamins : "3 petits chats". Bien sûr tout le long du texte, l'auteur s'interroge sur les raisons de sa frénésie, se demande s'il est fou, se demande s'il sera lu, se remet en question... On retrouve ici et là des bouts de textes entendus dans les excellentes poésies mises en vidéo de l'auteur d'ailleurs. Est ce que tout concaténer de la sorte suffit à faire un texte ? Avons nous à faire à un éjaculat de cerveau suite à une sorte d'attentat exhibitionniste ? C'est une piste également explorée par l'auteur, d'ailleurs... Est ce du foutage de gueule, de la troll littérature extrême, une sorte d'émission radiophonique passée en boucle à Guantánamo pour faire craquer par la torture les esprits nihilistes les plus hermétiques ? On en saura jamais rien. Personnellement je suis triste. Comme l'impression d'un gros gâchis d'idées et questionnements dans le domaine de l'anticipation. En réalité, le zapping dont il est question tout le long n'a pas vraiment grand chose à voir avec la Zone, ce texte aurait dû s'appeler ZAPPAGE-DANDOIS. -
texte supprimé
par
Zone Inc.
Le concept d'Oedipe est un thème central de la psychanalyse, il faut tuer le père pour s'affirmer en tant qu'individu propre. Une sorte de confrontation violente entre génération où le jeune devient adulte et prend la place de l'adulte. Dans ce texte, la narratrice est soumise à la même idée que le père qu'elle divinise est un être inaccessible. L'omniprésence paternelle et les contraintes de vie qu'on lui a imposé, l'oblige a être disposé à obéir dans la souffrance. Un premier post prometteur même si en cours de route le texte se délite un peu et perd de sa substance, tant dans l'écriture que dans la syntaxe. A creuser donc, le texte hein, pas la tombe du père. -
Le bonbon de la putain
par
HaiKulysse
Message de l'auteur : "Une explication du titre par un extrait de Big Sur de Jack Kerouac ; le bonbon de la putain : il veut parler d'un morceau de coton parfumé que l'une d'elles (une danseuse de Saint Louis) nous avait lancé en dansant et que nous avions cloué ensuite à une croix trouvée sur la grand-route, dans l'Arizona, sur les lieux d'un accident…" Je ne sais plus trop par quel bout prendre l'oeuvre haikulysienne. J'imagine que ça fera sens un jour, dans 10 ou 100 ans, qu'un algorithme sera développé pour tirer les choses au clair et qu'un transhumain quelconque se dira "ok, énigme suivante". Pour l'instant, je suis submergé, par les mots, les sons : le hasard fait bien les choses parait-il. Mais parait-il également que le hasard n'existe pas. -
Insomnies et Intestins
par
Clacker
Vibrant hommage que ce texte de Clacker au Ventre de nihil. Des kilomètres de tripailles déroulés pour faire un gros scoubidou textuel, à n'en point douter, un bide annoncé de toute évidence. Mais pourtant, non, ça claque à chaque phrase, ça déchire, ça fouette comme un vent d'Est qui se lève alors que rien ne le laissait présager. Ce texte est chaudement recommandé par notre sponsor, le charbon du Belloc. Attention, à lire en se pinçant les narines. Bien sûr classé dans le thème Obscur et introspection par pure ironie. -
Apocalypse lente
par
Dourak Smerdiakov
Il s'agit ici d'un rondel de Dourak Smerdiakov traitant comme le montre l'illustration d'une chatte en gros plan. -
La Genèse d'Ushas et de son soleil
par
HaiKulysse
Ushas est la déesse de l'aurore dans le panthéon védique. Dans la religion védique, il n'est jamais certain que le soleil se lèvera le matin. Des prières et sacrifices sont donc effectués chaque matin avant l'aube, qui symbolise la victoire des forces du bien sur celles du mal. HaiKulysse s'inspire d'un texte déjà très obscur de Tyler D pour en livrer une genèse encore plus obscure. -
La salle de bain
par
Théo Azibert
Ce poème de rupture amoureuse déguisé en prose, avec sa tendance surréaliste, ses petits dérapages dans le tragique, sa typographie irritante et ses fautes assez grossières n'a que fort peu de chances de trouver grâce aux yeux de la plupart des lecteurs zonards dont les crocs commencent à pointer à un mois de la Saint-Con. Ce n'est pourtant pas dénué d'idée, bien qu'au final fort peu zonard. -
Dessiner une femme nue
par
LePouilleux
Serait-ce une deuxième participation au Grand-Concours-de-l'été-de-l'automne-presque-l'hiver commise par LePouilleux, qui vient nous transmettre gaîment quelques-uns des parasites qui lui courent dans la tête ? (Cf Houellebecq : "Writing is like cultivating parasites in your brain"). À vous de juger, lecteurs en mousse, si elle s'inscrit dans le thème. Moi, j'ai pas su dire. Quoi qu'il en soit, cette nouvelle, qui nous plonge dans les affres du spleen adolescent (thématique manifestement chère à l'auteur) avec un certain réalisme, se laisse lire sans déplaisir.