Rubriques
- Lieux communs :
- Chaque "lieu commun" est ici une saillie, un détournement de celui qu'il entend dénoncer.
Textes :
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Lieu commun n° 1 : Fume avant que la vie te fume
par
Mill
Et si on entamait une nouvelle rubrique ? L'auteur se propose ici de commenter les lapalissades du langage courant, ces stéréotypes mentaux qui nous circonscrivent de l'intérieur pour mieux nous fixer des limites. Le premier épisode de la série s'attaque à la morgue des fêtards, junkies et autres jouisseurs à deux balles, qui, croyant jouer de la provoc, se cherchent avant tout des excuses pour surtout ne rien changer à leur existence de cons. C'est bien, c'est très bien, de la morale, de l'éthique, de la condescendance et... et rien, c'est trop court, ça prend pas, je vais me fumer une seringue, tiens. -
Lieu commun numéro deux : "Noel au balcon, Pacques au tison"
par
CTRL X
Mill a lancé une Rubrique "Lieux communs", et il me semble que ceux qu'il signe de son nom sont tirés de son bouquin et de ses chroniques du "Cri de la Chtouille". Cependant en postant le premier d'entre eux, Mill a invité les zonards a y participer comme s'il s'agissait d'un dossier. ça semble avoir beaucoup inspiré CTRL X qui en une pause déjeuner nous a pondu cet excellent N°2, une scène improbable de théâtre ayant lieu au quotidien dans tous les openspaces de France et de Navarre. Quelque part entre du Bertolt Brecht ayant subit une lobotomie réparatrice et du Laurent Ruquier, un des rares auteur de théâtre de nos jours à vivre de son art en occupant la plupart des salles. Ce texte parle de la pluie et du beau temps, sempiternelle discussion depuis que l'Homme est doté de la parole. Aujourd'hui il y a même un parti politique où ils ne parlent que de ça. Gros filon donc, gros potentiel de dictature à venir, une tyrannie verte telle qu'elle existe chez les Ewoks et sur Pandora, puisque tous les esprits sont mûrs pour l'avènement d'une écolocrature, tout du moins tout le monde ne parle que de ça. Vivement la peine de mort pour avoir mal trié ses déchets. -
lieu commun numéro 0: "ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort"
par
pascal dandois
Après CTRL X, c'est au tour de Pascal Dandois d'être très inspiré par ce qui devait être au départ une rubrique de Mill, des billets d'humeur sur les lieux communs, les expressions toutes faites. On découvre petit à petit que les proverbes et dictons, ne sont pas remplis de bon sens, que ceux qui les connaissent par cœur comme Amélie Poulain ne sont pas des gens bien mais des missionnaires inquisiteurs à œillères de la connerie collective, cette entité tellement plus grande que l'intelligence collective qu'elle supère et écrase au point d'en faire un mythe auquel on essaie de se raccrocher pour se dire que l'Humanité a un sens, une logique d'expansion bienveillante, alors qu'in fine la connerie collective omniprésente au quotidien nous démontre à chaque instant que rien n'a de logique, que la raison est une construction de l'esprit qui n'existe pas dans la nature, que la quête de sens est vouée d'avance à l'échec, que l'absurdité régule non seulement le devenir de l'Homme mais bien plus basiquement l'évolution de l'univers à tel point que si Dieu existe c'est probablement un débile profond d'une connerie insondable. Pascal Dandois grille ici la politesse à l'instigateur de ce qui devient un dossier, par le plus grand des hasards, il choisit le même lieu commun que Mill allait traiter dans son N°2 à paraitre prochainement. Le résultat est sublime et c'est le texte de Pascal Dandois le plus limpide le moins esthétisant que j'aie pu lire. On se prend une grande claque dans la tronche et ça donne envie de foutre tous nos antidépresseurs à la poubelle, d'aller cramer une pharmacie et pendre un psy sur la place centrale. Ce texte devrait être d'utilité publique, affiché en 4 par 3 dans le métro et les abris bus, sponsorisé par une grande campagne du ministère de la santé. Rien ne sert de fuir la vie, de tenter d'échapper au règles du jeu aussi crétines soient-elles. -
Lieu commun n° 2 : Ce qui ne me tue pas me rend plus fort
par
Mill
Suite à l'OPA sur sa rubrique "Lieux communs" réalisée par des admins déguisés en nouveaux auteurs, Mill réagit en publiant son deuxième lieu commun "historique", le fameux lieu commun qui déchaîna les passions, provoquant moult émeutes, rixes et duels à la pichenette, tout en rédigeant lui-même son résumé pour mieux parler de lui à la troisième personne. "Nous ne nous laisserons pas intimider" déclare-t-il à lui-même. Pour ce deuxième numéro deux, mais pas le second, l'auteur s'attaque à la fameuse maxime du vieux copain de Wagner dans une direction différente de celle empruntée par Dandois. "En toute objectivité, c'est génial" nous dit l'auteur. -
Lieu commun n° 3 : Faire table rase
par
Mill
"Debout ! les damnés de la terre ! Debout ! les forçats de la faim ! La raison tonne en son cratère, C’est l’éruption de la fin. Du passé faisons table rase, Foule esclave, debout ! debout ! Le monde va changer de base : Nous ne sommes rien, soyons tout !" Hola Hey-là Ella elle l'a, koi § non mais stop. Police des lieux communs. Vos papiers, siouplé. Vous avez été flashé ne niez pas l'évidence. J'ai des preuves audio. Vous avez utilisé l'expression "faire table rase", c'est intolérable. Il y a des enfants dans le coin. Vous êtes inconscient ? Et s'ils enduisaient votre mobilier de mousse Gillette et qu'il empruntaient vos lames turbo mach 3 pour faire une boule à zéro à vos antiquités. Vous imaginez le drame ? Le problème avec les assurances ? C'est pas possible à ce point d'être aveugle. Essayez un minimum d'anticiper les conséquences de vos paroles. Aujourd'hui vos gamins décapent une table basse et demain alors ? Ils font la révolution ? Vous voulez faire de vos marmots de petits anarchistes Ikea ? Circulez, siouplé. Circulez et que ça ne vous empêche pas de raser 7 fois le poil que vous avez sur la langue avant de jacasser. -
Lieu commun n° 4 : Verre à moitié vide contre verre à moitié plein
par
Mill
Le lieu commun N°4 de Mill convient particulièrement à une personne particulièrement commune. à tel point qu'on l'imagine sans problème dans le rôle du narrateur : oui en faisant n'importe quoi, on devient n'importe qui, mais en devenant n'importe qui on ne devient pas Rémi Gaillard mais bien François Bayrou : "Pour moi, le centre est nécessaire en France. Qu’il y ait une force indépendante au centre est une nécessité pour que la politique soit différente, mieux équilibrée, que l’on puisse discuter et qu’il y ait plusieurs propositions. Les deux conditions pour que le centre existe, c’est qu’il s’unisse et cela viendra, je vous le dis. Je vois tous les éléments se mettre (ndlr: earth, wind and fire) en place pour que les intérêts bêtement partisans et d’appareil s’effacent. » Cependant bien qu'on ait l'impression que Bayrou est le narrateur du texte, ce dernier n'en reste pas moins écrit par Mill, inspiré donc et au style irréprochable et au verbe prophétique. -
Lieu commun n° 5 : Dans les yeux
par
Mill
à la demande générale (et en particulier celle de Muscadet, amoureux secret de Mill) voici un nouveau lieu commun : "dans les yeux" Il s'agit ici pour Mill comme un spindoctor pourrait le faire en politique (et ça demande beaucoup de style et de talent) de nous faire gober une histoire, en passant par notre cœur plutôt que par notre raison, la répéter, digresser, la projeter dans un contexte historique jusqu'à ce que noyés sous les indices on finisse par croire en ce qui en réalité n'est qu'une légende urbaine. Puis de la réfuter puisque bien sûr c'est un lieu commun. Je ne souhaite pas spoiler le texte mais quand vous l'aurez lu et que vous saurez de quel rituel il s'agit, constatez la chose suivante : Cette cérémonie flatte plusieurs sens : le goût, la vue, l'odorat et par bien des égards le toucher. Qu'en est-il de l’ouïe ? L'intégrer dans la symbolique vous permettra de résoudre l'énigme. Quant au texte : robe acajou de forte intensité, légèrement voilé, mais encore assez brillant. Bouquet intense à caractère empyreumatique et balsamique très élégant. Légère réduction cependant, qui s'atténue avec l'aération. Ample et expressif, le tanin est bien fondu, encore charnu. Bonne structure. Bon équilibre. Très légère dominance de l'alcool (un peu brûlant). -
Lieu commun n° 6 : Je ne regrette rien
par
Mill
Nouveau billet d'humeur de Mill, nouvelle charge contre les lieux communs, un exercice de style pur en réalité et rondement bien mené de surcroit. En effet difficile de démonter une banalité sans indirectement en valider une autre. S'attaquer à l'absence de regrets, c'est un peu cautionner le lieu commun "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis" ce qui est totalement faux puisque ça concerne aussi les psychopathes, les reptiliens, les fils de pute et les bâtards de gigolos. C'est superbement écrit et c'est le pompon dans ce tour de manège gratuit. D'ailleurs c'est un peu écrit comme un discours politique, même ternarité de la rythmique, même sens des formules et de l'argument qui fera mouche. ça me donnerait presque envie de m'inscrire sur les listes électorales. Heureusement je me reprends, je sais être ébloui, l'isoloir est un lieu commun, aussi commun qu'une pissotière sauf qu'il ne sert à rien. En particulier quand ça presse. -
Lieu commun n° 7 : Ressaisis-toi
par
Mill
7eme volet des billets d'humeurs de Mill sur les lieux communs. Ici c’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est de se ressaisir. Approche caricaturale pour décrire un texte qui ne l'est pas. ça traite plus de la chute que du lieu commun, mais tant mieux car ce n'est pas un billet d'humeur mais une belle description littéraire de l'inexorable décrépitude inhérente à la condition humaine. Et selon les lois de la gravité qui s'impose, tout ce qui monte doit choir plus ou moins rapidement. Sauf si bien sûr on atteint l'improbable vitesse de libération, un doux rêve pour l'Homme qui quelque soit son rang, son pouvoir, aussi intouchable puisse-t-il se sentir, connaîtra la déchéance, lente, tortueuse et en spirale comme la feuille qui tombe d'un arbre, ou brutale et instantanée en traversant un pare-brise. -
Lieu commun n°j'sais plus combien : Prendre le mors aux dents
par
LePouilleux
LePouilleux utilise la rubrique Lieu commun de Mill pour formaliser un billet d'humeur qui vire vite au règlement de compte anachronique. LePouilleux harangue vigoureusement Jean-François de La Harpe, écrivain et critique français d'origine suisse mort à Paris le 11 février 1803. On s'éloigne alors des lieux communs que d'autres zonards avaient détournés pour ici avoir un objet singulier et justement intéressant par sa singularité. Ce texte ne plaira pas à Najat Vallaud-belkacem qui le trouvera élitiste et donc discriminant et ça n'arrangera pas les affaires de la réforme du collège, au contraire puisque l'auteur rebondit sur les propos d'Othon, empereur romain qui régna de janvier à avril 69 et qui n'eut pas pour seule particularité de se suicider. LePouilleux insiste lourdement là dessus même s'il ne développe pas trop préférant longtemps prendre son élan en tournant un peu en rond curieusement avant de se jeter dans un abîme sans fond. Quoi qu'il en soit il fustige l'idée que le suicide serait glorieux et il a bien raison. Et contrairement à ce que certains diront, ce billet n'est pas paradoxalement un petit suicide littéraire, non. Ce qui le sauve c'est cet improbable dialogue entre les Âges entre contemporanéité, révolution française et antiquité, dialogue qui par la force des choses est un monologue chronologique. A ce texte conceptuel qui a ses qualités n'oubliez pas d'adjoindre la lecture de la charge contre le suicide de Pascal Dandois "lieu commun numéro 0: ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort" ça traite du même sujet mais de manière plus concrète et si jamais ça vous tente, ses explications pragmatiques vous en dégoûteront. Mais vous pouvez comme LePouilleux défier en duel des morts aussi ou comme moi faire des photomontages du groupe Feu! Chatterton pour vous défouler. -
Lieu commun n°8 : Faut de tout pour faire un monde.
par
Mill
Comme disait Nietzsche "Personne dans le monde ne marche du même pas et même si la Terre est ronde on ne se rencontre pas. Les apparences et les préférences ont trop d'importance. Acceptons les différences. C'est vrai, faut de tout tu sais. Faut de tout c'est vrai. Faut de tout pour faire un monde." mais Mill ne semble pas trop d'accord et lui rentre frontalement dans le lard dans sa rubrique "Lieu communs". Ici le huitième numéro officiel de la série. Rappelons que c'est l'initiative collective qui marche le mieux depuis des lustres sur la Zone même si c'est sur un malentendu. Nouveau billet d'humeur où nos a-priori se font tailler un costard et remonter les bretelles. Les voilà donc habillés pour l'hiver dans un style hors norme parce qu'il est vrai que les costards et les bretelles ne se marient pas très bien ensemble. Alors Mill répondra à Nietzsche que chacun peut bien avoir son avis. Ce à quoi Nietzsche rétorquera : "C'est le sien, tu as le tien et j'ai le mien !" Mill dans un phrasé impeccable saura rester sur sa posture. Ce à quoi Nietzsche concédera : "Alors donnons-nous la main..." et Mill puisque le philosophe aura tant insisté lui décochera un bourre-pif. Le texte du générique d'Arnold et Willy semble avoir été écrit par un de ces racistes qui s'ignorent. Heureusement Mill traite le lieu commun de manière plus générale et forcément puisque c'est l'exercice en évitant les stéréotypes casse-gueules. -
Lieu commun n°9 : Il n'y a pas de noir et blanc, juste des nuances de gris
par
Mill
Nouveau billet d'humeur de la rubrique officielle de Mill "Lieu commun", le N°9, ici il est question d'un argument souvent employé dans les débats de tout type : "Penser binaire dans un domaine précis, c'est être soi-même binaire, quelque soit le domaine." C'est fallacieux, infondé mais c'est très répandu. Une arme redoutable pour décrédibiliser ses détracteurs. Et c'est vrai qu'il faut de nos jours savoir se montrer contrasté dans tout et n'importe quoi, cacher que parfois dans certains sujets précis, on a des opinions tranchées, non négociables, qui ne laissent pas la place au consensus, parce que sinon tout de suite on nous soupçonne de prosélytisme, d'être des politiciens, des gourous infiltrés venu nous vendre leurs salades et nous endoctriner. Il est vrai que le salopard lambda assume et répète en boucle : "il faut diviser pour mieux régner", étrangement on ne soupçonne pas ceux qui créent des dégradés, des nuances subtiles entre deux concepts antithétiques forts, de vouloir rompre des clivages légitimes, pour tout relativiser, rafler la mise justement en subdivisant pour mieux régner. Tout n'est pas noir ou blanc certes, mais parfois si et méfiez-vous des colporteurs qui essaient de vous refourguer en permanence leurs patchworks infects sur tout et n'importe quoi. Par exemple, en ce moment, avec mes petits conseils paternalistes à deux balles, j'essaie de vous embrouiller. Tiens je vais mettre un photomontage d'Eric Zemmour en illustration. Imaginez qu'il vous traite de bisounours en permanence. ça devient tout de suite plus clair. -
Lieu commun n°10 : La vie, c'est comme une canette de bière
par
Mill
10eme billet d'humeur officiel de Mill dans sa très suivie et très inspirante rubrique "Lieu Commun". C'est un de ces billets que je préfère : quand le lieu commun sort d'on ne sait où, qu'on l'entend pour la première fois, que personne ne nous a jamais fait la remarque mais qu'in fine c'est pas le principal puisque on est déjà plus dans le billet d'humeur collant un peu trop au sujet, qu'on sort du conceptuel pour plonger en immersion dans un bloc de littérature pure basculant clairement plus dans le camp de la poésie en prose que du reportage journalistique. Ici, portrait social voire sociétal comme on aime bien distinguer de nos jours. Vlan, on se prend une tranche de vie insoupçonnable dans la tronche. ça sent le vécu, ça sue le vécu, ça pue vécu. Peut être pas par Mill, mais quelqu'un à forcément subit ce calvaire, c'est trop bien raconté pour être fictif. Une telle peinture de la condition humaine, on se sent dans l'obligation de coller Emile Zola en illustration. Une fois qu'on a lu le texte par contre deux ou trois semaines vont s'écouler avant qu'on trouve l'ovalbumine et le jaune appétissants de nouveau. Un texte bon contre le cholestérol donc. -
Lieu commun n°11 : Faut ce qu'il faut
par
Mill
Lieu commun officiel N°11 de la rubrique de Mill : Faut ce qu'il faut. Difficile de présenter ce texte, comme l'impression d'assister à un MOOC de développement personnel, mais non, on a tort c'est pas ça ! Fort heureusement ce n'est pas un de ces trucs horribles dérivés des méthodes d'endoctrinement pentecôtistes, ces lavages de cerveau de gourous en costards, qui te font peur, douter, te répètent en boucle que tu ne vaux rien, que tu sais très bien ce qu'ils entendent par là, qu'au fond de toi, tu comprends ce qu'ils sous-entendent, puis une fois qu'ils t'ont bien diagnostiqué comme étant une pure merde humaine, une fois qu'ils t'ont persuadé de la chose, te répètent en boucle qu'ils savent ce qu'est ton problème : ton problème c'est que tu doutes, que tu n'as pas confiance en toi, que tu manques d'assurance. Ensuite ils t'achèvent en te faisant croire que t'es bordélique, qu'il faut que tu structures ta vie mais que tu manques de rigueur, de discipline, alors c'est là qu'ils te proposent "la" méthodologie que tu n'as pas et qu'ils te demandent de raquer pour suivre des cours, distribuer des prospectus, puis t'embarquent dans un système pyramidal avec toute une hiérarchie de larbins et de chefaillons. Ensuite tu deviens toi-même prescripteur et tu reçois une commission en fonction du nombre de personnes que tu recrutes, que tu cooptes, que tu démolis psychologiquement pour en faire de la matière organique malléable et ductile, prête à tous les emplois, prête à tous les sacrifices, la chair à canon universelle des plus absurdes des causes. Non, heureusement ce texte n'est pas un pitch de prédicateur en développement personnel. Juste un strike dans les quilles du jeu de bowling de tes convictions intimes. -
Lieu commun n°12 : Pas que ça à foutre
par
Mill
Mill dans l'épisode 12 officiel de ses lieux communs nous fait une cover de "l'Homme Pressé" de "Noir Désir" alors "J'suis un militant quotidien de l'inhumanité. Et des profits immédiats. Et puis des faveurs des médias. Moi je suis riche, très riche. Je fais dans l'immobilier. Je sais faire des affaires. Y'en a qui peuvent payer. Et puis je traverse le temps. Je suis devenu omniprésent. Je suis une super référence. Je peux toujours ramener ma science. Moi je vais vite, très vite : Ma carrière est en jeu. Je suis l'homme médiatique.Moi je suis plus que politique" A moins que ce ne soit un mashup, un bootleg paradoxal et improbable avec "Immigrant Song" de "Led Zeppelin" "Les marteaux des dieux conduiront nos bateaux vers de nouvelles terres pour combattre la horde, criant et chantant: Valhalla, J'arrive ! Nous avançons au rythme de nos rames. Notre seul but est la côte ouest." quoi qu'il en soit "Qui veut de moi et des miettes de mon cerveau ?" Non, en fait comme à son habitude à présent, c'est à nouveau une brique compacte, un monolithe de littérature pure et le sujet n'est qu'un prétexte pour nous sermonner, nous enguirlander, mais avec classe. Et ça fait toute la différence. -
Lieu commun n°13 : Allô, je te dérange ?
par
Mill
Lieu commun N°13 officiel de la rubrique de Mill. Comme d'habitude, le billet d'humeur du jour est une excuse pour nous livrer un bloc compact de littérature, de la poésie en prose. Mill déteste les lectures conceptuelles performées sur scène, heureusement ça n'en n'est pas. Non c'est pas du slam creux, un genre liberticide parce que trop régulé, mais in fine j'estime que ces lieux communs mériteraient tout autant d'être scandés sur les planches. Ce ne serait probablement pas un one man show, plus certainement du théâtre, des monologues certes, mais l'antithèse de brèves de comptoir éculées, enfin l'art subtile et véritable de haranguer les foules parce qu'elles le méritent bien. -
Lieu commun n° 0000: Faire son deuil.
par
pascal dandois
La parodie remix de l'inspirante rubrique de Mill, les lieux communs, reprend et c'est Pascal Dandois qui s'y colle (les dents ? les doigts ?) #huhu Cette fois-ci on a le droit à l'expression "faire son deuil" traitée de manière trash, à bien des égards. Trash est le mot mais ça aurait pu être Ashtray ou dépotoir à ciel ouvert sur lequel grouillent les gamins d'une favela, à la recherche de produits à recycler. Et là, on se rend compte que c'est du dépotoir qui dépote. Attention, je pense qu'on vient de battre le record de placement produit dans un texte (je parle en densité car le texte est assez court malheureusement) Dans la décharge, t'as encore plus de choix de marques que chez Lidl, voire Leclerc. Voilà la boucle bouclée : Un Leclerc funéraire drive pour y faire son deuil express, le temps d'un péage sur l'autoroute qui mène aux Enfers. -
Lieu commun n°14 : Je suis comme ça
par
Mill
14eme lieu commun officiel de l'excellente rubrique de Mill. Cette fois-ci Mill s'attaque aux fatalistes à ne pas confondre avec les pessimistes. Non, les fatalistes pensent en effet que leur vie est écrite sans essayer d'agir sur son devenir qu'il soit bon ou mauvais. Ici, il s'agit du fataliste qui s'ignore, l'intransigeant qui trouve ça cool. Le pire de tous parce qu'il n'a même pas conscience d'être fataliste. Quel meilleur exemple que celui de Tyler Durden qui conseille à Jack dans Fight club de Chuck Palahniuk de lâcher le volant et de laisser le véhicule évoluer seul sur l'autoroute car il faut se résigner à lâcher prise, réaliser qu'on a pas le contrôle et que c'est cool de s’emplâtrer sur le bas coté de la chaussée. Bon, du coup, j'ai la reprise de Gloria Gaynor de la chanson "I am what I am" de "La cage aux folles" en boucle dans la tête, je la chante fort et je fais la majorette en tortillant du cul dans mon living room. Je suis tellement influençable ! On ne se refait pas. Heu... non mais attendez une minute, là. -
Lieu commun n°15 : Y a rien à comprendre
par
Mill
15eme lieu commun de la rubrique de Mill, souvent plagiée, parodiée, remixée, à laquelle on a souvent rendu 'hommage', mais qui n'a jamais été égalée. "Rien ne vaut l'original", probablement un lieu commun que Mill pourrait pourfendre. Aujourd'hui, petits et grands, nous allons traiter de la perception et la compréhension du monde et de la conclusion défaitiste à laquelle on est souvent confrontée face à des tiers paumés et ayant complètement lâché l'affaire, résignés à vivre l'instant présent, car ils ont oublié ce qui les motivait à vivre les instants passés, et ce qui pourrait leur redonner le goût de croire en des jours meilleurs. N'oublions pas que le cerveau si on supprime toutes les options desquelles il est parfois doté (rarement cela dit) peut se réduire fondamentalement à un organe super pratique pour élaborer des stratégies pour survivre un tout petit peu plus à plus où moins long terme. Certes, parfois, on s'embourgeoise, on se gradoublise, et la routine fait disparaitre la peur de la mort subite, imminente et menaçante qui devrait nous préoccuper à chacune de nos inspirations et nous soulager à chacune de nos expirations jusqu'à ce que n'arrive la dernière. -
Lieu commun n°16 : J'arrive
par
Mill
Billet d'humeur Millesque N°16 de la rubrique officielle des Lieux Communs, souvent imitée, jamais égalée. Aujourd'hui Mill s'attaque à la sempiternelle rengaine "Oh oui ! Je viens ! Je viens ! Oh Oui ! C'est bon. Je viens, j'arrive. Oh oui !" Des promesses, toujours des promesses. Certes vous ne trouverez pas en réalité dans ce texte le business model de 3615 CUM la célèbre plateforme de minitel rose ayant fait la fortune du désormais très propret Xavier Niel qui en d'autres temps avait paradoxalement une vitrine encore plus FREE que de nos jours, mais vous aurez le droit à votre épandage hebdomadaire de napalm de littérature brute de décoffrage dans vos tronches. Spoiler alert : il se peut que vous soyez invectivés dans ce texte qui traite plus à dire vrai des traîne-savates que des éjaculateurs précoces. -
Lieu commun n°17 : Pour vivre heureux, vivons cachés
par
Mill
Dans son billet littéraire N°17, Lieux communs, Mill démonte subtilement le proverbe idiot, "Pour vivre heureux, vivons cachés". Alors c'est très bien écrit comme de coutume. Ceux qui aiment les belles idées distillées dans de belles phrases vont en avoir les yeux qui mouillent. J'avoue avoir désespérément essayé d'ajouter un peu de laideur dans toute cette beauté aveuglante formalisée de ce sublime texte en plaçant une petite blagounette dans l'illustration et le descriptif mais vous avez échappé fort heureusement au jeu de mot hideux : "Pour vivre heureux, vivons cachets." avec en illustration du prozac en train de cramer. A la place, je me suis rabattu sur une photo de Saddam Hussein au moment de sa capture, comme une sorte d'antithèse facétieuse puisque probablement le dictateur aurait probablement préféré avoir une longue vie terré dans son trou, plutôt que de finir pendu. Gros potentiel, aussi, en nullité absolue, de la vanne : "Pour vivre peureux, vivons cachés". Vous me permettrez de faire également l'impasse. Pour vivre heureux, évitons donc les calembours. Ce texte est garanti sans jeu de mots. Il faudrait vite créer un label et une AOC que les éditeurs auraient l'obligation légale d'apposer sur les couvertures des bouquins. -
Lieu commun n°00000: Toutes des putes...
par
pascal dandois
Pascal Dandois souhaite absolument réintégrer le calembour au patrimoine mondial de l'humanité et pour ça, il est prêt à braquer l'UNESCO au gaz hilarant et nous faire frôler l'overdose de jeux de mots plus alambiqués les uns que les autres. Ce texte s'inspire de la rubrique "Lieu commun" de Mill et explore les pires des dictons de beaufs. On a l'impression d'assister à un sketch de Jean Marie Bigard sous perfusion de café et Redbull qui avoisine les 200 BMPM (blagues misogynes par minutes), chacune d'elle entrecoupée d'un truc salace et cradingue. Du coup, étrangement, ça fait sens. ça se tient. Le concept est rondement mené de la première à dernière phrase. Aussi incroyable que cela puisse paraître, on peut extraire d'un auteur de blagues Carambar qui fait un burn out, tassé dans un compacteur à ordures, un jus nourricier aussi goûteux qu'un divin nectar. Le secret réside ici dans l'inventivité débordante de Pascal Dandois qui nous pond un rebondissement toutes les deux phrases. OALNI (Objet Artistique Littéraire Non Identifié), prochainement ne vous étonnez donc pas si Jeff Koons se fait tatouer ce texte sur les fesses. -
Lieu commun n°18 : Chuis pas dispo
par
Mill
Heureusement qu'il reste les lieux communs de Mill pour sauver la Zone du naufrage littéraire induit par l'overdose de rondels actuels. Et surtout nous sortir un bref instant de toute la beaufitude qui s'est abattue sur la Zone depuis le début du pré-concours de la Saint Con 2016, comme la foudre divine, comme une attaque neurotoxique de Bachar Al Assad. Les lieux communs, un îlot à préserver, un espace où se ressourcer. Rassurez-vous, j'ai prévu un petit sas de décompression avec l'image d'illustration pour vous éviter une embolie gazeuse cérébrale et vous aider à passer en douceur de l'ambiance re-lou qui domine la Zone à la beauté pure et singulière d'une littérature en prose, nuancée, ciselée, aux mots choisis, un à un, avec rigueur, sans concession, comme les oranges d'un tetrapack pure premium de Tropicana. N°18 de cette rubrique inspirante, antépénultième billet d'humeur de la série pour notre plus grand malheur. Mais rassurez-vous, Mill nous promet prochainement une nouvelle fournée. Alleluia ! -
Lieu commun n°19 : La vie est un jeu
par
Mill
Avant dernier billet d'humeur de la série à succès de Mill : Les Lieux Communs. On se réjouit à l'annonce de l'auteur de prochainement nous livrer une nouvelle fournée et on s'en lèche déjà les babines. Aujourd'hui : La vie est un jeu. Au début je voulais mettre en illustration une photo de Cyril Hanouna en train de cramer car je croyais que c'était sa devise. Après vérification, sa devise est : la vie est une fête. Voilà qui le sauve momentanément de la crémation. Si vous trouvez le moindre prétexte n'hésitez pas à le flamber pour la Saint-Con, je vous le laisse. Et s'il y a maldonne, on publiera un communiqué après. Quoi qu'il en soit, la vie, n'est ni une fête, ni un jeu. Il y a fort longtemps, je le pensais et finalement j'ai découvert un jour que le gamplay est à chier. Qu'il n'y a ni points bonus, ni extended play, mais plutôt des power down, à n'importe quel moment, quand on s'y attend le moins. Mill raconte ça 1 million de fois mieux dans son texte. Mon préféré de la rubrique jusqu'à présent. -
Lieu commun n°20 : L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue
par
Mill
Dernier billet d'humeur de la saison pour la rubrique "Lieux communs" de Mill et excellent choix de rengaine ordinaire "L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue". Séchons nos larmes, une nouvelle fournée est à venir. Rappelons que les lieux communs sont extraits du bouquin de Mill, "Le cri de la Chtouille" https://www.facebook.com/lecridelachtouille Rappelons aussi que Mill prône la promotion avec modération sur la Zone. Cela dit, les amateurs de la rubrique vont devoir patienter alors j'espère que Mill va leur donner un lien vers Amazon, ici même pour les aider à palier au manque et éviter qu'ils ne saccagent le site dans d'interminables floods de complainte sur le forum, sous les articles et tentatives d'injection SQL désespérées. L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue parce qu'on peut acheter du Prozac avec, voire le bouquin de Mill s'il existe au format papier ce que je souhaite. J'avoue ne pas souhaiter grand chose en ce moment. -
Lieu commun n°21 : Trop la louze, mec
par
Mill
Excellente nouvelle ! Grand retour des lieux communs de Mill avec une fournée d'au moins 5 épisodes à venir. Ici, "Trop la loose, mec", la rengaine officielle de tout un tas d'hères en perdition qu'on peut croiser tous les jours, de ceux qui aspirent à être le roi de la colline, et ce n'est pas bien grave si au final, la colline est le monticule de cadavres de ceux sur qui on a pris appui pour s'élever au dessus de la mêlée : après tout se consolent-ils, s'ils n'écrasent pas les autres pour grimper sur leur dépouille, ils se feront eux même écraser et piétiner par leurs semblables pour servir de promontoire. De cruelles désillusions les attendent ! Il n'y a que désolation et chaos à contempler tout en haut. Et puis ceux qui les portent au sommet et ne sont pas tout à fait morts sous la pression, finiront bien par les faire basculer dans l'abime de leur inanité. Ce n'est pas un projet de société, ce n'est pas une quête personnelle, c'est de l'hystérie collective, le pur désespoir d'êtres en souffrance ayant perdu toute empathie, tout repère moral, se piétinant les uns les autres. Et ces ridicules gesticulateurs pris d'attaques paniques mettent en péril l'avenir de l'Humanité qui s'effondrera comme un château de cartes. -
Lieu commun 000000: Que du bonheur!
par
pascal dandois
Pascal Dandois se réapproprie la rubrique de Mill, une Nième fois, pour notre plus grand plaisir. Il faut dire que c'est un bon filon, un concept que Canal+ va fatalement finir par nous piller un jour, tant il est bien ficelé. Ce sera une mini-série humoristique passée durant le Grand Journal avec Orelsan et Gringe dans le rôle de deux post-ados blasés qui se balancent des vannes dans un décor minimaliste composé exclusivement d'un sofa. Le tout filmé en plan fixe à la Norvégienne. ça peut le faire. ça va le faire. Il y aura des produits dérivés aussi. Aujourd'hui Pascal Dandois nous délivre un épisode des Feux de l'Amour en mode burn out des personnages. Finalement, même après la Saint-Con difficile de se débarrasser de la thématique du feu. On va finir par croire que c'est notre élément Pokémon favori, voire que la Zone est l'arrière boutique de l'Association des Pyromanes Anonymes. -
Lieu commun n°22 : On est tous le con de quelqu'un d'autre
par
Mill
C'est toujours un plaisir de retrouver les billets d'humeur de Mill et en particulier les Lieux Communs. En premier lieu, parce que ce ne sont pas vraiment des billets d'humeur au sens journalistique du terme, mais de la littérature pure et dense. Ici le N°22. Pour ma part un des meilleurs car il n'attaque pas frontalement le sujet mais digresse tout autour, colorie bien à l'extérieur du motif, si bien que la silhouette du thème non traité apparaît en prenant du recul, comme mise en évidence par le projecteur braqué derrière, en ombre chinoise. J'ajouterai cependant aux propos tenus : Que vivent les combats perdus d'avance dans ce monde pourri par la connivence et la concussion. Certes, ils ne seront pas remportés, mais l'énergie du désespoir de ceux qui n'ont plus rien à perdre, concussionnaires et connivents, vous allez la sentir passer. Et la petite cicatrice qu'elle vous occasionnera, vous gratouillera tout le restant de vos misérables vies de merdes humaines. -
Lieu commun n°23 : Il faut choisir son camp
par
Mill
J'ai attendu fébrilement 10 jours entre la publication du dernier Lieu Commun de Mill et ce nouvel opus à la saga. Premièrement parce que ces billets d'humeur sont précieux et il faut que je me calme dans mon empressement à les écouler, empressement qu'il est possible de corréler avec mon enthousiasme cela-dit. Deuxièmement parce qu'il n'en reste plus beaucoup et qu'il faut prendre le temps de savourer les bonnes choses. Il y a quelques jours, c'était la fête du manichéisme sur la Zone. L'admin masqué (dont tout le monde soupçonne qu'il s'agit de Dourak Smerdiakov) avait encore sévi sur les messages en page d'accueil en déclarant : "Soyons binaires, le monde est noir et blanc, il y a des gentils et des méchants, bonheur total ou dépression aggravée, à vous de choisir : MAIS IL N'Y A PAS DE DEMI-MESURE !" Ce texte de Mill confirme la tendance de notre contemporanéité, qui s'appuie de plus en plus sur la cooptation et la prescription des particuliers, à cliver les gens en deux camps quelque soit le domaine de réflexion, qu'il s'agisse de politique, du choix de sa religion ou son Cola préféré. Les argumentaires, les attaques et les contre-offensives sont directement téléchargées dans nos tronches par le biais du storytelling marketé dans les pubs, les discours militants et les chaînes info qui n'ont jamais été objectives. D'ailleurs, on choisit sa chaîne info en fonction de ce qu'on a envie d'y entendre et surtout pas pour être dérangé par des idées de l'autre bord. N'empêche c'est plus facile qu'on nous mâche le boulot intellectuel pour s'empoigner avec ses collègues à la machine à café. Au moins on peut dire qu'on se range à l'avis de telle ou telle célébrité. Aujourd'hui les débats sont des batailles de Pokémons et on invoque tous les leaders d'opinion qu'on collectionne comme s'ils étaient les gardiens des champs désertés de nos consciences. -
Lieu commun n°0000000: Comme un poisson dans l'eau.
par
pascal dandois
Nième contribution de Pascal Dandois à la rubrique originale de Mill des lieux communs. Le crescendo de la terreur continue. On vient de passer un cap cette fois-ci. Peut-être même avant mais j'étais aveugle. Et de la parodie, on passe directement dans la catégorie troll littérature. Pascal Dandois n'aime vraiment pas qu'on lui dise ce qui est bien et mal. Plus on lui répète que les calembours et les jeux de mot constituent le stade ultime de la violence extrême et gratuite dans les textes (quels qu'ils soient) et plus il s'en fiche et place même à chaque fois la barre encore plus haut. Philippe Bouvard et Laurent Ruquier ont jeté l'éponge depuis longtemps. /!\ Attention la lecture de ce texte peut provoquer des ruptures d'anévrisme /!\ Bien entendu, un tel descriptif sans connivence n'aura pour conséquence que d'encourager bien malgré moi, Pascal Dandois a continuer son exploration des abysses. Espérons pour lui qu'il respecte les paliers de décompression lorsqu'il se décidera à remonter. -
Lieu commun 00000000: Avoir les yeux en face des trous
par
pascal dandois
Autant la salve de calembours lors de la dernière parodie de la rubrique 'Lieux Communs' de Mill par Pascal Dandois m'avait laissée un peu KO, autant le récidiviste cette fois-ci en expurgeant ses propos du moindre jeu de mots, nous passe du baume à l'âme avec une approche kafkaïenne du sujet au style idoine et concis. Ne sachant pas si ma liberté d'expression (désormais limitée à 255 caractères par Dourak, vil suppôt de Twitter) ne dépasse pas les bornes, je préfère ne pas en dévoiler d'avantage et me lâcher sur l'illustration. -
Lieu commun 0000000000: pas de bras, pas de chocolat
par
pascal dandois
Nouvelle courte parodie des lieux communs de Mill par Pascal Dandois avec un bonus en prime. Des idées loufoques en pagaille, des points de départ intrigants et des chutes qui font pschitt parce que pour Pascal Dandois, exploiter une bonne idée jusqu'au bout, ce serait une faute de goût. -
Lieu commun n°24 : Pense à ta gueule
par
Mill
Dernier lieu commun de la deuxième fournée de Mill. Souhaitons qu'un de ces jours, il y en aient d'autres, sur la Zone, ou plutôt non, que Mill ne pense qu'à sa gueule et qu'à la vue du superbe filon qu'il a déniché, il en fasse un bouquin, voire une série de bestsellers à succès. -
Lieu commun n°25 : Brûler ses idoles
par
Mill
Grand retour de Mill et sa rubrique des lieux communs ! Et pour ce vingt-cinquième opus il nous gratifie d'un avant goût de Saint Con. En effet, le narrateur se met en tête de brûler toutes ses idoles comme un rite initiatique vers une forme de mieux être. J'ai l'impression de l'avoir déjà lu quelque part mais je ne crois pas que ce soit sur la Zone alors on en redemande.